Ils arrivèrent dans la gigantesque et fascinante ...

-Le calme environnant!!

Elle sourit, et pense: comme c'est agréable de pouvoir se prendre du temps pour soi d'arrêter de penser aux révisions, aux cours, aux examens!...

*soupir*

*Le bruissemnt de la fameuse rivière de chocolat créait un fond sonore délicat et apétissant.Dwi, le regard dans le vide, posa bêtement la question:*

-Et toi, ça va?

Enki reposa sa tête sur le tapis d'herbes en souriant. A se demandait a l'intérieur de lui si cette simple question avait une réponse facile. Il essaya de remplir ses poumons du plus d'air qu'il pouvait pour le relacher très lentement etse donner le temps de répondre.



Je pense que ca va. Si je regarde ma vie en arrière elle est pas plus moche qu'une autre.

*La tournure pésimiste de la phrase de Enki laissait entendre qu'il n'était pas pleinement satisfait de sa vie, de ce qui lui arrivait. Mais il tentait quand même de relativiser.
C'est vrai qu'il se s'occupe et se préoccupe du bien être des gens qui l'entoure. Moi-même qui l'ai discrètement épier, il avit tenté de me réchauffer plus tôt dans la volière. Sa générosité n'a d'égal que son humilité (pense: à moins que je ne me trompe biensur)

Toujours le regard dans le vague, je cherchais tout de même à en savoir plus pour compendre ce qui le rendait ainsi:*

-Tu sembles malheureux...

Dans le trouble de ses pensées, Enki se renait compte qu'il arrivait pas à répondre aux questions faciles. C'étaient des questions faciles à répondre pour les autres car on les posait souvent "t'es heureux?" "ca va?" "quoi de neuf?"
Il aurait bien aimé donné une réponse toute faite mais ce n'était pas facile non plus pour lui de mentir. Il savait dissimuler mais Sandwi était une fille perspicace et elle ne se contenterait jamais d'une demi réponse.
Il fit l'effort de se concentrer pour répondre du mieux qu'il pouvait.



Pense: est-ce que je suis heureux ? Je suis pas malheureux...je pense pas. J'éprouve un manque, mais je sais pas de quoi. J'aime bien être ici mais je me sens coupable...



Il sentait que ça venait mais n'en était pas sûr, il lança sa pensée pour voir comment Sandwi pourrait le prendre.


Quand je suis dans un endroit calme a la limite du rêve, ou quand je vis un moment de plaisir, je me sens coupable de pas pour voir en faire quelque chose d'utile pour d'autres personnes. Ca va te sembler completement fou ou ridicule mais si je ne peux pas etre utile ou actif a quelque chose, je me sens pas exister.


Il tendit sa main vers une fleur en sucre et la cueillit


Si tout était aussi doux et sucré dans la vie, je mourai d'ennui. J'ai honte d'être satisfait de la vie des choses comme elle sont car je sais bien que c'est pas parfait mais je me dis souvent qu'en changeant son point de vu, cette fleur n'est plus une fleur qui disparaitra et que je pourrai pas rapporter dans notre monde à Poudlard. Cette fleur c'est un accident de parcours qui rencontre pas ma volonté, elle n'a pas d'utilité particulière a part me faire sentir impuissant à lui donner vie parce que, comme tu me l'as dit, elle restera là et pas moi. Donc elle fait partie d'un décor sur lequel j'ai aucune influence. Je lui sers a rien non plus... c'est con comme réflexion j'arrive pas à m'expliquer. En gros, je regrette de pas pouvoir faire certaines choses et d'être tributaire du destin, du hasard, des choses déja prévues par la vie et tout. Parce que si tout est déjà prévu, à quoi on sert nous? A quoi ca sert d'essayer de les vivre si on sait comment ca va se passer? Ouais, laisse tomber, je pars dans un délire psychophysique pourri.

Il s'assit et jeta la fleur dans la cascade de chocolat.

*Dwi regarda la fleur en sucre fondre délicatement dans les flots de la rivière en chocolat.*

-Tu sais tu n'as pas d'impact sur l'environnement qui t'entoure aujourd'hui, néanmoins il faut que tu saches que celui ci en a un sur toi. Quoi qu'il arrive, les expériences que tu vis te construisent, elles font ce que tu es aujourd'hui. A toi de faire en sorte de te souvenir pour ensuite partager ton expérience avec d'autres gens, et ces rencontres fortuites entre differents vécus font que l'on tente ici et là de changer les choses, les gens...
Saches que ta manière d'être peut sufir à faire prendre conscience quelques choses à quelqu'un!
Euh..., c'est peut-être pas très construit ce que je dit


Tu vois, c'est comme cette fleur.Il y a 5 minutes elle était entre tes doigts dépressifs. Maintenant elle s'est répandue dans ce coulis au choco. Qu'elle a été sa vie, est-ce qu'elle a vraiment vécue, qu'elle est son futur? est-elle vraiment morte?
Tu as mis fin à son accomplissement à moins qu'elle se soit épanouïe au moment où elle est entrée dans ce chocolat fondu. Etait-elle destinée à faire ça, où est ce seulement un hasard. S'il n'avait pas fait froid ce soir, serions-nous là? Cette fleur, se serait-elle transformée en sucre?
Est-ce qu'avant cela cette fleur existait, qu'est ce que ça veut dire exister, est-ce que parce qu'elles sont virtuelle elles n'existent pas?
Le fait que nous, êtres conscients, nous l'ayons croisée, nous la garderons , nous la ferons survivre, au delà de cette imaginaire. Je pense même que nous pouvons lui imaginer son futur.

Et d'ailleurs, tout ce que nous vivons ici même est retranscrit dans le livre, la trace est minime, mais elle est. Même s'il n'y avait pas de traces tactiles et physique, il y aurait une trace psychique...



*Elle ramassa deux petis bouquets d'herbes en sucre qu'elle entortilla pour modeler deux pointes vertes.*

...


et nous pourrions être pris pour de jeunes fous passionnés...


*Puis en regardant par terre, elle les mis dans la bouche, superposées à ses canines, elle leva naturellement la tête, en faisant des yeux d'illuminé.*

Enki regarda la grimace de Sandwi et éclata de rire. Elle avait vraiment le don de détendre ses pensées les plus confuses. Il ne parlait pas forcément du hasard, des coincidences et du destin mais de l'impuissance qu'on ressentait face aux événements qui passaient et aux choses qui étaient, puis la seconde d'après n'étaient plus. La vie n'offrait aucun préavis ce qui était dommage mais ce qui faisait qu'on avait envie de la vivre. Il avait écouté Sandwi avec intérêt, c'était le genre de question qu'il se posait souvent mais il trouvait peu de gens pour se poser les bonnes questions avec lui ou pour y penser simplement. Enki se demanda si elle le faisait exprès pour être sympathique face à lui ou si ca l'intéressait vraiment de parler de ça. Il sourit car que ca soit l'un ou l'autre elle avait quand même prit la peine de lui répondre et ça comptait beaucoup pour lui. Il rit de sa gimique de fin de discours.



- Des fous passionnés d'oisiveté ouais! Tu crois qu'on peu utiliser la magie ici? J'aimerais bien m'entrainer à faire quelque chose depuis assez longtemps mais dans le monde réel c'est toujours un peu compliqué.



Il sortit sa baguette qui ne l'avait pas quitté.



- J'aimerais trop tenter un patronus sur un épouventard. Mais des épouventards on peut pas en trouver comme ça... si dans notre imagination on le fait venir, il sera là? comme le paysage?

*Maintenant, elle mastiquait volontairement vulgairement, la bouche ouverte, les brindilles d'herbes.*

-Hein?

*Puis elle les avala très bruyament...*


-oh, pardon!

-Euh, je sais pas si on peut se servir de la magie ici.. mais tout va être un peu faussé, tu crois pas?

*Elle se concentra discrètement*

- On peut toujours essayer!

Enki se leva pour se tenir prêt pour le moment où l'épouvantard apparaitrait.



Ok, cowboy, je suis prêt !


Il laissa Sandwi se concentrer pendant qu'il adoptait une posa genre Clint Eastwood en tenant sa baguette comme si elle était dans un colt imaginaire, prêt à dégainer au moindre mouvement suspicieux.


Sur la rive d'en face apparaut soudain la forme sombre d'une silhouette qui se cachait derrière un arbre, la silhouette riait. On aurait dit que le rire était le rire d'une petite fille qui se moquait. Le coeur d'Enki fit un bond dans sa poitrine et il se sentit très mal à l'aise que Sandwi soit témoin de ça. Elle n'allait pas comprendre.



Je pensais pas que ca serait elle ma grande peur, murmura t- il très inquiet.


Il avait reconnu ce rire. Sur la rive opposée une fille apparut dans une robe noire vaporeuse. Elle était brune, très jolie, de leur âge approximativement mais son visage était pâle comme la mort. Elle les pointa du doigt en riant et sauta d'un coup dans la rivière en chocolat.
Elle nagea jusqu'à eux. Enki était immobilisé de peur.


pense: ce n'est pas elle, ce n'est pas elle. Lance le patronus!


Il tarda longtemps à armer sa baguette. Il n'en croyait pas ses yeux. La forme étrange de la jeune fille arrivait vers lui en murmurant son prénom avec une expression caustique et en continuant de rire. Le rire résonnait comme s'ils étaient dans une chambre vide où il y avait de l'échos. Soudain, il brandit sa baguette vers elle en criant de toutes ses forces


Spero patronum !


Mais il n'avait plus de souvenirs heureux. Ses yeux commençaient à s'embuer. Dans le désespoir, il cria encore la formule deux fois mais elle n'eut pas d'effet de bouclier qu'il espérait. Enki laissa tomber sa baguette dans l'herbe, il tomba lui-même à genoux dans l'abattement le plus complet. En serrant dans ses poings l'herbe sucrée il implora Sandwi:


Fais le disparaitre Sandwi s'il te plait ! Fais le disparaitre...


Il n'osait plus regarder la fille imaginaire au visage vampirique qui maintenant s'était mise à côté de lui en marmornant des reproches sordides et en riant comme un fou à lier.

*Sandwi ne comprenait pas.

Mais elle était effrayée de l'état dans lequel Enkinoë s'était mis, comment un géant comme lui, de si bonne humeur, et avec toutes les qualités qu'elle lui connaissait pouvait-il s'effondré ainsi face à cette petite fille.

Il est vrai qu'il n'est pas évident d'affronter ses peurs, mais comment celle-ci pouvait-elle nous terrasser.

Sandwi n'eut pas besoin de se concentrer pour tout faire disparaître.Il lui avait suffit que cette idée traverse sa tête. Dans la panique, les deux camarades se retrouvèrent dans un espace entièrement blanc. Sans bruit, sans odeur, complètement aseptisé.

Elle lui tendit la main gentiment, et lui demanda bêtement:*

-Euh...

ça va?

Enki n'eut pas la force de prendre la main tendue. Il se laissa tomber sur le sol asceptisé de l'endroit où Sandwi les avait fait aller et laissa les larmes couler. Plus ca allait, plus il était soulagé. Il se revoyait de l'extérieur et imginait que Sandwi devait rien comprendre à ce qu'il se passait. Comment expliquer ca? Impossible que quelqu'un comprenne. Il avait perdu son sang froid et il s'en mordait les doigts.



Apres un moment les larmes arretèrent de couler. Il sourit en regardant le plafond qui dans cette blancheur semblait infini. Il se demanda ou ils étaient mais il n'eu pas la force de poser cette question.


Désolé oui, ca va... c'est de vieux souvenirs, faut pas t'inquiéter. Je veux rentrer je pense.

*Sandwi s'agenouilla auprès de Enki en faisant apparaître entre ses mains une serviette humide et une boîte de chocogrenouilles.

Elle se demandait comment un vieux souvenirs pouvait terrasser une géant comme Enki. Mais celui là ne semblait pas être prêt à lui révéler quoi que se soit. Il était plein d'énigme terrifiante et tellement mystèrieuses.

Sandwi mourait d'envie d'en savoir plus mais elle n'osait pas lui demander. Elle aimait comprendre les gens, pour un jour comprendre l'humanité, l'existance et donner un sens à sa vie.

Elle lui posa la serviette humide sur la tête, et lui offrit un chocogrenouille, car, tout le monde le sait ce chocolat à des qualités thérapeutiques épatantes.*

-Tu veux pas m'en dire plus, n'est-ce-pas?

Pour sortir, c'est simple.



*Une porte se matérialisa dans la lumière éclatante de la pièce.*

Sandwi déposait la serviette humide sur son front. Il ferma les yeux pour se laisser remplir a nouveau du bien être. Il croqua le chocogrenouille qu'elle lui donnait et se rappella que ca faisait plus cinq ans qu'il n'en avait pas mangé.
La porte qui s'ouvrit dans le mur lui rappelait l'hopital. Il ne se décidait pas à se lever pour parcourir les mètres qui lui permettraient de rentrer.
Il voulait tenter d'expliquer plus de choses à Sandwi pour qu'elle ne colporte pas des informations erronées à son sujet mais les mots et la force lui manquaient. Il s'essaya quand même.



C'était Mathilde, baragouina t- il.


Sandwi ne pouvait pas savoir qui était Malthilde l'explication aurait été longue et veine, trop compliquée à expliquer.



Elle est aux Etats Unis normalement Mathilde. Elle ne devrait plus faire de mal à personne.... elle est moldue mais elle est... non laisse tomber.


Enki pensa a sa mère, il devait pour l'instant garder le secret. Sa mère s'occuperait de Mathilde quand elle rentrerait ou alors elle faisait de son mieux pour garder un oeil sur elle. Il en aurait le coeur net en juillet quand il irait la voir.

*Enki était étrange,il semblait perdu quelquepart, entre ses pensées inquiétées, ses doutes sur l'image qu'il projette, ses souvenirs et ses secrets douloureux.
Mais il n'était pas honnête et Sandwi le sentait, elle l'avait pourtant amené pour qu'ils se détendent et qu'ils prennent du bon temps, ce livre offrait tellemnt de perspective.
Malheureusement, les préoccupations de Enki étaient trop fortes et le rattrappèrent.*

-Enki, tu es trop cruel de me révéler ces choses par bride, tu sais, on a le même âge, et je penses, qu'on a vécu des choses assez similaires, et si ce n'est le cas, il semble que je sois prête à entendre des choses horribles. Et même de toi, le temps m'a appris à être solide. Cette solidité m'a appris à être lucide.


D'autre part je peux parfaitement comprendre que tu ne veuilles pas révéler ce qui t'es arrivé dans le passé. Mais ne cites pas des parcelles d'histoires incomplètes qui ne font qu'éveiller ma curiosité.


*Sandwi, attendait auprès de ce corps étendu, elle humidifia à nouveau la serviette en passant la main au-dessus.
Puis elle posa avec grâce ses mains sur ses genoux, et pencha la tête du coté du visage du grand jeune homme. Elle essayait de mieux déchiffrer ce qu'il se passait sur son visage, et dans ses yeux .
Quelqu'un a dit un jour "les yeux sont les fenêtre de l'âme"*

Enki regardait au-dessus de lui le visage de Sandwi. Il ne savait pas comment analyser sa demande. Si c'était de la curiosité ça allait passer il n'avait qu'à se taire et attendre que ça passe. Ce qui le chagrinait c'était de se rendre compte qu'il ne savait rien d'elle et pourtant, d'après ce qu'elle disait elle semblait avoir vécu les mêmes choses? Mais qu'elles choses ? C'était impossible que tant de gens que ça voient ce qu'il avait vu.



Je m'excuse, lâcha t- il soudain.


Devant l'air d'incompréhension de Sandwi, il continua:


Je m'excuse car tu nous amené ici pour me changer les idée, on a tout notre temps et moi je panique et je ressasse des choses morbides qui gâchent notre temps.


Il ferma encore les yeux par flemme d'affronter le regard de Sandwi plus longtemps.


Je m'excuse aussi de pas m'être bien comporté avec toi. Tu me poses beaucoup de questions ce qui me laisse peu de place pour t'en poser, et de ce fait je ne sais pas qui est Sandwi...

*Sandwi sourit au moment où Enki fermit les yeux, ça lui avait fait penser à ce qu'avait dit un jour Bonnefoy "Il y a des yeux grands ouverts au secret des yeux fermés." Elle trouvait l'image particulèrement appropriée à cette situation.*

-Dwi, à l'image de tous les adolesccents pense vivre les choses dans les normes établies par la moyenne universelle.
Je pense aussi être les conséquences des traumatismes que j'ai vécu dans mon enfance. Comme tous les individus je pense, qui dans leur enfance apprennent à vivre en société, et se construisent une personnalité.

...


*Elle fit une mimique du genre oup, je viens de dire une boulette..
Elle laissa Enki réagir, étant donné qu'elle ne savait pas trop où il voulait en venir. Peut-être essayait-il de détourner la conversation, dans ce cas il en avait le droit, il peut ne pas avoir envie de tout révéler à une inconnue qu'il a rencontré quelques heures plutôt dans la volière.*

pense:Mais j'aurai quand même préféré qu'il me le dise franchement

Autrement, je sais pas pourquoi il s'interresse d'un coup à qui est l'incroyable et extraordinaire Sandwi.

Et puis je ne peux pas me décrire en deux mots jetés comme ça, car après tout l'on est ce que l'on a vécu, on est la manière dont on perçoit les choses, on est des goûts influencés par je ne sais quel impression, sensation, souvenir, passion...

*Alors elle ajouta bêtement:*
-Je suis moi!

Enki rouvrit les yeux "je suis moi" elle disait. Lui n'était pas seulement lui.C'était marrant de croire qu'on était soi.



Tu as de la chance d'être toi. Moi je suis un peu de ce que les gens veulent que je sois, un peu de ces traumas dont tu parles, un peu de l'image qu'on se fait de moi, un peu des bouts d'histoires que j'ai vécu avec d'autres. Je suis un peu une mosaique. Oui, à la fin ça fait moi mais je ne suis plus si sûr.



Il regarda vers la porte toujours ouverte et se demandait s'il préférait pas l'herbe ou autre chose. Il demanda à Sandwi.


Emmène moi quelque part, chez toi. Montre moi d'où tu viens, avec qui tu vis, les gens que tu cotoies quand t'es pas à Poudlard. C'est ça que je veux savoir: t'es qui quand t'es pas là?



Il se redressa et se mit en tailleur fasse à Sandwi en ajoutant


Tu as dit "Dwi" j'aime bien... Aller, emmène moi ailleurs Dwi dit- il avec un sourire transparent.

-Et ta mosaïque est unique, ce qui fait de toi: toi.

*Lorsqu'il lui déclara qu'il allait l'appelé Dwi, elle rougit, sourit,et ajouta avec nonchalence commz si ça ne lui plaisait pas :*
-Mouais, si tu veux...


*Puis elle esquissa une nouveau sourire en pensant à où est-ce qu'elle pourrait l'emmener. Elle n'aimait pas trop parler d'elle, par pudeur. Mais de toutes façons, il ne pouvait pas savoir si elle lui mentait. Toutefois, bienqu'elle n'aimait pas tellement mentir quand les choses lui tenait à coeur, alors elle appréciait l'idée de pouvoir lui cacher la vérité, ce qui est en fait très différent. Elle le laissera entrevoir uniquement ce qu'elle se sent capable d'assumer à travers des histoires magnifiées, idéalisées, celles dont on se souvient.*

-Oh, tu sais j'ai une vie assez banale dans le fond...

*Puis, un jardin typique de L'Inde se développa autour d'eux.*



-Nous sommes à Londres, où ma famille à immigré depuis une bonne quinzaine d'année maintenat .

*Un jeune garçon passe dans ce jardin.*
-Hé! C'est mon frère!

*Elle plongea derrière un bosquet, les pans de sa robe ornés de motifs Indien exacerbèrent ce mouvement. Elle lui chuchota à l'oreille pour ne pas être entendu de l'individu en marche:*

- Il va bientôt nous rejoindre à Poudlard, il a du aller à L'hôpital pour recevoir un traitement contre une maladie exotique magique, mais rien de grave.
D'ailleurs j'aime bien l'embéter.

*Elle tendit la main vers un végétal proche du promeneur.Une mutation la transformit en une féroce plante carnivore d'Albany.


Le jeune garçon inconscient de la menace se promenait en sifflotant, lorsqu'il fit saisit. Soulevé de terre, les pied débordant de la gueule dégoulinant de bave, il n'avait pas hurlé comme l'avait espéré Dwi, et c'est à peine s'il avit été surpris.

Au bout de 9, 3 secondes d'un spectacle palpitant, il avait réussit à sortir indemne de la fleur ainsi que de lui mettre le feu pour détruire cette menace perfide.
Le voilà qui pestait en criant le nom de Sandwi suivé de nombreuses insultes dans des langues inconnus!!!*

-Oups!

Enki avait du mal à s'arrêter de rire. La scène était digne des films de Peters Sellers. Il attendit que le frère de Sandwi s'éloigne pour lui demander plus d'informations a leur sujet.



Tu as un beau jardin. Je ne savais pas que tu étais indienne, enfin si j'ai bien compris, tu es indienne c'est ça?


Il regarda le paysage devant lui en pensant que ses propres parents avaient du fuir leur pays mais que lui-même n'avait jamais eu la possibilité de vraiment le voir. Il y avait été une fois sans le leur dire en utilisant les réseaux et la poudre de chemiettes avec l'un de ses amis, Kefv, un moldu, qui avait failli en mourir.


Après un instant, Enki observa Sandwi. Il ne la comprenait pas plus malgré ce qu'elle acceptait de montrer. Il se demandait ce qu'elle avait pour lui. Pourquoi elle était curiseuse de lui tout en essyant elle-même de cacher ses propres émotions, sa propre vie. Il ne tergiverssa pas de midi à quatorze heures et lui demanda en cassant le rythme doux de l'instant.


Dis moi Dwi, pourquoi tu te caches? Tu veux que je m'ouvre mais tu me montres des choses qui sont à l'extérieur de toi, qui composent ta vie sans la conjuguer. Moi aussi ce que je veux savoir c'est qui tu es. Alors toi et moi maintenant on va essayer de moins tricher. J'arriverais pas à tout te dire de ma vie mais je peux essayer, tu vas m'aider de toute facon, t'arrêtes pas de poser des questions, toi! moi je suis plus novice dans l'ouverture sur les autres

Citation :

Tu as un beau jardin. Je ne savais pas que tu étais indienne, enfin si j'ai bien compris, tu es indienne c'est ça?

-Euh...,
non .

De retour dans la pièce lumineusement blanche, elle projeta au dessus d'eux deux portraits.

Je te présente Edha et Takshîl, tu trouves qu'ils me ressemblent?
Ils m'ont élevé, éduqué et inculqué leur culture. Et je les considère comme mes parents. Il n'y a entre nous aucun lien de consanguinité, mais je les approuve, les honneur et les aime de tout mon coeur.

*L'éclairage s'assombrit lentement jusqu'à devenir complètement noir, seule les yeux des deux camarades sont perceptibles comme s'il était rétro-lumineux.
Leur regard se croise,se tourne subitement et se pose sur une scène où des automates jouent ensembles. Ces jouets en PVC de chez fishers ont un sourire figé, un regard pénétrant et amusé. Les couleurs naïves dont ils s'habillent sont d'une gaité froide.Voilà qu'il leur pousse des fils qui se perdent dans le noir environnant. Ils jouent ensemble, animé par des liens sans fin, s'enlace, s'enmêle.
Ils tirent et le noeud se serre.
Voilà une boulede corps de laquelle s'échappe bras et jambe.
Elle roule et sort de la lumière.
La lumière, lentement s'éteinds.

Les deux camarades ont toujours leurs seuls yeux de visible dans ce noir étouffant*

Enki regarda ce que lui montrait Sandwi avec bonheur. Les deux personnes semblaient avoir beaucoup de gentillesse en eux et il pensait que Sandwi avait grandi heureuse. Enfin, en tout cas, il l'espérait. Il demandait pourquoi ce n'était pas ses parents qui l'avaient élevés mais ne sachant pas s'il n'allait pas mettre les deux pieds dedans, il évita toutes questions trop précises. Si elle voulait le dire, elle le dirait plus explicitement.



L'atmosphère changea petit à petit, les lumières baissèrent. Ils se retrouvèrent dans le noir. Enki fit volte face vers Sandwi et lui demanda


Qu'est-ce qu'il se passe?