Sortilèges d'apparitions et de disparition: toutes années

Tandis qu'il rêvait sur sa table, la tête enfouie dans ses bras croisés, qu'il sommeillait dans la tiédeur de la salle, Terence entendait des bruits de plumes qui grattaient les feuilles de parchemin, faibles signaux que la classe continuait d'émettre. La voix du professeur Merwick berçait ses pensées qui étaient toutes dirigées vers une moitié de songe animée par les bruits autour.

Il ressentait le mouvement dans la classe et d'autres voix s'élever. Le prof avait sans doute donné le signal de commencer à pratiquer mais sa tête était tellement lourde qu'il ne parvenait pas à se motiver pour la relever.

Il avait la conscience de dormir et celle un peu brouillon des faits autour de lui, mais ne se décidait pas à prendre sur lui pour lever la tête. D'une main un peu fragile, il se frotta les yeux quand un boom sonore, un bruit plus fort que les autres se fit entendre. Il cligna des yeux plusieurs fois. Sa vision était flou: quelqu'un qu'il reconnu pour être June à cause de son beret rouge, se tenait dans un couloir, en contre bas, près du bureau du prof, il y avait quelqu'un sur une masse marron et informe.

"Qu'est-ce qu'il se passe?"

Sakura avait rajouté sur son parchemin les dernières précisions quant à la difficulté du sortilège en fonction de trois facteurs.

- Matières : Animale, végétale, minérale.
- Dimension : taille de l’objet
- Concentration : disposition à la visualisation de l’objet.

Après la théorique, la pratique.
Le Professeur leur avait demandé de commencer les exercices. Sakura étant en 4ème année devait donc utiliser les sortilèges de disparitions et d’appariations, sur le pot de fleur et sur sa chaise.

Elle saisit le pot de fleur devant elle, et sortit sa baguette de sa robe de sorcier. Essayant d’oublier tout ce qui se passait autour d’elle, Sakura se mit en tâche de faire disparaître l’objet. Elle imagina le bureau devant elle, où une place était vide.

« Evanesco ! » )Lorsque le sort toucha le pot de fleur, celui s’évapora. Et réapparu devant elle un peu plus loin. Heureuse d’avoir réussit, elle tenta de le faire revenir à sa place initiale.
Elle s’écria donc: « Appareo ! »

Le pot de fleur avait disparu du bureau mais n’avait pas réapparut devant Sakura.

« A bouse ! Je l’ai envoyé où, ce satané pot de fleur… Arghh, faut que je me concentre plus ! »

Se mettant dans une bulle, effaçant de son esprit tout l’activité alentour, la Serdaigle pointa la baguette sur sa table et dit : « Appareo ! »

L’objet était enfin planté devant la jeune fille comme quelques minutes plus tôt.

« Ouf, j’ai réussi la première étape même si cela n’a pas marché du premier coup… Deuxième étape, la chaise. Bien qu’elle soit plus volumineuse, je sais que je peux le faire ! »

« Evanesco ! » Tout en imaginant le couloir aux abords de la Salle de classe, Sakura fait disparaître la chaise.

« Ah ça, je sais faire disparaître, mais pour faire apparaître c’est une autre histoire.. »

Alors que Sakura allait lancer le sort d’apparition, un vacarme intense se fit entendre. Surprise, elle releva la baguette, et le sortilège fila. Mauvaise direction.
Sa baguette pointait en l’air. La chaise apparut dans les airs et se fracassa au niveau de l’escalier à gauche de Sakura. Des morceaux c’était tout ce qu’il restait...

« Ah c’est pas bien grave ça.
Mais comment a fait Dimitri pour atterrir jusque là-bas !? »

Sakura se retourne vers les autres élèves essayant d’entendre des brides de conversations qui pourraient lui en apprendre un peu plus…

La plupart du temps, il ne faut pas être frappé d’une malédiction, être un loup-garou ou avoir une grand-mère inventrice de la potion d’antirouille de la mère Gratt’sec pour passer une journée bien remplie à Poudlard.

Ce matin, je me suis levé comme à mon habitude en m’effrayant, persuadé d’être en retard. C’est une sorte de reflexe pour me réveillé. Je me suis convaincu que si on ne se levait pas, un elfe de maison serait envoyé par le Juge, pour tabasser les élèves dormeurs. C’est très efficace pour se réveiller très vite quand on n’a pas de réveil. La tête dans le brouillard, je me suis dirigé en pyjama vers la salle de bain, glaciale à cette heure, pour me laver le visage, me brosser les dents et tout le rituel du matin. Je ne fus pas très surpris en marchant pieds nus dans une patacitrouille de la veille, perdu par un élève quelconque. Sensation garantie…

Une fois la toilette fini, je me dirige à nouveau vers le dortoir, un peu plus réveillé, pour enfiler mon uniforme. Cours d’enchantement ce matin. Avec le professeur Merwick. Il est très charismatique et plaît beaucoup. Il a été l’arbitre d’un duel que j’ai disputé avec Parvati Patil, Gryffondor. Son Patronus, le premier que je voyais, était magnifique.

Je remplis mon sac de morceau de parchemin ramassé à la va vite sous mon lit, où je range mes affaires, ainsi qu’une plume et de l’encre. Direction la Grande Salle pour le petit déjeuné. Tout le monde à l’air fatigué le matin, sauf de rares exceptions, qui ne semblent jamais dormir, sont toujours énergiques et bavardent gaiement. Quelques toasts, marmelade d’orange, du thé et c’est parti.

J’arrive devant la salle m’installe avec deux élèves au hasard. J’apprends que le cours de botanique est annulé que toutes les années sont représentés. Toutes les années et toutes les maisons. Génial ! Enfin un projet de rapprochement intéressant. "Les sortilèges d'apparition et de disparition". Moins génial. Je ne maîtrise pas tellement ces sorts, voir pas du tout.

Il règne un désordre monstrueux dans la salle. Provocation en duel, demande de paternité, disputes, exaspérations. Bref, le train-train quotidien. Je m’intéresse aux deux élèves assis à côté de moi. Je ne les avais même pas regardés en arrivant. Ils paraissent minuscules. Ce sont deux élèves de Poufsouffle de première année, visiblement amis. Ils n’arrêtent pas de me jeter des regards en biais, se demandant sûrement si j’allais leur lancer un mauvais sort ou si je les mangerais tout de suite. J’adresse un clin d’œil à celui qui est le plus proche de moi. Il se raidit et fixe intensément l’escargot qu’il a devant lui. L’autre me regarde, plus directement, comme protecteur du premier.

Soudain, il eût un tourbillon de couleurs, effet kaléidoscope très réussit, et certains objets se renversèrent sous le coup d’une force mystique et inconnu, puis tout redevint normal. En un clin d’œil, après quelques directives du professeur, certains élèves furent envoyés dehors et le reste dû ranger la salle. J’en profite pour parler aux deux jeunes Poufsouffle. L’un d’eux semblait s’être fait pipi dessus.


-Je m’appelle Ernest. C’est quoi vos noms ? Tiens je crois que tu t’es renversé quelque chose de mouillé sur le pantalon. SPONGIO !, le pantalon du garçon redevint sec.


Après quoi ils se détendirent un peu, surtout celui du pantalon, l’autre, toujours méfiant. Il avait du entendre de sacrées histoires sur les Serpentard. Le premier s’appelait Hugh, il était fils de moldu, mais sa grand-tante était cracmol. Il était le premier vrai sorcier de sa famille et aimait beaucoup Poudlard. Hugh, qui n’avait apparemment plus du tout peur, était très bavard. L’autre, je n’appris que son prénom, Arthur. Sa crainte était compréhensible après tout. La paillasse fut rangée assez vite. Il y eut quelques questions, quelques réponses et la pratique put commencer.

Hugh choisis une fleur ainsi Arthur. Quant à moi, le pot de terre me convint parfaitement. D’abord faire disparaître le pot de fleur et sa terre. Curieusement, ils y arrivèrent qu’après cinq ou six essais. Moi, en première année, je n’aurais jamais pu. Ils semblaient bien maîtriser leur sort de disparition et d’apparition au niveau végétale, hormis lorsque Hugh fit réapparaître se qui ressemblaient vaguement à une ortie mâchée.

J’avais extrêmement de mal avec le pot de fleur et sa terre. Les deux plus jeunes commençaient à pouffer, quand je le fis enfin disparaître.


-Ah Ah !! Vous avez vu ! Même moi j’y arrive ! Maintenant, réapparition ! APPAREO!


Le pot réapparut sur la paillasse. Oui, juste le pot. Où était la terre ? Mes deux comparses firent une drôle de tête. Arthur, toujours sombre, eut un petit sourire mauvais.

Dans un petit « pouf ! » la terre réapparut soudain au dessus de ma tête, se répandant allégrement dans mes cheveux, comme sais si bien le faire de la terre qui réapparait au mauvais endroit. Echec du sort, veuillez recommencez.

Les Poufsouffle gloussèrent. Arthur vint vers moi et me tendit la main. Enfin il perdait sa méfiance inutile, comme son ami, prêt à travailler dans la bonne humeur. Ah ! Les jeunes élèves sont bien plus sympas qu’à mon époque.


-Tu t’appelles Ernest c’est ça ? Et bien! Ernest, tu es un parfait troll, tu es nul.


Par la suite, je pris un malin plaisir à le voir rater sa disparition d’escargot, qui fut partielle, horrible pour l’escargot.

C'est en soupirant qu'Elinor sortit sa baguette et fourra le rat qu'elle tenait dans sa poche. Il était complètement amorphe. Depuis le coup de force de Wiwick, il n'y avait plus rien eu d'intéressant, ce qui conduisit la jeune fille et son rat dans un état de léthargie incroyable.

*Matière, dimension, concentration... Quel tryptique à la noix!*

Elle souffla et se leva. Elle mit sa chaise à côté d'elle et se concentra d'abord sur le pot de fleur. Il ne servirait à rien de présumer de ses talents en la matière, alors, autant commencer par le plus petit. D'un geste las elle dirigea sa baguette sur le pot et le visualisa du mieux qu'elle put.

- Evanesco.

Dans un petit "ploc", le pot disparut. Assez fière d'elle même, très fière d'elle même, même, elle voulut le faire réapparaître en s'imaginant que ce serait aussi facile... Que nenni. Elle se répéta les consignes dans la tête, et ...

- Appareo!

La plante réapparut sur la table... sans pot, il n'y avait que la plante et ses racines. Troll in action! Elle était plutôt jolie, mais sans terre ni pot.

* Triple corne de bouc! je ne me suis pas concentrée sur le pot lui même mais sur son contenu.*

- Evanesco.

Tout redisparut.

- Appareo.

Pouf! Un immense pot identique à celui qu'on leur avait donné, mais deux fois plus gros apparut devant elle, et ... il était plein de terre. La plante n'y était pas. Profondément ennuyée par cet exercice à la gomme auquel elle attribuait dans sa tête des qualificatifs peu reluisants, elle se mit en colère et recommença l'opération. D'abord, elle fit disparaître le pot, puis, elle fit élégamment un mouvement de baguette et relança le sortilège d'apparition, en fermant les yeux et en se concentrant bien sur tous les aspects du sort. Le pot de fleur originl était revenu à sa place. ce n'était pas trop tôt.

Lorsqu'Elinor vit la chaise, elle paniqua presque. merlin seul savait ce qu'elle allait faire avec elle! Heureusement qu'elle n'avait pas travaillé sur le rat! Elle toucha machinalement sa poche pour vérifier que la bestiole s'y trouvait toujours.

Elle s'avança devant la chaise et la regarda sous toutes les coutures. Elle était bancale, toute en bois, assez abîmée... Elle en mémorisa chaque aspect, la moindre aspérité. Un brin anxieuse, elle s'appliqua à bien exécuter le geste, et prononcer la formule distinctement en se remémorant une dernière fois les consignes de départ. La disparition fut aisée, elle maîtrisait plutôt bien ce sort. L'apparition quant à elle... se fit de manière stupéfiante... pour la chaise.

Il sortit de la baguette d'Elinor une chaise flambant neuve, qui navait plus rien de bancal, et sans aucun défaut. Elle avait tellement voulu bien faire en mémorisant chaque détail, qu'elle n'avait retenu que l'essentiel de la chaise, qui du coup, se retrouva neuve.

Assez surprise, , elle grifonna les objets pour lesquels elle voulait connaître la formule, et porte le papier à Wiwick.

Un exercice, demandé avec cette voix... suave, dorée... douce... enchanteresse... Enym Quelle honte était-ce là pour elle!! Ernest se trouvait dans la même salle et avec cette maudite potion... Grrrrrrr Elle fit du mieux qu'elle put pour se concentrer sur son pot de fleur et sa chaise.

Un pot de fleur. Pour des sortilèges aussi faciles à maîtrise que ceux-là, ce serait du gâteau. Pour la chaise, moins sûr. Mmm on verrait bien. La préfète ferma les yeux et se concentra du mieux qu'elle put. Elle souffla un coup, regarda le pot cette fois, se rappela les consignes de base, mais en avait-elle besoin, et elle se lança.

- Evanesco!

Le pot disparut dans un petit nuage rose. depuis le temps qu'elle utilisait ce sort, elle, super cerveau de l'école, elle n'avait jamais constaté pareille anomalie... Etrange. Elle se demanda si elle n'avait pas halluciné. Puis, elle chassa cette vilaine pensée et se remit au travail. d'un geste élégant de la main, elle se prépara à faire réapparaître le pot. elle se concentra, agita sa baguette comme il le fallait et...

- Appareo!

Un vilain pot de fleur apparut dans le même nuage rose. C'était le même que celui qu'elle avait fait disparaître... mais... une différence notable. Il était rose avec écrit dessus en rouge! Elle devint toute rouge et confuse. Elle fit disparaître le pot et essaya de le faire revenir, mais elle n'y arrivait pas. la potion avait contaminé son esprit à tel point qu'elle ne pouvait pas penser à un maudit pot de fleur sans lui accoler le mot "Love" ou "Enym" dessus, car oui, cette fois, le prénom Enym clignotait sur le pot.

Désespérée, elle lui lança un sort de réduction et attendit qu'Enym passe à côté d'elle pour lui expliquer son malheur.

*Destiny prenait note sur un petit carnet de feuille violette, sa couleur préférer. Faire gagner des points à sa maison la rendait très fière d’elle. Mais elle avait déjà une grande estime d’elle-même avant ceci. Sa fine plume d’encre bleu turquoise formait des lettres très jolies. Pour ceux qui connaissait l’écriture Vivaldi, c’était à peu près sa. Par contre dans les autres cours, sa ressemblait à du n’importe quoi…Un peu du Gigi, lui disait Granger lorsqu’elle était de bonne humeur. La Poufsouffle lui répondait que s’était elle qui se nommait Gigi. Mais, en moins polie encore… Bien entendu, c’était pour Enym, qu’elle considérait vraiment, à présent comme son père. Toute à l’heure, juste au début, il ne lui avait pas vraiment répondu. Elle retenterait sa chance à la fin du cours.



La seconde année était prête pour la pratique. Du moins elle le supposait. L’année dernière, n’aillant suivit presque que les cours de divination, elle n’arrivait pas très bien à pratiqué certain sorts. Dans sa liste qu’elle avait donné au professeur précédemment, il y avait Evanesco, mais par contre Apparea n’y figurait pas. Qu’elle Doxy d’oublier cet formule. Sa baguette se tenait dans sa main droite. Et oui comme la plupart des personnes sur terres, même les moldues elle était droitière. Bref, peut importe.
Comme elle se l’était déjà dite dans la journée, son cerveau était au ralentie depuis environs une semaine. Vivement les vacances ! Elle prit un grimoire, et un escargot. Elle se fichait de la fleur, les fleurs c’est boeurk, c’est caca. A part quand c’est Icare qui les offre bien entendu…
Elle prit un léger inspiration, regardant bien le grimoire, comme si il venait de lui faire quelque chose d’atroce, de vraiment très méchant. De ses yeux de tigre elle fixait, la proie qui la vexait.*

-Espère d’ordure, vieux grimoire plein de chourave minuscule ! Tu penses vraiment que je suis une demie portion, on va voir sa !

Evanesco !

*Destiny ferma les yeux et soupira d’un air lasse, alors que l’exercice ne faisait que de commencer. Elle avait complètement raté son sort. Si quelqu’un l’avait vu, c’était la honte intégrale. Elle pouvait de suite demander à The travesty de l’enterrer sous terre. Ce qu’elle, entre vous et moi, n’hésiterait pas à faire. D’ailleurs, cette saleté d’autre Poufsouffle n’était pas présente. Elle avait sûrement trop peur de raté son sort et que la seconde année la raconte au monde entier.
Bon, Desty devait recommencer. Pour une fois, elle avait peur. Oui peur…En vérité elle vivait toujours avec la constante peur de perdre l’être le plus cher à son cœur, mais ça, c’était une autre histoire. Si jamais elle ratait, réussirait elle un jour ? Les autres n’allaient elle plus la détester ? Plein d’autres questions de PEURS lui venait à l’esprit. Mais oui ! Il fallait dire le nom de l’objet. C’était bien entendu se qu’elle avait oublier malencontreusement de faire. Elle reprit sa baguette qu’elle avait posé sur la table, respira un bon coup, ferma les yeux puis redit la formule. Cette fois ses yeux n’étaient pas fixer sur la proie/grimoire qu’elle visait. Ils étaient clos durant le cours moment de concentration.*

Evanesco Grimoire !

*Zen Destiny…Oui, il fallait que la jeune fille reste calme. Un jour elle y arriverait à faire disparaître cette saleté de bouquin à la noix de coco !!! Normalement. S’était vraie que la Poufsouffle baissait facilement les bras, mais cette fois, rien de pour Enym elle recommencerait jusqu'à y arriver. Elle prit le grimoire et le mit sur sa chainse, puis remplaça la place libre que cela avait produit par l’escargot. Celui-ci était vraiment tout visqueux. Desty détestait sa, les animaux gluant, puant, salissant. Parfois, les animaux en eux même. Avec un profond dégoût sur la visage, elle le mit doucement puis reprit sa place d’origine. C’est-à-dire, 1 mètre de la table. Elle s’était mit toute au fond pour l’exercice, espérant ne pas être remarqué. Il y avait là-haut déjà plus de place que autre part ailleurs.
Une nouvelle et troisième fois, elle saisie sa baguette fermement. Elle reprit un inspiration légère puis, d’un ton sec lança :*

Evanesco Escargot !

-Hourra ! Victoire ! Youpi ! Miracle ! C’est la fête. J’ai réussieeeee !!!!

*La seconde année était vraiment très heureuse. Elle avait réussi. C’était la première fois, mais certainement pas la dernière ! Maintenant, il restait à faire réapparaître cet horrible animal. Elle soupira, l’air renfrogné. Si elle avait du pratiquer plusieurs sortilèges pour réussir cette disparition, pas vraiment extraordinaire, elle souhaitait ne pas raté la réapparition du tout. Par contre, si elle le ratait, elle savait se qu’elle aillait faire de cette insecte gluant !
Baguette en main. Sourcils froncé. Bouche délicatement poussée faire le côté droit. Elle prononça :*

Appareo Escargot !

*Et là…rien. Le vide intégral. Là où était placé l’insecte qui lui donnait tant envie de vomir, il n’y avait que du vide. Encore et encore…
Son plan était malgré tout préparer. Eh oui, à croire que cela ne lui avait pas suffit de sortir dans les couloirs en compagnie de Poesy pour s’expliquer.
Elle prit l’escargot en frissonnant lorsqu’il la toucha. Elle le jeta alors sur la tête de Orphens qui était à moitié endormit.*

Pense/ Sa le réveillera ! Non mais vraiment, dormir en présence de Enym ! Oui, qu’elle honte tout de même, je n’aurais jamais haussé. Il viens de goûter à un tout petit bout de pas vengeance pour ce manque d’irrespect ! En même temps ma chère, je ne pense pas que un petit escargot sur la tête lui fera bien mal ! J’ai dis que je voulais être méchante ? Mais normalement il va être un peu dégoûter, si il est vraiment un « sorcier ». Ce ne sont pas plutôt les Moldues qui ont peur de tout ? Je ne sais pas !!!/

VLAN

*Dimitri. Sur une table. Glissant le long des escaliers. Ne pouvant s’arrêter. Va se faire mal. Fonce sur le bureau du professeur. Enym est tout près. Un bruit sourd. Plus de Dimitri. Une main.
Destiny eu peur. Très peur. Vraiment peur. C’était vraiment un cours sur la peur. Elle conclu un pacte avec son esprit qui était que si le professeur/futur père de la Poufsouffle n’avait rien qu’une égratignure, la préfet de sa maison allait le payer et très chère ! Bien pire que Terence, bien plus gluant, bien plus méchant !
La jeune fille descendit ensuite l’escalier quelques secondes après à toute allure pour rejoindre la professeur qui allait normalement être son futur père.*

-PROFESSEUR !!Vous n’avez rien ? Pas de blessure ? Mal nulle part ? Il ne vous a pas touché j’espère ?

*Desty lançait par la même occasion un regard très noir à Dimitri qui était dans le brouillard. *

Pense/ Si il lui manque juste un cheveu je l’étrangle ! Calme Destiny, calme ! Comment veux tu que je le sois ?! J’y tiens quand même à ce professeur de sort et enchantement ! Si je le veux comme père c’est car il est intelligent, très gentil, toujours calme, super fort et tout ça…Car je l’aime à ma façon à moi quoi…/

(hj: tous complètement fous! Puisque le long post a l'air de rigueur en sorts et enchantements...)



Ce n'est pas tout ça mais il faut que je m'y mette. Avant de prendre ma baguette je regarde autour de moi la gravité de la situation. C'est grave. Très grave. La classe a décidé d'apparaître dans le livre des records de la sorcellerie caduque. Chacun s'illustre dans des catégories dont lui seul a le secret. Secrets que je ne désire pas connaître pour n'être pas corrompu par leurs balourdises. Finalement, je passerai la majeure partie du restant de l'heure à regarder le spectacle avant de m'y mettre vraiment.
J'apprends. J'apprends beaucoup.


Discipline: Luge sur demi-table.
Recordman du monde de la tête la plus solide: Taylor.

Quand tout le monde est attablé et prêt à user de sa baguette pour faire disparaître les quelques objets jonchant les tables, Dimitri lui, c'est la table qu'il veut faire disparaître. Qu'à cela ne tienne. Mais. La table se venge, puis un compère bureau, et le préfet des Poufsouffle n'a jamais eu l'air si… à l'envers.

Je note dans mon journal de ne jamais me mettre en TP avec ce Poufsouffle. La jeune fille qui a dû sortir avec trois autres de ses collègues, accourt dans l'une des rangées comme un doxy attiré par la moisissure. Le préfet lève un pouce censé rassurer tout le monde. Bien. J'ajoute un corollaire à ce que je viens d'écrire dans mon journal:

"Ne jamais me mettre en travaux pratique avec le préfet des Poufsouffle.
Corollaire: crâne solide. Possibilité essai résistance cognard."


Discipline: Elevage de premières années.
Champion du soin capillaire: Dudikoff.

Le Serpentard, qui a cette réputation étrange de vouloir travailler au rapprochement des maisons en favorisant l'intervention directe au(x) sein(s) d'autres maisons, a décidé de jouer la nourrice pendant l'heure de cours. Il éduque deux Poufsouffle – ils sont partout – à l'art du nous-ne-le-saurons-jamais-puisqu'il-échoue-dans-tous-les-sortilèges-qu'il-tente-d'effectuer. Finalement, j'arque un sourcil étonné quand il parvient enfin à passer pour un sorcier: il vient de réussir à faire disparaître un pot de fleur. Il ne fera pas honte à notre maison. J'hésite à souffler de soulagement. Je me contente de sourire avec satisfaction quand le pot a réapparu. Bouse. J'ai souris trop vite. De là où je me trouve, je ne vois pas qu'il n'y a pas de terre dans son pot de fleur. La terre est à présent au-dessus de sa tête. Pas très longtemps toutefois… je baisse la tête pour ne pas voir ça, en me grattant la nuque avec embarras lorsque la terre vient recouvrir sa chevelure: "Comment fait-on pour être aussi troll? Cela doit demander beaucoup d'années d'entraînement."

Journal: "Prêter mon shampoing à Dudikoff. Ne pas le laisser se servir de sa baguette en ma présence."


Discipline: Le visage élastique.
Les nominées sont: Blood, Granger, Redgrave, Koro.

Qu'est-ce qu'elles ont toutes ces filles à faire des têtes aussi vilaines lorsqu'elles sont concentrées? Sauf Granger. Toujours cet étrange sourire aux lèvres. Transfiguration des pots ratée, mais mademoiselle voit la vie en rose. Rose est son pot, de même que ses joues quand le professeur approche. Elle doit être amoureuse.

Prix spécial du Jury: Blood, pour son magnifique lancer d'escargot sur Orphens. (Chacun son tour les trucs visqueux dans les cheveux).

Journal: "Demander à Dudikoff de prêter mon shampoing à Orphens."


Je passe la tentative d'incendie de Michaël Corner et les autres essais foireux qui m'environnent.

"Import.: Ne jamais m'asseoir à côté de Corner quand il teste un sortilège pour la première fois."



A moi maintenant.

Je remonte mes manches. Cette petite période d'observation m'a au moins permis de me rendre compte que je ne pourrai pas faire pire. Connaissant déjà mon niveau en enchantement sur la disparition des objets de petite et moyenne taille, je fais disparaître et apparaître le pot de fleur histoire d'effectuer l'exercice que propose le professeur.

Le pot, la terre et la fleur sont indemnes, n'en déplaise à Dudikoff, mais le Serpentard est en cinquième ou en sixième année, je ne sais plus. L'excuse est dans ce simple fait. Regardant mon pot, je remarque cependant un grand trait horizontal orange qui y est apparu mais je n'y prête pas plus d'attention puisque le tout est là.

Faire apparaître et disparaître la chaise. Moins aisé. Avant toute chose, j'attends d'être certain que personne ne me regarde pour ne pas subir en la tête de quelqu'un d'autre le même type de railleries que j'ai pu asséner tout au long de la première demi-heure à mes camarades. Personne. Je me lève et choisis de commencer directement avec un informulé.

"Evanesco"

Très bien.
Au moins personne ne sait que j'ai tenté de lancer le sort. Rien ne s'est passé. Pas une micro étincelle. Je reprends en visualisant la matière, le lieu où j'aimerais voir réapparaître la chaise, sa dimension… je ferme les yeux, respire doucement et reprends:

"Evanesco!"

Très bien.
Si je me décale de trente degrés vers la gauche, personne ne verra que je viens de transformer cette chaise en tabouret. Peut-être même, qu'avec un peu de chance, certains penseront que j'ai tenté de faire apparaître un tabouret.

Je me racle un peu la gorge pour prononcer la formule, tout en gardant le contrôle sur ma patience. Si cette moitié de chaise ne disparaît pas au prochain coup, j'en prends un au hasard dans la salle et je fais disparaître ses chaussures. Juste pour me rassurer et me dire que je ne suis pas un Dudikoff.


Evanesco!

Enfin…
La chaise disparaît. J'espère qu'elle a été rejoindre son autre moitié là où j'aurais souhaité l'avoir stocké. Je n'ai qu'à me retourner pour vérifier. Oui, la chaise est bien sur le bureau du professeur. Le tout est de la faire revenir.

Appareo chaise! dis-je d'une voix assurée, avec l'image en ma tête de cette chaise juchée sur le bureau d'Enym Merwick.

Très bien.
Le tabouret est de retour. Ce cours me consterne. Je me retourne de nouveau vers le bureau pour voir à quoi ressemble une moitié de chaise. Me voilà rassuré: Cela ne ressemble à rien. Juste des barreaux de bois et un dossier suspendus en l'air. Cela me rappelle Benjamin le jour où, ayant trop bu, il tenta de transplaner. Le jeune homme se retrouva désartibulé et mon père crut trouver là, une bonne raison de le mettre à la porte pour de bon. Mais cela fut sans compter sur l'influence du lit conjugal. De fait, le lendemain matin, le renvoi de Benjamin n'était plus d'actualité. Oh, il fallut aussi beaucoup d'assiduité et de concentration au Médicomage qui vint le rassembler. Patience pour passer outre les lamentations douloureuses de Benjamin, les cris de désespoir de ma mère, qui cachait à peine sa liaison avec lui, et les exhortations de mon père qui jurait par Merlin et sur tous les Dieux de L'Olympe que le Médicomage n'était qu'un voleur: "250 gallions pour ce vaurien! Benedict, vos liaisons ne sont plus dans mes moyens!"


"Appareo."

Et la chaise s'assembla.

Dans son bocal un rat apeuré à l'idée de subir le même sort que la chaise ou que Benjamin, gratte vainement la paroi en verre.


Je ferai de mon mieux, dis-je à l'animal.

"Mon mieux" n'arriva qu'après trois essais dans un sens comme dans l'autre. Après le troisième "appareo", le rat et moi-même étions plus complices que Rusard et Miss Teigne. Etait-ce un effet de mon imagination? J'avais cette impression étrange que le rat m'encourageait, de son regard globuleux et priant, afin que je parvienne au plus vite à maîtriser ce sortilège sur la matière animale.

"Ne plus me moquer des autres avant d'avoir moi-même essayé.
Dérogation: sauf si j'en ai envie."

HJ: Je donne 10 points de bonus à tous les posts à partir de celui de Dimitri qui relatent l'événement de la chute. Je félicite aussi personnellement Sacha, Ernest et Lionel pour ce cours (en tant que Merwick) car ce sont les seuls qui me prouvent qu'ils lisent tous les posts des autres et qui en plus l'utilise dans leur R.P. et ne jouent pas comme si l'environnement avait soudain disparu. Comme cette semaine ça été la semaine du "je lis pô ce qu'il se passe avant moi j'ai trop de chose à poster", bah au moins, je suis contente qu'il y en ait deux qui prennent le temps de lire ce qu'il se passent entièrement avant de poster et qui s'en servent. Les cours c'est marrant s'il y a de l'interaction ^^ sinon comment voulez vous vous amusez faire des devoirs en plus de vos devoirs dans al vie réelle C'est pour cela que les brouhaha de "Sagapenny", les folies de "Poestiny" ou les crétineries de "Dracorence" sont agréables à lire
Surtout dans ce cours où vous vous êtes passé le mot pour me prendre la tête lol

Félicitation donc ! Juge est relou avec les règles mais elle sait aussi récompenser les très bons RP. Merci à vous deux les garçons, j'espère que ça motivera les autres non pas à poster des posts de six mètres car je commence à fatiguer à vous lire mais pour montrer que vous suivez réellement ce que font les autres. Merci vraiment :-)

Ca n'empêche pas que j'ai été plié de rire en lisant des messages comme les derniers que vous m'avez fait depuis Dimitri... Dud, Hermione, Destiny, Michaël, Elinor, tout le monde, vous m'avez arraché plus d'un sourire et c'est aussi normal que les deux zigotos aient envie de commenter des messages comme les vôtres Aaaaaaaaaaaaaahhhhh j'adore quand vous faites les cons et quand vous me faites tourner en bourrique

Continuez après ce post, je clôture ce week-end.

J'ai trouvé que c'était le meilleur topic de cours depuis le début de l'année, je suis hyper contente de tout le monde. Enfin vous ressemblez à une vraie classe: ceux qui dorment, ceux qui ratent, ceux qui se chamaillent, ceux qui réussisent, ceux qui se moquent, ceux qui travaillent, ceux qui se soutiennent, ceux qui s'enfoncent, ceux qui rêvassent, ceux qui pensent à autre chose, ceux qui chuchottent, ceux qui délirent... des vrais mômes lol

Depuis qu'Althea était rentrée en classe, elle ne s'était pas ennnuyée une seconde ! Tout d'abord cette matière était l'une de ses préférée car elle adorait jeter ( ou dès fois malheureusement que essayer ) des sorts. Elle avait été déçue de savoir que toutes les classes allaient être mélangées, craignant le pire. Mais finalement, elle avait été surprise du plaisir qu'elle avait eu a voir tout ce monde autour d'elle.
Althea avaient aussi bien rit de la dispute de deux élèves ! Cela ne l'avait pas déranger jusqu'à ce que la première fille demande un duel... Elle avait pensé alors que tout cela était un peu exagéré.
Elle avait été donc contente quand le professeur continua son cours.
Althea devait maintenant faire disparaître et apparaître un pot de fleur et sa chaise. Elle se dirigea, pendant un instant de libre, vers le bureau du professeur :

- Monsieur, j'ai choisit simplement le pot de fleur et ma chaise comme objets... Voilà, c'est tout !

Althea retourna à ces affaires après ce cours échange.
Bon commençons par le premier objet... le pot de fleur. Cela ne doit pas être difficile !
Elle instala celui-ci sur la chaise, visualisa l'endroit ou elle voulait le faire dispaître. Elle avait choisit de le faire devant la cheminée de Gryffondor.

- Evanesco ! , dit-elle fermement.

Et a sa grande surprise, le pot disparut aussitôt. Elle ne pensais pas réussir du premier coup ! Toute exitée, elle dit rapidemment la formule inverse pour le faire réapparaître.

- Appareo !

Mais rien ne se produisit.
On ne peut pas tout avoir d'un coup, pensa-t-elle.
Elle respira un grand coup, et répéta la formule.

- APPAREO !

Et le pot apparut et s'écrasa à ses pieds, là ou elle regardait.
Et mince ! J'ai oublié de visualiser là où il devait revenir ! J'ai plein de terre dans mes chaussures maintenant !
Althea fronça les sourcils. Il aurait du avoir beaucoup plus de terre !

- Mince !, dit-elle tout haut. Je vais me faire engueuler si quelqu'un arrive à savoir que c'est moi qui est mis plein de terre devant la cheminée !!!!

Quelques têtes se tournèrent vers elle, surpris qu'elle parle toute seule. Althea devint cramoisit ! Qu'elle était bête ! Elle voulait tant se faire prendre que cela ?
Elle choisit donc de faire comme si de rien était et se concentra sur sa chaise.
Ne pas oublié de visualiser l'endroit exacte où je veux transporter cet objet !, pensa-t-elle.
Althea décida de prdre son lit comme destination, comme cela, au moindre problème, il n'y aura que elle de concernée !

- Evanesco, dit-elle sur d'elle.

Et en effet, la chaise disparut comme par magie ( c'est normal ! )
Et maintenant, je la fait réapparaître ! Je n'oublie pas de prévoir le point de retour si je veux encore pouvoir marcher demain !

- Appareo !

Rien ne se produisit.

- APPAREO !

Toujours rien !

- APPAREO, cria-t-elle.

Mais cela ne servit à rien.
Mais qu'est-ce qui a pu clocher cette fois-ci ?
Elle revisualisa l'endroit où elle avait envoyé sa chaise. Tout allait bien pourtant...

- Zut !, dit-elle tout haut et elle tapa dans un bocal devant elle.
-Zut, zut et rezut ! Je suis trop !

Althea venait en effet de penser que tous les lits étaient pareil ! Comment retrouver son objet dans ce cas là ? Même l'idée que quelqu'un allait être drôlement surpris en voyant cette chaise dans son lit, ne l'a fit pas sourire.

Ah, c'est trop bête, pensa-t-elle. En plus j'allais y arriver !

Déçu, elle fit disparaître une chaise que personne utilisait et la ramena dans la classe.
Au moins personne ne pourrait dire qu'elle n'avait pas réussit !

Peu à peu la vision de son entourage lui revint et Terence se frotta les yeux pour rétablir sa vue. Quelque chose de gluant se promenait le long de son cou et de sa tête. Il passa sa main derrière sa nuque et saisit... tiens, un escargot perdu. Trop faible et encore en proie à sa migraine, il ne chercha pas à connaître la provenance du mollusque. La dispute avec June, Ecko, Draconia, les allées et venues dans son corps de femme, tout cela perturbait son esprit devenu fragile et instable.

L'élève - il était sûr que les escargots ne savaient pas voler et présupposé que cela était la blague d'un des élèves - donc l'élève qui avait fait cela, devait avoir très peu de considération non seulement pour les mollusques mais aussi pour le jeune homme qui d'ordinaire n'avait pas l'habitude de dormir en cours.

Il posa l'escargot devant lui, sur sa table. Le regarda un long moment avant de jeter un coup d'oeil à la classe en plein émoi. De celui qui avait la tête en sang ou de celles qui étaient à présent dans les rangées pour lui porter secours, de tous, Terence percevait l'envie de réussir et de profiter de la nouveauté de ces sortilèges.

Il se força à se redresser et saisit sa baguette. Un Evanesco fit disparaître le mollusque pour le faire réapparaître dans le bocal qui était face à lui et où se tenait un autre escargot. Dans la foule d'Appareo et d'Evanesco, il entendit ceux un peu plus fort d'une jeune Gryffondor suivit de sanglots, provenant d'une table voisine. L'esprit embrumé, il reconnut malgré tout Poesy qui devait désespérer du manque de réussite de ses sortilèges. Sa lui froissa le coeur et il redoubla d'efforts pour se lever. Peut-être aurait-elle préféré rester seule... la frustration, c'est quelque chose qui se soigne tout seul. Pourtant, il ne l'entendait pas de cette oreille. Bien entendu, en se levant, il se prit le coin de la table dans la hanche. Râla un bon coup puis reprit sa route vers la jeune Gryffondor. Il s'accroupit doucement à côté d'elle.


Petite Reine, je sais que c'est pas bien facile tout ce qu'on nous demande mais pleurer ça ne rendra pas tes sortilèges plus efficaces, dit-il tout bas pour qu'elle soit la seule à entendre ces paroles.

Etre réduit en miette ne lui faisait pas vraiment peur, ce qui l'effrayait était plutôt de voir une jeune fille baisser les bras, fatiguée et désespérée parce que la vie n'allait pas assez vite pour elle.

Il se risqua à remettre une mèche derrière ses oreilles pour libérer son visage. Toujours accroupit à côté d'elle, il lui montra sa baguette:


Tu vois, je pense que de nous deux c'est toi qui auras la meilleure note à ce cours... je suis tellement malade que je ne peux pas soulever ma baguette... je m'en fous. Ce qui compte pour moi, c'est d'être là et de pas voir une petite reine désespérée...

Pris d'un léger vertige, Terence s'assit complètement à côté de Poesy et tenta de lancer le sortilège sur la première chose qu'il voyait devant lui:

"M'entraîner sur de Lansley incognito... tranquille..."

"Evanesco!" fit-il en informulé.

A ce moment là, tout ce qui était sur la table du Serpentard disparut et se retrouva dans le couloir. Terence écarquilla les yeux. Son esprit cotonneux avait au moins cela pour lui: il était bien concentré. Avant que le Serpentard ne comprenne d'où provenait le sortilège, Terence passa sa main sur la tête de Poesy avant de se relever lourdement:


Je pense qu'il est l'heure que je m'en aille très vite... accroche-toi, Poesy