Couple 7: Draconia et Terence

Chris, toujours en train de rapiécer son pull, fait des petits non de la tête:

Non, non, non, mon Amour, tu es très bien ainsi.
Accordons nos violons car j'ai une question.

Repose enfin son ouvrage et la regarde en souriant, se pinçant la lèvre inférieure en découvrant ses cuisses dévêtues, mais il poursuit après avoir secoué la tête pour chasser une idée:

Tu critiques mon désordre, désordre auquel tu as consciencieusement participé quand nous dansions. Soit. Je rangerai.

Coup de baguette: tout le matériel de couture disparait mais il reste sur le sol le désordre de Jessica.

Assis sur le lit, il croise les bras sur ses genoux et s'assoit droit, comme s'il faisait passer un entretien d'embauche à Jessica mais on sent dans la voix un spouçon de moquerie:

Dans ce cas, pour être quitte sur le reproche, puis-je me permettre de critiquer l'audace avec laquelle ta bouche déclara ouverte la première symphonie de l'infidélité?
Qui était le chef d'orchestre déjà? Hum... oui. Hayden. Ou, comment s'appelle-t-il déjà? James.

La jeune fille était toujours suspendue en l'air, comme si des liens invisibles l'avaient soulevée par la cheville. Elle avait replié sa seconde jambe et continuait de retenir son vêtement de satin du mieux qu'elle pouvait.

Entre ses dents :

- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles… Alors au lieu de porter de telles accusations sans le moindre fondement si ce n'est ton imagination débordante, tu ferais mieux d'arrêter de faire ton nimbus et de me détacher…
Elle ferme les yeux, expire lourdement et porte une main à son ventre.

-… parce que là je me sens pas bien tout à coup.

Je trouvais pourtant cela très réel quand Lafferty t'a embrassé.

Il se lève et va vers elle, avec sa baguette à la main.
Il la dirige vers la jeune fille:

Finite Incantatem, dit-il en tendant les bras pour la retenir.

Il la reçoit dans ses bras et la dépose à terre avant de s'éloigner d'elle pour prendre son pull qu'il passe tout en se dirigeant vers la porte de sortie.

Je vais siffler mes dégoûts ailleurs. Bonne soirée.

Ses lèvres forment un petit 'o', les traits de son visage se figeant en un mélange de surprise, de déception et de culpabilité et marmonne en secouant la tête :

- Tu n'étais pas censé l'apprendre…

S'éclaircit la voix tout en se relevant rapidement et s'exclame un peu paniquée :

- Mais… Mais… Je n'appellerais même pas ça un baiser, mais la rencontre fortuite de deux paires de lèvres !

Se tourne complètement vers le jeune et se précipite vers lui en le voyant se diriger vers la porte. Mais à quelques pas de lui, trébuche sur une chaussure et ses genoux s'écrasent douloureusement sur le parquet. Grimace, puis juron. Cela ne l'empêche pas d'avancer à quatre pattes vers le jeune homme et d'enrouler ses bras autour de sa jambe pour le retenir.

- Pars pas, s'te plait ! J'ai pas fait exprès, c'était pas de ma faute, c'est la sienne ! Je promets de ne plus recommencer ! Mais reste. Je ferai tout ce que tu voudras !

Je vais fortuitement faire se rencontrer mon poing et son visage, dit-il en s'arrêtant face à la porte qu'il ouvre.

Il ne se retourne pas. N'essaye plus d'avancer. Sa main se crispe sur le mur sur lequel il s'appuie pour ne pas perdre l'équilibre. Il n'ose pas la regarder ainsi recroquevillée.

Tout ce que je veux, c'est...

Il baisse la tête et la pose contre le mur. Ses épaules tombent, sa voix est faible, il murmure de façon audible pour le public et pour Jessica:

C'est que tu quittes l'école. Avec moi. J'en peux plus de cette ambiance, de ces faux accords, de ces secrets, de ces mecs qui te tournent autour affâmés comme des loups.
C'est pas la lune, si? Je te veux ailleurs qu'ici. Quitte tout, je t'offre le reste.

Après avoir retrouvé une position debout, la jeune fille demeure immobile, les bras rapportés le long du corps. Elle fixe le dos qui lui fait face.

D'une voix étrangement douce, presque comprimée par l'émotion :

- Tu ne peux pas savoir à quel point j'aimerais m'envoler avec toi. Loin de ce château, loin de toutes ces rivalités, loin de toute cette atmosphère oppressante. Juste toi et moi. Là où nous n'avons pas besoin de faire semblant, de ce cacher derrière des masques. Là où on peut juste être nous. Je n'ai qu'une seule envie : celle que tu me fasses découvrir tous ces endroits merveilleux dont tu m'as parlée.

Elle prend une profonde inspiration avant de poursuivre en un murmure restant perceptible par le public :

- Mais… Mais je ne peux pas. Pas maintenant en tout cas. Je suis désolée, je ne peux pas…

Elle esquisse un mouvement de la main en direction du jeune homme comme si elle essayait de le retenir mais se ravise.

Elle baisse la tête, son visage est couvert par le rideau que forme la chevelure. Elle se retourne, puis s'avance d'un pas lourd en direction du lit, la mine affligée.

Toujours le dos tourné et la tête appuyée contre le mur, sa voix se brise:

Je ne peux plus te croire, tes jeux m'ont épuisé.
Je suis contaminé de t'avoir trop aimé.
La musique qu'on joue a perdu de ses notes.

Il se retourne et s'adosse à la porte qui claque:

Je t'aime Dra...Jessica, cependant je m'en vais.

Va s’assoire sur le lit, le dos toujours tourné vers le jeune homme. Prend une profonde inspiration, expire tout aussi lourdement mais laisse un long moment s’écouler avant de briser le silence chargé d’émotions. On sent qu’une forte tension s’est accumulée au niveau de ses épaules si la posture rigide qu’elle adopte est une quelconque indication.

D’une voix tremblante :

- Tu me dis que tu m’aimes mais que tu me quittes…

Se mord la lèvre inférieure, puis laisse échapper un profond soupir.

- Et où comptes tu aller ?

Eclat de rire sans joie.

D’un ton amer :

- Ce n’est pas comme si tu me laissais seule…

Timbre bourru pour répondre à cette remarque qui lui semble déplacée:

Oui, en effet je te sais bien accompagnée.
Mais merci toutefois de me le rappeler.

Ironique:

M'en voudras-tu de ne pas vouloir te partager?

D'un pas hésitant, il s'avance à nouveau vers le lit. On sent qu'il n'a pas envie de partir mais sa décision est déjà prise.

Je sais qu'à nos âges l'amour est batifolage
Mais c'est en toute amertume, ou fiel je présume....
...que je t'offre cette dernière complainte: j'aurais voulu qu'on soit différents.

Alors maintenant, quant à savoir où je vais aller... je ne sais.

Il arrive près d'elle et s'assoit à l'opposé. Les voilà assis dos à dos, d'un côté et de l'autre du lit. Chris plonge dans un constat amer:

Finalement, l'amour a ses mouvements: Je te vois. Je t'aime. Nous vivons. Les jours sont de nouveaux poèmes. Sonnent les mélodies atypiques: intermezzo menant au déclin... jalousie, peur, peur, peur... de se perdre, d'être seul, d'être oublié. Peur de perdre cet amour qu'on avait d'abord tant convoité. On finit par le cercler et l'abattre soi-même d'un coup d'archer trop vif. On se quitte sur le même je t'aime... puis... on recommence avec d'autres car rien ne nous retient à cet âge où cet amour rétif n'est que batifolage.
Jess... ça va. On ira bien, chacun de notre côté. Je vais...
juste partir.

Il sourit et se tourne pour regarder son dos:

Avec tous les sortilèges que j'ai appris, je vais bien trouver un poste auprès de quelqu'un au Ministère. Mais rester ici et te voir sans t'avoir vraiment, je peux pas.

Sur le ton de la dérision :

- Ne me remercie pas, il m'avait juste semblée que je me devais de te le rappeler. Après tout, tu as toujours été plutôt tête en l'air. Et puis, quant à savoir si je t'en veux de ne vouloir me partager, je te dirai que oui, je t'en veux, égoïste que tu es. Pourtant on aurait pu être heureux tous les trois, ensemble…

Elle se lève alors, poings fermés, ongles s'enfonçant douloureusement dans ses paumes. A mesure qu'elle s'avance en direction de la fenêtre, le ton devient plus froid et l'on sent une pointe d'amertume dans ses propos :

- Mais bien sûr, tout ceci n'a été que batifolage pour toi, n'est-ce pas ? Un simple amusement… Je n'ai été qu'une vulgaire distraction à tes yeux. Et tu oses me dire que tu m'aimes ? Et bien, laisse moi te dire que tu peux garder tes paroles dénuées de sens pour toi et toutes celles qui suivront ! Parce que tu sais quoi ? Je n'ai certainement pas besoin de quelqu'un comme toi et on saura très bien se débrouiller sans toi ! Alors oui, tu as raison, nous serons très bien loin l'un de l'autre.

Elle tourne le dos au public, le front appuyé contre l'encadrement de fenêtre, les épaules tremblantes.

Silence.

Sèchement.

- Tu es bien naïf de croire qu'un employé du Ministère acceptera de t'embaucher alors que tu n'es même pas en possession du moindre ASPICs. Tout le monde se moque bien de connaître les effets d'un Bavempesto.

Soupire, secoue la tête avant de chuchoter comme si elle venait de se vider de toute son énergie et n'avait plus ni la force, ni la volonté d'hausser davantage le ton.

- Va-t-en…

Chris a fermé les yeux. Il se prend la tête dans les mains pendant tout le temps que dure la diatribe de sa partenaire. Il encaisse doucement chaque coup porté au cœur, chaque mot, chaque critique, chaque sous-entendu.

Peu à peu il se relève. Pour lui, quand elle parle de trois, il comprend "vivre un couple ouvert à deux battants avec James"... Il hallucine. On le sent perdu, blessé, incapable de trouver ses mots. Lui les voulait "différent", elle réduit tout cela au mot "batifolage". Détruit.

Quand tu veux blesser, tu trouves toujours les bonnes notes, finit-il par lâcher.

Cette fois-ci, il se lève et va vers la porte, l'ouvre et sort en lui jetant une dernière réplique:

Trois... comme si tous les deux n'avait pas déjà été assez difficile. Reste avec lui, je m'en fous.

Sur ce quiproquo, il claque la porte.

Depuis le public, on le voit assis de l'autre côté de la cloison. Il s'est laissé glissé, un vertige, une défaillance. Il cache son visage... réfléchit.

La jeune fille sursaute au moment où la porte claque. On la voit toujours de dos. Elle tourne rapidement la tête en direction de la porte et hurle, sa voix est cassée :

- C'est ça, et bon vent !

Au même moment, un bocal rempli d'eau se trouve projeté à la vitesse d'un cognard enragé contre la porte et se fracasse en mille morceaux. Sur cette partie de la scène, le sol désormais humide est recouvert de débris de verre.

D'une voix déchirée :

- Tu n'es rien d'autre qu'un tordu du balai qui ne comprend que ce qu'il veut comprendre ! Et… et je te déteste !

A défaut de pouvoir l'entendre ou même de voir son visage, on devine que la respiration de Jessica est saccadée et on peut aisément supposer que des larmes coulent sur son visage. Désemparée.

Rageusement, la jeune fille pose les mains sur le rebord de la fenêtre laissée ouverte sans doute dans l'intention de s'y assoire. Ses cheveux désordonnés bloquent la vue de son visage. Mais elle calcule mal son élan, bascule en arrière…

Et tombe.

Depuis le public, on ne peut pas assister à la chute. Tout ce que l'on entend est un cri :

- Arrrrghhhhhh !!!

Un temps,

Bruit sourd.

<thumb>


Un faible, grave et agacé :

- Aie…

"1) dans la liste des tests apparaissant sur le Grand Parchemin, choisissez deux tests: un qu'elle fera et qu'il fera

2) une fois sélectionné, il vous suffit d'en écrire le titre en haut de votre parchemin pour qu'automatiquement (tu parles ) les questions apparaissent sur celui-ci (n'utilisez que les parchemins que nous vous avons distribué, ils sont magiques (tu parles ))

3) ensorcelez vos parchemins avec la formule "essemesse" ou la formule "discretos essemmesse" suivi du nom de l'être aimé pour faire apparaître vos résultats au Grand parchemin

4) commencez le test en soulignant les réponses:
en solo, le garçon fera le test en répondant pour la fille et la fille fera le test en répondant pour le garçon.

5) ensuite, vous échangerez vos parchemins et vous croiserez les résultats généraux mais surtout les réponses données:
ainsi le garçon et la fille pourront rétablir la vérité en apportant les corrections nécessaires."






dans la pratique comment faire ?

le principe vous l'avez compris: comment vous voit-il et comment vous voit-elle ?

la fille poste en premier son test 1 (questions + réponses qu'elle imagine que le garçon aurait répondu, plus le résultat final du test)
le garçon poste en deuxième son test 2 sur le même principe.
la fille copie colle les réponses du test 2 du garçon et remplace les réponses qu'il a apportées et qui sont fausses, en y ajoutant les remarques qu'elle veut.
le garçon fait de même avec le test 1 de la fille.
 cela fait minimum 4 posts.

à ne pas oublier pour jouer l'épreuve en DJ

- formule essemesse + prénom de l'être aimé sur le parchemin qui permettra la retranscription sur le Grand Parchemin.
- les tests apparaissent sur le Grand parchemin à mesure que vous écrivez et donc visible pour tous sauf si vous faites précéder la formule essemesse de "discretos" (= "discretos essemesse Draco" par exemple).
- donc il faut enchanter son parchemin avant de commencer à écrire.
- bien que vous postiez alternativement, vous êtes en train de faire le test en même temps.
- on vous demande d'écrire vos petits commentaires perso sur le parchemin de votre chéri(e) car c'est plus pratique pour nous à lire et d'avoir à faire des copié collé par la suite mais ça ne vous empêche pas d'en "parler" dans votre DJ.

à faire, c'est permis et à ne pas oublier

choisir deux tests parmi ceux proposés dans la catégorie qui vous concerne: un que vous ferez et un que l'autre fera à votre place (chacun choisi son test sans obligatoirement d'avoir l'aval de l'autre, sachant que l'autre devra à terme apporter les véritable réponse à ce test; ne pas choisir le même test).
vous êtes libre en DJ de demander à votre partenaire de lui-même (elle-même) répondre au questionnaire qu'il (elle) vous a imposé, mais ceci à la fin de l'épreuve.
à vous d'adapter les questions à l'esprit Harry Potter (remplacer toutes les situations ou les objets trop moldues), les meilleures adaptations recevront des points bonus.
vous pouvez entrecouper vos réponses des pensées de votre personnage et de très courts instants de narration mais évitez d'alourdir ce que nous reporterons sur le Grand Parchemin.
les invités du bal peuvent aussi participer, à la suite du sujet qu'ils ont crée pour l'épreuve 3 ou dans le sujet du célibataire qui a invité.
ne pas oublier d'insérer le lien menant au test que vous avez choisi.
ne pas oublier de donner le résultat du test.
les célibataires peuvent faire les tests qu'il veulent et en nombre qu'ils veulent dans leur catégorie, en solo, en duo ou en groupe, sans avoir à comparer les résultats mais ils doivent les poster comme les autres et le montrer à au moins un autre joueur sinon c'est pas drôle.

Citation :

testez-vous maintenant!

nous désignons les couples par le nom du garçon mais cela comprend la fille avec laquelle il est:


Catégorie 1: Les couples

Jonathan, Sacha, Terence, Enki
http://www.horoscope.fr/tests/test/fantasme/fantasme.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/vivresex/vivresex.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/tendrefier/tendrefier.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/jalousie/jalousie.php

Loïc, Lionel, Licinius, Xaël, Adel, Icare, Emylune, Draco, Alhambra
http://www.horoscope.fr/tests/test/grandamour/grandamour.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/tendrefier/tendrefier.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/jalousie/jalousie.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/romantique/romantique.php

Catégorie 2: Couple Nawak

http://www.horoscope.fr/tests/test/doublevie/doublevie.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/tendrefier/tendrefier.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/jalousie/jalousie.php
http://tests.marieclaire.fr/index.php?idTest=47&idCat=2&page=2

Catégorie 3: Groupe, amis, célib

http://www.horoscope.fr/tests/test/seduction/seduction.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/jalousie/jalousie.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/romantique/romantique.php
http://www.horoscope.fr/tests/test/intuitpragmatik/intuitpragmatik.php
Pour les hommes: http://www.horoscope.fr/tests/test/queldragueur/queldragueur.php
Pour les femmes: http://www.horoscope.fr/tests/test/femmefatale/femmefatale.php

pour les courageux, faites le test HJ et donnez vos résultats pour voir si vous êtes proche ou loin de votre personnage
pour poster vos résultats HJ, un sujet sera ouvert.

Althéa vint vers June pour expliquer l'introduction à tous. Ce n'était pas bien compliquer et elle résuma le but en quelques phrases :

- Le garçon répond sa question. La fille fait pareil de son côté. Quand vous avez choisi vos réponses, vous déposez votre bulletin dans l'urne après l'avoir enchanté avec la formule "essemesse" suivie du prénom d'un être aimé. C'est comme pour la première épreuve !

Puis elle commança à passer de table en table distribuer des petites cartes aux couples. Elle devait donner un avant goût de l'épreuve quatre. Elle disposait sur les tables deux petits papiers avec notés dessus une question.
Elle arriva à la table de Draconia et Térence.
Elle leur fit un grand sourire comme à chacun en posant leurs cartons. Puis elle continua sa tournée.






pour plus d'info, c'est ici !

Spoiler:

L'avantage de passer une épreuve dans les premiers était que l'on se retrouvait rapidement débarrassé de ce que Draconia considérait comme étant une corvée. Elle aimait autant la poésie, que le théâtre ou le Quidditch. Si on lui avait dit que ces trois éléments seraient réunis lors de cette soirée, elle serait très volontiers restée dans sa chambre à rattraper tout le retard dans son travail scolaire qu'elle avait laissé s'accumuler sur son bureau. Alors lorsque Ecko lui avait appris que Terence et elle allaient être en mesure d'aider les enfants de Sainte Mangouste, elle lui aurait bien ri au nez en lui indiquant clairement ce qu'ils pourraient faire de ces fonds si la perspective de monter sur scène n'avait pas figé son visage en une grimace tout à fait révélatrice de l'intérêt qu'elle pouvait porter aux enfants de Sainte Mangouste. Elle ne s'appelait pas Terence pour offrir gracieusement un somme d'argent non négligeable à de vulgaires gnomes qui manquaient autant de gratitude qu'ils n'avaient de cesse de vous baver dessus.

Pour elle, qui avait toujours préféré rester dans l'ombre, se retrouver sur le devant de la scène, se mettre dans la peau d'un personnage, lui attribuer une gestuelle et des pensées, en faisant abstraction de qui on était tout en puisant dans ce qu'il y avait de plus profond en nous afin de donner vie à un personnage, pas très logique, mais c'est en tout cas quelque chose qu'elle ne referait pas de sitôt.

A mesure que les couples s'étaient succédés sur scène, Draconia avait ostensiblement rapproché sa chaise de celle de son cavalier sous prétexte qu'elle n'avait pas une bonne vue de la scène à cause de la tête d'Exeter. Lorsque ce fut au tour de Josette et Adel de monter sur scène, le pied de Draconia glissa jusqu'à se retrouver contre celui de Terence et se libéra de sa prison rouge pour venir frôler en suivant le contour de la jambe de Râleur. La longueur de la nappe damassée dissimulait ce qu'il pouvait se passer sous la table, de même que personne ne pouvait deviner la progression que suivait la main de la Serpentard sous la table.



L'épreuve se termina enfin et une autre fut annoncée. En voyant Berlin s'approcher de leur table, Draconia rassembla ses deux mains sur la table et lui marmonna un vague remerciement alors qu'elle déposait devant eux deux morceaux de parchemins. La Serpentard se vit contrainte de relire plusieurs fois la question posée et les réponses proposées pour comprendre leur sens. Elle jeta un rapide regard en direction des trois verres vides qui se trouvaient devant elle avant d'entourer la réponse qui lui semblait la moins éloigné de ce qu'elle pensait… Elle laissa la Gryffondor reprendre ses petits cartons préalablement enchantés avant de se pencher sur la seconde partie de l'épreuve.


Terence et elle avaient choisi de faire le même test, en même temps. Le choix du test s'était davantage fait par rapport au nombre de questions "On prend le moins long" que par le sujet traité :

- essemesse Terence et Draconia

Citation :

Comment Râleur et Relou vivent-ils leur sexualité?
Puisque ça a l'air d'intéresser JT et Ecko

Le Test



Rose: elle écrit en rose et répond pour lui
Rouge: il écrit en rouge et répond pour elle
Blanc: ses corrections sur les réponses qu'elle a faites
Bleu: ses corrections sur les réponses qu'il a faites
Souligné: leur réponse était identique


Question 1 : Pour vous, la sexualité est ce qui renforce la relation amoureuse ?

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 2 : Etre amoureux(se) est un état très bref, tout passe, tout lasse :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 3 : Pour rester amoureux(se) vous avez besoin d'être perpétuellement surpris(e) par votre partenaire :

A : Tout à fait d'accord (correction)
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent (correction)
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 4 : Tout acte sexuel n'obéit jamais à une mise en scène établie d'avance et bien orchestrée :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 5 : Vous ne pouvez pas vous regarder dans l'acte sexuel, aussi vous mettez des draps sur les miroirs :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 6 : Une certaine brutalité dans la relation, vous bloque et vous empêche d'aller plus loin :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Question 7 : La vue d'une chaussure féminine (masculine), la beauté d'un pied vous laisse de marbre envers la personne possédant ces atouts :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

* S'il me dit le contraire, hors de question que j'accepte qu'il m'aide pour enfiler les escarpins rouges pendant une semaine… euh non trois jours… oh et puis… *


Question 8 : Toute relation amoureuse est basée sur la confiance que l'on a en l'autre :

A : Tout à fait d'accord (correction)
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

A : Tout à fait d'accord (correction)
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord

Question 9 : Tout acte sexuel vous laisse souvent un sentiment d'amertume :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément (correction)
D : Pas d'accord.

* S'il masque son amertume avec un sourire niais alors je veux bien le croire. *

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord (correction)

"Si elle me dit le contraire c'est trois jours dans le refuge pour remettre tout ça au clair... mais qu'est-ce que ça veut dire cette question?"


Question 10 : Après un acte sexuel mal vécu, vous avez envie de mourir en vous ouvrant les veines, ou de toute autre manière :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

"Ben non, on recommence jusqu'à ce que ça marche... c'est quoi cette question?"

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord (correction)

* Hum… je suppose que si ça devait m'arriver, je voudrais recommencer aussitôt, jusqu'à ce que ça aille mieux. Mais mourir… faut pas déconner non plus.*


Question 11 : Vous ne supportez pas la vue de votre corps, et vous êtes certain(e) que l'autre le sait. Cela vous enlève tous vos moyens :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

* Quand il s'agit de ne rien porter, il est le premier *

"Hum... ça serait dommage qu'elle le cache."


Question 12 : Pour aimer, vous avez besoin de vous sentir aimé(e), seule la relation amoureuse vous procure ce sentiment.

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément (correction)
D : Pas d'accord.

En corrigeant la réponse de Dragon: "Ah... Dragon me voit plus romantique que je ne suis vraiment dans le fond... je vais faire comme si on allait oublier cette question. Si on fouille, c'est baston assurée."

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent (correction)
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

"Wow, balaise la question... je n'en sais rien. Ou plutôt je doute... ma réponse est peut-être un peu idéaliste..." doutait Terence en soulignant la réponse a.


Question 13 : Il ne vous est jamais arrivé(e) de tomber amoureux(se), pour vous cela ne peut vous arriver :

A : Tout à fait d'accord.
B : Très souvent.
C : Pas forcément.
D : Pas d'accord.

Résultats :

Vous êtes deux amants de type fétichiste. Vous avez besoin pour tomber amoureux et avoir une sexualité épanouie de recourir à une représentation et ou à un objet spécifique. La représentation la plus courante est celle du pied. Le pied est surinvesti ; il a pour vous une valeur sensuelle incontournable. Les chaussures viennent s'adapter sur ce pied et tout votre art réside dans la recherche du "bon pied"…

Draconia reposa sa plume, croisa les bras et observa d'un air décontenancé les inscriptions qui étaient apparues sur le morceau de parchemin une fois qu'ils eurent terminé de le remplir. A la question "Comment vivez vous votre sexualité ?", un simple "vous la vivez très bien, continuez comme ça" aurait suffit et pas… cet amas d'absurdités. Elle pouvait bien croire que la réponse fournie pouvait s'appliquer à Terence, mais à elle ?

- J'espère que tu es content de toi… lui dit-elle en lui adressant un regard accusateur en se penchant légèrement pour remettre sa chaussure.

"Quand Dragon s'ennuie, Dragon est sans limite."
C'est ce que pensait Terence en palissant tandis qu'une nappe, pareille aux rideaux de théâtre dissimulant les préparatifs d'un changement d'acte, voilait l'étrange spectacle dont la jeune femme était metteur en scène. Lui restait immobile, les deux mains sur la table, plus droit et plus tendu qu'il ne l'avait jamais été depuis le début de la soirée. Son regard fixait un point sur la scène mais son esprit était assurément ailleurs. Il n'assimila aucune information sur l'improvisation qui suivit, visitant des strates inconnues de sensations diverses. Quand il se reprit, bien que toujours tendu devant le spectacle qui s'offrait à lui, il s'apaisa et déposa sa main sur la nuque de Relou, lui promulguant un léger massage pendant que défilaient les couples sur la scène magique.




Les improvisations se terminèrent dans un certain soulagement. Personne ne s'était foncièrement ramassé de tollé et Terence trouva même que beaucoup avaient des talents dramatiques cachés. Il applaudit plutôt content de pouvoir passer à l'épreuve suivante, car qui disait épreuve suivante, disait "on va bientôt pouvoir aller se coucher"... là était toute la motivation du jeune homme. Désespérant, oui, oui, ça va, hein...



Voilà une épreuve qui s'annonçait lucrative en remise en question. Pour commencer, peut-être par manque de concentration, Terence avait mis au moins dix bonnes minutes (HJ: trois jours) à comprendre l'épreuve. Après que Dragon utilisât toute la patience (relative) dont elle était capable pour lui expliquer ce qui allait se passer, il fut rassuré.

Ensuite, il salua amicalement Althéa qui vint déposer deux billets sur leur table. Rebelote: Dragon dû expliquer au Râleur à quoi ça servait. Une fois convaincu par les explications, il accepta enfin (en râlant bien entendu) d'inscrire sa réponse.

"Quoique je réponde, c'est sûr qu'elle va me prendre la tête... querelle pour querelle autant mettre ce que je pense" songea-t-il en soulignant ce qui pensait être une évidence. Puis, pour être libéré avec sa conscience, il se pencha vers l'épaule de Draconia et l'embrassa, comme ça, sans raison, un geste affectif lié à sa pensée et des excuses silencieuses.

"Ces questions n'ont d'autre but que de foutre les couples à l'envers. Bien un truc de filles. C'est normal, ça, de confier l'organisation d'un tel évènement à des filles?"

Puis ils remplirent le test.
Test rempli qui provoqua encore d'autres questions et d'autres pensées dans la caboche de Terence. Quand ils terminèrent, Relou fit ce qu'elle savait faire de mieux: être chiante.


Quoi? rembarra-t-il, qu'est-ce que tu as encore? C'est de ma faute peut-être? Je suis certain que le coup des chaussures a uniquement été influencé par toi. Qui d'autre?

Sentant qu'elle repasse ses chaussures, vexé il argumente sur un ton détaché:

J'aurais préféré un 'test et moi' plus facile: "combien de temps va mettre Dragon avant de me prendre la tête?" réponse: deux minutes.
"pourquoi c'est toujours pour ma pomme quand elle est de mauvaise humeur?" réponse: parce qu'elle est relou, c'est comme ça.
"est-ce que je préfèrerais pas plutôt glisser subrepticement en dehors de la Serre et lui régler son compte à coup d'escarpins rouges une bonne fois pour toute?" réponse: clairement si.

Un court instant, puis plus doux en regardant les autres couples s'affairer pour l'épreuve suivante:

On s'en va? Il y a quelques questions dans ce test qui me paraissent demander confirmation.

"Quoique j'ai la question 8 et la question 12 qui me laissent des doutes..." eut-il pour pensée en amorçant un mouvement pour se lever qu'il éteint aussitôt.

Edit

- Ah oui ? s'enquit-elle. Et qui a répondu qu'il n'était pas d'accord sur le fait que "la vue d'une chaussure féminine et la beauté d'un pied le laissait de marbre envers la personne possédant ces atouts", humm ?

Elle lui sourit, visiblement amusée par la réaction de Terence et croisa calmement les jambes avant de reprendre d'un air badin :

- Et pour ton information, je ne suis pas de mauvaise humeur, la preuve, c'est toi qui, pour changer, râles. Aller, souris Terence, ce n'est pas si grave. Il n'y a pas de honte à être fétichiste, le tout c'est d'assumer son amour pour les pieds. Et puis, tu sais, ça aurait pu être pire, le test aurait pu révéler que tu souffrais d'hystérie ou je ne sais quoi, ce qui aurait été très grave par contre.

Elle posa une main qui se voulait compatissante sur l'épaule du jeune homme tout en se mordant l'intérieur de la joue pour se retenir de rire.

- Enfin, du moment que tu ne te restreins qu'à mes pieds, ça ne me dérange pas du tout. Ils ont besoin d'amour eux aussi… fit-elle en les regardant. Maintenant,…

Mais la Serpentard fut interrompue par l'arrivée de Berlin. Une moue dédaigneuse apparut sur le visage de la jeune fille alors que la Gryffondor s'arrêta à leur table. Elle venait leur apporter les résultats de ses questions alambiquées.

Draconia attrapa le carton contenant à la fois la question et la réponse de Terence et prit connaissance de ce qu'il avait écrit :

*Alors… si tu devais décrire ta Relou grâce à un objet, tu choisirais…*

- un chaudron ? murmura-t-elle d'un air ahurit
- Un chaudron ?? répéta-t-elle plus fort en tournant rapidement la tête vers Râleur. Elle comprenait mieux pourquoi il semblait si pressé de partir…

Elle s'assura qu'Althéa venait déjà de repartir vers une autre table avant d'asséner à Terence un coup de poing sur le bras.

- Alors ça c'est la meilleure ! Non seulement tu oses m'assimiler à un objet mais en plus de ça tu choisis un vieux chaudron tout rouillé ! explosa-t-elle (mais pas trop fort, elle ne voulait pas attirer l'attention sur eux). Je n'arrive pas à y croire. T'abuses !

Elle lui lança un regard ennuyé tout en se retenant de laisser déraper douloureusement son pied vers son mollet, ça aussi la nappe le cacherait…

- C'est bon, j'en ai marre, on s'en va d'ici. Déclara-t-elle fermement en se levant. Et laisse moi te dire que si quelqu'un mérite des coups ici, c'est bien toi, alors attends toi à ce que le chaudron t'explose en pleine figure !

Le regard impétueux, elle prit Terence par la main et l'entraîna en dehors de la serre après un rapide détour par les vestiaires pour récupérer leur cape. La Serpentard était plutôt soulagée de pouvoir enfin quitter cette soirée, cela faisait depuis qu'ils avaient quitté leur Refuge qu'elle n'attendait qu'une chose : retourner au lit.

Une fois sortis, Draconia se tourna vers le Râleur en resserrant sa cape autour d'elle :

- Si tu voulais des éclaircissements sur certaines questions du test, c'est le moment parce que je doute fort que tu sois en mesure de demander quoi que ce soit une fois que j'en aurais fini avec toi.

Xaël, en proie au désespoir, ne savait plus quelle décision prendre. Soit il continuait de se ridiculiser devant Maude, soit, il choisissait une autre Pour tous, sauf pour lui ... et pour Maude. Peu avant d'activer la dernière Rune, ilvisualisa un fin raypartenaire pour terminer la soirée ... Et pourtant, il lui semblait que tout aurait été plus morne s'il en avait été ainsi.

Mais pourquooi donc cette soirée et son lot d'expériences le travaillait tant ?
Foi de hiboux ! Peu avant dans la soirée, il avait décidé de se faire plaisir, autant donc se lâcher !

Entonnant des graves mélodieuses, il fit sortir de ses mains une sphère cristaline. Cet enchantement, il l'avait maintes fois vu et senti, expérimenté ... il en avait eu la préscience dans quasiment chacune de ses méditations ( hebdomadaires ) au coeur de la forêt. Son incantation prenant l'allure d'un chant, des sinusoïdales bleutées flottèrent en orbite autour de la boule.

Tendant la main, il les caressa tendrement, effleurant le filament argenté parcourant toute cette toile de lumière. C'est alors qu'il projeta un glyphe runique de son cru : un mélange de Dagaz,-Elhaz,-Gebo...
... Tout ceci se passa en même temps où il formula un "Spero patronum". Il avait découvert que la chaleur et la beauté des sentiments d'Amour d'un patronus alimentait puissament ce glyphe étrange.

Xaël s'émerveilla de voir son sortilège - plus réussi qu'à l'accoutumé - prendre à présent une nouvelle dimension et s'étendre dnas toute la salle. A présent que tous étaient baignésd'une lumière q'une grande douceur, il activa la première Rune du glyphe ( Gebo ). Un torrent d'amour déferla dans la serre 47. Il activa ensuite Dagaz ... et le temps s'arrêta.

. La magie continua dans son action. chacun et chacune reçut un rayon d'Amour d'une pureté cristaline. Semblait-il alors que chacun sentait une extase légère d'une profonde douceur et d'une grande Joie. Le sortilège était conçu de telle sorte, que seules ceux qui le désiraient pouvaient le recevoir.

Il l'avait conçu ainsi pour tous, car pour lui - comme pour beaucoup de sorciers ( apprentis du moins ) - Poudlard avait été sa senconde maison, et ce, sept années durant.
Il considérait un peu ses professeurs commes des oncles et tantes et ses camarades comme das frères et soeurs ...
La plupart, il les connaissait déjà. Mais même ceux et celles avec qui il n'avait que peu parler méritait un peu de cette Joie sereine. Car après tout, la Magie la plus importante, n'était-ce pas celle de l'Amour ?

A cause de l'effet "chaudron" Terence cru bien que sa dernière heure avait sonnée. Quand Althéa repartit, la Relou s'en donna à cœur joie de reproche:

"Alors ça c'est la meilleure ! Non seulement tu oses m'assimiler à un objet mais en plus de ça tu choisis un vieux chaudron tout rouillé !"

"Mais non, pas du tout... un beau chaudron, un beau chaudron tout mignon et pas rouillé..." avait-il tenté de manifester pour la faire sourire. Mais elle en avait marre, elle souhaitait s'en aller. Depuis quelque temps, il voulait la même chose: se retrouver seul avec et terminer la soirée en rêvant un peu. Sans compétition.

Il avait beaucoup apprécié cette Saint Valentin. Pas la fête en elle-même, ni même le fait d'avoir une Relou (et une bien gratinée en plus) à ses côtés, mais parce que par plusieurs courts instants, il avait pu passer au travers des remparts pudiques que Draconia dressait pour cacher ses sentiments ou éviter de les dire... elle les montrait. Toujours à sa manière et ça le contentait. Il ne lui demanderait jamais de graffer leur nom sur le mur du Grand Hall pour lui prouver son amour. Même si cela l'amuserait beaucoup.

Il se laissa traîner dehors et alors qu'une onde magnifique emplissait la Serre, Terence tourna sa tête vers cette énergie étrange dont il ne connaissait pas la provenance. La jeune fille récupéra son attention en lui parlant des questions du test. A moitié absorbé par l'origine de ce rayonnement diffus dont Xaël était le créateur, Terence se tourna distraitement vers Draconia.

Il lui sourit doucement.
Cligna des yeux une fois et réfléchit un court instant, silencieusement.

Il plongea ses yeux dans le regard acier qui lui ouvrait la porte sur une discussion qui aurait pu le rassurer mais...

"Mais, je veux pas... j'ai pas besoin de tout comprendre..." pensait-il en s'approchant d'elle.

Il glissa l'un de ses bras autour de sa taille, l'autre autour de son cou et la serra contre lui:


Je t'aime sans condition, murmura-t-il sans explication.

"Que tu saches danser mieux qu'un petit rat d'opéra, que tu chantes comme un chaudron, que tu dises ou non ce que tu ressens, que tu fasses tout pour me mettre hors de moi, que je sois intenable, pas sortable, le roi des clowns, que tu râles du matin au soir, que tu préfères jeter des sortilèges aux premières années ou traficoter je ne sais quoi dans les buissons du parc, que tout ceci ou que tout cela: j'aime ce qu'on est. Sans condition."

Doucement encore, il se détacha d'elle, en gardant la main enfouie de son cou qui lui servi à ramener le visage de Draconia vers le sien. D'abord leur souffle et cette petite lueur qui réchauffe les braises de son cœur* à chaque fois qu'il l'approche de trop prêt. Ensuite, ses lèvres, ses pétales qu'il effleure délicatement comme un dessert qu'on ne veut jamais terminer. Happer cette bouche, puis lui délivrer un baiser plus franc.

*FB power


OK, dit-il malicieusement entre deux étreintes.

Il la prend par l'épaule et tous deux commencent à prendre le chemin du Refuge:

Je veux bien qu'on en finisse mais je ne te laisserai pas faire. J'ai deux nouveaux sortilèges qui devraient te plaire et qui me sont venus pendant la dernière épreuve: "Miroir Destructum" et "Revelo MS"... je t'en parlerai plus tard.

Plus tard, cette nuit-là, il lui donna aussi à l'abri de tous les regards, un cadeau magique: un lieu dont elle serait la reine et dans lequel elle pourrait aller avec lui si elle le désirait et une feuille de parchemin, qu'il glissa discrètement dans une page au hasard de son journal intime, afin qu'elle la trouve un jour.


Sans rien de compliqué, sans magie ultra complexe. Un mot.

Citation :

Ma Relou,

Je t'ai déjà dit, écrit, montré beaucoup de choses.
Ca me désespère car ça ne me semble jamais assez.
J'aurais aimé inventer bien d'autres choses car les mots ne sont pas mon fort.
En musiques? tranquille.
En images? jouable.
En gestes? je peux.
En poésies? dur, dur.
En mot? c'est si difficile.

Je voulais inventer un dictionnaire, un langage fait pour nous.
Revisiter les lois de la bienséance pour n'être jamais trop, jamais pas assez.
Comprendre ta respiration mieux que les soupirs et les bémols de mes partitions pour relancer le rythme des battements de ton cœur, dès que j'ai un doute, dès que je ne me sens pas assez, dès que j'ai l'impression de te décevoir.

Ca me rend tellement impuissant de t'aimer. (Si tu tiltes à cette phrase, je t'envoie sempratiser ailleurs)

Ca me rend faible et vulnérable et jaloux et fou, cet amour.
T'es dans ma tasse de café du matin, dans mes cours écrit un peu trop vite, dans ma tête, sur ma peau quand tu viens de me quitter, dans l'espace, dans le temps que je passe à rechercher comment te séduire jour après jour, sans jamais te voir te lasser.

Je ne suis pas un rapide.
Mais je trouverai.

Le monde n'est pas suffisant et mes je t'aime me semblent sans chaleur à côté de ce que j'aurais voulu t'exprimer.

Oui, un jour, je trouverai.

Le mot juste pour cet amour muet, aveugle, handicapé.

De tout mon cœur.
Je t'aime en attendant de trouver comment te le montrer vraiment.

Terence, ton râleur.

un couple très explosif qui n'a pas fait plaisir à ma soeur mais qui moi me dérange pas. Certains disent d'eux qu'ils sont "sexyyyyy", d'autres qu'ils sont fous, d'autres qu'ils sont tordus et bien moi, comme je dois leur décerner le coeur de diamant, je voulais surtout leur dire que je les trouve hilarants, romantiques, hors du temps, imaginatifs et que leurs façon d'agir me laisse toujours rêveuse de savoir trouver pour moi, une telle relation. Un vrai couple d'adolescents qui a envie de se prouver qu'il s'aime sans rien n'y laisser paraitre. La pudeur qui les fait se disputer plus que de se baver des mots coulants dans les oreilles, est très amusante et c'est un délice de les voir ensemble.






HJ: et merci à ce sujet qui est l'un des seuls qui a été teminé et conclu ca fait plaisir