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Shanty Bendla Adulte
Nombre de messages : 351 Age : 34 Maison : Poufsouffle Gain de Gallions : 20682 Date d'inscription : 09/01/2006
| Sujet: Re: Après les selections Mer 30 Aoû 2006 - 15:31 | |
| Grrrr Trois fois que je recommence ce message Shanty reprit un bout du fruit qu’avait coupé Enki, le dernier bout d’ailleurs. Elle ne savait pas quoi faire d’autre de toute façon. Son copain avait vécu quelque chose de difficile, il en avait gardé les traces physiquement, avec cette cicatrice au milieu du dos, mais à l’intérieur aussi, c’était obligé. Enki avait fait preuve d’une grande impassibilité en racontant son anecdote. Il y a des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur…
Elle voulu sonder son regard à la recherche de quelque chose qui aurait pu lui indiquer si ces traces, ces blessures avaient cicatrisées… Mais elle ne le fit pas. Non, Enki avait joué le jeu. Mais elle ne s’attendait pas à ça. Elle n’avait pas prévu ça… Avec une seule question, une question anodine, elle avait fait remonter à la surface de mauvais souvenirs, et elle n’avait pas voulu ça.
Finalement, le mieux, s’était de ne rien dire. Ce qu’il lui avait dit, c’était comme un secret. Et si une personne vous raconte un secret, elle n’attends pas de commentaires… Cette personne veut juste qu’on l’écoute.
Shanty écouta donc les réponses d’Enki à ses questions, tout en finissant de macher le fruit acidulé qu’elle avait dans la bouche, souriant de temps à autre, laissant tout le loisir à Enki de pouvoir lire ses émotions sur son visage.
Quand il eu finit, elle l’embrassa, encore une fois, du bout des lèvres
° Ba quoi? J’fais des stocks pour quand y s’ra plus là! °
« Hummm… Elle est un peu dure ta condition la…. Je fais comment moi pour trouver quelque chose de pire si j’ai jamais vécu un truc comme ça qui vaille la peine d’être raconté? » Lui demanda-t-elle en riant.
Elle replongea dans ses souvenirs pour trouver quelque chose d’intéressant lui raconter.
° Jamais vécu un truc comme ça moi… °
« Tu veux que je te raconte comment j’ai fait cramer une partie de ma maison? » Lâcha -telle au bout d’un moment.
° Gné? T’es folle ma pauvre fille! Il va te prendre pour une folle! °
« Je devais avoir dix ans, ou onze peut-être, et le journal intime que j’écrivais à l’époque - je regrette de l’avoir arrêté d’ailleurs - avait disparu de ma chambre et j’étais sûre que ma sœur me l’avait piqué. Je suis allée la voir dans sa chambre, et je l’ai menacé avec ma baguette. Meg, du haut de son 1m 26, m’as dit, en gros, « t’es pas cap’ ». Et elle avait raison. S’il y a bien une chose dont je suis incapable, c’est de faire du mal à quelqun que j’aime, et à quelque un comme ma sœur, qui était trop petite pour se défendre. Mais j’était hyper énervée, j’ai pas réfléchi, et pour lui faire peur, j’ai mis feu au livre sur sur lit, avec un incendie. Mais toute la couette s’est enflammée et sur le coup de la peur, j’étais incapable de me rappeller le sort qui allait éteindre ses flammes. On a paniqué, et on s’est mit à hurler tout en descendant les escaliers, pour se réfugier dans le jardin puisque nos parents étaient absents. On était incapable de faire quoi que se soit, mais par chance, les voisins ont vu les flammes et ont pu appeler les pompiers moldus qui ont vite éteint tout ça… Je te racontes pas comme mes parents étaient fous de rage en découvrant qu’on avait un bout de toit en moins, que pleins de moldus étaient présents, et qu’en plus, les pompiers nous avaient interrogés pour savoir comment le feu s’était déclenché. On a menti, prétextant que nous étions en train de jouer avec des bougies, du coup, la faute a été remise sur mon père et ma mère, qui nous avaient laissés seuls. Et quand eux ont su ce qui s’était réellement passé… Wah! Je te promet que je m’en rappelle… »
Shanty fit une pause, puis continua pour répondre à sa seconde question
« Pour la deuxième question, je vais pas faire dans l’originalité et je vais répondre la même chose que toi… Si j’arrive à rester encore deux ans ici, dès que j’ai mon diplôme, je te rejoins là ou tu seras. Si je ne sais pas où t’es, je loue à Hagrid un dragon ou un hippogriffe ou une autre créature volante et je parcours toute l’Europe à ta recherche. Mais tu restes en Europe hein?! Parce que c’est pas que j’ai pas envie de survoler les cinq continents pour te retrouver, mais ça va prendre du temps… Mais s’il te plait, écris moi souvent… Je pourrais pas rester ici si j’ai pas de tes nouvelles.
T’as un hiboux au moins? » Finit elle par lui demander avec un sourire.
Sans attendre sa réponse elle enchaîna sur la dernière question
« Si je devais mourir demain… J’irais voir ma mère, mon père et ma sœur, j’irais voir Isis, j’irais te voir… Pour vous dire comme je vous aime, pour n’emporter le souvenir que de vous, des personnes les plus importantes pour moi. Je réaliserais mes rêves réalisable, je ferais des tas de choses toutes bêtes que j’ai toujours rêvé de faire mais que je n’ai jamais fait. J’irais voir les gens que j’aime pas, et je m’excuserais pour ce que je leur ai fait. Je crois que c’est tout, et c’est déjà pas mal… Ah, et aussi, je donnerais du fois gras à Comète, il adore ça… » Finit elle avec un éclat de rire
Puis, elle se leva et vint s’asseoir sur les genoux d’Enki, les yeux pleins de malice
« Mon anecdote n’est peut-être pas pire que la tienne, mais je compte bien rester dans tes bras jusqu’à demain matin, et si le juge est pas contente, et ba tant pis! » |
| | | Enki Youshenko Adulte
Nombre de messages : 744 Maison : Ancien élève de Poufsouffle Année : Diplômé Gain de Gallions : 20635 Date d'inscription : 25/01/2006
| Sujet: Re: Après les selections Sam 2 Sep 2006 - 4:21 | |
| Comment Shanty avait-elle pu faire bruler sa maison? Enki était mort de rire et avait eu du mal à arrêter. Il en avait mal aux côtes et se tenait le ventre pendant qu'elle continuait de raconter, imperturbable, la correction que ses parents lui avaient mis. Pour la récompenser de cette grosse bêtise, il l'embrassa sur l'épaule. Son rire s'éteignit subitement. Il la regardait avec intensité. Elles sont belles les filles quand elles disent n'importe quoi. A la fin de ses narrations un silence s'installa... il rencontra ses yeux. Les siens devaient être vides. Les gens parlent souvent pour ne rien dire, mais leur conversation avait été jusqu'ici cousue de rien qui font un tout charmant. Un discours politique, un débat sur leurs lois magiques auraient été plus vifs et plus controversé, ils se seraient peut-être détestés un temps et réconciliés sur des paroles centristes... Ils parlaient d'eux, de rien, et c'était bien. Il était sous le charme, tandis qu'un étonnement de plus en plus grave assombrissait ses yeux quand elle vint se blottir contre lui. Du fond de mon conscient, la voix de la sagesse, aux lèvres minces, l'incitaient à la prudence du sentiment à coup de citations tirées du livre de la lâcheté qui se prévaut de bon sens. Il ne voulait pas l’écouter, pourtant, le tic tac imbécile de l'horloge dans sa tête aiguisait ses nerfs. Après un bref regard en direction du visage de Shanty, il se résolut à lui demander de rentrer, il y avait un couvre feu, ils étaient préfets, une fille un garçon le soir dans une cabane à une lieu du château, c'était pas cool. Pense: c'est cool ! tu délires ! Pense: non, c'est pas cool du tout, cool c'est cool quand y'a pas de danger ou quand on risque pas de se faire mettre à la porte.Pense: Cool alors, tu risques rien, personne ne sait que vous êtes là. Pense: cool?Pense: Oui, cool... tranquille Enki, t'as juste besoin de te détendre, à la prendre dans tes bras, vous collez vos têtes l'une à l'autre et vous partagez le même rêve pour une nuit, rien de méchant. Pense: rien de méchant...Rien de méchant... murmura t il comme un automatisme en la serra un peu plus fort dans ses bras. Quelques secondes après lui avoir fait la morale, il céda simplement à son evnie: juste etre ensemble sans flipper du Juge ou des juges... Il prit sa baguette et déplaça la table fabriquée pour l'occasion vers le fond de la cabane. Il se pencha en arrière pour se caler dans le tas de vêtements de quidditch qui leur servait de matelas. Quand il fut allongé, il fit en sorte qu'elle pose sa tête contre son épaule, contre sa tête. Il reposa sa baguette et ferma les yeux. Pense: j'aimerais, ouai, partager le même rêve.Enki garda Shanty contre lui tout au long de la nuit et ils s'endormirent comme deux enfants abandonnés sur une île désertée où il y avait plein de rêves à construire. FIN |
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