Miss McEwan et la clairière scintillante [PV McEwan retenue]

Ce n'était plus facile à présent. L'inactivité n'était pas le sport favori de notre professeur de vol. Se coucher, fermer les yeux, écouter, c'était bien, mais au bout d'un moment, ça lasse l'homme. Elle s'amusait et lui non. D'un autre côté, s'il bougeait, il avait peur de récolter une réflexion déplaisante ou un accès de colère de la part de la jeune fille. C'était assez inhabituel pour James de ne pas savoir sur quel pied danser et de réagir par rapport à une autre personne. D'habitude, c'était aux autres à faire attention à lui.


Toujours dans la même position, il se mit à réfléchir. Se lever et l'attendre les bras croisés témoignait d'un mécontentement de sa part et d'un ras-le-bol généralisé dû à une attente prolongée. Monter sur son balai et la rejoindre dans les airs pourrait la gêner et gâcher son plaisir d'une part, et surtout lui faire croire qu'il la croyait incapable de faire ça plus vite alors qu'il n'en était rien.



Bref, pris au piège de sa retenue, James ne savait plus quoi faire. De fait, il décida de ne rien décider et de jouer les belles au bois dormant... humm enfin presque. Il conserva sa position et prit son mal en patience. De temps en temps, il s'accorda le loisir de l'observer, à la dérobée, en ouvrant un oeil, puis l'autre. Finalement, n'y tenant plus, il s'assit dans l'herbe et la regarda se débrouiller.

(hj: belle au bois dormant.....lol... Tu espères peut-être que Zyn va le réveiller avec un tendre baiser... quoi que...)

Et tandis que James Alhambra se piquait une sieste sous l'épais feuillage de la forêt interdite, mademoiselle McEwan continuait sa lourde et pénible tâche de retenue... Enfin, lourde et pénible.... Finalement pas. Oui, Mélusine était heureuse, plus heureuse en tout cas qu'elle ne lavait été depuis plus de vingt-quatre heures... Et, bien qu'elle ait du mal à le reconnaître, elle le devait au professeur de vol.

Un peu perplexe à cette pensée, la jeune fille continua de voler tout en essayant de déterminer quel était réellement son point de vue sur cet homme. Enfin, la jeune fille eut terminé la capture des vingt lucioles. Toutes enfermées par groupe de cinq dans leur bocal, Mélu s'en retourna à terre, rejoignant, triomphante le prof de vol. Puis, n'y tenant plus, elle se jeta sauvagement sur lui et l'embrassa avec fougue, tandis qu'elle sentait ses bras à lui se refermer sur elle avec douceur et fermeté, après un moment de surprise. Qu'ils étaient bien là, tous les deux, à l'abri des regards indiscrets....
















(Vous y avez cru....? Regardez plutôt la date de mon post....
Zouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... retour à la réalité....)

AVec un sourire immense fixé à ses lèvres, Zyn continuait donc de poursuivre ses lucioles, se prenant de plus en plus à son petit jeu... Quinze, seize,... Dix-neuf... Il ne lui en restait plus qu'une. Elle décida de profiter encore un instant de ce moment, volant parmi les lucioles qui paraissaient, pour une raison que Zyn ignorait, de plus en plus excitée... Ah oui...! Alhambra avait dit qu'elle venait ici pour s'y reproduire... Charmant....! Mais cette ambiance était également vivifiante.

Elle tourbillona lentement (Zyn, pas la luciole), testant quelques figures apprises lors des entraînements avec Harry. Elle aimait particulièrement la roulade du paresseux. A tel point qu'elle éclatait de rire une fois sur deux... Et, bien que son rire eut retentit lors du dernier entrainement, il décida de se montrer de nouveau, au beau milieu de la clairière aux lucioles. Un rire cristallin s'éleva donc dans les airs, se modifiant selon les mouvements de la jeune fille.

Puis, dans un geste ample, elle saisi délicatement l'insecte qui viendrait annoncer la fin de sa retenue. Mélusine hésita un instant à faire comme si de rien n'était, à continuer d voler... Mais elle craigniat qu'Alhambra finisse par râler de sa lenteur, et elle voulait que rien ne vienne gâcher ce moment.. Elle redescendit donc lentement à terre, goûtant une dernière fois au bonheur de se moment, laissant l'instant s'imprégner dans tous les pores de sa peau. Puis, McEwan la rouge se posa en douceur, non loin du prof et s'assit à deux-trois mètres de lui, assez proche pour qu'il sente sa présence, mais suffisament loin quand même.

Elle aurait aimé rester là encore des heures...Mais il ne fallait pas rêver... Rater le couvre-feu n'était pas dans les meilleures choses à faire... Certes, elle était avec un professeur. Mais arriver au château tard dans la soirée, avec ce professeur-là, n'allait pas calmer les rumeurs...

Pour le coup, il fut pris au dépourvu. II n'aurait pas cru qu'elle vienne s'asseoir comme ça auprès de lui (enfin à deux mètres). Que faire? Parler, se contenter de partir? Si elle s'était assise, c'était qu'elle n'était pas pressée ou alors qu'elle attendait de nouvelles directives.

Sur le moment, il se contenta de la regarder en cogitant et en se sentant pris au piège de sa propre retenue. Un silence gêné s'installa alors quelques secondes entre eux au milieu de la forêt interdite. On n'entendait plus que le bruit du vent s'engouffrant dans les branches des arbres et produisant de sinistres bruits totalement antinomiques à l'atmosphère de paix et de joie régnant dans la clairière.

- J'ai découvert cet endroit quand j'étais en troisième année. A l'issue d'un entraînement de quidditch, j'ai remarqué une lueur s'échappant de la forêt. Je suis venu jusqu'ici et je suis resté en admiration pendant un bon moment. C'est plus tard que j'ai appris la signification et les implications du phénomène.
Voulez-vous profiter un peu plus de cet instant?

Il trouverait bien un moyen de la faire rentrer dans le château sans éveiller de soupçons... Par exemple, il pourrait l'aider à rentrer, puis, il passerait la nuit à Pré-Au-Lard et ne rentrerait que pour déjeuner et prouver aux autres que... " Carpe diem jeune fille. Il faut savoir profiter de ce que la vie nous offre! On se débrouillera pour le reste."

Lui non plus ne voulait pas gâcher son plaisir. Il ne se sentait coupable de rien aux yeux des autres, mais il craignait pour elle vis-à-vis de ce que pourraient raconter les autres et la blesser.

Donc elle a décidé en courageuse, une bonne Gryffondor. Cette question, il l'attendait depuis longtemps de la part de Melusine. Non par arrogance, mais par habitude. Chaque personne qui entrait en contact avec lui lui posait cette question en connaissant déjà en détail la réponse. Alors pour une fois, il n'en rajouta pas des tonnes, il se contenta de la stricte vérité.

- Poursuiveur, j'ai toujours joué poursuiveur. Je n'ai pas été très précoce dans mon recrutement, j'étais trop chétif et mal dans ma peau les deux premières années. J'adorais voler, ça me procurait un sentiment de puissance et de liberté, mais je n'avais pas encore le mental...

Ses yeux plongèrent dans le vide. Cette période de sa vie n'était jamais évidente à aborder pour lui. Se rappeler une époque de faiblesse n'était pas facile pour quelqu'un qui depuis s'était habituer à relever chaque défi que la vie lui proposait. Aussi se remémora-t-il un des plus beaux et effrayants moments de sa vie.

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Retour en arrière

- Hey James, je peux te voir deux minutes? demanda Kendal McGrinsby le nez dans le ciel.

Un petit bonhomme malingre et haut comme trois pommes se pencha par dessus le manche de son balai et regarda en bas. En reconnaissant le capitaine de l'équipe de sa maison, il descendit vers le sol en piqué.

- Salut Kendall. Qu'est-ce qui t'arrive? Il était tout étonné que ce grand gaillard de 17 ans vienne l'entretenir. Avec le match contre Serpentard qui s'annonçait, il devait avoir autre chose à faire que de parler avec un gringalet de douze ans comme lui.

- Je vais faire court minus, Walace est blessé et il nous manque un poursuiveur, je t'attends dans dix minutes au terrain pour un essai. Bibine m'a vanté tes mérites, j'espère que tu ne me décevras pas. lui dit-il d'un ton méprisant.

A ce moment là, James ne sut que dire. Il se contenta de faire oui de la tête sans trop comprendre. Ne sachant trop s'il devait se ridiculiser en public ou parti dans son dortoir se cacher, il fit appel à l'avis de Godric.
L'avis de Godric était son jeu favori: se demander sur une question donnée ce qu'aurait fait le grand Godric. En l'occurrence, la réponse était simple. Il serait allé sur le terrain et aurait tout fait pour être pris. James adorait le quidditch et rêvait secrètement un jour de pouvoir faire un match un seul dans l'équipe de sa maison....

De fait, il partit dans les airs et fonça à toute allure sur le terrain. Malgré ses lacunes physique, son adresse et sa technique lui permirent d'intégrer l'équipe qu'il ne quitta plus. Il en devint même capitaine dès sa cinquième année.

Fin du retour en arrière
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Il releva les yeux vers la jeune fille et les plongea délicieusement dans leur bleu.

- Voilà, vous savez tout.

Les voilà exactement dans la même situation que la veille: elle rougissait, et il rougissait de la voir ainsi. " C'est fou ça, elle a le don de me mettre mal à l'aise. Qu'est-ce que j'ai fait au vieux barbu pour mériter ça?" Il porta la main à sa barbe et se gratta, son tic. Elle regardait les lucioles à présent. Tant mieux, elle ne verait pas que sa peau brune piquait un fard encore plus fort que celui de la veille.

Ses mains devinrent moites et il les essuya sur sa belle cape. La seule chose qu'il espérait était de ne pas se trahir devant elle. "Trahir de quoi d'abord? Je ne fais rien de mal." Non, il ne faisait rien de mal c'était un fait. Il était par contre un autre fait beaucoup moins courant: c'était très rare de le voir rougir, surtout devant une femme, si jeune soit-elle. La question qu'elle posa eut le mérite de le faire penser à autre chose. " Se livrer? Après tout, elle en sait déjà beaucoup sur mon compte."

- Non, je ne rêvais pas de Quidditch quand j'étais petit. Vous savez, ma mère est moldue.

En commençant de la sorte, il évitait toute référence à son géniteur.

J'ai grandi à Londres, dans un petit appartement près de Saint-James Park, ce n'est pas une plaisanterie, dans le Londres moldu. Je n'ai appris qu'à onze ans que j'étais sorcier, en recevant ma lettre d'admission à Poudlard. Quand j'étais petit je voulais être Indiana Jones, dit-il en souriant. C'est le héros d'un film moldu, un archéologue aventurier, je ne sais pas si vous en avez entendu parler. Le quidditch ne s'est vraiment offert à moi comme carrière qu'à la fin de ma septième année. J'en rêvais secrètement mais je n'y croyais pas trop. C'est l'entraîneur des Droit au Vif de Marseille qui est venu me voir à l'issue du dernier match du tournois de Poudlard.

Il se tut quelques instants le temps de réfléchir.

Et vous Melusine, de quoi rêvez-vous?

Des mots, des idées sans dessus-dessous venaient de sortir d'un coup. Parmi eux, quelques-uns retinrent l'attention du champion. Ce n'était pas fréquent de voir quelqu'un de si jeune tenir des propos si sérieux. James sentait bien que tout cela venait de loin, ne serait-ce qu'à cause de la façon dont ces paroles étaient sorties, ce flot rapide et imprécis, voulant tout dire et rien à la fois. " Etre heureuse, voilà qui est sain comme dessein. Mais pourquoi a-t-elle parlé de son père? Elle aussi a vécu quelque chose de glauque à cause de son géniteur? Decidément, la vie est parfois bien injuste, surtout avec ceux qu'elle devrait protéger."

James mourait de curiosité. Il voulait tout savoir d'elle, non par vice, mais pour comprendre, pour la comprendre. Finalement, ces rêves lui avaient donné envie de la connaître encore plus. Auraient-ils quelques points communs? Une histoire commune? Quelque chose qui pourrait les rapprocher? Il ne savait pas par où commencer à penser. L'évocation du mot père suscitait toujours autant d'émotions en lui. Cette figure symbolique sur laquelle les enfants sont censés se construire avait le don de le décomposer, de ranimer à ses plus bas instincts et ses pulsions de vengeance. Il parvenait à maîtriser ce sentiment, mais ça lui était aussi difficile que pénible. "On devrait tous les envoyer à Azkaban, tous! Tous ceux qui ont fait souffrir, qui ont gâché la vie d'une femme en lui imposant une vie qu'elle n'avait pas choisi!" Il ne savait rien de la vie de Mélusine, si ça se trouvait, ses parents avaient juste divorcé... C'était plus fort que lui, il fallait toujours qu'il en revienne à sa propre histoire.

Mais surtout et plus que tout, il se sentait désemparé. Il crevait d'envie de lui demander ce qu'avait fait son père. Il mourait d'envie de lui parler de lui. Il se serait bien vu aller s'asseoir à ses côtés et lui parler tout bas. Mais sa seule réponse était sa retenue. Il ne voulait pas la blesser, lui faire mal ou lui faire peur. Il la respectait trop pour cela.

Le visage de la jeune fille hier soir lors de leur scène lui vint en mémoire. Son regard expressif, sa façon d'être Antigone, ses yeux et ses rougissements lorsqu'il lui avait donné la boîte... C'était une fille gaie et qui respirait la joie de vivre, ses paroles et ses rares mots sur sa vie ne correspondaient pas à l'image qu'il s'était fait d'elle. Il ne calcula plus. Au bout d'un silence lourd, James se décida à parler.

- Souhaiter simplement le bonheur à votre âge est une preuve de grande lucidité sur la vie. Parfois, il faut savoir laisser son passé aux vestiaires pour avancer. Je suis passé par là.
Je suppose que faire partie de l'équipe de Godric aujourd'hui vous rend heureuse et fière.
Mais si vous dites que ce dont vous m'avez parlé étaient vos rêves, cela veut-il dire que vous ne revez plus? Je ne le crois pas. Vous êtes jeune, vous êtes pleine de vie et de sourires... quand vous ne faites pas la tête à cause de moi dit-il ironique envers son auguste personne. Vous devez continuer à rêver. Les rêves constituent aussi une partie de bonheur, un refuge dans lequel on s'abrite pour surmonter les mauvais moments.

Jamais il n'aurait cru ça. Le quidditch faisait toujours rêver c'était sûr. Mais il aurait parié qu'elle n'avait pas une tête à rêver de devenir professionnelle. " Bon d'accord, il n'y a pas de tête à avoir pour rêver de quidditch, mais pourtant, à la regarder..." Il avait beaucoup de mal à y croire. Mais si elle le disait... Il fallait qu'il arrive à la croire.

Il réajusta sa cape autour de son cou, l'air était frisquet maintenant. Tout en s'affaire il repensa à ses paroles. Pourquoi avait-elle parlé de choses un pe gênantes? Il aurait bien aimé le savoir, mais il n'osait pas demander. C'était mal poli... et indiscret. Il devait pourtant bien exister un moyen de mettre la puce à l'oreille de la jeune fille sans paraître troll.

- ... Je vous crois...

"Voilà, ça c'est bien, juste ce qu'il faut." Si ces précédentes questions l'avaient faite rougir, en principe avec ça, il n'y avait aucun danger. " Dommage", j'aime bien quand elle rougit!"

Silence...

Il avait dit ça tout haut et il ne s'en était pas rendu compte. Quel scrout il faisait! Il écarquilla les yeux et devint écarlate. La faible lueur des lucioles permettrait-elle à la jeune fille de s'en apercevoir?
Pris dans un vent de panique consécutif à ses paroles malheureuses, il remonta le col de sa cape jusqu'à ses joues et réfléchit à toute vitesse pour trouver quelque chose de cohérent à bredouiller comme excuses. " Je ne me moque pas de vous... Non, elle va me tomber dessus à baguette raccourcie... Le rouge de vos joues s'accorde à merveille avec les couleurs de votre blason... Stupide et vieille école de drague, à éviter... Merlin aidez-moi!" En fait, il priait Merlin surtout de ne pas faire sortir de sa bouche des propos aussi acides que ceux de la veille. Il ne voulait surtout pas qu'elle se mette en colère.

- Je... Ce... n'était pas méchant. C'est juste que... Vous êtes. Je suis un troll. Je suis désolé. Je suis plus doué sur un balai que pour vous dire simplement que vous êtes jolie quand vous rougissez.

James se leva assez perturbé par tout ce qui venait de se passer. Il se mit à se gratter la barbe encore plusostensiblement que d'habitude mettant ainsi en avant son embarras. La draguer? Il n'en savait rien lui-même à vrai dire, et c'était le pire pour lui. La Sachanite c'était son comportement habituel avec les femmes qu'il voulait ramener chez lui... Là il ne savait pas ce qu'il voulait, ou seulement s'il voulait quelque chose avec elle.

Il mit ses deux mains sur sa tête. Le contrôle de la situation lui échappait totalement, il n'était pas habitué à cela. Toutes les émotions qui faisaient surface le ramenaient en arrière, au moment où il avait fait ses premières erreurs avec les femmes. Non, il ne jouait pas, non ce n'était pas de la Sachanite aiguë. " Elle va s'imaginer quoi maintenant?"

- Mes rêves actuels?

" Facile à imaginer, pas facile à révéler. Autant inventer... ou esquiver."

Il ne vaut mieux pas que je vous en parle. Disons que mon rêve est le résultat d'une envie de conjuguer au futur un comportement différent de celui que j'ai pu avoir auparavant pour avoir une vie plus sain et plus équilibrée.

"Plutôt bien dit. Pour résumer un simple: j'ai envie de trouver une femme et de l'aimer tout simplement."

Je ne veux pas vous ennuyer avec mes rêves.

James prit son balai et invita Melusine à faire de même. Il valait mieux partir d'après lui, mais il comptait bien lui laisser l'initiative de la prochaine étape: rentrer au château ou aller à Pré-Au-Lard emmener les lucioles à Rosie.

Encore une fois il se faisait prendre à contre-pied. En bon sorcier mâle et décontenancé qu'il était il n'aurait pas cru possible qu'elle veuille encore partager quelques minutes avec lui... " Non, mais pourquoi? Je suis méchant, vieux et laid, pas totalement décrépit, mais bon quand même, pour elle je dois être assez vieux pour faire partie du Magenmagot! Je vais finir par croire que je n'y connais rien aux femmes."

Attendant la jeune fille en vol stationnaire, James passa dans sa tête la situation au peigne fin. Que faire à présent? " J'aurais dû lui dire que je la ramenais au château et j'aurais passé une soirée en vieux célibataire au pub. Avec un peu de chance, j'aurais trouvé une charmante sorcière et voilà tout! Non, tu sais très bien que ce n'est pas ce que tu voulais, en plus tu te sens plutôt bien ce soir, ce n'est pas commun en ce moment."

- Non, je vous ramène. Vous devriez déjà être au lit à cette heure! Je n'ai pas envie davoir la vieille sur le dos.

Et non, c'était ce qu'on aurait pu attendre de James à ce moment là, mais il était en train d'évoluer ou plutôt, de laisser son vrai lui prendre le dessus. Voilà pourquoi il ne prononça pas ses mots acides. Il les avala assez difficilement pour en laisser sortir d'autre plus doux.

- C'est vous qui décidez. Vous devez mourir de faim après avoir fait tout cet exercice. Nous pourrons manger un morceau au pub. Ca vous dit?

Parc ontre, il ne pouvait pas se mentir à Propos de McGonagall. Il faudrait ruser pour contourner sa vigilance. " Espérons que les amies de Miss McEwan lui arrangeront le coup dans le dortoir... et que la vieille n'y ait vu que du feu."

Il inclina légèrement le manche de son balai et entama leur marche en avant vers la marchande de ragots la plus prolifique de toute l'Angletrre. Là aussi il faudrait faire attention.