Cours 1 : Petites Révisions

Licinius attendait que quelqu'un d'autre ne réponde au Professeur et fut fort surpris quand il entendit la voix d'Elinor. Il se tourna vers sa camarade et écouta ce qu'elle disait.
Il trouva étrange qu'en fin de compte que ce soit les élèves punis qui interviennent le plus rapidement. Mais après tout, cela était assez logique. Il fallait bien redorer un peu son blason et celui de sa maison, même si Licinius n'était pas sûr que le Professeur Christmas ne retire de points à Serdaigle ou à Serpentard.

Il prit un parchemin et commença à noter la date du jour, afin de prendre des notes pour la suite quand tout à coup il vit un parchemin qui avait été placé sous celui qu'il venait de prendre.
Il le saisit et ne reconnut pas son écriture. Celle-ci était moins italique, moins sèche, plus ronde et délicate. Il la lu et eut comme un petrificus.
Il regarda alors fixement.
"Mais comment peut-elle se permettre?"
"Oh! Mais je suis au dessus de ça." se dit-il.
Tout de même, ce parchemin le perturbait.

Le Pr. Christmas écoutait les deux élèves relater les cours qu'ils avaient eut avant son arrivée. Il essaya d'imaginer, connaissant un peu le Pr. Bennett pour l'avoir rencontrée au pied d'une pyramide en Egypte, peut être essayait-elle de retrouver sa Môôômie, le cours qu'elle avait pû leur dispenser. Mais rien n'avait dû être plus instructif que l'intervention de Merlin.

Il frappa légèrement dans les mains, signe qu'il tournait la page sur sa question précédente.
Son cours, comme sa vie, était vu comme la lecture d'un ouvrage. A chaque fois qu'il changeait de sujet, faisait de nouvelles actions, qu'il passait à autre chose, il avait un petit geste caractéristique, comme on tourne la page d'un livre quand on passe à la page suivante. En l'occurence, c'était ce claquement dans les mains.
C'était une manie chez lui mais tant que ça n'énervait personne, ça continuerait ainsi.

"Bien." Il balançait légèrement sa jambe gauche dans le vide.
"Mais j'aimerai savoir ce que vous avez vraiment pensé de ces cours. Ce que ça vous a apporté."
Il regarda alors l'assistance toute entière d'un oeil curieux. Il ne s'agissait plus maintenant de réciter une leçon ou répéter par coeur un savoir fraichement acquis durant la nuit ou l'heure qui précédait, comme le faisait tous les écoliers avant un cours ou une interro... Non, il leur demandait maintenant d'utiliser leur tête, leurs neurones et leur langage.

Avachie plus que jamais, Lucille désespérait que le cours commence un jour. Quand soudain, une voix masculine semblant venir de plus bas se fit entendre. Il s'agissait du professeur Noël Christmas, qui enfin émergeait.

Il réinstaura le calme dans l'assemblée, non sans avoir distribué deux ou trois punitions, et se présenta. De toute évidence, il n'aimait pas les plaisanteries, pourtant faciles, sur son nom.

*Bah tu sais Evans, quand les gens savent ce que signifie orthosiphon, ils font de même avec moi, alors...* se surprit-elle à penser ; jamais elle n'avait osé, même mentalement, tutoyer un professeur.

Il donna alors la parole aux élèves, voulant savoir quels cours ils avaient déjà suivis avec l'ancienne enseignante. Les réponses ne se firent pas attendre, si bien que Lucille préféra garder le silence. Christmas continua son interrogatoire en demandant ce qu'ils avaient retenus de ces leçons ; une question plus personnelle qui ne n'exigeait pas de savoir précis sur sa matière.

*Ca, c'est une question pour moi* se dit la Serdaigle en levant la main.

Commence alors son exposé.

" - Eh bien, monsieur le professeur, les cours d'histoire de la magie m'ont appris beaucoup ! Je suis d'origine moldue, fille de moldus depuis des générations, et avant de recevoir ma lettre d'inscription à Poudlard j'ignorais tout du monde magique. " expliqua-t-elle consciente que la classe se moquait bien de sa vie d'avant.

Elle poursuivit tout de même.

" - J'avais bien lu, avec ma maman, qui adore ce qui est magique, quelques ouvrages en la matière, mais tous - et j'ai vérifié - à part peut-être un mais qui est si gros qu'il ne donne pas très envie qu'on le lise, ont été écrits par des moldus et donc sont davantage des inventions que des faits historiques relatés. Donc de la magie je ne sais rien. Mais vraiment rien ! " Elle marqua alors une pause, croyant donner un coté dramatique à son récit.

" - Les premiers cours d'Histoire de la Magie ; j'avoue ne les avoir écouté que d'une oreille, car j'ai eu du mal à me faire à ma nouvelle vie, ici ; mais néanmoins, ils m'ont permis de mieux appréhender cet univers, auquel je fais désormais partie. Je comprends mieux ce qu'il est, ce que j'y fais... Et j'ai conscience d'avoir encore beaucoup à apprendre, mais je ne m'en fais pas, je sais que ce era chose faite grace à vos cours. " fayota-t-elle les yeux posés sur un parchemin vierge.

" - Je crois " continua-t-elle, pas certaine de répondre à la question. " Je crois qu'on ne connait bien un monde, une chose, n'importe quoi, que si on en connait ses origines, ses erreurs, son passé, enfin tout ce qui la représente à un moment donné, et pas qu'au moment présent. Connaitre la magie exige de connaitre son histoire ! C'est pourquoi je suis ici. " acheva-t-elle, avant de s'embrouiller totalement.

Elle observa alors l'assistance, impatiente d'entendre l'opinion des autres élèves présents.

Le Professeur Evans, assit sur le coin de son bureau, avait cessé de balancer sa jambe. Il écoutait maintenant avec la plus grande attention le discours d'une jeune élève de Serdaigle du nom de Lucille Orthosiphon. Tout du moins était-ce le nom donné par le parchemin enchanté posé sur son bureau.

*Orthosiphon...* se dit-il en lui-même.
Il réfléchit quelques secondes. Ce nom ne lui était pas inconnu, mais où pouvait-il bien l'avoir déjà entendu ? Tout à coup, cela sembla lui revenir.
*Orthosiphon stamineus.*
Il se souvint alors de cette plante. C'était lors d'un voyage en Indonésie. Un petit comique lui avait conseillé d'en prendre avant un rendez-vous galant. Soit disant que c'était aphrodisiaque. Mais les effets par la suite furent plus affreux que disiaque.
*Aphrodisiaque... encore un mot très intéressant à étudier.*

Chaque jour, Evans, en rêvassant comme cela venait d'être le cas, trouvait des thèmes ou des mots qu'il serait intéressant d'étudier. Si les élèves savaient... Heureusement qu'il n'avait pas le temps matériel de réaliser tout ce qu'il aurait aimé faire avec eux...

Il revint au cours et écouta la suite des explications de Miss Orthosiphon.
Sa tête s'inclinait régulièrement pour exprimer l'acquiessement du Professeur aux dires de la jeune élève. Evans mordillait légèrement sa lèvre inférieure et plissait les yeux, semblait réfléchir à certaines phrase en particulier.
Lorsque l'élève eut fini, le Professeur d'Histoire de la Magie inclina une dernière fois la tête, relachant sa lèvre inférieure.
"Tout à fait, Miss." Il sourit légèrement à Lucille et s'adressa alors à toute la classe.
"C'est aussi à ça que sert ce cours.
Voyez-vous, il y a plusieurs visions du temps qui passe, mais deux principales sont à appréhender.
Pour une partie des gens, la plus grande partie, le temps est comme une ligne."
Il se retourna vers le tableau et prit une craie avec laquelle il traça un trait.
"Leur naissance est là, Cassandra Vablatsky est là, Nicolas Flammel est là, Nostradamus est là, Merlin est là..." A chaque fois, il marquait la ligne du temps d'une balafre comme pour indiquer la présence de ces individus dans le temps, créant ainsi une chronologie.
"Pour ces personnes, comprendre le passé sert à ne pas refaire les mêmes erreurs qu'auparavant.

Mais l'autre vision du temps est une vision cyclique."
Tandis qu'il disait cela, il passa sa baguette sur le tableau, ce qui eut pour effet d'en effacer le contenu, comme s'il s'était agit d'un chiffon, et d'avoir à nouveau un tableau vierge.
Il y traça cette fois-ci un cercle, pour représenté la vision cyclique du temps.
"Pour ces personnes, la ligne du temps n'est pas infiniment droite. Ce n'est pas une route sans fin à travers l'espace infini sur laquelle chaque individu fait son petit bonhomme de chemin jusqu'à ce que la faucheuse pointe son nez. NON.
Pour ces personnes, la ligne du temps est une boucle. Ainsi, nous recommençons continuellement le même chemin. Nous partons d'un point, faisons le tour et retombons au même point que celui d'où on est partit. Et c'est donc repartit pour un tour, et cela indéfiniment."
Il passait la craie sur la ligne circulaire afin d'imager ses propos.
"Bien entendu, ce cycle ce fait sur des décennies, des siècles, des millénaires...
Mais le temps recommence inlassablement son cycle."
Il regarda sa classe. Certains élèves, qui n'étaient déjà pas motivés dès le débuts semblaient carrément perdus mais d'autres semblaient boire les paroles du Professeur avec une intense concentration.
"Il n'y a qu'à prendre comme exemple le climat.
L'histoire commence par un refroidissement de la planète, puis un réchauffement, d'où la fonte des glaciers, puis un refroidissement de la planète, les glaciers se sont reformés, c'est à cette époque que les premiers hommes sont arrivés en Amérique, en passant des terres du côtés de la Mongolie à l'Alaska par les glaciers qui bouchaient les pôles et formaient un pont naturel,... etc...
Il n'y a qu'à voir le cycle des saisons. Le Printemps ne vient-il pas toujours après l'Hiver, l'Eté après le Printemps et l'Automne après l'Eté... ?"
Ses sourcils étaient levés d'un air interrogateur.
"Pour ces personnes, comprendre le passé est presque une raison de vie.
Un philosophe a essayé de fonder une théorie cyclique, avec l'éternel retour... Je ne me souviens plus de son nom..." Il réfléchit quelques secondes avant de secouer légèrement la tête.
"Bon, c'est pas grave. C'est pas le sujet."

"Ce qui m'intéresse moi, c'est de savoir de quoi vous avez réellement parlé durant ces cours. Car ne vous y trompaient pas. L'examen de fin d'année, bien qu'il soit préparé par moi, portera sur les sujets vu toute l'année, même avant mon arrivée."

Excédée par la légèreté du Professeur qui avait totalement oublié le nom du célèbre penseur ayant mis en forla théorie de l'éternel retour, Eli releva la main et prit la parole.

* Inexcusable. Le fait d'être sorcier n'excuse pas l'oubli du nom de ces grands génies moldus qui ont traversé les siècles! Quel guignol celui-là, décidément!*

- Frederick Nietzsche est le brillant philosophe moldu allemand dont vous parliez. Mais la théorie de l'éternel retour avait déjà été explorée avant par Gustave Le Bon notamment. Elle fit une pause et reprit d'un ton volontairement dégagé.
Pour en revenir au cours, le Professeur Benett nous avait fait réfléchir sur le passage dans l'au-delà et à la façon dont les égyptiens utilisaient la magie pour dépasser la peur de l'inconnu, donc de la mort. Le grand Livre des Morts , pour faire un parallèle avec ce dont vous venez de parler, parlait à sa manière de l'éternel retour, de même le mythe d'osiris permettant chaque jour au soleil de renaître reprend la symbolique du retour.

Elle s'écaircit la vois pour conclure en regardant le Professeur dans les yeux et en ignorant totalement le reste de la populasse entassée dans la classe pour qui les mots philosophie et érudition n'avaient aucun sens.

- Je dirai donc que les parabole utilisées qu'elles soient antiques ou contemporaines marquent bien la similitude de pensée qu'il peut exister entre la pensée moldue et la pensée sorière. Et c'est une Serpentard qui vous dit ça... ajouta-t-elle tout bas en oubliant de parler de ses origines moldues.

Sur le coup, elle loua son père de lui avoir fait avaler tant d'ouvrages philosophiques depuis sa plus tendre enfance.

Elinor sursauta au réveil de Mrs Alhambra. Elle avait enfin décidé de rejoindre le monde réel.

- C'est bien ce que je disais. Il me semble que tu n'as pas biené couté ce que j'ai dit. Je parlais de la partie philosophique de la théorie du retour suite à ce qu'à dit le Professeur Christmas, dit-elle faussement gentille. Lorsque j'ai parlé des paraboles sur le sujet au niveau antique je faisais référence aux égyptiens que nous avons étudiés avec le Professeur Benett. Et la tradition et les croyances égyptiennes sont bien antérieures à la légende arthurienne. Mais ce n'est pas là l'essentiel. Toutes les civilisations ont connu de semblables théories.

Elle tapotait son pupitre de ses mains tout en parlant. Lorsqu'elle acheva sa tirade, elle laissa la pauvre table et croisa ses bras. Le débat était une bonne chose à apprendre, d'après elle, on aurait dû en faire un cours à part entière dans cette école.

[HJ] Merci Hermione... Qu'est-ce que je ferais sans toi... des bétises... probablement...
Je m'excuse mais des impératifs familiaux m'ont poussé à m'éloigner un peu de Poudlard... Mais je suis de retour alors reprenons le cours.

Evans regardait la salle avec satisfaction.
Il avait laissé une porte ouverte en oubliant volontairement le nom de Nietzsch et Miss Redgrave s'y était engouffré.
Même s'il ne les disaient pas, les bons points étaient en train de pleuvoir sur la salle. Le parchemin qu'il avait à côté de lui se remplissait progressivement de petits traits censés représentés les points qu'étaient en train de gagner les élèves.

Mais la participation avait largement dépassé ses espérences. Une bonne partie de la salle se livrait maintenant une bataille. Mais cette fois, ce n'était pas des sorts ou des boulets de canon qui volaient à travers la pièce mais tout simplement des vagues de connaissances qui déferlaient d'un bureau à l'autre. C'était comme si Gryffondor et Serpentard se livraient au jeu de celui qui en connaîtrait le plus. Je dis celui mais ce serait plutôt celle car c'était en effet deux filles qui, en l'occurence, bataillaient ferme. D'un autre côté, il ne devait y avoir que 3 ou 4 garçons dans cette salle qui comptait environ 15 élèves.

"La culture, c'est comme la confiture..." chuchota-t-il pour lui-même avant d'intervenir pour faire cesser cette crise inter-maison.
"S'il vous plait..." commença-t-il en levant les mains au dessus des élèves. "...je vous remercie de m'avoir éclairé sur l'état de vos connaissances."
Il regarda sa montre et ajouta :
"Le cours va bientôt toucher à sa fin. Mais avant de vous laisser partir, je souhaiterai vous donner quelque chose à faire."
Il s'attendait à des remontrances mais n'y prêta aucune attention.
"Je voudrais quatre volontaires, un de chaque maison."

[hj. Désolée pas inspirée, mais motivée ^^]

Lucille regarda le combat de ses camarades, sans broncher !

*Bah, si j'étais plus vieille moi aussi je connaitrais la philosophie.*

Mais bon elle n'avait ue onze ans et pas de quoi répondre à ces furies avides de connaissance.

*Interessant toutefois, ce qu'elles racontent, je vais le noter !*

Et la petite Serdaigle s'excécuta, un mot après l'autre, sur son parchemin : Nietzsche... allemand... Et ainsi de suite.

Le professeur Christmas décida qu'il était temps de mettre fin aux discussions, et par la même occasion au cours. Il demanda des volontaires, or Lucille l'était assez, volontaire aussi, leva-t-elle haut la main pour dire :

" - Moi m'sieur, je veux bien !! "

Elle ne savait pas ce qu'elle voulait mais quoiqu'iil en soit elle le désirait.

Evans regarda l'assistance, aucun élève de Poufsouffle n'avait levé la main...
"Bien," dit-il en descendant de son bureau. "je souhaiterai que pour la prochaine fois chaque élève ayant levé la main me prépare une présentation complète de sa maison d'accueil, ici, àa Poudlard. D'un point de vue historique, d'un point de vue du caractère et des valeurs défendus, je veux une présentation complète."

Evans regarda l'assistance et ajouta:
"Je ne donne rien à faire aux autres."
Il entendit alors quelques élèves, probablement plus pressés que les autres, ranger leurs affaires en toute hâte, il décida donc de profiter des quelques minutes qu'il lui restait encore pour donner quelques petits conseils aux élèves pour les examens de fin d'année.
"Alors, je ne peux que vous conseiller de réviser sérieusement. Mais par contre, le jour de l'examen, ne récitait pas par coeur ce que vous avez pu trouver dans un livre, la plupart des professeur déteste le copier-coller. Suivant devant quel professeur vous serez, n'hésitez pas d'ailleurs à faire des parallèles avec d'autres sujets si possibles, à donner des exemples, etc...

Je vous souhaite bon courage et on se revoit pour les examens de fin d'années."

Evans tourna le dos à ses élèves et commença à essuyer le tableau, le cours était fini.

hj: Pour ceux à qui j'ai donné du travail, envoyez-le moi par MP, je le contabiliserai lors des points de la rentrée de septembre. Un conseil, vu que je dispose d'un logiciel de recherche des texte sur le net, n'essayez pas de copier-coller un texte trouver sur un site en vous disant que ça ira bien... Je deteste ça... soyez un peu plus créatifs, mixez au moins plusieurs sites ensembles.