Atterrissage réussi! (enfin presque!)

Les bruit des chouettes, le vent qui hurle au travers des fenêtres. Quelle sérénité, quel calme habituel……oui enfin presque !
Un flache, puis une odeur de souffre ! Voilà Ailis qui réapparaît au beau milieu de la volière !
La voilà toute sonnée de son aventure dans la forêt et de sa fuite ! et quelle fuite ! Grâce à sa propre invention , un savant croisement entre de la poudre de cheminette et un porteauloin ! Quelle fierté ! quelle joie d’être seine et sauve et quelle……odeur ?

_ « pouerk ! mais qu’est ce que c’est que cette puenteur ! oh…..noooon ! Je pouvais pas atterrire dans un champ de fleur ! nan ! En plein dans un tas de guano d’chouette ! »

La jeune pouffy se releva tant bien que mal et commença à épousseter sa cape pour lui donner une meilleur allure.

_ « je vois pas pourquoi je m’acharne à vouloir nettoyer de la vase mêlée à de la boue, mêlée à de la mousse et mêlée de la crotte de chouettes ! Je n’ai plus qu’à faire un sort de remise à neuf…… »

Ailis remarqua qu'elle avait attérri dans la volière de l'école, ce fut un réel soulagement car dieu seul sait où elle aurais pu se retrouver. Elle jetta alors un rapide coup d’œil à l’emplacement de sa chouette Ady. Elle n’était visiblement pas là….. sans doute la cherchait elle ? C’est alors qu’un crie perçant attira son attention au dehors. Elle courut à la fenêtre la plus proche et apperçut dans la tempête de neige, Ady, portant un lourd paquet.

_ « Oh ! Ma pauvre Ady, viens vite ! Par ici ! Qu’est ce qui t’as prit de sortir tes plumes dehors part ce temps ! T’as pas de tête ou quoi ! Donne moi ce paquet…… »Sans perdre un instant elle emmitoufla la petite chouette dans son écharpe en laine pour qu’elle puisse se réchauffer.

_ « Je vais t’emmener dans ma chambre et tu vas te reposer…mais attention ! Pas un bruit d’accord ? Tu…. »
Un craquement sourd interrompit Ailis dans son sermon.

_ « Qui …..Qui est là ? Hem….montrez vous ! Hé ho ? y’a quelqu’un ? »

Le silence qui suivit était pesant et mettait mal à l’aise Ailis. Elle serra fort sa petite chouette dans ses bras puis s’avança tout doucement vers l’escalier. Oubliant de ce fait, son paquet sur le sol.

_Quel soulagement de te voir ici dame Zyn!

Dans un mouvement emple elle se retourna tout en dégainant sa baguette. Les deux filles étaient alors dos à dos, prète à riposter. Elle écoutaient attentivement chaques bruits suspect.....

_Un sort de camouflage! c'est ce qu'il nous faut! comme ça si c'est un blagueur on lui fera la peur de sa vie! qu'en penses tu Zyn?
Ailis fit un clin d'oeil et commença l'inquentation d'illusion.
Les deux amies allèrent se poster de part et d'autre de la porte...
Ailis chuchota:
Je n'entends plus rien, tu voix quelque chose toi?
Soudain une odeur pestilentielle vint ler titiller les narines.

Pouark! ça sent comme si quelque chose avait crevé dérière un meuble....
Cette odeur Ailis l'avais déjà senti, lorsqu'elle était parti pour la forêt interdite, tout prés de l'endrois où elle avait queuillit ses précieuses racines.
Zyn....on est dans la bouse de troll jusqu'au coup! je crois que j'ai...comment dire....malencontreusement transporté une....trés vilaine bêbête! Du genre qui traine prés des maraicages au finfond de la forêt interdite......

_Je penche pour un Gnôrl d'environ trois pied de haut.....Je crois qu'il déteste la neige....c'est pour ça qu'il est en colère, je l'ai sorti de son trou et en plus il déboule en pleine tempête de neige! On doit le givrer sur place! Un, on le glasse, deux, on le pousse en haut des escaliers, trois, on le balence dans le vide et quatre il se brise en milles morceaux en bas des marches!

Les deux filles se préparent, poudre d'étoile polaire en main pour Ailis et blizard hurlant pour Zyn.
Une Ombre s'avança lentement à l'intérieur de la volière. L'odeur était plus qu'insoutenable, mais l'idée que le froid puisse neutraliser cette nauséabonde émanation redonnait courage.
Toujours camouflées par leur sortilège, Ailis soufla la poudre sur l'abominable créature, celle-ci se mit à hurler comme si on la brûlait vive!
Horreur! La poudre ne fit que lui jeller le bas du corps!

_Zyn! Grouilles toi! Balances tout ce que tu peux en blizard! Sinon on a plus aucune chance de s'en sortir en un seul morceau!

Elle aimait les Gnôrls. Morts. Dans une peinture de guerre.

'Qu'est-ce que tu racontes? Tu sais même pas ce que c'est un Gnôrl.

Olalah. Madame la maligne. Elle savait peut-être pas ce que c'était. Mais en tout cas, il y avait de forte chance que ce soit un truc entrant dans la catégorie "Tout le monde le préfère mort".
En tout cas, son amie lui réservait un programme des plus réjouissants. En théorie, ce soir, il y aurait un Gnôrl de plus dans la section "Morts pour la bêtise".
Glaçage. Et hachage menu pour en faire de la poudre de Gnôrl. C'était presque de la cuisine! Seulement, le blizzard hurlant, c'était pas franchement la branche de Zyn. Elle, c'était plus mélanges biscornus et recettes innovatrices.

Avec un soupir, la jeune Gryffondor agita sa baguette. Assouplissement du poignet. Si Ailis avait peur du Gnôrl truc muche, elle, elle avait plus peur de planter son sort. Un Gnôrl, ça devait bien être battable à main nue, non?
Première tentative.
Echec.
Deuxième tentative.
Echec.
Les "jambes" de la créature gelait. Ce qui n'empêchait pas le reste de continuer à avancer.
Troisième tentative.
Echec.
Ce fut le cri de terreur d'Ailis qui déclencha quelque chose (elle n'avait jamais réussi à déterminer quoi -sans doute ses pouvoirs résidaient-ils dans son sang et ne se réveillait qu'à partir où ce dernier se mettait à s'activer- bref) chez Zyn.
Quatrième tentative.
Un souffle glacé sortit de sa baguette. Mélusine vit littéralement ses doigts virer au bleu. Les "bras" de la chose aussi. Juste les bras. Mais, sans bras, sans jambes, en théorie, on ne pouvait plus faire grand chose. A part hurler. En tout cas, il compensait bien.

Graaaaaaaaaaagnagafulaaaktatam!<= cri du Gnôrl pas content

Et pendant ce temps-là, du côté McEwan:

"Raaaaaaah... mes doi-euhhhhhhhh-gts!"