[Sortilèges - Cours commun] Les Sortilèges Artistiques

Le théâtre, c'était bien, merci Julian. Sans lui, jamais la préfète n'aurait approcher ce monde ci. Au final, elle avait apprécié le fait d'aider à l'écriture de la pièce, d'avoir vu ses écrits jouaient devant les élèves et la fierté qui allait de pair avec cela. Alors forcément, quand Derek, l'amant de la pièce, lui demanda avec qui il pouvait bien se mettre, elle se proposa avec entrain.

Moi, et arrête de me vouvoyer. Y a que les vieux ou les profs qu'on vouvoie, ce qui ne veut pas dire que les profs sont vieux.

Coup d'oeil vers Enym, LEUR prof aux Serdaigle, pas si vieux que ça pour le goût des filles. Quand on le voyait, on pouvait plaindre sincérement les Serpentard et leur directeur de maison. Pauvre eux, c'était vraiment dommage et la Serdaigle compatissait à leur misére

Bien, donc le cours de sortilège, théâtre et expression. Il ne fallait pas laisser son esprit divaguer. Elle était là pour s'exercer à la magie, elle aura tout le temps après de s'extasier sur Enym et plaindre les Serpy au passage.

Théâtre et expression. Ca te dit de refaire le 3ème acte du "Monologue à l'arbre rouge" ? Ce sont deux répliques, une de Diane et une de Palamon, donc ça colle avec les directives d'Enym. Comme ma réplique est beaucoup plus longue que la tienne, je la raccourcirais et tu pourra allonger la tienne. Julian a terminé ses études, il pourra pas râler

Installer dans un coin, elle sortit les deux textes, le sien et celui de Derek, qui trainait dans son sac depuis l'année précédente et qui lui servait de marque page. Comme quoi, ça avait du bon d'être sentimentale.

Allonge toi Derek.

"Sur un balai ? ok. Je fais ça. Hihi ..."

*Son bloc de feuille sur les genoux, Hailley relevait la tête toutes les 30 secondes. Sa plume à papier griffonnait à une vitesse spectaculaire. Elle avait la faculté de dessiner en fonction de l'humeur de son propriétaire. Là Hailley était joyeuse, elle allait donc vite. Elle aurait été malheureuse, elle serait allez doucement.
Au bout de 15 à 20 minutes, elle avait fini, fière de son travail, elle souriait, mais elle se replongea 5 minutes dans son dessin pour y rajouter quelque chose.
Les yeux pétillants, elle regarda Demelza. Elle risquait de lui en vouloir, oh quoi que on n'en veut jamais à une enfant de 12 ans ...

Sortant sa baguette, elle cachait toujours le dessin. Demelza ne le verra qu'à la fin, après le sortilège.
Elle regardait le dessin ... perplexe ...*

"Mince, c'est quoi le sortilège déjà ? Moveo machin chose c'est ça ? Ouais je crois. J'espère que t'aime bien les bruns Demelza."

"Moveo Quidditch"

*J'aurai du essayer "Moveo Demelza", ça aurait été drôle ...*

*Elle tourna son dessin, face à Demelza, très fière.
On pouvait voir dessus Demelza en train de voler dans les airs, cheveux au vent, et le souaffle rouge sous le bras. Elle portait la tenue verte et argent de Salazar. Les anneaux en or étaient dans l'arrière plan du dessin, ils brillaient.
Et dans le bas, à droite, le petit plus d'Hailley, une tête brune, vu de dos, un homme, enfin un élève. C'était l'amoureux de Demelza, elle en était sûre elle en avait un et elle comptait bien découvrir qui c'était.*

"Alors ça te plait ? T'es bien réussit je trouve dessus, et tu trace dans les airs aussi. Ah et là, c'est mon petit plus, c'est ton amoureux. J'suis sûre que t'en a un. Tu veux pas me dire qui c'est ?"

*L'air malicieux, Hailley partait dans son petit délire, rien de grave, juste du normal.*

La 5ème année, toujours installée sur une table dans la salle de sortilèges attendait toujours que la jeune Hailley finisse son dessin pour qu’elle puisse enfin jeter le sort dessu. Demelza commençait à en avoir marre de garder la pose si bien qu’elle fini par se remettre debout et tenta d’apercevoir l’œuvre de sa camarade. La 2ème année ne semblait pas très coopérative et cachait le dessin à Demelza. Agacée, celle-ci retourna prendre pace sur la table. Les bras croisés, elle se posa et attendit avec une grimace. Elle sentait bien qu’Hailley aller faire un mauvais coup bien qu’elle l’a connaisse peu. Demelza est à Serpentard et connaît donc leur façon d’être, et ce petit regard que la cadette venait de lui jetait prouvait sa culpabilité. Qu’allait-elle lui faire subir ? La 5ème année pouvait s’attendre au pire avec une jeune fille aussi délurée qu’Hailley.

D’ailleurs, elle semblait avoir terminé. Demelza se remit debout mais la 2ème année se replongea dans son dessin. Et voilà ! C’était sûr. Elle n’allait pas seulement peaufiner son œuvre mais y rajouter quelque chose. Et ce quelque chose allait certainement énerver Dem ‘. Exaspérée, elle mit les mains sur ses hanches et tapa du pied en signe d’impatience. C’était en effet la première fois qu’on la dessinait. Enfin la jeune Hailley se décida à sortir sa baguette. Demelza allait enfin voir à quoi elle ressemblait version dessin. Ah bah non. Pas encore. La 2ème année s’obstine toujours à vouloir le cacher. Mais, Demelza finirait bien par le voir un jour, alors autant en finir !

- Hein ?

*Pourquoi est-ce qu’elle espère que j’aime les bruns ?*

- Qu’est-ce que tu…. ?

Pas le temps de terminer sa phrase que la petite Serpy, fière d’elle, montrait enfin son dessin à Demelza. Celle-ci fut surprise qu’il soit aussi bien fait. Très ressemblant. Non vraiment, très joli. En mouvement, c’était encore plus beau. Il fallait absolument qu’elle retienne la formule pour donner vie à ses œuvres. Mais attendez une minutes. Qu’est-ce que c’est ce truc ? En bas…

- Mon amoureux !!? Mais…J’ai pô d’amoureux moa… Gné.

*Comment elle a deviné ? Elle est trop forte cette môme !*

Soit Hailley avait un sixième sens, soit elle était bien la sœur de Purdey et celle-ci se doutait de quelque chose. Non, pas possible. Demelza ne pouvait pas le croire. Personne n’était au courant de ce qui s’était passé et personne ne le serait jamais. Sentant ses joues rosirent, la 5ème année se retourna, si Hailley voyait ça, elle serait trahie.

*Maudite timidité, va-t-en, je te hais !!*

Lorsqu’elle fut sûr que tout était revenu à la normale, elle se redressa et fit face à Hailley. C’était maintenant à son tour de la dessiner. Malheureusement, elle ne peut faire d’œuvre si elle n’est pas motivée. Et justement aujourd’hui, elle n’a qu’une envie, disparaître. M’enfin, elle était en cours et se devait de participer un minimum. Elle prit donc à son tour, papier et crayon. S’installant, toujours sur la même table, les yeux verts de la Serpentard croisèrent ceux de sa cadette.

- A ton tour. Comment veux-tu que je te fasse ? Pas trop dur s’teu plais, j’suis pas tellement d’humeur.

Merlin bénisse Dudragon et le petit schtroumph qui lui évitait d'avoir l'air d'un troll handicapé des deux jambes en plus du cerveau. Un sourire à l'un. Un sourire à l'autre. Pas de jaloux. Un haussement d'épaules. Ils ne se binomeraient pas? Pas grave, elle avait connu pire.
Un petit salut à Billy Elliot, histoire de passer le temps. Une bise à Jazzie. Même prétexte. Et un grand sourire pour un autre Seraigle -à moins que ce ne fut un Pouffy?- qui utilisait la même technique qu'elle. Répondre ou ne pas répondre...? Elle avait déjà traumatisé Derek l'an passé. Elle n'allait quand même pas récidiver et obtenir le titre de plus grande traumatiseuse de schtroumph de tous les temps...
Quelques Serpy qui boudaient dans leur coin. Toujours aussi renfrognés. QUi donc voulait qu'elle les trouvât aimables?

"Salut bouffone!"

Une grimace. C'est tout ce que Mélusine offrit à sa chère ennemie...

"Tiens, tiens;.. madame la reine... sans son roi... emprisonné..."

Oui, Mélusine s'en voulait de toute cette histoire. Oui, elle culpabilisait. mais elle n'allait certainement pas le reconnaître devant son adversaire acharné. Il y avait quand même des limites à ce que Zyn était capable de supporter. Et se ridiculiser une fois de plus devant Leonhart dépassait très largement ces limites-là.
Détourner la tête dans un geste naturel grâce à la prise de parole fort à propos du prof. Le sujet du jour était lancé. Tendu. Discrétion. Ca commençait mal. Un lancé de regard aux environs. Les groupes se formaient. Verte et Verte. Verte et Vert. Vert et bleu. Un rouge en solitaire. Pas si solitaire que ça au final. Rouge et Rouge. Bleu et bleu. Ca voulait dire que....

Merlin non...! Une course-poursuite avec Rusard? une demi-douzaine de punitions. Tout et n'importe quoi. Mais pas moitié de binôme verte armée d'une batte, adversaire et ennemie intime. Bref. Que du bonheur.
Bouse.
Crottes de doxys.
Sépulcre.
Et autre joyeuseté moins prononçables.
Y avait pas un sortilège bien méchant à jeter pendant ce de cours? Genre un Avada Kedavra en pire et en pardonnable? Non? Sûr?

Trainant mentalement des pieds mais un sourire sarcastique sur le visage, Zyn se tourna vers la Verdâtre:

"Je te propose un Reamke de Roméo et Juliette... Le combat Tybalt/Roméo. Bien sûr, je suis Roméo... Hmmm... oui, beau brun ténébreux... ça c'est moi..."

Mélusine avait toujours été du genre "ctastrophe ambulante" en TP et pour le coup, elle n'avait pas franchement envie de progresser.

Ma miss Jazzie me semble bien détendue en cette fin de journée. Elle ne m'a pas envoyé bouler comme je l'avais prévu, en m'expulsant d'un "nom d'un sac à main en peau de Dragon, tu viens d'exploser mes grolles, O'Malley! 120 gallions, sacrée fiente!" Non, elle me sourit et accepte le deal. On fera binôme.

"Dis, Elliot, tu crois vraiment qu'on va devoir chanter, danser, dessiner ou jouer pour apprendre des sortilèges?"

Je hausse les épaules, je n'en sais rien.
Derrière elle, Mélusine passe, elle me fait coucou, puis vient faire la bise à Jezabel en attendant que le cours commence vraiment. Justement Merwick prend la parole, il ajoute Malika à notre duo. Je salue la jeune fille de notre équipe de Quidditch, je crois que mon pote Sullivan craque un peu sur elle mais vu que c'est pas un grand rapide, à mon avis à Pâques nous y serons encore.

Dessin pour tous les trois.

Nous allons vers le bureau car, selon les instructions du professeur, ceux qui dessinent ont le droit de s'asseoir à son bureau. Demelza et Hailley y sont déjà établies. Je jette un bref coup d'œil par-dessus l'épaule de la deuxième année pour mater le dessin. Elle se défend très bien, elle parachève une esquisse de Dem en tenue de Quidditch et il y a un mec avec des cœurs... ou je ne sais pas trop quoi. Ca doit être l'amoureux (comment toute l'école va être au courant dans deux heures!!)

Par contre, je sais que Demelza et Jezabel, c'est pas le grand love. Alors, je m'assois de façon à mettre Dem et Jay dos à dos, Malika entre Jay et moi. Nous sommes tous assis autour du bureau. Je prends le matos à disposition pour commencer à dessiner.

Je vais commencer... dis-je parce que je suis prêt, asseyez vous côte à côte, je vais essayer de vous dessiner toutes les deux... ça sera plutôt bande dessinée que portrait, je suis pas un dessinateur très fins...

Plumes, couleurs, crayons. Je me permets même d'ensorceler discrètement mes instruments pour que la feuille de parchemin tienne toute seule sur son support dans les airs, en face de moi.

Après une bonne quinzaine de minutes, j'ai les deux filles noir sur blanc. La seule chose que j'ai coloré sur la feuille ce sont les couleurs de leurs yeux et de leur bouche. Le dessin les représente côté à côté en train de discuter. Deux bulles au-dessus de leur tête illustrent ce qu'elles se disent.
Dans la bulle de Malika qui un petit air rêveur et les joues roses, il y a Sullivan sur son balai de Quidditch. Notre capitaine est assis sur son Nimbus, avec une fière allure.
Dans la bulle de Jezabel que j'ai dessiné avec le même air rêveur doublé d'une expression d'envie, j'ai dessiné un concert de mecs sur des balais, serrés comme dans une boite d'allumettes et en train de grimacer... elle va me tuer pour la blague.

J'essaye plusieurs formules différentes avant qu'une d'elles fonctionne. Pas évident de choisir la bonne expression quand on a le champ libre:
"Moveo balai", ne fait bouger que les balais.
"Moveo personnages" n'a strictement rien produit.
"Moveo quidditch" a fait sortir tous les personnages des bulles de dialogue et ma feuille est devenue un grand bordel.
"Moveo Jay et Malika" les a fait discuter.

- Finite Incantatem! dis-je assez frustré de ne pas trouver la solution pour rendre les mouvements homogènes. Alors, je m'y prends à deux fois:

♠ Moveo Jay et Malika! Moveo balais! ♠ dis-je en informulé comme exigé de la part de Mewick.

Les éléments du dessin se mettent à se mouvoir de façon plus fluide et plus cohérente. Les balais bougeottent et les deux filles s'animent en grande discussion, genre commérage ou confidence. Je leur tends le chef d'œuvre en souriant après avoir reposé ma baguette.

A vous les filles... moi, c'est franchement pas beau mais au moins j'ai compris comment fonctionnent ces sortilèges.

" McEwan, si tu fais encore une allusion à Sacha, je te jure de t'envoyer à l'infirmerie avant la fin de la journée. Ou même pire.... Et je ne te ferai aucun cadeau, surtout pas après ton petit manège au Magenmagot.
Il n'y aura pas de petit tour en l'air ni de danse, mais bien une semaine avec Zagora, ou peut-être plus selon mon humeur.
Evidemment, ce n'est qu'un conseil. "

~†~ Lueur brillante dans les yeux. Etrange lueur. Un mélange de détermination et de mépris. Plus une profonde volonté de faire du mal. Faire souffrir McEwan, surtout si elle la cherchait un peu au sujet de Sacha. Mais aucune compassion, aucune indulgence, aucune sensibilité dans le regard de la jeune brune. Juste de la cruauté. Que la Rouge ne la cherche pas, elle pourrait le payer très cher. Vraiment très cher. Elle croyait s'être faite humilier en avril dernier ? Ce ne serait rien comparé à cette fois si elle continuait sur cette voie. Car non seulement elle subirait la plus grande honte qu'elle n'ait jamais connu de toute sa vie, et ce malgré toutes les débilités qu'elle ait déjà pu accomplir, mais elle aurait également le droit à un bonus de souffrance physique. Et morale évidemment, mais cela elle n'y échapperait pas de toute manière.

Le visage de la jeune brune était fermé, totalement fermé. Les mâchoires serrées, les lèvres immobiles, le regard glacial. Elle sentait son rythme cardiaque qui s'accélérait, et le sang qui battait jusque dans ses tempes. Pas de petit sourire mesquin ni de lueur ironique, car elle ne jouait pas. Elle avait trop souffert cet été lorsque Sacha était à Azkaban, et ce un peu à cause de McEwan, pour la laisser dire ce genre de choses. Elle l'avait toléré une fois, avant de la prévenir. Mais ce serait l'unique. Après, tant pis pour elle, elle devrait assumer... S'il y avait bien un sujet qu'il ne fallait pas aborder depuis cet été avec Charlotte, c'était bien l'absence de Sacha. Eneas s'y était aventuré et s'était pris une gifle. Son propre cousin, qu'elle n'avait jamais frappé. Alors, je vous laisse imaginer à quel point Charlotte n'aurait aucun remord à se défouler sur McEwan...

Cette dernière lui avait proposé de faire Roméo et Juliette, avec elle dans le rôle de Roméo. Charlotte s'en fichait... Elle allait déjà devoir supporter la présence de cette stupide rouge pendant tout le TP, alors elle, tout ce qu'elle voulait, c'était que le cours se termine. Elle ne lui répondit pas tout de suite après lui avoir prodigué son "conseil" et laissa s'installer un lourd silence nécessaire pour que Mélusine comprenne bien que Charlotte ne jouait pas. La Serpentard la dévisagea durant ces quelques secondes, puis finalement elle détourna son regard pour voir un peu ce que faisaient les autres. Mark au violon - ? -, Purdey à la batterie ; Hailley, Demelza, O'Malley, Jackersson et Stevens au dessin ; Ehlana et Grogan au théâtre également ; Dudragon et Terya en... euh... théâtre aussi apparemment ; Hannigan et Sweevil en musique ; de même pour Ene et Haruno. Son regard implacable se reposa finalement sur McEwan et sa voix s'éleva, indifférente. ~†~

" Si ça t'amuse de faire cette scène de Roméo et Juliette....
Je veux juste une note potable.
Et ne compte pas sur moi pour utiliser le Textissimo. "

Pendant que les premiers groupe se mettait au travail Enym donna les instructions pour ceux qui désiraient réaliser des sortilèges artistiques relatif à la musique. Selon la liste qu'il avait de choix et d'instrument, il fit apparaitre une batterie, une guitare puis un piano - qui était celui de la salle des divertissements, déjà déplacé dans la salle d'à côté par trois elfes de maison à l'heure du déjeuner pour l'occasion.

- Pour ceux qui désirent pratiquer les enchantements musicaux... Vous connaissez certainement sonorus et silencio qui influencent le volume de la voix. Sonorus augmente le volume. Silencio l'éteint complètement. Pour pratiquer des variable de volume sur la voix, comme sur un instrument (très pratique si vous désirez jouer sans déranger votre entourage), il faut connaître deux sortilèges: de-silencio et in-sonoratus. L'un baisse le volume et l'autre l'augmente en fonction de votre désir et votre besoin. Pour cela, il faut en avoir fait le choix au moment de prononcer le sortilège. Pour les chanteurs, il faut placer sa baguette en direction de sa gorge. Pour les musicien, il faut placer sa baguette sur son instrument et prononcer les formules d'Insonorisation ou de Volumisation. Vous noterez que si vous jetez un sortilège d'insonorisation sur vos chaussures, elle ne feront pas de bruit en claquant sur le sol... chacun de ces sortilèges prend fin avec un "Finite Incantatem".

- Mettez vous à deux et entraînez vous à l'ide de ces sortilèges à vous ajuster plus ou moins fort selon le volume de ce que fait l'autre.

La jolie poupée, elle n'était pas avec un Vert, elle était avec un Bleu. Première année et bien sous tous rapports. Il n'allait pas l'ennuyer du moins elle l'espérait car elle y mettrait vite un terme. Mais pour l'instant, il restait sagement à côté d'elle. Sûrement en se disant qu'elle était jolie et tout ce qui s'ensuit. Enfin, elle lui souriait aimablement ...
La fine main blanche posée sur sa joue qu'elle tapotait doucement démontrait un signe de grande réflexion. Ils étaient ensemble pour la Musique, alors autant faire pour le mieux. Elle, avait besoin du Piano pour sa part.
Le premier groupe quant à lui travaillait déjà, il ne restait que celui des musiciens dont elle faisait partie. Un petit regard vers Eneas qui se trouvait avec Sakura, Mark avec Purdey ... Mark jouait du violon ? Grande première.
Cela démontrait qu'il avait une part de sensibilité. Super, elle s'en fiche.

Mélusine et Charlotte sur un ring. Intéressant.

La poupée écossaise attendait sagement les directives. Enym Merwick ne tarda pas à les donner au dernier groupe. Bien, très bien, elle verrait sur le tas avec Dean. D'un pas gracile, elle se rendit devant le piano qu'elle toucha rapidement, en souriant. Il lui rappelait le sien, dans le Manoir des Sweevil. Le magnifique piano à queue en ébène dont elle en jouait si souvent depuis son plus jeune âge.
Et là, en retrouver un presque semblable l'enchantait tout particulièrement. S'asseyant avec lenteur, sa baguette posée sur les touches noirs et blanches, elle leva son regard d'argent réhaussé d'émeraude vers le jeune Serdaigle qui l'accompagnerait durant tout ce TP.
Large sourire de la sixième année, et craquement des fins doigts avec un soupir de bien-être d'ailleurs ....

- Bon, bon bon. on doit trouver quelque chose de sympathique. On a les deux sortilèges, il ne manque que notre imagination. Alors une idée Dean ?

Dernière édition par le Dim 18 Nov 2007 - 21:51, édité 1 fois

Le cours avait commençé et la 7ème année avait toujours la tête dans le chaudron . Non mais autant le dire franchement. Malika est une bonne élève parce qu’elle fait des efforts. Autrement, autant dire qu’elle s’ennuie à en mourir en cours. Enfin, il fallait faire avec. Aujourd’hui, elle était arrivée juste à l’heure. Oui cela lui arrivait parfois. Elle avait été mise en binôme avec Elliot, camarade de maison, et Jezabel qu’elle ne connaissait pas tellement. Juste de réputation. Elle savait d’ailleurs que c’était de l’esprit de la Gryffondor qu’était venue l’idée de la soirée d’Halloween en pink. Excellente idée en tout cas. Cela changera de d’habitude.

La jeune Serdaigle salue Elliot ainsi que Jezabel. Le trio s’installa ensuite près de deux Serpentardes. Apparemment Jezabel et une des Vertes ne s’entendaient pas. Elliot fit en sorte que leurs regards ne se croisent pas en plaçant la Gryffondor dos à la Serpentard. Puis le cours commença. Le Serdaigle sortit tout de suite son matériel et se mit au travail. Il avait pour projet de dessiner les deux jeunes femmes ensemble.

*Voyons comment il se débrouille…*

Malika s’ennuyait. Elle n’aimait pas rester à rien faire comme ça pendant plus de dix minutes. Hors, celles-ci étaient déjà passées et il fallait que la 7ème année fasse quelques chose. Soudain, une superbe idée germa dans son esprit. Elle attrapa son miroir et regarda comment elle était coiffée. Bah quoi ? ‘Faut bien s’occuper. Quelques secondes plus tard, ce fut le matériel de la Serdaigle qui fut sortit. Elle comptait bien être la prochaine à dessiner. Elle ne supportait plus cette attente. Quinze minutes s’écoulèrent finalement avant qu’Elliot ne montre son chef-d’œuvre. Malika observa le dessin puis, sans même sans rendre compte, ses joues rosirent exactement comme sur le dessin. Essayant de cacher sa gêne, elle exigea des explications à son camarade.

- Je peux savoir pourquoi tu m’a dessiné entrain de penser à Sully !!? Non mais.

*N’empêche qu’il est pas mal…*

Elle avait l’air ridicule. Le portrait était si ressemblant. La jeune fille croisa les bras comme s’il elle faisait la tête mais en réalité, elle cherchait où il été… Sully. Il ne fallait pas qu’il voit cela. Malika n’aime pas se taper la honte. D’ailleurs, personne n’aime ça.
Soudain, le dessin s’anima et la 7ème année y jeta un coup d’œil. Tout d’abord, on ne s’y retrouvait plus, les dessins se trouvant dans les bulles se baladaient partout. Elliot trouva enfin le bon sortilège et les deux jeunes femmes purent s’observer en pleine discussion. Malika prit le dessin que lui tendait son camarade et le regarda de plus près avant de le donner à Jezabel. Elle s’installa ensuite avec tous ses crayons et sa feuille de papier. Malika n’était pas une experte en dessin mais elle adorait ça.

Un trait apparut sur la feuille, puis deux. On pu ensuite apercevoir le visage d’une demoiselle. Il ne s’agissait bien évidemment que de Jezabel. Un sourire apparut soudain sur le visage de Malika puis elle se décala légèrement afin que les deux autres ne puissent plus voir le dessin. Elle avait une idée derrière la tête qui n’allait certainement pas plaire à tout le monde, mais qui au moins, la ferait rire. Au bout de quelques minutes, elle tendit le dessin à ses camarades et attendit leur réaction, confortablement avachit sur la table avec un grand sourire collé a ses lèvres.

Sur la feuille blanche, on pouvait apercevoir Jezabel entrain d’embrasser Elliot, celui-ci était vraiment très très rouge. Cela pour lui faire payer ce qu’il avait dessiner quelques minutes auparavant. Et oui, très rancunière la demoiselle. Enfin, là, c’est juste histoire de rire un peu. La Serdaigle se leva, elle n’avait pas encore lancer le sortilège permettant de faire s’animer les deux personnages.

*Bon alors si je me souviens bien, ça doit être quelque chose comme Moveo machin chose…Mhm…*

Malika s’éclaircit la gorge puis pointa sa baguette vers la feuille de papier.

- Moveo Jezabel et Elliot !

Malheureusement, les deux personnages se lâchèrent et se mirent à parler. Ce n’est pas ce que voulait la Serdaigle. Elle essaya donc une nouvelle fois.

- Finite incantatem.
Moveo embrasse-moi !

Ce coup ci, les personnages se mirent à parler mais au bout de quelques secondes, Jezabel se jeta sur Elliot pour l’embrasser. Le jeune homme finit avec le visage tout rouge et Jezabel semblait heureuse. Malika se pouffa puis éclata de rire. Elle se força à s’arrêter pour voir comment ses camarades allaient prendre la blague…

Derek hocha la tête en signe de réponse à sa préfète, appuyant son geste d'un Ca me va, avant de la suivre au traves de la pièce tout en observant son activité.

Tout le monde s'affairait dans la salle. Des peintres assis à une table, sans bavasser, la moitié posant pendant que l'autre moitié dessinait. Des musiciens dans un coin, qui jouaient et pratiquaient sans qu'on ne les entende réellement, comme un bruit de fond agréable. Des comédiens, qui prenaient le plus de place et étaient de loin les plus bruyants, au centre de la pièce. Sauf deux. Derek s'était allongé contre le mur, tel que sa préfète coéquipière lui avait indiqué, et il avait pris son texte. Il le lisait et le relisait, tentant d'entrer dans le personnage de Palamon au lieu de Marc-Antoine, ne voyant aucunement ce qu'il pourrait chanter avec le sort de textissimo. Il se voyait bien plus murmurer son texte, agonisant... Il utiliserait le sorrilège de shushush.

Comme il avait promis à Ehlana d'un signe de tête, il s'adressa à elle sans la vouvoyer. Il l'avait déjà remerciée de s'être mise en binôme avec lui, maintenant il allait lui poser une question d'une grande importance.

-Dis, Ehlana, tu connais un sort pour faire pousser un arbre, ça ajouterait du réalisme au décor, non?

Comme personne ne pouvait jouer les rôles muets de Marc-Antoine et des témoins, Derek avait sa petite idée de comment s'y prendre. Par contre, il aurait besoin de maîtriser l'autre sort... celui qui enregistre la voix... Ca en faisait beaucoup pour le deuxième année...

Il observa un instant Mélusine qui semblait ne pas apprécier son binôme, en se disait qu'il pourrait narrer à Ehlana, dans la pièce, au lieu de créer un flash-back. Oui, c'était la meilleure option...

Maintenant qu'il avait lu son texte par trois fois (et l'avait annoté à sa guise), il décida de pratiquer le sortilège du murmure.

-Shoshosh! fit-il en pointant sa gorge de sa baguette.

-Et comment je sais si ça a marché? Se demanda-t-il à voix haute, pour se rendre compte qu'il parlait maintenant toujours dans un murmure. Expression de panique interloquée. Quoi faire? Réessayer le même sort? Et s'il venait à parler encore moins fort?

Inutile et fantaisiste. C’était les termes adéquats pour décrire ce que pensait le fraîchement débarqué inspecteur de la BRIME au sujet du cours qui se déroulait sous ses yeux.

¤ J’admets que l’adolescent sorcier moyen soit de plus en plus attiré par les manipulations ne nécessitant aucune habileté spécifique pour l’élaboration de sortilèges usuels. Mais tout de même... il me semble que de passer deux heures à gribouiller ou chanter au lieu d’apprendre des formules plus complexes... décidément, les jeunes générations sont de moins en moins capables de produire une magie rigoureuse. Il faut les divertir pour les faire évoluer. C'est décevant de réaliser une telle déchance au sein d'une si grande école. Poudlard se meurt... ¤

Blueberry avait déjà travaillé avec Merwick lors d’une série d’arrestations liées à une affaire de détournement de Portoloins. Il avait un profond respect pour cet homme néanmoins il s’étonnait aujourd’hui de le voir relégué à donner des cours aussi bas de gamme à une bande de sorciers qui n’avaient visiblement aucun talent magique... à trois exceptions près. D’ailleurs, Blueberry nota leur nom sur le parchemin déjà relativement noirci dont il se servait pour prendre des notes depuis qu’il était discrètement entré dans la salle.

Il s’était placé à côté d’Enym sans lui adresser de salutation particulière ni même le regarder. Avec Geegee, ils s’étaient rencontrés dans son bureau en fin de matinée. Courtoisement. Les trois aurors avaient discutés de la façon dont Poudlard et ses étudiants devenaient de plus en plus incompétents, la faute revenant principalement à ce qu’une grande influence moldue les envahissait depuis maintenant un peu plus d’une année et ceci sans compter le trouble dans lequel l’ancienne directrice, Juge Lara Impartial, avait laissé l’école après son trépas. Enym ne partageait point toutes les opinions du couple d’aurors et s'était contenté d’acquiescer sans prendre parti. Blueberry lui en fut gré. Ainsi resteront-ils amis encore quelque temps.

L’homme descendit dans la classe et passa silencieusement entre les sorciers qui, pour la plus grande majorité, faisaient de lamentables efforts pour jeter une suite de sortilèges simplissimes.

~ Par Merlin, quelle maladresse... chuchota-t-il en souriant énigmatiquement lorsqu’il passa à proximité d’un élève de son ancienne maison, Serdaigle, qui tenait sa baguette comme un manche.

Futile et fantasque. Mais quel était donc ce cours ?!! Par tous les druides, était-ce un enseignement ou seulement une vaste blague ? C'était ce que se demandait actuellement l'inspectrice de la BRIME envoyée par le Ministère.

¤ Pauvre Merwick.... Lui pourtant si brillant, le voilà réduit à donner des cours de dessin et de.... "d'art" à des élèves. Je suis certaine qu'il préférerait leur enseigner de "vrais" enchantements mais il ne doit malheureusement pas avoir le choix s'il veut avoir toute l'attention de ses élèves. Il leur serait pourtant d'autant plus profitable d'apprendre des sorts qui leur seront utiles plus tard, plus que de savoir comment faire se mouvoir un dessin. Aucun intérêt. Une perte de temps. Et les élèves semblent enchantés par ces sortilèges. Poudlard se meurt... ¤

Geegee restait immobile, totalement droite. Les cheveux soigneusement tirés en arrière, aucun pli disgracieux sur l'un de ses vêtements. Et il en était bien sûr de même pour Bereby. Ils représentaient tout de même le Ministère que Diable ! Ils se devaient de faire bonne impression sur les élèves et professeurs afin de ne pas discréditer leurs supérieurs hiérarchiques. Mais il allait sans dire qu'ils n'avaient absolument rien à prouver à ces gens. Puisqu'ils étaient Aurors, eux. Et envoyés directement par le Ministre, excusez du peu.

Geegee était positionnée au côté de son mari, non loin de Merwick. Elle observait les élèves qui s'organisaient dans une joyeuse pagaille. Aucune minutie, aucune rigueur. C'en était désespérant... Vraiment, pauvre Merwick. Mais l'inspectrice, contrairement à son collègue et époux, ne nota rien sur un quelconque parchemin. Elle préférait observer le moindre détail, capter le moindre mouvement et le retenir. Comme cette Serdaigle qui rit. Rire en plein cours. Non mais quel toupet ! Et le professeur ne disait rien ! Cette jeune fille devait certainement avoir de la famille moldue. Trop heureuse d'avoir une bribe de sang sorcier, elle ne mesurait pas sa chance de pouvoir étudier la magie dans une si grande école et riait. Bien bien... Parfait. Geegee s'en souviendrait...

Sans qu'elle n'ait échangé un regard avec Bereby, elle quitta le professeur de sortilèges au même moment que son époux, à la seconde près, et se mit à déambuler entre les élèves. Les mains derrière le dos, la tête droite et le regard vif.

~ Par Merlin, quelle frivolité...
Geegee venait de passer derrière deux jeunes filles de Serpentard, son ancienne maison, qui étaient en train de dessiner. Et sur l'un des dessins, l'une des jeunes filles volait sur un balai et, dans un coin du dessin était représenté... un garçon.

Un regard vide. C'est tout ce que Mélusine McEwan renvoya à Leonhart. Son visage était rarement exempte de toute émotion. C'était le cas cet après-midi à cette heure précise. Qu'est-ce qu'elle avait répondre à ça?
Rien.
Elle aurait aimé la provoquer. Voir jusqu'où elle était capable d'aller. Si seulement elle en avait eu envie.
Non.
Le pire, c'était qu'elle comprenait.
Elle. Comprendre Charlotte Leonhart. C'était le summum du plus mieux pire.
La culpabilité qui se réveille. Et là, elle pouvait prendre un aller simple pour Ste Mangouste, sans recourir à l'aide de son ennemie. Motif: détractionnite mentale aigüe.

McEwan la rouge ne la regardait même pas. Son regard était tourné vers l'intérieur. Elle en oubliait même le joyeux méli-mélo qui règnait dans la salle, elle qui, d'habitude, se serrait jetée tête la première dans la masse des rigolos. Elle n'apperçut même pas le regard du petit schtroumph Derek. Elle était concentrée sur autre chose. Comment diable allait-elle faire pour passer le temps du cours restant sans se trahir, sans se révéler. Ca n'était certainement pas sa spécialité.
Bon. Prendre les choses en main.
Comme elle avait eu raison de choisir théâtre et expression. Se perdre dans son rôle, dans les sentiments de son personnage. Mélusine avait toujours été incapable de cacher ce qu'elle était sauf, et uniquement sauf, quand elle jouait à être quelqu'un d'autre. Plus besoin d'assumer ce qu'elle était. Elle pouvait alors mentir au monde entier les yeux grands ouverts. Enfin, presque.

Bien. Solution trouvée. Répondre maintenant. Et se précipiter dans son rôle aussitôt après.

"On va plutôt faire l'altercation Roméo/Tybalt avant le combat de Tybalt contre Mercutio. C'est plus... intéressant...
Et JE prendrai le textissimo. Le Shushush aussi."

Roméo et Juliette. Une autre de ces pièces qui avaient bercé son enfance. Et, si ses souvenirs étaient exacts (rien n'était moins sûr), la scène choisie allait se révéler... intéressante. La Verte ne se rendrait peut-être pas compte du but de la manoeuvre, et, à vrai dire, McEwan la rouge n'en avait strictement rien à secouer. Mais, expulser ses propres émotions à travers un rôle était plus que libérateur. Se purger de ce qui nous empoisonnait. Catharsis.

La jeune fille était peut-être sourde et aveugle à ce qui se passait au-dehors de sa sphère avec Leonhart, elle ne put s'empêcher de LES remarquer. Eux. Froncement de sourcils. Qui étaient-ils? Leur attitude ne lui plaisait pas des masses. Elle avait presque l'impression qu'ILS venaient pour les juger. Le système de notation des ASPICs avaient-ils changé? Y avait-il désormais un contrôle continu? Parce que Mélusine en était sûre, ces deux-là étaient des envoyés du Ministère. Tout dans leur manière d'être le criait aux yeux du monde.
Génial. Il ne manquait plus que ça.
De plus en plus renfrognée, la jeune fille lacha encore quelques mots, du bout des lèvres:

"Bon. On s'y met?
Voilà le texte. Je pense qu'on peut se laisser une marge d'improvisation."

Sans même attendre de réponse, parce qu'après tout, elle n'avait pas à dépendre de son feu vert à elle, Mélusine sortit baguette magique et parchemin et se mit en devoir de travailler ses sorts... Merlin! Que le regard des deux gargouilles étaient dérangeant!
Commencer par le "Shushush". Ca paraissait être le moins compliqué. Et surtout, elle serait moins ridicule si elle faisait un effet devant tout le monde.

Baguette pointée sur sa propre gorge -c'était toujours tellement étrange-, Zyn tenta de se concentrer. Pas facile avec les pensées qui lui tourbillonaient dans la tête, la présence de l'autre Verte qui lui sauterait dessus au moindre pas de côté, les deux têtes de gondole fouineuses et le bazar qui règnait dans la salle.

'Shushush'

Premier essai.

"Citrouille!"

Mouais. Elle s'y était un peu attendue.
Deuxième essai.
Concentration.
Conviction.

'Shushush'

"Citrouille!"

'Shushush'

"Citrouille!"

Hé! Y avait un mieux là, non?
Concentration. Concentration. Concentration.
Il fallait qu'elle y arrive. Il fallait qu'elle y arrive.
Elle en devenait ridicule à marmonner 'Citrouille' à toutes les sauces...

'Shushush'

"Citrouille!"

'Oups...!'

Bon. C'était un début. Peut-être un chouïa trop fort dans les circonstances présentes ... Mais. Mais sur scène, il faudrait quand même être entendue du fin fond de la salle.

~†~ Finalement, McEwan était peut-être un tout petit peu plus intelligente qu'elle ne le laissait voir. Vraiment un tout petit peu... Pourquoi ? Parce qu'elle semblait avoir bien compris que Charlotte ne plaisantait pas au sujet de Sacha et qu'elle n'aurait aucun remords. Pour preuve, la Rouge ne chercha pas à la provoquer et ne lui répondit même pas. Sage décision. Ou peut-être n'était-ce que cette bonne vieille gentillesse.... Là-dessus, il n'y avait pas à dire : Mélusine était encore très très loin de pouvoir blesser Charlotte. Une simple menace et elle abdiquait. Si les rôles avaient été inversé.... Il était fort probable que Charlotte aurait continué, appuyant là où cela faisait mal, jusqu'à ce que l'adversaire craque. Oui, elle l'aurait fait mais non, il ne vallait mieux pas le lui faire. Mais passons....

Le cours. Bien, se concentrer pour que ce soit vite terminé. Finalement, McEwan voulait faire l'altercation entre Tybalt et Roméo. A sa guise... Charlotte s'en fichait. Elle l'avait dit, elle voulait juste une note potable... Quant au reste... Ce n'était que des détails.La Rouge prendrait le Textissimo et le Shushush. Charlotte quant à elle utiliserait le Magnify Vox et le Shushush également. Un petit tour dans la salle et elle entendit vaguement un "Par Merlin, quelle maladresse..." quelque peu sarcastique. Elle chercha du regard d'où cela venait et vit... Qui était-ce ? Ils étaient deux en plus de cela. Hum... Ca sentait le Ministère... Et elle se demandait d'ailleurs comment elle avait fait pour ne pas les remarquer jusque là. Probablement à cause de la pagaille... M'enfin, elle s'en fichait, elle voulait juste que le cours se termine. Elle se retrouva avec le texte dans les mains. Elle l'observa rapidement puis sortit sa baguette. ~†~

* Shushush... *

" Roméo... "

* Shushush... *

" Roméo, l'amour que je te porte ne peut trouver meilleure expression que celle-ci : tu es un lâche. "

Spoiler:

Edit Merwick: Faites comme vous voulez du moment que la participation à ce cours reste haute et que je ne m'endorme pas sur le cours

Enym s'attendait à la visite de ses anciens collègues, Geegee et Bereby. Cette incursion dans son cours n'était pas agréable ni pour lui ni pour ses élèves et ce fut bien pour cette raison qu'il veillait au grain, le visage garni d'un sourire ineffaçable qui cachait sa méfiance, suivant des yeux le couple d'inspecteurs. Ils n'étaient pas mari et femme pour rien ces deux-là.

Merwick alla voir la table des dessinateurs, discipline qui avançait le mieux parmi tous les binômes en exercice pour l'instant. Il sourit avec amusement mais sans se permettre de commentaire lorsqu'il vit les dessins de Malika, Hailley et Elliot.

- Elliot, Hailley, Malika, si vous avez terminé et que vous avez envie d'essayer d'autres sortilèges, ne vous en privez pas. Pour les septième année, nous restons sur une base d'informulés. Vous devez rendre l'utilisation de ces sortilèges plus fluide... plus que ces sortilèges amusant, c'est votre attention, votre perspicacité et votre concentration que vous devez aiguiser.

- Pour vous Hailley quand Demelza aura terminé son esquisse, voyez si vous avez envie de tester un autre dessin ou une autre discipline.

Enym quitta ses élèves en faisant apparaître une pile de partitions aux pieds d'Elliot:

- Je ne m'en sers plus mais il me semble qu'elles vous seront d'une grande utilité, un jour... plus tard peut-être... confia le professeur sur un ton étrange.

Enym, dont la capacité était de pouvoir lire certains évènements du futur avait un fort pressentiment en ce qui concernait cet élève et la musique.

- Gardez-les et travaillez votre piano...

*Il avait approuvé le choix de la chanson, super. Purdey effleurait du bout des doigts les baguettes de sa batterie, cela faisait un an qu'elle n'en avait pas joué. Une sensation bizarre l'envahit. Le souvenir d'Honey, plus présent que jamais. Sa soeur, cette femme aux longs cheveux roux, qui était avait commencé sa carrière dans la musique. C'était Elle qui lui avait apprit à jouer de la batterie, Elle qui lui avait donné le goût de la musique, Elle qui l'avait poussée à monter un groupe au sein de l'école, Elle qui était la cause de ce qu'elle savait faire avec quelques notes de musiques aujourd'hui.
Cependant, cela faisait un an qu'elle ne jouait plus de la musique, un an aussi que Honey était morte, un an qu'elle refusait de toucher à son instrument...

Elle revoyait défiler des images de son enfance. Honey et elle. Elle assise devant sa grande soeur, la regardant avec de grands yeux, elle l'admirait.
Mais le temps n'était pas aux souvenirs. Purdey devait jouer de la batterie.

Mais si je sais plus y jouer ? ça fait longtemps, trop longtemps que je n'ai pas toucher à ma batterie ...

Elle regardait ses mains prendre délicatement les baguettes. Elle s'apprêtait à jouer un peu, juste histoire de savoir si elle savait toujours en jouer.
Elle leva ses baguettes à quelques centimètres, mais Merwick arriva.
Il leur indiqua les sortilèges à utiliser.
ça devrait aller, les sortilèges étaient plutôt simple.

Elle regarda Mark, pour savoir si il avait compris. De toute façon c'était simple, il devait avoir compris.
Elle inspira, elle avait peur de ne plus savoir jouer de la batterie. C'est fou comment cette angoisse est présente dans tout son corps, elle se demande même si elle pourra commander correctement ses gestes.*

"C'est bon, t'as compris le truc ? J'vais essayer de le faire en informulé moi. Je commence normalement, et après je lance le sort. On pourra commencer le morceau juste après que j'ai fait mon essai. Pour savoir si je sais toujours jouer de la batterie ..."

*Elle l'avait dit sans regarder Mark cette dernière phrase. C'était frustrant de ne pas savoir si elle était encore apte à jouer de la batterie ou non. de plus c'était un mélange avec le souvenir de sa soeur.

Elle essaya de jouer Jillian. Elle craignait le pire. Elle avait fermé les yeux...

Mais tout c'était bien passé. Elle savait toujours jouer de la batterie, elle retrouvait même les sensations qu'elle avait connues. Elle se sentait revivre. Elle sentait Honey revivre à travers elle. Elle se sentait bien.

Adressant un regard à Mark, elle lui indiqua qu'ils pouvaient commencer. Pointant sa baguette vers la batterie, elle jeta le sortilège en informulé.

"In-sonoratus !"

Elle posa sa baguette magique pour prendre ses baguettes de batterie. C'était la batterie qui commençait le morceau. Purdey allait savoir si son sort avait fonctionné ou pas.
Mais elle eut le malheur de regarder dans la salle juste avant, et elle joua quelque chose qui ne ressemblait en rien au morceau de Within temptation. Elle sursauta elle-même.

La cause n'était autre que deux adultes, certainement des inspecteurs du Ministère. Grrrr, elle les voyait du mauvais oeil. Qu'ils ne s'approchent pas trop de sa batterie. Purdey n'aimait pas les gens du Ministère, elle était contre le Ministère, mais ça personne ne le savait.
Elle chuchota.*

"Désolé Mark, ce sont les deux Trolls là bas qui m'ont fait faire n'importe quoi."

*Se redressant, elle se remit à jouer, et cette fois, c'était le bon morceau. Celui de Within Temptation.*

Malika n'a pas tord lorsqu'elle me dessine en train de rougir quand Jay me saute au cou. Je rougis. Je ne suis pas gêné de la représentation que Malika se fait de Jezabel et moi puisque le futur comme le passé lui donnent raison, mais j'espère de tout mon coeur que Jezabel ne se mettra pas à raconter à haute voix la dernière fois qu'on est sorti ensemble.

Je garde le silence et je souris niaisement en m'occupant les mains avec ma baguette pendant que mes yeux parcourent la salle de classe pour voir ce que font les autres.

Ca a l'air d'avancer doucement.

Ce n'est qu'à ce moment là que j'aperçois deux adultes dans la pièce. Ils errent entre chaque couple d'élèves en les scrutant minutieusement. C'est quoi? Des futurs profs? Des instructeurs du travail? Des inspecteurs de l'académie des arts? Non, je crois pas. Ils ont l'air bien trop sérieux, ce air de fouine BCBG, c'est du direct from Ministère. La dernière fois que le Ministère nous a envoy ses potes, c'était Ombrage et c'était loin d'être du gâteau à la citrouille, espérons qu'avec eux ça sera moins la zone.

Enym vient nous conseiller de reprendre les sortilèges pour les rendre plus coulant ou de partir sur la pratique d'une autre discipline. J'ai pas envie de chanter ici, en cours, devant tout le monde. C'est déjà un début de cacophonie quand les musicos se mettent au violon et autre batterie. Si je pousse la chansonnette, il y a des chances que le Ministère reparte en pleurant se passer des vieux discophones de Papa Zombra, le chanteur sorcier des années 30, pour se nettoyer les oreilles.

Je prends les partoches qu'on me tend mais je comprends pas pourquoi le prof me dit qu'il est confiant, que je m'en servirai un jour.

♠ Et comment sait-il que je joue de la zic? ♠

Mystérieux professeur. Mystérieux éducateurs fouineurs... je le remercie plutôt content car les partitions ça coûte très cher, je regarderai ça dans ma salle commune, je regarderai ça dans ma salle commune, si c'est pas le souk dans ma salle commune, sinon je verrai dans mon dortoir ou dans la salle de musique si je parviens à contourner la directrice de maison.

Je décide de m'appliquer un peu mieux pour les sortilèges sur les dessins. Je fais des ronds débiles et des triangles et j'enchante le parchemin pour que les ronds entourent les triangles... le plus dur n'est pas la conviction que je mets dans le sortilège mais la formulation libre du sortilège.

Je finis par comprendre après plusieurs essais et des dizaines de feuilles de sketches: quelque soit le sortilège que j'utilise pour créer le mouvement, je dois pas chercher à avoir tord ou raison, je dois croire dans le sortilège que j'ai inventé et que je prononce. Foi dans mes créations.

Malika, Jay, j'ai enfin compris... souris-je à mes deux collègues, et.. et vous savez qui sont ces deux-là? finis-je plus bas.

Elliot ne semblait pas gêné par le dessin de la Serdaigle. Dommage, elle aurait bien aimé voir ça. Enfin bref. Elle reprit son dessin pour le regarder une dernière fois avant de le poser sur une table et s’installer juste à côté. De ses yeux verts, elle observait les autres. Leurs dessins, leurs musiques, etc… Elle aussi avait envie de faire de la musique, mais cela sera d’autant plus difficile qu’elle ne joue d’aucun instrument. Soudain, deux personnes firent irruption dans la pièce. Une femme et un homme. Malika ne les connaissait pas mais remarqua à leur allure qu’il s’agissait de personnes importantes. La femme avait une certaine classe. La 7ème année adressa un sourire eux deux inconnus mais ceux-ci ne semblaient pas très aimables. Ils se mirent ensuite à passer dans les rangs et à regarder tout ce que faisaient les élèves. Ils n'avaient pas l'air très satisfait.

*Qu’ils partent s’ils sont pas contents !*

Leur attitude déplaisait beaucoup à la Serdaigle mais elle préféra se taire. Elle ne sait pas vraiment à qui elle a affaire et ne voulait pas s'attirer des ennuis ni en attirer à sa maison. Elle continua donc d’observer les élèves. Soudain, le Professeur Merwick s’approcha du trinôme et donna des partitions à Elliot. Sympa. Mais pourquoi ? Malika regarda son camarade d’un air interrogateur. Malheureusement, son camarade n’y répondit pas et la Serdaigle soupira d’exaspération.

Quelques instants plus tard, Elliot s’adressa aux deux jeunes filles. Malika se posait la même question que lui et n’avait pas de réponse à lui donner. Elle se contenta de hausser les épaules puis prononça quelques mots.

- Non, je ne les connais pas, mais ils font certainement partit du ministère. Regarde comment ils observent les élèves les uns après les autres. Ils inspectent le cours on dirait bien…

Après avoir posé son regard sur chacun des deux inconnus, Malika reprit son bloc à dessins et recommença à dessiner dessus.
Elle inventa un petit personnage auquel elle donna vie grâce au sortilège informulé qu'elle avait apprit aujourd'hui.
L'art du dessin était décidément une de ses passion. Et y faire participer la magie était vraiment très intéressant…

Spoiler:

Pendant ce temps, Roxanne et son partenaire avait essayé le sortilège de Textossimo. Sans grand succès... Ce qui était en partie lié à la mauvaise foi de Roxanne, qui mettait un point d'honneur à insupporter son partenaire et à Alexandre, qui n'appréciait visiblement pas l'exercice.
Pour parfaire le tout, la remplaçante des Gadflies avait arbitrairement décidé qu'il ferait Shakespeare... Namého ! Elle n'allait pas laisser un garçon lui dicter sa loi !
Le musicien n'avait donc pas eu son mot à dire et Rowy première du nom -puisque qu'elle venait d'instaurer sa monarchie absolue dans le cours de sortilège- avait donc sorti un vieux livre poussiéreux.

"- Donc... Allons gnome en boite ! Ne fait pas cette tête ! On aura tout le loisir de faire ce que l'on veut une fois sortis de cette salle... Et surtout une fois que ces deux là cesseront de nous observer avec des yeux de merlan frit... "

Par respect pour son professeur, et essentiellement et surtout parce qu'elle détestait qu'on l'observe durant les cours, Roxanne s'appliqua à prononcer le Textissimo du mieux qu'elle pouvait.
Elle jeta un regard en coin à l'antipathique femme blonde qui déambulait dans les rangs. Un sourire dédaigneux apparut sur son visage.
Les yeux fixés sur le texte, elle s'adressa à Alexandre, sans même le regarder.

"- Bon... On va mettre les bouchées doubles, parce qu'on est un peu en retard... Voila ce qu'on va faire... Je propose de jouer une scène du Roi Lear ... Pas dans son intégralité. Seulement une partie. Tu feras Gloucester et Edmon en modulant ta voix et moi Kent, ça marche ? "

En réalité, la question n'appelait aucune réponse. C'était ainsi et point barre. Elle était là pour en mettre plein la vue aux inspecteurs. Et parti comme ça l'était, c'était loin d'être gagné. Roxanne agita sa baguette sous le nez d'Alexandre.

"- Alors hop ! Au boulot mon chou !"

D'un vague mouvement du poignet, Rowy, dictatrice parmi les dictratrices désigna les accessoires qu'elle venait de faire apparaitre et ajouta ceux qui trainaient toujours au fond de son sac.
Cela donnait un tas hétéroclite d'objets divers et variés, posé en désordre sur la table. Son regard coula encore vers le couple de délégués du ministère. Elle grommela. La rouge accrocha une moustache pastiche sous son nez, incapable de rester sérieuse. Elle saisit une épée en carton et la plaça par dessus sa baguette, la fixant avec un élastique rose bonbon. On ne sait jamais... elle pourrait en avoir besoin... Un chapeau vint égayer le tout.
Son épée/baguette décrivit une courbe et elle prononça à mi-voix:

"- Textissimo, Le Roi Lear: Acte Premier Scène Première, Début, tirades de Kent. "

Elle avait dit tout ce qu'elle pensait devoir prononcer, afin d'être la plus précise possible. Théatralement et comme elle se devait de faire, elle fit quelques pas autour d'Alexandre et déclama, d'une voix qu'elle voulait le moins fort possible, puisqu'ils n'était pas seuls dans la salle... Même si elle aurait bien aimé... Non mais !

" — Je croyais le roi plus favorable au duc d'Albany qu'au duc de Cornouailles. "

Très fière de son effet, Roxanne annula le sort d'un "finite incatatem' tonitruant et tendit son livre à Alexandre en levant les yeux vers le plafond... Qu'avait-elle donc fait au ciel pour se coltiner les pires partenaires...

"- A toi de jouer ! "

Spoiler:

Bon. C'était parti semblait-il. Pour le court temps où elle était encore Mélusine, la jeune fille se concentra sur les sorts à effectuer. Sa collègue avait gardé le silence par rapport à tout ce qui ne concernait pas le cours, et McEwan la rouge se sentit lâche du soulagement qu'elle en éprouva.
Elle y réfléchirait plus tard. Peut-être.

Le Shushush plus ou moins maîtrisé, il était l'heure de passer au Textissimo. Ajouter l'acte et la scène voulue. Merlin, c'était quoi la scène déjà?

'Euh...'

Certes. Bon. Aux grands maux, les grands remèdes..

'Qui qui veut m'acheter une mémoire?'

Mouarfarfarf.
Y avait une autre option pour le textissimo, non?

'Voui.'

Ok. Go!

"Textoss..."

Bouse, bouse, bouse. En informulé. Informulé. Informulé. Il est des habitude qu'il était difficile de perdre. Tout venait avec l'entraînement. Seulement, la capitaine des Rouges n'étaient pas une maniaque de la baguette, et en dehors, des sorts, il n'y avait pas grand chose à pratiquer en informulé. Une conversation en silence, c'était sympa en solitaire mais dès qu'on virait au binôme, c'était un chouïa plus délicat.
Trève de cogitation.

'Textossimo: "Tybalt, la raison que j'ai de t'aimer excuse la rage d'un pareil salut; je ne suis pas un lâche; donc, adieu car je le vois, tu ne me connais pas."'

Ca serait pas mal pour un début... Surtout que:

"Roméo, l'amour que je te porte ne peut trouver meilleure expression que celle-ci: tu es un lâche"

Bouse. Elle était pas prête...!
Roméo. Roméo. Roméo. Elle était Roméo. Changement de pause et d'attitude. C'était plus facile que d'être Beauty Mélusine.
Ca allait être un moment de tension. Ca devait se sentir.

Un regard sans haine. Roméo, le coeur léger, ne se sentait pas de continuer la guerre. Même après la provocation du cousin Tybalt. Le cousin. Pas le sien. pas encore. Mais bientôt. La haine légendaire avait été gommée par la force de son amour.

'Shushush'

"Tybalt, la raison que j'ai de t'aimer excuse la rage d'un pareil salut; je ne suis pas un lâche; donc, adieu car je le vois, tu ne me connais pas."

Dans la bouche du jeune homme, on sentait les derniers trémolos d'une sérénade. Etait-ce de sa faute si le monde était aujourd'hui plus beau?