Pirate Malgré Tout ou l'Envers du Décor

Sur le prospectus du déroulement de la soirée, les élèves pouvaient lire la synopsie de la pièce ainsi que le nom de chaque intervenant.

Citation :

Nous sommes le 24 juin 2007, en pleine répétition générale de la pièce de théâtre de la fête de fin d’année. Les 4 comédiens (Capitaine Coursurpatte, La fiancée Poilopatte, le Mousse Sampatte et La femme Pirate Pade patte) sont entrain de répéter leur rôle une dernière fois sous l’œil du metteur en scène infecte et stressé et un régisseur qui se demande s’il ne va pas se jeter sous le Poudlard Express vu comment il trouve ça tout pourri.

La pièce raconte l’histoire du Capitaine Pirate Coursurpatte qui terrasse un navire et qui kidnappe la fiancée Poilopatte. Il en tombe fou amoureux et demande à son Mousse Sampatte qu’il fasse la cours à la femme Pirate Pasdepatte du Capitaine pour que le capitaine puisse divorcer sans avoir fauter. Et à la fin, le mousse se fait tuer par le capitaine parce qu’il a dragué (en suivant les ordres du capitaine) la femme Pirate du capitaine. Le capitaine et sa femme divorcent. Et enfin, La fiancée et Le capitaine se marient et eurent beaucoup de gnomes CouretPoilopatte.

Malheureusement, au moment même de la répétition du premier baiser entre la fiancée Poilopatte et le Capitaine Coursurpatte, le mousse Sampatte vexé de ne pas avoir obtenu le rôle principal, arrête la répétition pour s’en prendre directement au metteur en scène devant toute l’équipe. Et là s’en suivit un règlement de compte entre tous les protagonistes.


Metteurs en scène : Isis Kitlee
Décorateurs : Juge feu Lara Impartial génie en design (Bannière), Jo Pirate Campbell (Décor de cinéma), Isis Kitlee (décor bateau et costumes)

Acteurs :
Le Metteur en scène : Isis Kitlee
Le régisseur : Kâli Dan Dell'Atti (joue sous les traits de Dan Solveig) et Dan Sloveig
Capitaine Coursurpatte : Ethan Collins
La fiancée Poilopatte : Ambroisine Chevalier et Jo Campbell
Le mousse Sampatte : Althéa Mec Belrin (joue un homme)
La femme Pirate Padepatte : Cassandre Desperide

Les 3 coups venaient de retentir.
Les Lumières s'éteignirent lentement.
Le rideau rouge s'ouvrit laissant découvrir la scène. Ancien décor de cinéma moldus avec coté droit, la partie coulisse, à gauche la scène avec le magnifique galion en pochoir sur une large toile blanche.





Les acteurs étaient déjà tous placés.

Dans le fin fond de la scène côté coulisse, se terrait le mousse. Sa casquette bleue cachait à moitié son visage tournait vers le bateau du galion, les poings serrés.




Devant lui, en retrait, un groupe formé du régisseur et de la femme de capitaine palabrait devant un parchemin.




A l'opposer, le capitaine et la fiancée s'apprêtait à répéter leur scène de théâtre. La fiancée asseyait de faire tenir sa robe qui commençait à tomber en lambeau tandis que le capitaine faisait tenir son perroquet fictif à, l'aide d'un sort superglu sur son épaule.




Au milieu de la scène, face aux deux acteurs, la metteur en scène était assis sur sa chaise de directrice. Elle était la seule à être vêtu convenablement, ce qui se résumait à être habillé en une vrai bourge, avec petit voile comme les aristo d'autrefois.





Et la pièce débuta.

Acte I, scéne 1. La mutinerie


Metteur en Scène : Arrête avec cette robe ! Au pire, tu te retrouves sans et c'est pas grave, on va pas te manger. Oh, Ethan arrête avec cet oiseau, si t'es même pas capable de le faire tenir.

C'est bon, vous êtes prêt, on n'a pas un Poudlard Express qui va nous attendre.

Elle fit léviter une petite pancarte qui claque en même temps qu'un petite musique se fit entendre

Ethan était impatient de commencer cette pièce de théâtre mais en même temps il avait le trac. Toute l'école était réuni dans la grande salle et avait leurs yeux braqués sur lui et ses collègues. Il connaissait son texte par coeur et avait confiance en ses partenaire. Il sourit une dernière fois à Ambroisine pour la mettre en confiance et pour essayer de penser à autre chose qu'à la peur. Le rideau s'ouvre. Le moment de vérité est enfin venu. A lui de montrer de quoi il est capable sachant que son personnage est aussi important que les autres. Il respire un dernier coup, et c'est parti. En quelques secondes le stress disparait et il a l'impression de se retrouver en pleine répétition avec le même enthousiasme.



(Derrière la fiancée, le regard amoureux) Votre fiancée ne vous méritait pas et il vous aurait vendu pour sauver sa tête

(le regard offensé, il prend les mains de la fiancée) C'est vraiment cela que vous pensez de moi ? Que je suis un monstre sans coeur ? Que je tue par plaisir ? Ici n'est point mon intention

(il tend les bras pour récupérer sa princesse et avec tendresse) Jamais je ne pourrais vous faire du mal, je vous aime et depuis que je vous ai rencontré, je n'imagine pas ma vie sans vous.

(il l'aide à se relever, prend son visage entre ses mains et l'embrasse tendrement)

Metteur en scène :



Elle se prit la tête dans les mains l'air exaspéré.

J'arrive même pas à trouver les mots pour dire que c'est tout pourri, de la bouse de dragon mal léchu et tout c que vous voulez.

Ethan pas, toi, toi c'est toujours aussi bien

En aparté.

Enfin, faut le dire vite.

Elle se leva et alla sur la scène.

Par contre, Ambroisine c'est du pipi de knealze. On dirait... je sais pas trop en faite... on penserait que tu as un éclair de feu dans le... laisse tomber. Depuis le temps que je le dis t'as toujours pas compris, c'est peine perdue.

Isis dans un impressionnant soupire alla se reposer sur sa chaise et au bout de 2 minutes de silence.

Bon quelqu'un pourrait se bouger pour aller me chercher un verre ou faut que j'y aille moi-même.

Et pour elle-même.

J'aurai jamais du accepter ses clowns, des gnomes en puissance. Même un Troll arriverait mieux à faire. Et encore Ambroisine sa passe, j'ai pas trop à me plaindre, t'as le mousse c'est une cause perdue et la femme qui en plus de pas savoir jouer se met à chanter comme une casserole. Ils vont me tuer.

Oh ! Dan, tu te bouges ! Mon verre ne vas pas se ramener tout seul.

Althéa était toute excitée ce matin du rôle qu'elle allait jouer.
Elle enfila le costume du mousse et enfila en même temps la personnalité.



(Pour elle-même) Pfff, pourquoi c'est moi qui suis dans le sale coin sombre de la pièce alors que eux ils sont devant ?? Pourquoi c'est moi qui doit me tapper la vieille ??? (Prise de conscience) Oh, non j'irais pas jusqu'à là !! même le jouer pouahhh ! (Deviens toute rouge) Le cap'taine n'attend sûrement pas ça de moi ! En plus d'avoir un maquillage de vieille, je dois séduire une serpentarde ! Non... je peux pas !

(Elle se lève furibonde. Elle tient dans sa main un vieux balai tout déplumé qui devait déjà être au fin fond d'un vestiaire de Quidditch avant la naissance de la juge. Elle se place entre le metteur en scène et la capitaine). Ras le verre ... Heu le bol ! Si tu veux un verre, je te rappelle que t'as une baguette à ta disposition, tu peux t'en servir ! En parlant de baguette... je refuse de séduire la femme du capitaine !

(Elle prend Isis par l'épaule un peu à l'écart) Ou alors, je veux bien mais enlève ces affreusités de son visage ! Les rides passent encore mais le furoncle ! Nenni, nenni, nenni et encore non !!

(Elle se retourne vers Ethan) Capt'aine, j'espère que vous profitez bien de votre chance !

(Elle dévisage Ambroisine) Pas trop dur d'embrasser un cap'taine mini serpent ? Je compatis. Je suis là, si vous le souhaitez ! N'hésitez pas ! (Elle lui fait un clin d'oeil, suivit d'une tentative de révérence qui la fait basculer lourdement au sol).

(Elle reste par terre au milieu de la scène) Je ne bougerais pas d'un mousse... heu d'un pouce ! tant que le furoncle n'aura pas disparut du visage de Padepatte !! Et pi, pourquoi je mourrirai d'abord ?

Metteur en scéne

Isis se boucha les oreilles avec les paumes de ses mains.

Assez.... Assez... AAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSSSSSEEEEEEEEEEEEEEEEZZZZZZZZZZZZZ

Long soupire de soulagement quand le "chant" s'arreta.

Non d'un chaudron, ca fait du bien quand ça s'arrête.

Bon, alors tous autant que vous êtes, vous aller me faire le plaisir d'arrêter tout. Raz le chaudron de vos caprices

Se tourne vers la Femme du capitaine.

Raz le chaudron de votre incompétence

Se tourne vers la fiancée

Raz le chaudron de tes âneries, Mousse oui c'est à toi que je parle... et tes furoncles son magnifique, tu les gardes sur ta figure, de toute manière ça t'embellie.

Bien entendu, Capitaine, toujours parfait. Et non, tu n'es pas un gnome sans patte.

A elle-même, Si ca pouvait être vrai. Je me tape un florilège de Berti Crochu goût vomi, j'ai pas le choix et faut pas que je m'énerve. Faut Dan... Passer ou encore celui là

Dan, tu fous quoi !! Et Mousse, t'arrêtes ta crise là, j'accepte pas. et

euh...

hum...

Mousse, question... pourquoi ce balai ?

A elle même, Vont me rendre Troll

[hj : la joueuse s’occupant de Kâli étant absente durant un petit moment, je (Dan Solveig) la remplace pour la pièce. Ne la grondez pour mes éventuelles trolleries en tous genres]

Ca y est, c’était le grand jour. Le rideau s’ouvrait et les acteurs devaient enfin se cacher derrière leurs rôles respectifs. *Tu es le régisseur ! Pense comme le régisseur !* se disait Kâli pour elle-même…chose d’autant plus dure pour elle car elle-même se faisait passer pour un garçon depuis le début des répétitions : jouer quelqu’un qui joue quelqu’un…il y avait de quoi se tirer les cheveux.
Kâli s’effaça donc au profit du régisseur…


Le régisseur, en fond de scène, tient un grand parchemin dans la main. Au fur et à mesure que les autres personnages se disputent, il est de plus en plus agacé, tapotant du pied sur le sol et pliant et dépliant son parchemin. De temps en temps il regarde le décor et fait la moue.

Regard noir vers le metteur en scène quand celle-ci lui beugle de lui ramener un verre d’eau.

Il se bouche les oreilles quand la FC se met à chanter.

D’une voix forte et agacée :
- C’est pas bientôt fini la foire aux bestiaux ?

Tout le monde se tait et se tourne vers lui, surpris.
Il s’avance vers les autres en roulant son parchemin. Il se plante devant le metteur en scène.
- Si tu arrêtais de vociférer quelques instants, tu verrais que je suis là depuis le début et que je commence à en avoir ras le chapeau de toutes vos histoires.

Regard circulaire qui englobe tous les autres acteurs.

- Tout d’abord, les caprices. Vous vous croyez où ? A Broadway ? Je ne sais pas ce qui me retient de tous vous botter les fesses…quand vous aurez votre nom dans la gazette, vous pourrez jouer les stars mais en attendant vous faites ce qu’on vous dit de faire.

Regard noir en direction du metteur en scène

- Et c’est quoi cette manière de diriger les acteurs ? Pour qu’ils soient disciplinés il faut que le metteur en scène le soit aussi…et qu’il ait des idées intelligentes. Je me suis tu jusque là mais là, yen a marre ! Le décor ? Pourri. Les costumes ? J’en passe. Sans parler de ces furoncles sur le nez de madame…Depuis le début j’ai des idées et depuis le début personne ne les prend en compte. Ca sert à quoi de payer un régisseur si tout le monde n’en fait qu’à sa tête. Tous les jours je dois changer quelque chose au décor, dénicher un nouvel accessoire ! ET JE NE SUIS PAS PAYE POUR APPORTER A BOIRE !!!!!

Pointe le doigt en direction de la MS.
- Je sais que le ridicule ne tue pas mais si on continue comme ça, on va finir par tous en mourir.

Moment de silence.

- Alors maintenant faites ce que vous voulez mais je ne veux plus entendre un mot plus haut que l’autre. Je ne me suis pas embarqué dans cette histoire pour me choper une migraine. Marre ! Marre ! Marre de tout cet amateurisme !

Agacé, il croise les bras et dit en aparté :
* Minable cette production. Mais qu’est ce que je fiche ici ?*

(pour lui même, le regard deséspéré) Mais c'est quoi ce foutoir, on en avait presque fini, c'était mon moment de gloire

(regardant le mousse avec surprise) Mousse, tu nous fait quoi là, une petite crise ? Regarde tu deviens aussi rouge que les plume de mon perroquet. Tu n'as pas mon talent mais ce n'est pas un drame, la vie n'est pas si noire, cela ne sert à rien d'en faire tout un plat de patacitrouilles

(descend du bâteau pour rejoindre le mousse et lui met une main amicale sur son épaule) Allez, ce n'est rien, tu aura ta chance la prochaine fois mon petit

(avec un air supérieur, s'approche l'index devant vers le metteur en scène) Tout ceci est de ta faute. Si cette pièce est ratée, ce n'est que de ta faute, tu es un incapable. Tu ne mérite pas de m'avoir comme comédien, de nous avoir. Même un hypogriffe ferait mieux que toi.

(La femme pirate toussant et crachotant) Mais c'est que j'ai plus la voix de ma toute jeunesse ! Décidement il faut que je me préserve et que je fasse profiter de mon talent à ceux qui savent l'apprécier.



(Elle continue à s'éclaircir la voix en passant d'octave en octave puis se retourne vers la jeune fille) Honey, ma chère, laisse les dans leurs considérations futiles et obsolètes. Et je prendrai volontiers un rafraîchissement, ou plutôt non un thé. Un thé à la racine verte de Tasmanie d'ailleurs, le secret de la réussite, surtout lorsque son talent repose notamment sur sa voix, c'est de savoir se préserver. Le thé à la bergamotte et le thé à la racine verte de Tasmanie sont des excellents remèdes. Les plantes sont des valeurs sûres de nos jours, la preuve j'en été une dans ma jeunesse et regarde ce que je suis devenue. J'accord mon éminente présence à une bande de bouseux et voilà comment on nous traite, nous la crème des crèmes !

(S'adressant au régisseur)
Je ne vois pas où est le mal de se croire à Broadway, j'ai bien chanté à la Scala de Milan !

(Grommelage) Aussi rouge que la plume de son perroquet ... aussi rouge que la plume de son perroquet ... Mon petit ! Comment cela mon petit ? Je suis pas plus petit qu'un perroquet ! Heu ... mais c'est pas bien grand un perroquet ... Hé !! ( Il se penche pour attraper le cap'taine, mais il est déjà parti disputer le metteur en scène. )

Un quoi ? Un abruti ... un abruti ... un abruti !! Si je suis abruti, c'est par vous ! ( Il prend son élan et fait un tour sur elle même en tend la main. Lorsqu'elle s'arrête, ses doigts pointent vers le metteur en scène). Oui de vous ! Le cap'taine, il a toujours raison d'abord. Et il m'a dit que je devais vous en vouloir ! Alors je vous en veux parce que c'est de votre faute si je suis un abruti !!

( Il écoute avec dégout les deux femmes parler de thé. Il s'approche. ) Vous aurez pas du rhum, plutôt ? Parce que moi, le thé je digère pas ... ( Il a un petit sourire et retente une courbette presque réussi pour CourtePatte. ) Si le rhum fait parti du voyage, je veux bien voguer jusqu'à chercher du thé pour vous ! Les roulements du tambour de ... Heu de ... mon perroquet, pourrons ...

(Il se retourne vers le metteur en scène soudain inquiet.) Vous avez prévu du rhum, yohoho !! bien-sûr ??

Metteur en scéne


Isis resta silencieuse pendant 5 minutes après les remarques de son régisseur à gober les louches.

A elle-même, Amateurisme, amateurisme, amateurisme

A tout le monde, dans un cri : Bouclez là.


A son régisseur pointant sa baguette sur lui :
Moi, je suis une amatrice, moi. Que veux-tu que je fasse avec une Castafiore qui est génial pour faire une vieille peau mais qui n'a pas de talent, une jeune première amouraché de la même diva ratée et un capitaine qui en plus d'être haut comme trois pommes, ne sait pas aligner trois mots à la suite correctement.

Et je ne te parle pas du mousse avec son problème de boisson. Tu ne sais pas ce que c'est le calvaire de devoir le diriger à gain alors qu'il est complètement gris. Je suis sur qu'il a trouvé la vieille cave de la Juge tellement il est tout le temps... bref

Moi, je suis loin d'être une amatrice dans le métier. Je suis le génie de tous les metteurs en scène, parce que même si vous êtes des gnomes tailles trois pommes, que vous avez un cerveau de Troll et la vivacité d'un veracrasse, MA pièce fera un carton, parce que c'est MOI qui l'a dirige, que c'est MOI qui fait tout ici et que c'est MOI la meilleur.

Alors, maintenant fini le thé, fini le rhum, fini le tintamarre des BECASSEs plaintives. Raz le chaudron de vous et vos bêtises. On continue la répète et que ca saute. Moi je vais vous tirer vers le rideau de la gloi...

Coupure de deux secondes

Euh, les gens, pourquoi vous me regarder comme ça !!!!

(rouge de colère) On continue ? Mais tu plaisante là j'espère. On ne peux pas continuer comme cela. D'ailleurs je n'aurais jamais du accepter de jouer dans cette pièce minable avec un scénario sans aucune originalité et avec un metteur en scène pathétique. C'est toi qui la dirige, c'est ce qu'on va voir. Si on ne veut pas tous passer pour des acteurs ratés, il n'y a qu'une solution.

(s'approche du metteur en scène, l'air menaçant) Oui, je vois qu'une seule solution et je pense que c'est la meilleure façon de ne pas faire regretter aux spectateurs d'être venu.

(il attrape le metteur en scène par le col et le tourne vers les autres) Il suffit de te mettre dehors et là seulement la pièce sera une réussite. Qui est pour que le metteur en scène prenne un coup de pied aux fesses et disparaisse de cette pièce ?

Tout le monde : Oui


Metteur en scène :

Et... ma robe, tu peux faire attention, Trollette.

Elle se dégagea avec force, se cassant un ongle.

Mon ongle ... Ah ça fait trop mal.

Menaçant le Capitaine, A cause toi va falloir que je me fasse une manucure.

Et toute vexée.

Ben si c'est comme ça, restez entre gens du petit peuple sans talent, vous méritez certainement pas mon savoir.

Et elle sortit de la scène dignement jusqu'au moment où elle trébucha car elle ne savait pas marcher avec ses talons aiguilles.

Fin de la scène 1

Acte II, scène 2. La prise du commandement.

Isis était dans les coulisses, regardant la deuxième scène avec un peu de stress. Dan semblait être devenu muet d'un coup. Sûrement le stress, au bout de 2 minutes de silence, Isis compris, il avait oublier son texte.

Par un sort qu'elle venait d'inventer parce que sinon elle aurait été dans la bouse de dragon, elle échangea leur voix. Isis prit donc la parole à la place de Dan dans la pièce juste pour la première réplique. Donc Dan parlait avec la voix d'Isis, fou mais ca vient d'Isis alors pas tant que ça.

Régisseur Dan avec voix d'Isis :

Bon, maintenant qu'on s'est débarrasser d'elle, on va pouvoir commencer à faire quelque chose de cette pièce.

Il réfléchit et se mit au milieu de la scène, à sa gauche la femme du Capitaine et la Fiancée, à sa droite le capitaine et le mousse qui ne pouvait pas se voir.

Il nous faut quand même un dirigeant, avec les capacités pour diriger et...

Et... aucun de vous ne là.

Pause.

Je le choisirai, celui qui remplacera l'autre truffe. Ca va être un concours, vous allez devoir chacun argumenter sur le pourquoi vous serez le meilleur metteur en scène.

Et il s'assit




Isis trouva ses répliques nuls mais bon si ca faisait avancer le déroulement de la pièce tant mieux.

Le capitaine était content d'avoir évincé le metteur en scène incompétent et pensait amplement pouvoir obtenir sa place.

(avec sourire) il faut avoir certaines qualités pour être metteur en scène et je ne pense pas que tout le monde ici soit apte à remplir ce rôle.

(jetant un regard au mousse puis à la fiancé) il faut avoir un certain charisme et je pense que si j'ai été choisi pour le premier rôle, c'est que j'en ai et je sais me faire respecter.

(Comme pour justifier ses paroles, il s'adressa au mousse) N'est ce pas que je suis un homme respectable et respecté ?

(se ré adressant au régisseur) je pense que c'est moi qui possède le plus d'expérience dans le domaine du théâtre. Je ne suis plus un amateur malgré mon jeune âge et je saurais rendre ce scénario minable en pièce originale et réussie. Et puis, seul un homme peut diriger une troupe. Les femmes, ah ! Vous avez vu ce que cela donne lorsqu'on confie une responsabilités à une femme, que des incapables

(Le mousse dans un coin de la pièce en train de les regarder s'étriper.) Pas de rhum... Le metteur en scène est parti mais toujours pas de rhum !! Comment peut-on imaginer une pièce de théatre avec des pirates et oubliez le rhum ? Cette boisson si subtile ...

(Il lève la tête parce qu'il commence à entendre des choses étranges, qui font tanguer son esprit.) Quoi ? Un homme respectable ... Si les autres savaient la liste de toutes les arnaques, des magouilles, rien de plus sur ils prendraient peur ! (Il renifle.) Un homme respecté ... Elles auraient dû le voir, hier, aux pieds de cette fille... Un vrai petit chien ... alors respecté ... Je n'y crois pas un pet de requin blanc !

(Il rigole.) Il a rien compris le vieux. Les femmes, il faut pas les insulter, ni les rabaisser, ni quoi que ce soit.

(Le mousse s'avance vers les deux femmes.) Je suis totalement d'accord ! Les femmes sont loin d'être des incompétentes ... contrairement à certains par ici. (Il ricane.)

Mais, je ne sais pas si les femmes comprennent toutes l'essence de cette pièce ! Elles peuvent ressentir les sentiments et les faire ressentir ... mais elles risquent d'oublier quelques petits détails importants ... le rhum !!! (Fais un signe de tête à la fiancée) Je sais que je ne vaut pas grand chose. Mais je peux donner mon avis et il peut être écouter ... Contrairement à l'autre, mes opinions peuvent être intéressantes ... si vous voulez bien les écouter bien-sûr !!