Miroir, Miroir, Dis-moi qui est la plus belle? (TM St Val)

Rome, antique ville.
Romantique en ce 14 février.
Jonathan, Claudia et quelques-uns de ses amis s'y étaient rendus pour quelques jours. Ils s'étaient arrêtés chez un antiquaire et s'étaient plus ou moins séparés pour admirer, seul ou à deux, les pièces qui s'y trouvaient, demandant parfois au propriétaire des informations sur l'une d'elle ("Ceci était le peigne magique d'Hélène de Troie, qui augmentait tous les jours sa beauté" "Celà était la baguette magique de Romulus, qui tua son frère Rémus. Le premier Avada jamais lancé...").

Jonathan, se disant qu’il devrait écrire à Isis, tomba sur un miroir qui ne laissait rien paraître. Aurait-il appartenu à Vénus, ou à un grand chef guerrier? À la marâtre marraine de Blanche-Neige peut-être? Il n'en savait rien et ne voulait demander.
Mais l’antiquaire, grisonnant, vint tout de même à lui et lui proposa une tasse de thé, ainsi qu’une histoire, sur le miroir. Jonathan accepte, fixant le miroir qui semble répandre autour de lui des odeurs de brume, de whisky et de chardon. Des odeurs qui lui rappelaient quelque chose. Il ne saurait dire quoi, mais quelque chose de si chaud, si familier… Il s’en approcha, attiré par les effluves, ou peut-être autre chose, en buvant une première gorgée. Le vieil ouvrit la bouche, sembla commencer à parler.

Jon vit enfin quelque chose dans le miroir. Une personne. En uniforme. Et un décor de pierres imposantes, lui aussi trop familier. Il eut un mouvement de recul, stupéfait. Un regard au vieil homme, qui lui sourit et lui demande :

-Avez-vous remarqué…

-Il flotte…

Le romain ne prête aucune attention à son impolitesse, mais continue de sourire.
Un sourire frippé.
Un miroir flottant.
Une deuxième gorgée.
Jonathan se rapproche de nouveau. Alors que le vieillard commence enfin à parler, ce qu’il y voit l’étonne, car il saisit enfin de quoi il s’agit…

* Que les dalles du couloir sont sales, les elfes de maison seraient-ils en grève ou bien cette partie du château est-elle oubliée ? *

Cassandre était victime d'une prise de pouvoir par ses pieds, ils l'avaient mené dans un étrange endroit, alors qu'elle traversait couloirs et escaliers pour regagner sa salle commune après un cours de Runes. A vrai dire, c'était la première fois qu'elle visitait cet endroit, plongée dans ses pensées, la jeune Verte n'avait même pas remarqué un changement inhabituel de parcours. Elle se faisait confiance, et si ses pas l'avaient conduite là, c'était sans doute pour une bonne raison.

* Drôle de journée ! Entre le thé de ce matin qui avait un goût particulièrement étrange, le cours de Runes et les amoureux en masse qui se bécotent...la Saint Valentin, un jour pour les trolls et rien d'autre. Je n'ai plus qu'à aller m'abrutir dans mes livres au point de ramollir mon cerveau jusqu'à ce qu'il ne puisse même plus concevoir l'idée de garçon...Hum ça me paraît bien comme programme. *

Sur le point de rebrousser chemin, la jeune fille sent soudain quelque chose qui l'attire irrévocablement en arrière, dans l'obscurité du fond de ce couloir étrange. Un raie de lumière passe sous une porte, un léger tintement se fait entendre. Ces derniers temps, sa curiosité l'a déjà poussé à accompagner ses deux préfets dans une salle inconnue, ce ne serait pas très raisonnable de retenter l'aventure, qui plus est seule. Mais sa raison l'a déjà quitté lorsqu'elle pousse la porte. Cassandre Desperide doit ouvrir cette porte et y trouver ce miroir immense et suspendu dans les airs. Comme si quelqu'un avait malencontreusement oublié de le poser à terre. Il se tient tout naturellement, la lumière semble émaner de lui-même bien que son fond soit...indéfinissable. Il n'y a rien, aucun reflet, ni celui de la Serpentarde, ni celui de quoique ce soit d'autre.

* Peut-être suis-je trop loin pour apercevoir quelque chose. *

Pas à pas, doucement, Cassandre s'avance vers ce gouffre qui dégage une bienveillance étonnante, ce lieu est rassurant, agréable, une douce brise s'échappe, lui rapportant un parfum de cyprès. Celui du Sud, et des vacances, elle ferme les yeux laissant cette sensation prendre peu à peu corps, les images se forment dans sa tête. Lorsqu'un bruit la fait sursauter. Ses yeux s'ouvrent à nouveau sur le miroir, dont le reflet n'est cependant toujours pas celui de la jeune fille. Cette fois, c'est bien la dernière image de son esprit qu'elle aurait aimé visualiser !
Une fois les premiers instants de stupéfaction passés, elle s'approche et s'interroge, serait-ce le légendaire Miroir du Rised, ou possède-t-il d'autres propriétés ? Frôlant le miroir du bout des doigts, la jeune fille murmure :

"Miroir, mon beau miroir, qu'essayes-tu de me dire ?"

Alors que le visage devant lui, son reflet, se présente comme celui d'une jeune fille, étudiante chez Serpentard, qu'il a croisé à Poudlard durant les 3 dernières années. La voix du commerçant semble se perdre, en "fade-off" dans la tête de Jon :

-Il a une histoire bien particulière. Tout a commencé en 1889 lorsque deux jeunes gens...

Jonathan sentit ses pieds se soulever. Différemment de l'impression que laissent les Fizwizbiz par contre. Il était aspiré par le miroir mais ne s'en souciait guère, plongé dans le regard de Cassandre.

Il se retrouve les pieds sur une rue dallée, coiffé d'un haut-de-forme, une canne à la main. Un manteau ample sur le dos complète le tout. Bien que Jon ne se sente pas particulièrement à l'aise, il n'en fait pas de cas. L'antiquaire est toujours à ses côtés, vêtu vraisemenblablement aussi à la mode de l'époque, et s'adresse à Jonathan.

-Allons donc, jeune homme, ça ne se fait pas de s'arrêter ainsi devant une jeune femme, sans même la saluer.

Lui parler, à elle, c'était ce qu'il désirait faire plus que tout, en ce moment. Mais en même temps, il ne s'en sentait pas le courage. Il prit finalement une voix claire et importante, mais tout de même délicate.

-Milles excuses, Millady. Je ne voulais pas vous paraître discourtois.

Elle, contrairement à lui, était si jolie, élégante, colorée. Oserait-il enchaîné la discussion?

Elle s'était peut-être trop rapprochée du miroir, ou bien avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Quoiqu'il en soit elle le savait désormais, cet objet était loin d'être le miroir du Rised. La sensation qui lui tournait la tête était lancinante et fort désagréable. Un nuage de poussière l'entourait, ce n'était plus la quiétude de la salle de la classe vide mais un brouhaha incommensurable de carioles, cris, hennissements de chevaux et autres qui parvenait à ses oreilles. Où était-elle ? Dans une rue bondée de monde, frappée par un soleil brûlant qui forçait les passants à se réfugier sous les tonnelles et les arcades. La jeune fille remarqua rapidement que sa confortable robe de sorcière avait disparu en constatant avec effarement qu'elle ne s'était jamais sentie aussi serrée et comprimée de toute sa vie. Par merlin, elle portait un corset, et ce n'était pas tout...
Un instant plus tard elle s'observa à travers le reflet d'une vitrine, un large chapeau à bord et franfreluches diverses, un collier ras du cou ornée d'une perle blanche, une longue robe resserrée à la taille puis évasée, des manches ballons, ses cheveux qui venaient caresser amoureusement sa nuque en de belles anglaises sublimaient par la lumière du Sud...

Miroir, Miroir, Dis-moi qui est la plus belle? (TM St Val) Format10

*Adieu l'Angleterre et ses couloirs humides, sa boue et son ciel gris, me voici au Soleil d'une ville du Sud, et quelle ville ! Comment ai-je pu attérir ici ? Le miroir a-t-il exaucé l'un de mes voeux ? Je ne pense pas, et à en juger de ce qui m'entoure, je n'ai pas seulement fait un bond dans l'espace, mais aussi dans le temps.*

Le décor était extraordinaire, les façades au ton pastel jaune orangé et les persiennes au couleur verte donnent à la rue son caractère typique. Des touches de verdure viennent compléter cette vision colorée et criarde, à travers les portails, on devine des cours intérieures bordées de citronniers et d'orangers lourds de leur fruits. Nous sommes le 14 février, pleine période de récolte. Quelle occasion s'est offerte à elle en cette journée déprimante ! Echapper à Poudlard pour une escapade merveilleuse dans une ville d'antan. Inutile de s'inquiéter, le charme se dissipera sans doute à la tombée de la nuit comme dans les contes de fées. D'après tous les élements offerts à sa vue, Cassandre peut à peu près cerner l'époque, fin du XIXème siècle sans doute. Un regard vers le ciel lui permet aisément de déterminer le lieu. Au loin, le Colisée brille de mille feux sous le soleil brûlant d'Italie. A peine fait-elle quelques pas, que quelqu'un lui adresse la parole.

Citation :: -Milles excuses, Millady. Je ne voulais pas vous paraître discourtois.

Une telle situation incongrue demande toutes ses capacités d'adaptation. La jeune fille, sans même jeter un regard à son interlocuteur se baisse en une révérence gracieuse bien qu'approximative, car comme chacun sait il existe bien des manières différentes selon les époques de se saluer. Elle ne veut pas se faire remarque mais la curiosité la pousse et ses yeux remontent doucement des chaussures au visage du jeune homme qui déjà inconsciemment l'intrigue. Il porte les mêmes vêtements que les autres hommes de la rue, mais son visage semble venir d'un autre temps, tout comme elle.

Tambour qui se réveille dans sa poitrine, son coeur s'accélere, soudain tout s'efface, plus rien ne compte sauf ce visage. En un instant, le regard qu'ils s'échangent en dit bien plus qu'une nuit de paroles. Il n'y a que lui au monde et c'est une évidence, pour soulager la moitié d'elle qui lui manque. Ce moment qui a semblé une éternité n'était qu'une seconde, le cheval d'une cariole voisine se cabre tout à coup avec une telle violence qu'il se détache de ses rênes. Tout fou et enfin libre, il rue, un véritable danger pour la jeune fille frêle qui se trouve imprudemment sur son passage. Les cris s'emmêlent, l'agitation est à son comble mais elle ne sent que ses mains qui se sont posées sur ses bras pour la pousser sur le bas côté de la rue. Dans le feu de l'action, Cassandre a perçu une vague et délicieuse effluve de son parfum. Elle n'a qu'une idée s'en rapprochait, comme une drogue, un désir impétueux et indiscutable de la part de tout son être.

A l'ombre de la tonnelle, où la fraîcheur bienveillante succède à la chaleur écrasante de la rue, du lierre grimpe sur les pierres. Cassandre est assise, le jeune homme enlève la poussière qui s'est déposé sur son giler. Décidément tous ses gestes sont des plus parfaits, le moindre détour de ses mains l'a fait sourire. Et maintenant que va-t-on faire. Peut-être qu'il ne parle que italien. La jeune fille soupire, et se lance.

- Merci pour votre intervention. A l'heure qu'il est je serai sans doute sous les sabots de ce cheval à me faire piétiner.

Trouvant l'image peu réjouissante, elle se reprit :

- Je ne suis pas d'ici, en Angleterre les chevaux ont le sang moins belliqueux qu'ici. Je vous suis infiniment reconnaissante.

Elle ne savais quoi ajouter pour se rendre encore plus ridicule, son regard brûlait de se poser sur le jeune homme mais elle n'osait plus le regarder de peur de paraître mal-élévée.

Spoiler:

La jeune fille lui fait une révérence, puis lève son regard jusqu'à croiser le sien. Une explosion de jus de citrouille retentit dans la poitrine de Jon. Puis un cheval se câbre et se rue. Il tente de se jeter sur la jeune femme que Jon pousse, au risque de finir écrasé sous la bête. Mais au diable les risques, aucune beauté semblable ne mérite pareil sort, alors que lui, pauvre homme sans valeur, aurait passé inaperçu dans sa disparition.

Il l'entraîne sous une tonelle où ils se reposent à la fraîcheur. Elle le remercie.
Il lui répond, l'ombre d'une rose sur les joues.

-Je vous en prie, je n'ai fait que mon devoir!

Elle paraît embarassée. Il lui sourit, lui suppliant de ne pas prendre un tel air.

-Allons, souriez. Il fait si beau, et le ferait encore plus avec votre charmant sourire. Je suis aussi anglais.

Le vieil antiquaire n'est toujours pas trop loin. S'étant installé à deux tables d'eux, il suit la discussion avec intérêt, d'un air rêveur, comme si il relisait le passage favori de son livre fétiche. Jonathan reprend.

-Accepteriez-vous de prendre une glace en ma compagnie? Je vous conseillerais de goûter à la mode de Naples.

Bénissant Marco Polo pour son importation des sorbets et autres friandises glacées, Jonathan plongea ses yeux dans le regard de Cassandre, attendant sa réponse.

Les voilà qui marchent. La jeune fille a évidemment accepté la proposition salutaire d'une glace bien fraîche. Elle doute qu'ils réussiront à trouver une échope mais peu importe. La seule chose qui compte à ce moment, c'est que malgré cette sensation de suffocation au fond de sa gorge, ils ne se quittent plus. Il résume tout au monde, et sans lui, rien ne n'a de valeur. Tout perd son sens. Il lui a proposé son bras, et bien que les vêtements empêchent le contact direct de leurs deux peaux, elle sent à travers le tissu, le frottement de son bras contre le sien. Cela lui suffit. C'est presque trop.

Les rares passants qui s'aventurent en plein soleil deviennent rouges, ils pestent et s'essouflent comme des bêtes de somme. A l'abri sous les arcades, les deux amoureux se promènent. Le quartier est protégé par l'ombre gigantesque d'une seule bâtisse, que l'on voit à des kilomètres. Le Colisée encore majestieux de sa gloire passée, malgré son aspect abîmée, domine tout l'espace. Il s'impose avec une telle évidence. Si Rome doit être quelque chose, ce sont ses collines et ce monument. Témoin encore en vie d'une histoire extraordinaire. En ce lieu, combien de Romains ont passé des jours entiers dans l'effervescence des jeux ? Lorsqu'ils pénètrent dans la cour, c'est comme si celle-ci résonnait encore des cris de la foule...Des palpitations subreptices.

Cassandre se tourne vers ce jeune homme, dont elle ne connait même pas le nom, un désir impérieux la pousse, en cet instant à se rapprocher. Plus que la fraîcheur d'une glace, elle a envie de la douceur des lèvres qui s'offrent à elle. Mais depuis qu'ils sont entrés dans l'arène, la chaleur se fait plus forte, et la jeune fille, déjà en proie à des émotions tumultueuses, se sent prête à défaillir avec cette température. Soudain, une idée formidable s'impose à elle. Rome n'est pas seulement une surface, c'est surtout un sous-sol, où la fraîcheur doit être délicieuse.

Prenant par la main son compagnon d'un jour, Cassandre l'entraîne hors du Colisée, parcourt quelques ruelles jusqu'à trouver ce qu'elle cherche : une bouche d'égout.

- Comme rafraîchissement, je vous propose encore mieux qu'une glace, seriez-vous prêt à vous aventurer dans les catacombes de Rome ?

Après s'être balladés dans le colisée, la jeune femme offre un tour des catacombes au jeune homme. Il est vrai que l'endroit porte bien le mystère et les secrets. La fraîcheur et l'amour aussi. Il lui proposera donc une visite guidée, les ayant déjà explorés.

Jonathan n'hésite pas à prendre la main de la demoiselle pour la guider contre les parois anciennes et les laisser lui relater toute son histoire. Des premiers chrétiens qui s'y réfugièrent pour l'amour d'un Dieu aux couples vagabonds d'une Italie nouvellement unifiée. Il évite les endroits les plus lugubres, lui montre les plus beaux puits de lumière, se laissant guider par ses instincts.

Il voudrait la caresser et s'en rapprocher plus encore, obéir à ses instincts les plus naturels, sachant qu'ils n'auraient pas tord, mais quelque chose le retient. Son éducation de gentleman, probablement. Ne jamais qu'embrasser la main d'une nouvelle fréquentation lors du premier rendez-vous, aussi improvisé et dépourvu de chaperon qu'ils soient. À la tombée du soir, il sortent enfin, pour profiter du coucher de soleil et de la demi-fraîcheur de la nuit. Lui prenant la main, il l'entraîne vers la fontaine de Trévi, qui resplendit de milles feux sous l'éclairage céleste.

-J'aimerais vous revoir. Si c'est impossible, nous n'aurons qu'à nous rappeller de Trévi et nous serons ainsi lier à jamais par la magie de cet endroit.

Il s'apprêtait d'ailleurs à jeter un charme à la fontaine, mais ne voulait surtout pas que qui que ce soit ne s'en aperçoive.

Cette journée avait été un ravissement parfait, l'une des plus belles journées de sa vie. Poudlard n'était plus qu'un lointain souvenir, il lui semblait qu'une éternité s'était déroulée depuis qu'elle avait quitté le château. Elle n'avait d'ailleurs aucune envie d'y retourner. Nous étions tellement bien dans la douceur des derniers rayons du soleil. Une pluie de goutte d'or étincelaient sur les statues, la place était déserte.
Plus ils s'étaient rapprochés tout au long de la journée, plus Cassandre avait oublié qui elle était, comme si elle appartenait à ce monde depuis toujours, elle n'était plus une élève, encore moins la petite fille de York. Mais une noble dame de bonne famille qui vivait à Rome. Avec un peu de chance, la jeune fille se fiancerait prochainement avec le jeune homme qu'elle venait de rencontrer, un bon parti, gentlemen. Non elle divaguait complètement, elle ignorait tout, jusqu'à son nom, sa nationalité, son passé.

Citation :: -J'aimerais vous revoir. Si c'est impossible, nous n'aurons qu'à nous rappeller de Trévi et nous serons ainsi lier à jamais par la magie de cet endroit.

-Je ne sais pas si cela est possible, en réalité je vis très loin d'ici, je ne sais pas de quoi j'ai été victime depuis ce matin, un envoûtement peut-être...Quoiqu'il en soit cette journée était merveilleuse, et elle restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Puis se tournant vers la fontaine, Cassandre leva sa baguette en même temps que le jeune homme et tout deux lançèrent un sortilège sur la fontaine, afin qu'ils soient liés pour toujours à ce lieu.

Miroir, Miroir, Dis-moi qui est la plus belle? (TM St Val) Fontai10

-Si l'un de nous y pense, l'autre le ressent aussitôt.

Le soleil dardait ces dernies rayons, quand Cassandre s'approcha une dernière fois du jeune homme pour déposer un léger baiser sur ses lèvres avant de disparaître dans un éclat de lumière avec un léger pincement au coeur.

FIN