[Taverne Bois-Sans-Soif] Grand bal masqué du Nouvel An !!

- BONNE ANNEEEEEEEEEEEEEEEE !!!

Ellys avait hurlé. Un long et puissant hurlement comme elle était capable de les faire. Le genre de cri qui vous vrille les tympans !
Du haut de sa table, elle sauta au cou de son cavalier avec un grand sourire, et un profond éclat de rire. Encore un peu et ils se retrouvaient tous les deux sur les fesses mais ce ne fut pas le cas. Heureusement... Pas douée la Orphens.
Elle se mit droite et prit son masque du bout des doigts. D'un commun accord avec Yggdrasil, ils comptèrent jusqu'à 3 et Ellys fit voler son masque en l'air.

" Pas possible... "

La Poufsouffle resta muette en découvrant l'identité de son cavalier. Ca alors... Resnald. Vu la tête qu'il faisait, il était encore plus surpris qu'elle. Elle s'était attendue à tous sauf à lui. Depuis quand les Serpys ils savaient faire la fête et s'amuser ?
Ellys éclata de rire. Pas en se moquant, juste parce que la situation était cocasse.

- Si je m'étais doutée que je dansais avec un mec qui porte des caleçons roses...

Large sourire amusé. Bon, c'était pas vrai mais c'était en souvenir du bon vieux temps... Sans qu'elle ne s'y soit attendue, Mark la prit chaleureusement dans ses bras et lui annonça qu'il avait passé une formidable soirée.
Ellys lui rendit son geste en souriant.

- Bah moi aussi, je me suis super bien amusée.
Tu danses drôlement bien !
Qu'est-ce que tu fais maintenant ?
Tu vas voir Purdey, tu veux qu'on reste encore un peu ici ou tu veux aller faire un tour dehors ?

Parce qu'Ellys... Bah elle avait super chaud. Même si elle portait pas une robe avec un tissu lourd et tout le tralala, être beaucoup comme ça à danser dans une taverne, bah ça réchauffait tout de suite l'ambiance et la température.
Mark lui proposa d'aller dehors, faire un petit tour du côté du lac. La Poufsouffle acquiesca d'un large sourire et reprit juste un bonbon pour la route.
Elle chercha du regard Andrew, pour faire une rapide mise au point sur la soirée mais elle ne le trouva pas. Tant pis !
Yggdrasil et Twist quittèrent donc la Taverne Bois-Sans-Soif, après y avoir passé une mémorable soirée, pour se diriger vers les rives sombres du Lac Noir...

The end !

Spoiler:

Aucune différence, je lui assure en souriant en coin.
Je m’appelle Sacha, lui dis-je en me levant la main tendue vers elle. Il vaut mieux que je te raccompagne.

La porte de la Taverne allait commencer à déverser un vomi d’étudiants non masqués, or moi-même je ne le suis plus et je ne tiens pas plus que cela à voir leurs visages irritant et familiers.

Dès que j’entends la porte grincer non loin de nous et qu’une bouffée de chaleur et de vacarme joyeux vient salir notre beau silence, je suis déjà très loin et la jeune fille aussi. Juste un petit transplanage à deux ou trois rues de là alors que j’avais attrapé et refermé sur celle de Skadi, ma main pressée de déguerpir. Si je tombais nez à nez avec cette affreuse rouquine de Etc-McEwan, je ne m’en remettrai pas et mon année 2008 en serait gâchée. Pouah!

Je vois leurs silhouettes inconscientes et ivres se presser à l’extérieur de la Taverne pour rejoindre le château. Mon visage se tourne vers Skadi avec enchantement.

Tu as deux options et aucune ne me plaît moins que l’autre, mentis-je, Soit je te raccompagne en transplanant pour que tu sois au plus vite à l’abri chaleureux de ta salle commune. Soit je te raccompagne à pied, nous parlons encore un peu et tu finis de toute manière dans ta salle commune. Quel dommage car avec quelques années de plus, je t’aurai volontiers... pas raccompagnée du tout, lui souris-je chenapan, sans en penser un mot, en ayant jamais aussi peu ressemblé à une grande personne que maintenant. Je lui attrape le bras et enfile le mien autour du sien pour marcher un peu.

Moi, je choisis l’option 2. Marchons...

Nous marchions, je la laissai parler car je n’avais rien à dire d’intéressant, je dus bien sortir deux ou trois remarques inopportunes par simple tradition, je lui renouvelai mon appréciation de sa jolie poitrine comme si je lui eus parlé d’un devoir d’astronomie et elle regagna sa salle commune, aussi blanche qu’une colombe.

Une centaine. C'était à peu près le nombre de visages que s'était imaginé le jeune homme pour Strawberry et, bien entendu, celui qui lui apparu au terme de la soirée, était radicalement différent de toutes ses probabilités.

Bien que relativement jolie, Sakura ne parvint pas à produire chez le Serpentard un quelconque sentiment qui aurait été perceptible d'un œil extérieur. Il resta stoïque, son verre à la main et n'esquissa qu'un bref sourire lorsqu'elle lui demanda, à son tour, d'ôter la protection magique qui masquait son visage et son identité depuis le début de cette soirée. Ce que Casey fit sans se faire prier.

Il prit son verre dans sa main gauche pour libérer sa droite et sortit sa baguette magique. Il la fit ensuite passer nonchalamment devant ses yeux.

Peu à peu, les traits de son visage prirent les dessus sur un masque qui semblait lui coller parfaitement à la peau. Pour le septième année alors, une sensation particulièrement étrange et désagréable débuta.

C'était comme si quelqu'un était en train de lui verser un liquide gluant et glacé sur le sommet du crâne. Il ne put alors réprimer un grimace tout au long du procédé qui allait dévoiler à la jeune fille un visage qu'elle n'avait que certainement très peu croisé au sein de Poudlard ou qu'elle n'aurait même pas déjà remarqué. C'était, tout du moins, ce que Casey s'était persuadé depuis le début de leur rencontre.

Lorsque le phénomène cessa - dût à un simple Finite Incantatem informulé - il put enfin ranger sa baguette et transformer sa grimace dans un nouveau sourire.

- Quant à moi, je suis Casey Call. En septième année à Serpentard, mais ça, tu le savais déjà. Je suis enchanté d'avoir fais ta connaissance Sakura et ravi d'avoir participé à ce bal.

Très bonne année à toi également. termina-t-il sur un ton plus solennel.

Plutôt solitaire dans ses sentiments, Casey n'attendait donc rien de l'après-soirée. Il ne se faisait aucune illusion et, pour palier à l'éventualité d'être confronté à un gêne où la fatidique question "Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" se serait imposée, il préféra rester silencieux et leva son verre en direction de sa cavalière.