Couple 7: Draconia et Terence

bienvenus,

vous devez avoir posté votre entrée dans la serre numéro 47

maintenant installez vous bien tranquillement et que la soirée commence!

pour commencer, racontez en un message chacun comment s'est passé l'invitation au bal et dans quel état d'esprit vous entrez ici: il s'agira de l'introduction de votre histoire

car en effet, cette soirée de la saint valentin sera toute une histoire!

lorsque vous aurez terminé cette introduction, petit préambule à votre sujet, vous pourrez déjà poster l'épreuve 1

fin de l'épreuve le 15 au soir
envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez.
dépouillage de l'urne le 18 février









june et ecko passaient parmi les tables pour déposer sur chacune une petite pile de parchemin que les couples et célibataires devraient utiliser pour les épreuves, ainsi qu'un encrier et une plume par personne

(n'oubliez pas les couleurs que nous vous demandons d'utiliser pour les parties écrites, elles nous aideront à mettre en forme le Grand Parchemin, merci)

Il lui tira une chaise, préservant les quelques marques de courtoisie dont il ne pouvait se défaire depuis qu'il était avec elle. Ces simples gestes, il y a quatre mois encore, jamais il ne les aurait naturellement exécutés.

Une ondée parfumée se dégageait de la table où ils s'essayèrent. Des pétales de fleurs négligemment jetées sur la nappe aux couleurs pastelles embaumaient les quelques mètres carrés qui les entouraient. La musique jouait des accords discrets en attendant que ne commencent les épreuves pour lesquelles ils se savaient là – entre autre. Les couples entraient et s'installaient en souriant, Sakura était amoureusement en train de nourrir Loïc. Le cadre était un ravissement et pourtant...

Sur le visage renfrogné de Terence, il pouvait tout se lire sauf l'allégresse. Il n'en était plus au stade si souvent visité du mécontentement où il se contentait de bougonner pour le plaisir d'excéder Draconia. Quelque chose ne tournait pas rond depuis qu'ils avaient quitté leur refuge. Le silence sévèrement imprimé sur sa bouche, il s'appliquait à regarder en tous axes sauf ceux où se trouvait le visage de sa petite amie, or quand Terence ne parlait pas, même pour une provocation, quelque chose n'allait pas.

"J'essaye pourtant de limiter les dégâts: je fais tout dans l'ordre, je ne lui demande jamais rien, je ne lui en impose pas plus, je la laisse vivre sa vie, je reste à l'écart de son cercle d'amis, j'insiste pas, je grognasse de moins en moins pour lui laisser de l'air, j'ai bouquiné et appliqué en trois mois plus de pages de son cadeau de Noël que je n'ai jamais révisé un cours de Sortilèges, et pourtant Merlin seul sait combien j'aime les cours de Sorts et Enchantements... alors pourquoi...?" s'énervait-il tout seul et en silence.

Suite à un mauvais mot avec sa Relou, Terence s'était réfugié dans son mutisme têtu. Il se sentait pourtant d'avoir fait des efforts et d'être moins maladroit... enfin pas tout à fait encore.



Salle commune des Serdaigle.

Très embêté, Terence se rend auprès de Sakura pour solliciter ses féminins conseils. Il a entre les mains un parchemin se trouvant dans un état déjà assez bien avancé de ce que le commun des mortels qualifierait de "dégueulasse". Il en est à son cinquième essai pour écrire l'invitation qu'il compte envoyer à Draconia pour la soirée de la Saint Valentin et il peine à trouver quoi écrire.

- Euh, Saku, excuse-moi de te déranger mais tu ne pourrais pas m'aider, s'il te plaît?
Avec un air piteux et las, il lui tend l'hécatombe qu'il était en train d'écrire:
- Je ne suis pas certain qu'elle apprécie... qu'est-ce que je peux écrire?

Le parchemin:
"Ma Relou,
Pour faire les choses bien et parce que je ne vois pas pourquoi tu n’aurais pas une invitation comme les autres filles, je te demande si tu veux bien venir avec moi à la soirée de la Saint Valentin.
Si tu dis non, c’est clair que je te fais une scène comme tu n’en as jamais eu mais au moins, j’ai demandé.
Terence,
des fois que tu t'attendais à quelqu'un d'autre"

- Verdict? Demanda-t-il alors que Sakura terminait sa lecture.
- Euh..... Herm... verdict...?
"Verdict, vu sa tête, elle se fout de moi" pensait-il déconcerté.
Après avoir jeté rapidement un nouveau coup d’œil au parchemin, Sakura réfléchit puis avoue:
- Euh oui, je pense que tu t’y prends pas dans le bon sens. Le but, dans une invitation, est de montrer qu’elle est la personne à qui tu as pensé et de faire ça plus romantiquement. Ton message est un peu, comment dire…? J'sais même pas comment dire, en fait...
Temps.
- C'est pas du tout romantique !
- Ca veut dire que je dois recommencer?
- Oui...
- Ah la bouse!...
- A partir de 'Si tu dis non'...
Terence, persuadé d'avoir trouvé la solution:
- Mais si je mets "je t'aime" à la fin, ça ne le fera toujours pas? "Ma Relou etc etc bla bla bla, si tu dis non bla bla bla... je t'aime"
Devant le regard sceptique de sa jeune camarade de Serdaigle qui ne lui semble pas foncièrement emballée, il relit à nouveau ce qu'il a écrit. Il n'y voit décidément pas le problème. Il finit par rajouter vite fait "je t'aime" et regarde ce que ça donne:
- Y'a pas à dire, ça cartonne.
"Oh, oui pas de problème, ça pour cartonner, ça va cartonner" avait pensé sa camarade de maison avant de lui sourire gentiment.
- Parfait...

Très sûr de lui, Terence finit par remonter dans son dortoir pour mettre au propre, ce parchemin, premier jamais écrit pour une occasion de ce type:
- En tout cas, merci Sakura. Je lui dirai bien que c'est toi qui m'as conseillé, t'inquiète pas! Lui lança-t-il avant de disparaître dans son dortoir.

Le lendemain matin, à l'heure du petit déjeuner, un hibou taciturne vint déposer un parchemin devant Draconia, assise à la table des Serpentard. La missive était devenue propre et sans rature bien que son contenu soit d'origine, ou presque et qu'un paquet, contenant une robe, l'accompagnait.





L'annonce de la première épreuve le fit sortir de ses rêves éveillés. Ecko venait de passer à leur table avec un sourire chargé de trop de déférence pour être honnête. Si Terence ne la connaissait pas, il dirait qu'elle était angélique et très jolie en ce soir de fête. Mais il commençait à la connaître: "Ca sent le coup fourré... décidément personne ici ne veut nous voir ensemble" soupçonnait-il en lui renvoyant le même sourire malhonnête.

Distant et sans lui adresser un regard, il dit finalement à Draconia:


Pas trop mal aux pieds dans tes jolies chaussures?

- Mes pieds vont très bien et te remercient de t'en soucier, répliqua sèchement Draconia sans adresser, elle non plus, le moindre regard à son cavalier.

Le visage fermé, les lèvres pincées, la Serpentard pianotait de ses doigts la surface de la table d'un geste impatient. La tête résolument tournée partout sauf en direction du Râleur de service, la jeune fille embrassa la salle du regard, ce qui eut pour effet d'affirmer davantage la mine renfrognée qui s'était figée sur son visage.

Quelques tables plus loin, Exeter était littéralement en train de dévorer le doigt de sa copine Serdaigle, geste que Draconia considérait comme totalement indécent. D'ailleurs, malgré le fait qu'elle vienne à peine d'arriver, elle se demandait déjà ce qu'elle faisait ici et si elle ne devrait pas quitter cette salle hautement chargée en phéromones avant que des sortilèges ne commencent à fuser de sa baguette sous le coup de l'exaspération.

*Il ne manquerait plus que des petits cupidons viennent voler au dessus des tables pour chanter des chansons niaises et jeter des pétales de roses sur nos têtes.* bougonna-t-elle intérieurement en croisant les jambes.

Pour elle, la St Valentin était une fête totalement extravagante et son principe absurde. La fête des amoureux… Elle ne voyait pas quel intérêt il pouvait y avoir à accorder un jour à l'amour. Et le reste de l'année, on fait quoi ? On se fait la guerre ?

*Non, moi je me prends la tête tous les jours de l'année alors comme ça je suis tranquille…*

Ah si, cette fête servait à accentuer la mal être des célibataires et à leur rappeler qu'ils étaient tout seuls pendant que les autres couples étaient enfermés dans leur bulle.

Rapide coup d'œil en direction de Josette qui avait adapté sa couleur de cheveux à son degré d'intelligence et hérité d'un gnome en puissance…

*C'est pas si mal en fait.*

Non, Draconia, elle faisait partie de ceux qui faisaient fêtaient l'amour en toute heure alors, pour elle, pas besoin d'un jour spécial où tous les excès de mièvreries étaient autorisés. Enfin, lorsque le Noueux en fasse d'elle était d'humeur plus sociable, autant dire trop rarement…

*Même Kêket est plus bavard… S'il n'avait pas envie de venir ici ou tout du moins avec moi, il n'avait qu'à s'abstenir de toute demande.* pesta-t-elle intérieurement en jetant un coup d'oeil agacé à Monsieur-je-boude-et-je-râle-quand-ça-me-chante-à-vous-de-faire-avec tout en repensant à l'invitation qu'elle avait reçue…



Un matin, alors qu'elle était assise à la table des Serpentard en train de prendre son petit déjeuner, un hibou avait déposé devant elle un paquet. Cet idiot lui avait ensuite piqué son toast avant de s'envoler sans demander son reste. Bien que curieuse d'en connaître le contenu, elle s'était abstenue de l'ouvrir dans la Grande Salle. En effet, pour éviter d'avoir à ouvrir son colis aux yeux de tous, en particulier devant Edelweiss alors assis à quelques places d'elle, elle s'était levée et avait quitté la grande salle, son paquet sous le bras.

Ses pas la menèrent bien vite dans son dortoir qui s'était trouvé dénué de toute présence humaine lorsqu'elle s'y isola. En premier lieu, elle détacha la missive qui était accrochée au paquet. Il ne lui fallut pas lire plus de deux mots pour en connaître l'expéditeur et à la fin de la lecture, ses lèvres s'étaient étirées en un mince sourire.

Elle avait ensuite repliée la lettre qu'elle rangea dans un petit coffret sur lequel ses initiales étaient gravées. Puis, elle entreprit de défaire le colis des liens qui l'entouraient avant de le déballer calmement. Elle ne faisait, certes, pas partie de ces filles qui avaient pour habitude de garder précieusement le moindre paquet cadeau, ni même de ces pinces qui ne se gênaient pas pour les réutiliser mais elle aimait faire les choses proprement.

Elle constata avec ravissement qu'à l'intérieur était avait été soigneusement pliée une robe spécialement confectionnée pour la soirée à venir. Après un rapide coup d'œil méfiant en direction de la porte, elle ne put résister à l'envie de sortir la robe et de la poser contre elle. Rapide tour sur elle-même devant le miroir avant de s'apercevoir qu'elle a l'air ridicule et de remettre la robe dans sa boîte pour la ranger dans sa malle en attendant de la ressortir pour le grand soir. Etonnement, elle ne s'imaginait pas enveloppée de cette étoffe au soir de la St Valentin mais elle pensait déjà au moment où elle ne la porterait plus…

Décidant qu'elle n'était pas très douée avec les mots, elle abandonna bien vite l'idée de choisir la voie épistolaire pour offrir une réponse à son Râleur.

Ce n'est que lorsqu'elle le croisa au détour d'un couloir en fin d'après midi qu'elle se chargea de lui 'montrer' quelle était sa réponse. Cependant, lorsqu'elle voulu le remercier pour son cadeau, il s'était mis à râler qu'il n'avait pas le temps parce que, lui, devait se rendre en retenue, parce que, lui, avait été puni pour une faute dont elle était pour moitié, si ce n'est plus, responsable. Il avait alors marmonné quelque chose qui ressemblait suspicieusement à un 'il n'y a pas que les escarpins dans la vie' mais Draconia s'était contentée de rouler des yeux en soupirant bruyamment avant de sortir de la petite alcôve dans laquelle ils s'étaient réfugiés.



Le début de la première épreuve avait été annoncé et Draconia avait choisi d'ignorer Ecko qui était passée distribuer ce dont ils auraient besoin pour la première épreuve. Soupirant bruyamment, elle jeta un regard accusateur au morceau de parchemin posé devant elle, comme s'il était la cause de son exaspération.

Les organisatrices donnèrent le signal pour que commence la première épreuve. Il vit Ecko et sa soeur se plier elles-mêmes aux instructions. Terence venait à peine de remarquer qu'elle était la cavalière de Drago. Imperceptiblement, il opina négativement du chef, soumettant ce qu'il pensait de ce choix à la grande trappe du "ferme-là Terence, ce ne sont pas tes oignons".

Mollement, il prit sa plume. Sa contrariété serait peut-être distraite s'il se focalisait sur une activité autre que celle de déjouer le regard de Draconia. Il ne chercha pas à se rebiffer, à renchérir ni à épiloguer sur le ton qu'elle avait emprunté pour rétorquer. Se lever et partir marcher dans le parc, retirer ce costume, c'est ce qu'il aurait aimé. Pourtant, contrairement à Draconia, il appréciait cette fête à laquelle il n'avait jamais porté d'attention particulière avant cette année: "Et pour une fois, nous aurions pu nous amuser sans avoir à faire le mur du château" pensait-il sans se rendre compte que la soirée commençait à peine et qu'il en parlait déjà au passé.

Il trempa sa plume dans l'encrier et soupira sur ses pensées vagabondes. Un long moment, il attendit avant de poser sur le parchemin son premier mot. Mais il n'écrivit que le titre et le reste de la feuille resta vierge un long moment de plus. Il reposa la plume et se leva pour aller marcher. Tout le monde était tête penchée ou nez en l'air à songer à cet amour et la façon de l'exprimer.

Il mit les mains dans ses poches, erra en se laissant envahir par ses premières idées de vers. Pas facile d'écrire sans se laisser influencer par son émotion actuelle (traduction, "j'ai envie de la jeter dans le lac"). Se changer les idées. Près du buffet, il prit une carte de boissons et un Orchiday Chocolat: "Un seul pour deux? Eh! Le PAF ne couvre pas les frais d'Orchiday?!"

Un sourire vint fléchir sa mauvaise humeur: une petite pensée amusée où il revoyait Dragon ivre, où il dût la porter alors qu'il était sous la forme de Terry. Il ne la laisserait pas boire ce soir. Maintenant, il savait qu'elle était sensible à l'alcool... Artémis les avait rapproché, puis séparé maintes fois... Ses souvenirs se répandaient comme des lentigos sous le soleil, alors il regarda en direction de leur table... Dragon était seule... Elle écrivait aussi... elle se pliait au jeu... La voir seule lui froissa le coeur. Un dernier soupir. Il arma son visage d'un masque impassible; c'était toujours mieux, selon lui, que les sourcils froncés.

Avec flegme, il regagna leur table et déposa la carte des consommations à côté de la feuille de parchemin de sa Relou. Il n'était pas décidé à lui parler mais il avait gros à lui écrire. Sans doute qu'il ne trouverait pas tous les mots en ce soir orageux de Saint Valentin mais il en livrerait une partie.

Il déposa aussi le petit pot de chocolat sur la table, du côté de Draconia, et reprit sa plume. Les mots coulèrent tous seuls. Il comptait parfois sur ses doigts le nombre de syllabes. Il oubliait un moment la Draconia qui était face à lui et à qui il en voulait... il ne se souvenait même plus pourquoi il lui en voulait... il la laissait à sa poésie, pour retrouver sa Relou du premier regard, des premiers instants.

"...Des disputes toujours, depuis le début. Il n'y a que quand... quand on... 'quand' qu'on ne se dispute pas. Peut-être parce qu'on y est nous. Sans façon."

Lorsqu'il termina d'écrire et de relire sa feuille, il s'étonna d'avoir eu tant de peine pour une vulgaire lettre d'invitation quand un poème épique lui semblait soudain à portée de plume. Il ne la regarda pas après avoir écrit son prénom en haut de sa feuille. Il ne chercha même pas à savoir si cela était bien son propre prénom qu'elle-même avait écrit. Malgré leur dispute, il n'en doutait pas... sa rancune venait d'ailleurs.


Essemesse, prononça-t-il en apposant sa baguette sur le texte.

Plus loin, sur le Grand parchemin son poème apparut.



Draconia Darkus

La première fois que je t'ai vu...

1. En septembre, j'appris ce qu'était mon malheur,
   
2. Novembre s'ensuivit au creux de ta chaleur.
   
   ..............................
   
   
3. Si je te racontais que lorsque je te vis
   
4. En rien cela ne fut semblable au paradis?
   
5. Passant à la passette la potion d'Artémis,
   
6. Ton regard reflétait la rudesse d'Ibis.
   
   
7. Mais nos légers litiges soustrait à mes vertiges
   
8. Ont su nous rapprocher pour créer des prodiges:
   
9. Ta potion fit Terry, Terry se fit poison;
   
10. Sous ton regard moqueur, je n'étais plus garçon.
    
    
11. Ou de mon paternel ou d'anciennes dryades,
    
12. Un rare maléfice m'infligea ses bravades,
    
13. Immolant l'étable de mon coeur vertueux...
    
    
14. Artémis vint s'asseoir au milieu de nous deux.
    
    
15. Tu fus rude bonté, je fus le gai savoir:
    
16. Homothétie parfaite, et nos âmes en miroir
    
17. Etiraient point à point le cercle de l'émoi
    
18. Où je ne craignais rien: tu étais près de moi.
    
    
19. Doncque le temps passa, comme il sait bien le faire,
    
20. Rimant avec des mots que je voulais te taire.
    
21. Avais-tu deviné que dès le premier jour,
    
22. Caché dans la foucade, s'éveillait mon amour?
    
23. Or ma bouche râlait quand mon coeur s'emballait,
    
24. Niant le sentiment qui peu à peu naissait.
    
25. Il y a eu cent fois multipliées par mille,
    
26. A rajouter à celles où je fus imbécile.
    
    
27. Ni Apollon ni Diane ont su me pardonner!
    
28. O combien maladroit j'ai pu me démontrer!
    
29. Navrante impéritie de t'appeler Dragon...
    
    
30. Alors que ma pudeur te prénommait Passion.
    
    
31. Car dans les théories appliquées à tes formes,
    
32. A tes courbes zélées redessinant mes normes,
    
33. Il se tient le secret que je me refusais,
    
34. Nonobstant le désir que tu symbolisais.
    
    ..............................
    
    
35. En étant tout à toi, je me trouvais très fort
    
36. Toutes tes équations attisaient mon effort
    
37. Comment te dire enfin que tout cela me plaît?
    
    • ...Je n'ai aucun regret, tu es mon plus beau souhait.

Il attendit que Draconia ait terminé, qu'elle lève ses yeux argentées sur lui lorsqu'elle sentirait qu'il la dévisageait. Quand cela fut, il resta là, silencieux toujours, son vert dans son gris, sans sourire et sans sourcils fronçés, puisqu'il les méprisait. Juste neutre et sans la défier.


Tu veux qu'on s'en aille? demanda-t-il. Point.


Contraintes (cliquer sur la barre pour lire les contraintes):

Spoiler:

Le début de la première épreuve avait été donné mais Draconia ignora dans un premier temps les plumes et parchemins disposés devant elle. Elle se serait crue à un examen blanc pour ASPICs en regardant les différents élèves, tête baissée devant leur morceau de parchemin. Et Merlin seul savait à quel point elle avait horreur des devoirs.

Son regard glissa sur la table du jury et elle fut étonnée de voir Drago Malefoy entouré de Poufsouffle parce qu'elle ne lui connaissait pas pour habitude de fréquenter des personnes qu'il considérait comme inférieures à son propre rang.

*Le pauvre…* songea-t-elle faussement compatissante au sort de l'héritier Malefoy tout en se demandant si la maison de Salazar Serpentard ne pouvait pas tomber plus bas.

Elle remarqua alors la présence d'un jeune homme assis en compagnie de ce qui aurait pu passer pour sa mère en raison de son âge bien qu'elle ne lui ressemblait en rien. Elle ne pensait pas qu'il était un élève de Poudlard, à moins d'avoir triplé toutes ses classes, et parce qu'elle l'aurait déjà remarqué…

Terence se leva ensuite et la jeune fille soupira doucement en s'efforçant de ne pas le suivre des yeux et se mordit la langue pour retenir toute remarque. Elle se concentra plutôt sur la feuille vierge qui se trouvait devant elle et serra la plume qu'elle venait de prendre. Un pli soucieux venait de se former sur son front alors qu'elle hésitait à inscrire le moindre mot tout simplement parce qu'elle ne savait pas quoi écrire.

Après plusieurs minutes à contempler la place vide devant elle d'un air pensif, elle se décida à inscrire un nom en haut à gauche, puis le titre. Elle s'était toujours été sentie incapable d'exprimer ses sentiments par voie écrite et encore moins orale. Alors elle ne voyait pas pourquoi il en serait autrement ce soir d'autant plus que chacun serait en mesure de lire ce qu'elle avait écrit.

Les premiers vers commencèrent à prendre forme sur le papier et la Serpentard tenta de rester la moins explicite possible, ne souhaitant pas s'exposer davantage au regard critique des autres. Si elle devait se mettre à nu, ce ne serait que devant l'intéressé puisque cela ne concernait en aucun cas les autres élèves de cette école.

Draconia n'avait que brièvement suivi la progression du Serdaigle à travers la pièce et elle ne releva pas la tête de son parchemin en le sentant revenir. S'il voulait faire la tête pour elle ne savait même plus quelle raison, et bien… tant pis. Il arrêtera quand il aura fini. Elle jeta cependant un rapide coup d'œil sur ce qu'il venait de déposer près d'elle :

*La carte des consommations ? Si ça, ce n'est pas de l'incitation à l'alcoolisme…* songea-t-elle vaguement amusée en secouant imperceptiblement la tête.

Un petit quart d'heure était bien trop peu suffisant pour pouvoir écrire un poème conséquent, il aurait bien fallu trois mois à Draconia… Mais elle n'eut d'autre choix que de faire avec et peu importe si ce qu'elle avait écrit était bien en dessous de ce que d'autres allaient produire.

Elle se relut rapidement avant de sortir discrètement sa baguette de sous sa robe à défaut d'avoir des poches, en remerciant intérieurement quiconque avait organisé ces plans de table.

- Essemesse, prononça-t-elle en pointant sa baguette sur son poème. :


Terence Orphens.





Sentant son regard posé sur elle, Draconia releva lentement la tête. Les traits désormais détendus, elle soutint son regard, patiente. Attendant, elle ne savait trop quoi… Qu'il détourne les yeux, qu'il ne parle, qu'il se lève…

Finalement, il rompit le silence qui s'était installé.

Draconia baissa alors les yeux et ramena ses mains sur la table.

- Si tu comptes faire la tête toute la soirée, alors oui, je préfèrerais partir… répondit-elle simplement.

Elle attendit quelques instants, puis, pour s'occuper les mains, prit la carte des consommations et fit mine de la consulter. Si tout gratuit et à volonté, il serait fort dommage de ne pas en profiter… C'est pour cette raison qu'elle prit sa baguette et tapota à l'aide de cette dernière la ligne intitulée 'Rhum groseille.' Aussitôt, un verre apparut devant elle mais elle choisit de redresser la tête pour fixer le jeune homme devant elle.


HJ : Mes Contraintes :
* contraintes champ lexical : champ lexical de la nature en italique
*contraintes poétiques : -Poème avec acrostiche libre (+alexandrins)
*une hyperbole (mille echos)

"à présent, que la musique soit!

petit quart d'heure musical suivi des couples et célibataires les plus courageux qui viendront sur scène afin de dédier une chanson à l'élu(e) de leur coeur ou à la personne de leur choix.

nous espérons que vous apprécierez les artistes venus ici spécialement pour vous accompagner."


fin de l'épreuve le 18 au soir
envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez, pour cette épreuve
dépouillage de l'urne le 21 février
contrainte si chanson en anglais: la/les chanson(s) doivent contenir le mot "magic" ou "touch" si elle est en anglais, ou leur traduction dans la langue que vous choisirez







Draco restait silencieux à côté d'Ecko en affectant une moue dégoûtée de se trouver devant tout le monde. Ce que peu de monde savait, était qu'il avait un don pour le violon et qu'à chaque chanson comportant des violons, il serait parmi les musiciens. Ecko libéra la scène et alla rejoindre sa soeur et Enki afin de laisser la scène et la piste libres. Déjà la première musique jouait, Draco s'installait parmi les musiciens.

les musiques communes pour l'épreuve de danse passent alors dans l'ordre:

-la première est un tango très émotif (à écouter ici)
-la seconde est un slow dans la lignée des classiques (à écouter ici)
-la troisième est un classic rétro tout mimi (à écouter ici)
-la quatrième est plus zen (à écouter ici)


(n'oubliez pas de citer les crédits et le lien des chansons que vous choissiez, merci)

Leurs deux poèmes s'affichèrent sur le Grand parchemin. Terence lut. Paisiblement. Sans ciller et sans montrer ce que cela provoquait en lui de voir Draconia ouvrir une parcelle d'elle. Il prit sa plume et écrivit. Paisiblement. Sans ciller et sans montrer ce que cela provoquait en lui de remettre le couvert pour un dernier tour de rimes. Sans précéder de la formule "essemesse" ce qu'il écrivit sur son parchemin à la suite du poème de Draconia:


Amour amer amnistié, tu m'assassines.
Vélane à vanner ma vertu, tu te destines.
Eloquences mues dans tes rimes clandestines,
Coquines, croquantes, loin d'être bécassines.

Puise et épuise le puits des nuits asséchées.
Languis-toi des liqueurs qui nous ont éméchées.
Assaisonne, alimente, pars à la conquête de moi.
Invente l'absolution qui me laisse coi.
Si tu n'y parviens pas seule, je t'aiderai.
Il y a plein de sorts que je te montrerai.
Râleur, accepte donc cette autorisation.
mais tu ne t'en sortiras pas sur un sempranuitounus

Mais ça ne suffit pas... murmura Terence en souriant, pour compléter son message, avant de se lever.

Il hésita un instant avant de sortir de sa poche un objet qu'il mit entre les mains de Draconia. Elle le reconnaîtrait: une boîte à images semblable à celle qu'il lui avait une fois offert en une autre occasion. Cette boîte avait la faculté magique d'improviser, de distribuer des images mais cette fois-ci comme si elles étaient reliées à son créateur. Dragon serait la seule à voir ce que qu'elle jouerait.

Avant qu'Ecko et Drago ne quittent la scène, le Serdaigle les rejoignit, laissant Dragon à la table encore une fois. Il chuchota dans l'oreille d'Ecko quelques mots puis se dirigea vers le piano. Ce n'était pas qu'il ne savait pas chanter, il aimait beaucoup ça, mais la situation l'exaspérait au plus au point... quelque chose ne tournait pas rond et sa maladresse dans les mots, son incapacité à exprimer correctement ses pensées, ses sentiments ne l'aidaient pas. Il ne connaissait qu'une façon de rattraper ses gaucheries, de s'exprimer autrement: la musique.

Il s'assit au piano. Il joua.

Un air qui ne payait pas de mine.
Ces quelques notes ne le feraient pas se soustraire à l'épreuve de chant.
Il le savait... mais pour l'instant l'important était de se faire comprendre.
C'était comme un bonus: "Parce que Dragon vaut bien ça..."

L'air s'acheva et il n'attendit pas d'applaudissements, pas de commentaires des organisatrices, pas de regards compatissants, étonnés, envieux, fâchés, dédaigneux ou outrés. Il n'écouta pas les "mais pour qu'il se prend", il ne se prenait pour personne, il avait simplement envie...

"D'être tranquilles, nom d'une noise, passer une soirée tranquilles."

Il vint chercher sa Relou doucement. Il ne lui avait toujours pas répondu.

Si tu comptes faire la tête toute la soirée, alors oui, je préfèrerais partir…


Sortons...

Il ne songeait pas quitter la salle si vite.
Déjà les musiciens élançaient un tango.
Terence s'arrêta, se retourna près de la sortie.
A quelques mètres d'eux, dehors, Sacha et Charlotte discutaient.
Sacha faisait un malaise mais de là où le couple se tenait, ils ne purent pas les voir.
Le Serdaigle attendit un long moment où il hésita encore entre bramer ou l'embrasser mais "chut" au cerveau, s'était-il imposé. "Chut" aux qu'en dira-t-on, "chut" à ceux qui faisaient peser leurs regards chargés de semonces sur le couple vert et bleu. Chut.

C'était un sourire qui venait de naître sur ses lèvres. Un sourire qui lui disait qu'elle était terriblement chiante mais ça, elle le savait, qu'il était désolé, il espérait qu'elle le savait, que ce n'était pas facile de la savoir convoitée par d'autres et qu'il était jaloux aussi. Ca elle le savait. Ou peut-être pas. Peut-être qu'elle commençait à s'en douter. Faute avouée à demie pardonnée.


C'est de la jalousie puérile... lui avoua-t-il devant la sortie.

Il la prit entre ses bras... le tango s'écoula...
Il se hasarda à avancer d'un pas... de ses lèvres il l'effleura...
Il questionna ses yeux: partir un moment, être seuls et danser autrement puis revenir.
Il savait qu'elle comprendrait son regard, c'était son regard le plus posé, celui qu'il avait quand...


Nous reviendrons chanter... à la fin de l'épreuve? demanda-t-il incertain.


Crédits:Vidéo de moi avec l'aide d'Egon que je remercie pour la cam lol
Musique inspirée de "je suis venue pour elle" de je ne sais plus son nom mais il a des lunettes blanches dans un de ses clips et c'est le pote de Souchon; je vais aller chercher et je complèterai plus tard
Film "a long week-end"; "Dark Angel"; "Americain pie"; et les dernières images, je ne sais pas, je les ai rajoutée à l'arrache ainsi que les textes, dès que j'ai su qu'il y avait du tango -_-'
Il doit y avoir presque tout...

- A la fin… oui… lui souffla-t-elle alors que les premières notes du slow parvenaient jusqu'à eux.

Sans réfléchir, elle se laissa à nouveau envelopper par Terence, se contentant de se laissa aller à reposer son corps contre le sien en un soupir de contentement. Contente de pouvoir partager ces quelques danses avec lui, contente de se retrouver enserrée de ses bras autour d'elle, contente d'être enfin un peu tranquilles, loin de tous les regards vindicatifs.

Elle vint alors enfouir son visage dans son cou, s'enivrant de son parfum, les yeux fermés. De sa main gauche, elle chercha la sienne et la fit lascivement remonter jusqu'à sa poitrine, juste au dessus de son cœur. Elle pressa sa main suffisamment fort à travers le léger tissu de sa robe pour qu'il puisse sentir à quel point les battements de son cœur étaient rapides.

- Tu sens ce que tu me fais… ? murmura-t-elle en resserrant un instant la pression qu'elle exerçait sur sa paume. De ses lèvres, elle effleura le cou du jeune homme, débuta son parcours du lobe de son oreille, puis accusant de col de sa chemise de devoir remettre à plus tard sa promenade gourmande.

- …Juste toi…

Les dernières notes du morceau s'envolèrent et Draconia desserra à contre cœur son étreinte après avoir caresser ses lèvres d'un baiser furtif. Elle lui sourit paisiblement, l'étincelle de ses prunelles sombres rivalisant avec la myriade d'étoiles au dessus de leur tête.

Sans qu'un mot ne soit prononcé, elle entrelaça ses doigts aux siens et l'attira toujours un peu plus loin de la serre. Ils croisèrent Sacha et sa cavalière qui semblaient retourner à la fête et Draconia les salua machinalement sans se poser davantage de questions.

Quelques pas plus loin, à l'abris de tous …

…sourire coquin au coin des lèvres.

Une nouvelle danse qui débute, celle où deux corps s'accordent en parfaite harmonie. Harmonie à deux voix, douce mélodie de deux voix… La musique transperce le corps et y déverse ses ondes sensuelles avant de s'évanouir en un frisson irrésistible…



Le couple rejoint la serre N°47 et s'installa à sa table. Déjà, plusieurs couples s'étaient succédés sur la scène pour se plier à l'épreuve du chant. Draconia savait qu'elle ne pouvait y échapper, alors pour se donner du courage, avala d'une traite le verre posé devant elle. Elle grimaça légèrement en reposant doucement le verre. Elle lança un regard faussement désolé à Terence car elle le savait désapprouver son choix en matière de boisson alors que son attention se porta sur une petite marque, sa marque, que l'on pouvait apercevoir à la base du cou du jeune homme dont le col de la chemise n'était pas refermé. Ses lèvres s'étirèrent alors en un sourire satisfait, un peu comme un artiste serait fier de sa dernière création.

Puis, avant que l'appréhension ne reprenne le dessus, elle se leva brusquement et défroissa sa robe de ses plis imaginaires.

-A tout de suite… marmonna-t-elle alors que la rougeur de ses joues s'accentua davantage.

Tête haute, elle s'avança jusqu'à la scène, ignorant les regards posés sur elle. Elle prit place derrière le piano et caressa du bout des doigts les touches. Elle expira doucement avant de commencer à jouer…


Good Enough



Under your spell again
I can't say no to you
Crave my heart and its bleeding in your hand
I can't say no to you

Encore sous ton charme
Je ne peux pas te dire non
Tu as soif de mon coeur et il saigne dans ta main
Je ne peux pas te dire non

Shouldn't have let you torture me so sweetly
Now I can't let go of this dream
I can't breathe but I feel



Good enough
I feel good enough for you



Drink up sweet decadence
I can't say no to you
And I've completely lost myself and I don't mind
I can't say no to you



Shouldn't have let you conquer me completely
Now I can't let go of this dream
Can't believe that I feel

Je n'aurais pas du te laisser me conquérir complètement
Maintenant je ne peux pas laisser partir ce rêve
Je ne peux pas croire que je me sente

Good enough
I feel good enough
Its been such a long time coming, but I feel good

Assez bien
Je me sens assez bien pour toi
Ça a mis beaucoup de temps à venir, mais je me sens bien

And I'm still waiting for the rain to fall
Pour real life down on me
Cause I can't hold on to anything this good enough
Am I good enough
For you to love me too ?

Et j'attends toujours que la pluie tombe
Verse sur moi une vie réelle
Parce que je ne peux m'accrocher à rien d'autre qui soit assez bien
Suis-je assez bien
Pour que tu m'aimes aussi ?

So take care what you ask of me
Cause I can't say no

Alors fais attention à ce que tu demandes de moi
Parce que je ne peux pas te dire non

Toute la durée de sa prestation n'avait été qu'un va et vient entre les partitions apparues devant elle et l'endroit où se trouvait Terence. Elle n'avait pas accordé le moindre regard aux autres personnes présentes et spectatrices. Ce n'était pas, après tout, pour elle que cette chanson était dédiée. Ce n'est que lorsqu'elle eut terminé qu'elle s'aperçut que ses mains tremblaient légèrement.

Elle adressa enfin un vague signe de tête à Draco en signe de remerciement avant de retourner à sa place. Elle adressa un sourire incertain à Terence alors qu'une gêne timide s'emparait d'elle sans vraiment qu'elle ne sache pourquoi.

Alors pour pallier à cet embarras, elle fit ce qu'elle faisait toujours dans ce genre de situation... elle commanda un autre verre.



HJ :
Chanson : Good Enough d'Evanescence.
Traduction : http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-85031-.html
Clip : https://www.dailymotion.com/visited/search/evanescence%2Bgood%2Benough/video/xnw57_evanescence-good-enough-live-acoust

La promenade avait été charmante; les pâles vallées, les sinueuses collines et les tièdes plaines du Poudlard de Terence éclairées par des étoiles soumettant la nuit comme un aigle conquerrait un serpent, rendaient le paysage nocturne plus grisant et plus mystérieux que d'habitude. Le Serdaigle emporta de cette balade une éphémère emprunte dont il ne remarquerait l'existence que le lendemain matin devant le miroir de la salle de bain.

De retour dans la Serre, la température avait légèrement augmentée. Il y en avait qui chantaient encore; Draconia et Terence retournèrent s'asseoir le temps que vienne leur tour. Ca ne tarda pas. Pour s'encourager, elle prit un verre: "OK. C'est le dernier." pensait-il en regardant subrepticement autour de lui.

Finalement, il se fit la réflexion qu'ils ne craignaient rien dans l'enceinte du château et si elle voulait boire qu'elle boive. Il aurait beau essayé de la raisonner, elle ne l'écouterait pas: "Et une dispute d'économisée, une" se félicita-t-il en lui souriant quand elle atteint la scène.

Elle choisit le piano. De la sorte, Terence saisirait probablement mieux le message. Ce qui fonctionnait pour l'expression de ses sentiments envers les autres via la musique, l'instrumentalisation, fonctionnait aussi a contrario. Il comprenait mieux les notes que les mots. Le message lui parvint en entier après les quatre premiers accords. Il demeura immobile, la respiration lente, disponible à toutes les variations de la voix de sa petite amie. Son coeur battit en métronome le temps du son et en ouragan sur les dernières paroles.

Déjà le morceau se terminait... Sourire et plénitude. Son sourire s'élargit. Félicité et fierté. Il se leva et parcourut la moitié du chemin pour venir l'embrasser à sa descente de scène: léger baiser-sourire sur le nez parce que Draconia intimidée est un tableau attendrissant, baiser-plaisir sur la pommette le temps de murmurer "merci", baiser-amour sur ses lèvres qui venaient de pleuvoir les sonorités fragiles sur une Serre qui avait disparues de leur imagination un long moment.

Terence la raccompagna à la table – elle commanda un verre, ben voyons: qui c'est qui va être chancelante dans moins de trente minutes?... " J'ai dit que je disais rien..."

Il resta debout:

... Je reviens...
Ce n'était pas ton dernier verre par hasard?

"Bouse, j'avais dit que je ne disais rien. Et bien, je ne dirai rien, la prochaine fois."

Il tourna les talons après un haussement de sourcils artificiellement accusateur, sous-entendant qu'il gardait l'oeil.

"Quoique si elle se met à danser sur la table, ça pourrait être très marrant...
Quoique, euh, si je la laisse faire ça, je me fais tuer demain quand elle se le remémorera..."

Le choix de sa chanson avait été toute une histoire. Il en avait changé aussi souvent que changeaient les caractères de Dragon et le sien... pour ainsi dire une infinité de fois. Finalement, il prit celle qui était peut-être la moins prétentieuse mais qu'il avait envie de partager avec elle. Toutes celles qu'il n'avait pas choisies, il se ferait un plaisir de les lui chanter le reste de l'année pour ou sans occasion particulière.

Silence. Il prit son temps et une guitare; instrument qui n'était pas son outil de prédilection. Guitare sèche. Terence était pianiste non pas chanteur mais il ferait avec. Il voulait seulement lui raconter dans un murmure plus serein, ce qu'il avait vécu quand il la vit la première fois, comme une réponse à son poème.

Citation :

I remember it well
The first time that I saw
Your head around the door
'Cause mine stopped moving

Je m'en rappelle bien
La première fois que j'ai vu
Ta tête près de la porte
Car la mienne a cessé de fonctionner

I remember it well
There was light in your hair
when I stood and I stare
And time stopped working

Je m'en rappelle bien
Tes cheveux étaient lumineux
J'étais debout & je te regardais
Et le temps s'est arrêté

'Want you feel tonight?
I want you feel,
'Cause I can't believe that you'd gone
An the light is here
I want you here
Nothing is taking me down, down, down...

Veux sentir ce soir,
Je veux que tu ressentes,
Parce que je n'arrive pas à croire que tu pourrais partir
Et la lumière est là,
Je te veux ici
Rien ne me ramène, ramène ramène...

I remember it well
Taxied out of your storm
to watch you perform
As my ships were sailing

Je m'en rappelle bien
Voguant hors d'un orage
A te regarder faire
Et mes bateaux naviguaient

I remember it well
When I stood in your line
Your mouth, your mouth, your mouth...

Je m'en rappelle bien
J'ai été pris dans ta ligne
Ta bouche, ta bouche, ta bouche...

'Want you feel tonight
What I want you feel?
'Cause I can't believe that you'd gone
And the light is here
Want you feel?
Nothing is taking me down, down, down...

Veux-tu sentir ce soir,
Ce que je veux que tu ressentes?
Parce que je n'arrive pas à croire que tu pourrais partir (un jour)
Et la lumière est là
Veux-tu ressentir?
Rien ne me ramène, ramène, ramène...

Except you my love.
Except you my love...

Excepté toi mon amour.
Excepté toi mon amour...

So then... * une pause, un soupir puis... *

donc...

...Saying I love you
Is not the words I want to hear from you
Its not that I want you
Not to say, but if you only knew
How easy it would be to show me how you feel
More than words is all you have to do to make it real
Then you wouldnt have to say that you love me
Cos Id already know

Dire 'Je t'aime' ne sont pas les mots
Que je veux entendre de toi
C'est pas ce que je ne te veuille pas,
Ça va de soi, mais si seulement tu savais
Comme il serait facile de me montrer ce que tu ressens
Plus que des mots c'est tout ce que tu as à faire pour le rendre réel
Et alors tu n'aurais pas à dire que tu m'aimes
Car je le saurais déjà

What would you do if my heart was torn in two
More than words to show you feel
That your love for me is real
What would you say if I took those words away
Then you couldnt make things new
Just by saying I love you
More than words

Que ferais-tu si mon coeur était brisé en deux ?
Plus que des mots pour te faire sentir
Que ton amour pour moi est réel
Que dirais-tu si j'enlevais ces mots ?
Dès lors tu ne pourrais pas renouveler les choses
Juste en disant 'Je t'aime'
Plus que des mots

Now Ive tried to talk to you and make you understand
All you have to do is close your eyes
And just reach out your hands and touch me
Hold me close dont ever let me go
More than words is all I ever needed you to show
Then you wouldnt have to say that you love me
Cos Id already know

Maintenant j'ai essayé de te parler et de te faire comprendre
Que tout ce que tu as à faire est de fermer tes yeux
Et juste tendre tes mains et me toucher
Garde-moi près de toi et ne me laisse jamais partir
Plus que des mots c'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin pour te montrer
Et alors tu n'aurais pas à dire que tu m'aimes
Car je le saurais déjà
...

1) début de celle-ci: Cover - Cover 2 (VO) -VO: Damien Rice "I remember"
2) début de celle-ci: :-s

Spoiler:

Terence cessa de jouer et reposa contre le tabouret sur lequel il s'était assis, la guitare complice. Il n'avait rien à rajouter et pensait avoir tout dit. Il sourit, tranquille. La rejoignit, tranquille.

L'épreuve 3 allait débuter quand le repas touchait à sa fin, juste avant le dessert.

June alla sur scène et expliqua à l'ensemble des convives la façon dont allait se dérouler cette troisième épreuve, tout s'inscrivait dans son dos sur le grand parchemin afin que les contraintes et les thèmes soient toujours visibles

- J'espère que vous avez bien mangé et que vos plats étaient bons. Nous allons aborder un grand et long moment d'improvisation: la scène magique ouvre ses rideaux pour accueillir les futurs sorciers qui en fouleront le parquet. Commençont avec le premier couple...

Au moment où ce fut le tour du couple Draconia et Terence de venir sur scène, Ecko s'était levée à la place de June. Elle avança doucement pour accueillir les deux tourtereaux.

Elle sourit de toutes ses dents si blanches à Draconia, ignora Terence qu'elle continuait d'adorer mais qu'elle ne pourrait pas regarder dans les yeux à ce moment-là

- Pour vous... trésor d'amour de cette école, je me suis dit que vous alliez nous montrer TOUT ce que vous savez faire sur TOUTES des improvisations par couple. Vous avez le droit à un temps illimité sur scène, vous devrez caser une suite de mots dans vos répliques. Cependant, vous serez évalués comme les autres mais si vous y parvenez, nous rendrons à Terence son don pour les enfants de Sainte Mangouste auxquels nous enverrons tous les bénéfices de la soirée à la place. Si vous refusez, ce que vous pouvez faire, les enfants de Sainte Mangouste devront se contenter des quelques gallions donnés et passer à côté de la cocquette somme de 1000 gallions.

Les mots à incorporer:

Draconia qui aime tant le Quidditch devra placer tout ce qu'elle peut de vocabulaire appartenant au champ lexical de ce jeu.

Terence qui aime tant la musique et la poésie, devra utiliser le champs lexical de la musique et glisser au moins un alexandrin tous les trois posts.

- Je vous félicite de faire autant pour les enfants malades

Ecko les laissa s'installer en essayant de se rappeler qui avait bien pu dire que la vengeance est un plat qui se mange froid ?
(parce que là, c'est très chaud)'







le couple Draconia et Terence

traitez tous les sujets suivants dans l'ordre que vous voulez, sur la durée que vous voulez, en annonçant à chaque fois l'improvisation abordée:

"chéri(e) je te quitte": Draconia et Terence
"chéri(e) je t'aime": Draconia et Terence
"chéri(e) range tes affaires nom d'un troll!": Draconia et Terence
"chéri(e) qui est cette personne que j'ai vu t'embrasser l'autre fois?": Draconia et Terence
"chéri, j'attends un bébé": Draconia et Terence
"chéri(e) donne-moi la lune": Draconia et Terence

-ce ne sont que des thèmes traitant d'aspects divers de la vie d'un couple et illustrés par cette phrase stéréotypée à laquelle vous devez redonner tout son sens
-vous pouvez donc recréer le contexte qui va autour et vous l'approprier ou foncer dans le cliché
-organisez vous en hors jeu par mp ou msn

mise en place et détails

le décor magique change selon le lieu où se déroule la scène
vous pouvez vous costumer, situer la scène dans une autre époque, dans un autre lieu
vous pouvez écrire les didascalies, vos actions de comédiens mais aussi la façon dont votre personnage joue sont rôle
amusez-vous à imaginer des choses un peu folles

contraintes pour tous

à incorporer à votre improvisation, voici des types dramatiques que vous devez choisir en plus (n'en prendre qu'un)

- tragédie
- drame
- comédie
- comédie romantique

HJ: Toutes illustrations, photos, musique sont les bienvenues

ordre de passage sur scène (en DJ)

1 Isis et Jonathan
2 Hermione et Ernest
3 Ginny et Harry
4 Sakura et Loïc
5 Terence et Draconia
6 Charlotte et Sacha
7 Ambre et Licinius
8 Dorothy et Ludo
9 Elinor et Trelawney
10 Juge Lara Impartial et Severus Snape
11 - Althéa et...?
12 - Mélusine et...?
13 - Luna (hors compétition) et...?
14 - Eldrile et...?
15 - Maude et...?
16 - Destiny et...?
- Julian devra se laisser choisir
- Xaël devra se laisser choisir
17 - Jo Campbell et...?
- Mickael devra se laisser choisir (attention il a six ans dans le jeu)
- Zenosa devra se laisser choisir
18 - Emylune et...?
19 - Rhéna et...?

fin de l'épreuve et temps des improvisations

En DJ: illimité
En HJ: si vous le faites vous aurez un délai

Sakura et Loïc venaient de sortir de scène.
Terence regardait sa jeune amie avec un réel ravissement. Lui qui l'avait connu si réservée et si discrète la trouvait rayonnante. Depuis le début de la soirée, lorsqu'il jetait un coup d'œil vers elle, il la voyait dans sa robe noire, éprise de Loïc qui avait l'air d'être un garçon bien, au petit soin avec elle. Il y avait de la fraîcheur et de la timidité dans leurs gestes; beaucoup d'écoute et de tendresse: "Les débuts..." pensait-il en applaudissant le couple qui descendait de scène.

Durant le temps qu'ils avaient eu pour dîner et préparer les improvisations, Draconia et Terence s'étaient préparés à choisir l'une des quelques improvisations proposées. Quelle ne fut pas sa surprise quand au contraire des autres couples, ce fut Ecko qui les accueillit sur scène. Tout ce qu'elle leur dit, tous ses regards dirigés vers Draconia et cette voix doucereuse qu'elle emprunta, laissa au Serdaigle un vague sentiment d'immense machination (injuste) mais il n'en dit rien, n'affecta aucun mouvement de réprobation. Il restait seulement ahurit devant la nouvelle et regarda Draconia avec un léger sourire marqué "je suis désolé" car il savait que, dans le fond, ceci était de sa faute.



Il avait fallu procéder à des réajustements et après qu'ils commandèrent à la scène magique un décor simple de théâtre, le jeune couple se prépara, quelque peu stressé. En tout cas, Terence l'était. Il avait le trac. Monter sur scène pour jouer seul d'un instrument pouvait passer. Il se sentait en maîtrise. Monter sur scène pour faire le comédien le tétanisait. Dans la coulisse, il n'avait pas prononcé un seul mot... essayant de canaliser sa crainte de se rendre ridicule dans une discipline qui n'était pas la sienne: "C'est quand même très vache l'amour" il regardait Draconia se préparer mais rien ne pouvait décrisper son sourire figé.


Quand il faut y aller... dit-il à Relou avant qu'ils entrent sur scène pour aller se placer.

Terence et Draconia entrent sur scène.
Terence est très concentré. Il respire profondément pour essayer de se décontracter pendant qu'une musique d'introduction joue. Les rampes s'allument peu à peu.









Le couple se met en mouvement: ils dansent comme deux enfants qui feraient la fête dans un grand n'importe quoi de gestes désordonnés, courant autour de la scène, sautant sur le lit, doublant la chanteuse de la bande sonore à la façon d'une comédie musicale, riant aux éclats. Cela dure un moment puis soudain la musique s'arrête. On entend un bruit de tissu qui se déchire. Sur une petite course, le jeune homme a déchiré son pull en frôlant le coin de la fenêtre ouverte. Les deux jeunes gens s'arrêtent immédiatement. Se regardent: bêtise. Noir.

Le décor est simple et épuré: une chambre sombre et presque nue. Un lit, un repose pied, quelques affaires amassées sur le sol, tout au long du mur. Sur ce mur est accroché le poster d'une comédie musicale; une grande fenêtre est ouverte et donne sur un admirable château éclairé par la lune. On devine qu'il est tard.

Costumes: lui s'est changé. Il a passé un jean mais il reste torse nu, son pull entre les mains, auquel visiblement il est en train d'apporter des retouches. Assise un peu plus loin, sur le repose pied, la jeune fille est en nuisette blanche, les cheveux détachés.






Assis au milieu de fils, d'aiguilles et de tout un attirail de couture magique dont certains accessoires volètent autour de lui, le garçon est concentré dans le raccommodage de son pull troué. Il tire la langue sur le coté, nez froncé, yeux plissés, ignorant complètement la jeune fille assise à quelques mètres de lui. Pourtant on sent une certaine tension.

La jeune fille est assise sur le bord du repose-pieds, les avant bras appuyés contre le dernier. Elle regarde le plafond, la tête légèrement penchée en arrière.

Coup d'œil désintéressé en direction du jeune homme.

D'un ton ennuyé,

- Je constate que tu ferais un bien piètre attrapeur...

Un temps, puis un soupir,

-Tu en as encore pour longtemps ?

Elle croise les jambes au niveau des chevilles.

- Je ne comprends pas pourquoi tu t'évertues à raccommoder ce vieux pull quand il serait si simple d'en racheter un. Et puis, dois-je te rappeler que les elfes de maisons sont là pour ça ?

Un sourire en biais vers la jeune fille, il ne répond pas tout de suite mais fait une constatation intérieure qui doit l'amuser car son sourire se transforme en petit rire moqueur:

Des elfes de maison? Non, ils ont assez de travail avec la salle commune de Poufsouffle.

Se remet à la tâche pour poursuivre son travail mais demande d'une voix désinvolte:

Tu me cherches ou je rêve? Je sens que ta partition va sonner faux... qu'est-ce que tu as, Jessica? Qu'est-ce que c'est que cette grimace sur ton visage?

- Je m'ennuie, voilà tout.

Décroise les jambes lentement en remettant une mèche de ses cheveux derrière les oreilles.

- Et toi, toi tu ne fais rien pour me distraire…

Elle se redresse, tourne la tête en direction du jeune homme, son visage exprimant tout son déplaisir.

- Non, toi, tu préfères t'amuser avec tes fils et tes aiguilles ! Et encore, si je n'étais pas obligée de repasser derrière toi…

Arrête instantanément son activité et se redresse faussement vexé:

Repasser derrière moi? Tu insinues que...?

Regarde le désordre environnement et poursuit en esquivant:

Tu le prends pour désordre et ce n'est qu'artistique:
Sciemment agencés, mon fouillis est méthodique.

Se lève placidement, réajuste sa nuisette et vient se placer d'un pas léger devant lui.

Les mains posées sur les hanches, tournant le dos au public, le ton se veut hautain :

- Dans ce cas, je te demanderai de bien vouloir aller exprimer toute ta créativité ailleurs que dans MA chambre ! (plus bas) Sinon…

Elle se penche en avant, une main vient se poser à côté de la hanche du jeune homme, l'autre sur sa cuisse. Ses lèvres s'invitèrent près de son oreille et murmure suffisamment fort pour que le public entende :

- mon rangement sera tout aussi méthodique.

Elle se redresse rapidement, arrachant au passage le pull du jeune homme, le met en boule et vise la fenêtre laissée ouverte… mais rate son tir.

D'un ton contrarié :

- Je n'ai pas envie que cette pièce sente aussi bon qu'un vestiaire d'après match.

Regarde le pull s'échouer contre le mur sans rien y faire tellement il est abasourdi (pas le mur ni le pull, Terence ).

"Comme à la maison..." pensait Terence en regardant sa Relou balancer son pull.


Il se lève très calmement. S'approche de la jeune fille, très près, en passant ses mains sur ses épaules et ses bras nus. Il termine sur ses mains et soudain la prend dans ses bras et se dirige vers la fenêtre:

Tu t'ennuies? Pimentons cette situation.

Il la tient, agrippé contre lui, près de la fenêtre en souriant angéliquement.

Je ne suis pas ton clown. Je te laisse choisir
Où tu veux atterrir: Trente mètres plus bas
Où tout est si rangé car, moi, je n'y suis pas.
Oo rester dans mes bras et cesser ces caprices.

Tu vois, je te laisse toujours le choix.

*Sourire Ultrabright (c) Mowana Beckett*

Son regard dévie rapidement en direction de la fenêtre, elle écarquille les yeux avant de les planter dans ceux du jeune homme.

Sur le ton du défi, le menton relevé :

- Tu n'oserais pas…

Un temps, puis haussement d'épaules :

- De toute façon, pour le moment, je préfère mes caprices à tes bras. Après tout, tu en auras besoin pour ranger tout le bazar que tu laisses s'accumuler ! Elle croise les bras sous sa poitrine à la manière d'un enfant qui bouderait et agite les jambes. Alors mets toi au boulot, nom d'un balai tordu !

Arrête tout mouvement, le regarde, un sourire moqueur figé sur les lèvres, puis désigne de menton un coin de la chambre :

- En parlant de balai, tu en trouveras un dans le placard là-bas.

OK.

Il la ramène à l'intérieur sans broncher. Très calmement:

Tu as raison, je n'oserai pas...

Il retourne vers le lit et prend sa baguette:

Tu devrais tenir ta nuisette, prévient-il.
Jolie nuisette. Plus douce que celle qui la porte.

Pointe la baguette vers la jeune fille:

Levicorpus.

Jessica se retrouve pendue par les pieds, près de la fenêtre.

Tranquillement, le jeune homme reprend son ouvrage comme si de rien n'était (et Terence prend littéralement son pied à pendre Dragon dans les airs)

Chante-moi donc tes railleries maintenant.

La jeune fille retient d'une main sa nuisette qui ne recouvre plus que de quelques centimètres ses cuisses.

D'un ton outragé, à la limite de l'hystérie :

- Espèce de tête de cognard ! Fais moi descendre tout de suite ! T'as pas le droit de me jeter un sort sans demander la permission ! Tu vas me le payer, tu vas voir ce que je vais en faire de tes fichues aiguilles !

Un temps,

Puis deux,

D'un ton implorant :

- Chris…?

- S'te plait…