Couple 4: Sakura et Loïc

Sakura et Loïc

bienvenus,

vous devez avoir posté votre entrée dans la serre numéro 47

maintenant installez vous bien tranquillement et que la soirée commence!

pour commencer, racontez en un message chacun comment s'est passé l'invitation au bal et dans quel état d'esprit vous entrez ici: il s'agira de l'introduction de votre histoire

car en effet, cette soirée de la saint valentin sera toute une histoire!

lorsque vous aurez terminé cette introduction, petit préambule à votre sujet, vous pourrez déjà poster l'épreuve 1

fin de l'épreuve le 15 au soir

envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez.

dépouillage de l'urne le 18 février

La première fois que je t'ai vu...

june et ecko passaient parmi les tables pour déposer sur chacune une petite pile de parchemin que les couples et célibataires devraient utiliser pour les épreuves, ainsi qu'un encrier et une plume par personne

(n'oubliez pas les couleurs que nous vous demandons d'utiliser pour les parties écrites, elles nous aideront à mettre en forme le Grand Parchemin, merci)

Les deux jeunes tourtereaux s’installèrent à leur table, au milieu des autres couples de la soirée. Revêtue d’une nappe ambrée, et de bougies parfumées, Sakura pouvait ressentir que tout avait été mis en place pour permettre une certaine intimité.
Des pétales de fleurs rajoutaient une touche de fraîcheur et de passion.

Un verre de chocolat rehaussé d’une orchidée, semblait attendre d’être mangé. La demoiselle en profita pour y plonger un doigt et l’amener à sa bouche.
Le chocolat noir lui parut intense et fondant à la fois. Un sourire aux lèvres, elle refit le même geste. Mais cette fois, elle présenta sa main à son cavalier.
Qu’allait –il dire maintenant !? Qu’elle était trop impatiente sans doute. Cela serait vrai, mais Sakura savait qu’il ne résisterait pas à son sourire comme à chaque fois.

Elle se rappelait le jour de leur rencontre, qui n’était pas si lointaine d’ailleurs.
Un samedi neigeux, avec l’étrange envie de créer un festival de glace. Le cœur heureux et l’esprit léger. Un charmant jeune homme aux gants roses. Un gentleman qui a fait tourné la tête à la demoiselle aux cheveux roses .

Malgré la timidité qui avait étreint son esprit, Sakura avait eu l’envie impulsive de demander à Loïc de l’accompagner à la soirée de la Saint Valentin. Elle savait déjà qu’une alchimie s’était créée. Tissant des liens invisibles entre leur cœurs.

Reportant son attention sur son compagnon, Sakura attendait que le jeune homme fasse un geste envers elle et ose lui lécher la main. Personne ne les regardait, il devait en profiter.

~~~~~ °°°°° ¤¤¤¤¤ °°°°° ~~~~~

Couple 4: Sakura et Loïc Amou9

Occuper une table avec pour seul voisin Sakura, voilà qui était magique ! L'esprit du jeune homme était entièrement tourné vers sa cavalière, magnifique dans sa robe noire qui faisait ressortir le rose de ses cheveux. Quelle chance il avait de se trouver là en cet instant, à ses côtés... Nul doute qu'il devait être envié à présent, et s'il avait dû deviner qui aurait remporté la partie, jamais il n'aurait parié sur lui-même !

Leur rencontre avait été si imprévisible. Tout s'était déroulé si rapidement... Il lui était venu en aide poussé par quelque force mystérieuse pour mener à bien une tâche hautement artistique, et ils avaient fini dans les bras l'un de l'autre, après que la demoiselle eut demandé à Loïc de l'accompagner pour la Saint Valentin.

La gourmandise de Sakura prit bien vite le dessus, et elle ne put résister à l'attrait de goûter au chocolat disposé sur la table. Son doigt repartit de suite vers le pot...

*Qu'elle est gourmande !*

Le sourire aux lèvres, il fut un peu surpris lorsque le doigt chocolaté de la fille aux cheveux roses s'arrêta juste devant sa bouche. L'ouvrant sous le coup de la surprise, il regarda un instant la dame de son cœur. Son sourire était si éclatant, son visage si charmant, ses yeux si brillants...

Sans même réfléchir à tous les yeux qui auraient pu se poser sur lui, il se pencha... Sa langue rencontra d'abord le chocolat, fondant et onctueux, puis la douceur de la peau de la jeune fille... Loïc sentit la jeune fille frissonner sous sa langue, tandis qu'il lui faisait parcourir le doigt de la demoiselle... Ramenant le chocolat dans sa bouche il en savoura l'arôme, amplifié semblait-il par le contact avec la jeune fille...
Celle-ci le dévorait à présent des yeux, un sourire béat illuminant son visage transfiguré. Revenant à la charge, Loïc finit de lécher le chocolat restant sur le doigt de Sakura, faisant décrire des cercles à sa langue qui s'enroulait autour de l'extrémité chocolatée.
Sakura avait à présent fermé les yeux, s'abandonnant à la caresse de la langue de Loïc...

Toute chose, aussi bonne soit-elle, a une fin. Après une dernier contact Loïc recula sur son siège, les joues en feu, le regard ardent. Ouvrant ses yeux, les joues elles aussi rosies, Sakura paraissait extrêmement contente d'elle-même et du jeune homme. Elle le couvait d'un regard qui ne laissait pas place au doute quant à ses sentiments... Tous deux haletaient presque, la bouche entrouverte.

Peu à peu les bruits alentour s'atténuèrent, sans que les yeux des deux amoureux ne se quittent. L'ouverture officielle du bal allait commencer...

Sakura se redressa lentement sur son siège, tout en ne quittant pas des yeux son cavalier. Elle vivait intensément cette soirée auprès de Loïc.
Il lui semblait que cette nuit resterait gravée dans sa mémoire à jamais.

Tout doucement, la préfète de Poufsouffle se dirigeait entre les tables. Elle arriva aux abords de la leur. Sakura prit en main les parchemins. Elle attrapa un feuillet pour elle-même et en donna un à son bien aimé.

L’épreuve numéro 1 débutait. Sakura lut attentivement les contraintes qu’elle pouvait choisir et qui soient dans ses cordes. Elle jeta un coup d’œil furtif sur Loïc et se lança.
Elle avait décidé de faire un poème car elle savait qu’il apprécierait. D’ailleurs, elle espérait qu’il remarquerait l’effort qu’elle faisait.

L’œuvre de Sakura avançait doucement. Elle peinait sur certaines phrases, mais elle ne voulait pas se décourager. Au bout de 18 minutes, elle avait enfin fini sa création. Elle utilisa les 2 dernière minutes pour relire son texte et y corriger deux trois fautes.
En haut à gauche du parchemin, Sakura inscrivit rapidement le nom de son compagnon de soirée, mais elle fit attention qu’il ne zieute pas trop quand même…

Loïc Exeter

La première fois que je t’ai vu

En imaginant des sculptures de glace enchantées,
Nonchalante, je pensais seule sur le lac gelé,
-----------------------------------Mais tu es arrivé…

Porté par mon sourire, on a appris à se connaître,
Espérant au fond de nos cœurs que nos sentiments ne soient pas traîtres…
N’hésitant pas à te demander de m’accompagner,
Soudainement à une certaine soirée.
Attestaient mes rougissements causés par toi,
Non par la glace, et non par le froid,
T’obligeant à répondre à ce que je t’ai proposé,
-----------------------------------Mais tu as hésité…

Aurais-je été trop rapide et t’aurais-je gêné ?
-----------------------------------Mais je n’ai pas pu me contrôler…

Tandis que je me murais dans un silence éloquent,
Oubliant un instant que tu étais charmant,
Inspirant profondément et figée comme un petit cri…
-----------------------------------Mais tu m’as dit Oui !

---------------------------------------------Sakura

Sakura pointa sa baguette sur la parchemin et dit : « Essemesse ! » La demoiselle vit son poème apparaître sur le grand parchemin et son regard se tourna vers Loïc.

« Que va-t-il en penser ? »

HJ : Poème libre, anaphore "mais"
Acrostiche libre : "En pensant à toi"
Deux oxymores en gras

Dès qu'il eut devant les yeux les différentes contraintes qui lui étaient proposées, Loïc sut lesquelles il allait choisir. Il vit que Sakura commençait déjà à écrire, alors il se plongea dans l'univers fascinant des mots et des sentiments, se laissant porter par son cœur, sa plume courrant sur le parchemin à une vitesse folle. Il écrivit, il écrivit, encore et encore, emporté par des élans lyriques jusqu'alors insoupçonnés.

Enfin il mit un point final à sa création, encore tremblant d'émotion. Relevant les yeux, il vit que Sakura n'avait pas tout à fait terminé d'écrire. Reportant son attention sur son parchemin, entièrement recouvert par son écriture, Loïc écrivit dans le coin haut gauche le nom de son aimée.

Sakura Haruno

Toi la Dame de mon Cœur

La première fois que je t’ai vue m’en revient !
L’herbe gelée craquait sous mes pas incertains
La solitude assaillait la moindre parcelle
De mon corps fébrile, de mon esprit, éternelle !
Un funeste charognard planant comme une ombre
Mais derrière un arbuste une lueur fait fondre
Une nymphe apparaît à mon regard surpris
Une aura positive émane de la scène
Tandis que le vent tourbillonne sans répit
Un silence intérieur monte et gonfle et m’imprègne
Sur la glace immaculée s’attelait céans
Fille aux cheveux roses, joyau étincelant !
La neige elle entasse à mains nues mais pourquoi donc ?
Tu dis rieuse préparer une surprise
Festival des glaces en reconstitution
Des statues éphémèr de Poudlard elle vise
Rayonnant de mille feux toi de me proposer
Ô ma douce colombe si je veux t’aider
Note claire et douce fait vibrer les tréfonds
De mon âme gelée, de mon cœur moribond
Ces démons sulfureux par la grâce assiégés
Fuient alors la partie, fuient les coups de bélier !
Dès lors ensorcelé par cet ange amical
Je laisse derrière moi les sentiments fatals
Mais derrièr le brasier un doute subsiste
Sentiment effrayant au possible qui m’attriste
La balance infernal pèse alors sur mon cœur
L'espoir est si fragil, si solide est la peur
Esprit enflammé, n’est-ce point une bravade ?
Et cette rencontre n’est point une foucade ?
Me reviennent les parol de mon paternel
« Ne t’empresse donc point, ne mets pas tant de zèle
Tu es né en vainqueur sur le grand échiquier
Ne laisse pas tes sens, tes sentiments guider
Ton prochain mouvement, homothétie cruelle !
Car il en est ainsi, trompeuses sont les belles !
Il te faut mettre de l’ordre en ta propre étable
Ou te fouleront du pied, tu es trop affable !
Les autres sont trop faibl, et leur impéritie
D’elle prends garde fils, c’est un fragile appui
Sois fort , n’oublie pas ! Générosité vénale
N’est pas chemin à emprunter, horreur glaciale !
Sentiments distingués sont perfidie et ruse
Nul ennemi n’hésitera une seconde
Te passer à la passette si point n’abuses
Écoute ! Garde-toi d’eux et de leur faconde »
Ces tristes ombres surgies du passé m’assaillent
Mon cœur affranchi est en lice, livre bataille
Malgré tel dilemme qui mes sentiments sape
Je sens que c'est un heureux malheur qui me frappe
L’envol de cet aigle en moi, si fier et puissant
Libre et fort et habile, assez peu décevant
Père lui aurait dit « Je t’apprécie assez »
Orgueil si insensé, afin de fourvoyer
La belle qui s’inquiète, et la manipuler
Mais mon cœur est si sec, si sec et affamé
Son sceau est brisé, plus fort que ce qui enlise
Que le feu qui attise, ou bien le froid qui brise
Le souffle merveilleux qui me parcourt céans
Je me noie sans hésiter dans cet océan
De mes lèvres sort « Je n’y ai pas réfléchi »
Pas une seconde l’idée ne m’a effleuré
Avide au désespoir, embrumé, mon esprit
De cela dès lors je veux bien être châtié
Je me reprends bien vite, espérant que la belle
Va me pardonner, et ma réponse réelle
Et que plongent mes yeux dans ton regard si pur
T’habille dans la joie de la plus bell parure
Se dévoile l'amour, voile le désespoir
Après quelques instants où tu ne sais que croire
À mon cou te jettes, nous tombons en riant
La neige te fait un halo étincelant
Point de doute à présent, il s’agit des prémices
D’un amour à venir qui lui n’est point factice
Délicate dans mes bras je sens ta chaleur
Nos joues se parent d’une certaine rougeur
Et ta proximité me semble évanescente
Mais mon cœur résonne, en clameurs incessantes
Ton rire-symphonie, en moi larmes de joie
De l’avenir avec toi dès lors j’aurai foi
Et il est si heureux que c’est toi entre toutes
Que le vent du destin a fait croiser ma route
Ô toi mon cœur ! Ô toi ma Dame aux cheveux roses !
Sakura, te quitter à jamais je m’oppose

Le jeune homme posa alors sa baguette sur le nom de sa belle et prononça distinctement la formule. Le poème disparut instantanément et réapparut sur le grand parchemin visible pour tous... Le Serdaigle espérait de toutes ses forces que le poème plairait à sa compagne...

HJ: - poème épique en alexandrin
- 2 oxymores, 3 métaphores, 2 litotes, 2 euphémismes, un chiasme et 1 hyperbole (en réalité plus mais bon... en gras)
- groupe de mots : homothétie, paternel, foucade, impéritie, passette, étable (en italique)

- Coucou les amoureux! Vos poèmes sont supers, Loïc, c'est impressionnant!

"à présent, que la musique soit!

petit quart d'heure musical suivi des couples et célibataires les plus courageux qui viendront sur scène afin de dédier une chanson à l'élu(e) de leur coeur ou à la personne de leur choix.

nous espérons que vous apprécierez les artistes venus ici spécialement pour vous accompagner."

fin de l'épreuve le 18 au soir

envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez, pour cette épreuve

dépouillage de l'urne le 21 février

contrainte si chanson en anglais: la/les chanson(s) doivent contenir le mot "end" ou "star" si elle est en anglais, ou leur traduction dans la langue que vous choisirez

ose

Draco restait silencieux à côté d'Ecko en affectant une moue dégoûtée de se trouver devant tout le monde. Ce que peu de monde savait, était qu'il avait un don pour le violon et qu'à chaque chanson comportant des violons, il serait parmi les musiciens. Ecko libéra la scène et alla rejoindre sa soeur et Enki afin de laisser la scène et la piste libres. Déjà la première musique jouait, Draco s'installait parmi les musiciens.

les musiques communes pour l'épreuve de danse passent alors dans l'ordre:

-la première est un tango très émotif (à écouter ici)
-la seconde est un slow dans la lignée des classiques (à écouter ici)
-la troisième est un classic rétro tout mimi (à écouter ici)
-la quatrième est plus zen (à écouter ici)

(n'oubliez pas de citer les crédits et le lien des chansons que vous choissiez, merci)

Sakura se demandait toujours ce que dirait son bien aimé à la vu de son poème. Elle espérait de tout son cœur, qu’il aimerait sa création. Tout en le regardant, elle se rendit compte qu’il n’écrivait plus depuis quelques minutes. Son parchemin était vierge.

Levant les yeux vers le grand parchemin, la jeune fille découvrit l’œuvre de Loïc. D’ailleurs, elle fut assez surprise de sa longueur. Jamais elle n’avait pensé que son bien aimé savait écrire de si long poème. Elle savait qu’il les aimait, mais entre aimer et créer, il y a une différence.

A la lecture des vers, Sakura ne put retenir ses sourires sincères. A la fin, elle se retourna vers son compagnon, les joues rosies. Tout son corps frissonnait de bonheur.
Ce poème était le plus belle façon de retranscrire cette sublime journée. Et rien que de s’en rappeler, Sakura ressentait la même chaleur que lors de ce premier jour.

Elle attrapa la main de son compagnon, et un sourire aux lèvres, elle lui livra dans un murmure :

- Merci pour ce cadeau… C’est un magnifique poème, que j’aimerais emporter dans mon cœur à jamais…

Elle baissa les yeux un instant, cherchant d’autres mots pour lui montrer combien cela la touchait. Mais l’émotion commençait à la submerger.

Plusieurs minutes passèrent. Et Sakura avait toujours ses yeux dans celui de son bien-aimé.
Ce qui la sortit de son rêve éveillé, fut la mélodie d’un piano.
Elle se tourna vers le scène et reconnu Terence qui jouait pour sa dulcinée. Cela lui fit sourire. Ce ne devait pas être facile de jouer devant tout le monde.

Sakura attendit que Loïc brise son silence…

Il y a de ces moments partagés qui ne peuvent être retranscrits dans des livres. De ces moments magiques où rien ne peut plus vous toucher. De ces moments de bonheur pur où le simple partage du moment suffit à éclairer toute une soirée.

Loïc vivait un de ces moments. Pleinement, sans concession. Pour la première fois de sa vie. Comme des peaux mortes ses peurs de la foule tombaient de ses épaules, et le jeune homme qui se révélait sous la mue n'avait d'yeux que pour sa bien-aimée.

Le jugement qu'elle porta de son poème porta son plaisir à des hauteurs insoupçonnées. Ne sachant que répondre il se tut, partageant l'intensité de ce moment dans le seul regard de Sakura. Plus rien d'autre n'existait, l'éternité leur ouvrait ses bras...

Mais alors les notes d'un piano vinrent replonger les deux tourtereaux dans la réalité. Le piano avait toujours été l'un des instruments favoris de Loïc. Il en avait joué autrefois, lorsque sa mère était encore de ce monde. Elle en était une virtuose et les mélodies qui naissaient sous ses doigts étaient plus enchanteresses que tous les charmes du monde. Il avait tenté de suivre sa voie, de faire chanter l'instrument sous ses doigts, de ne plus faire qu'un avec les touches, de vibrer avec les cordes... Il y était presque parvenu, il avait été sur la bonne voie, avant que le fracas de la mort de sa mère ne vienne détruire ce bel édifice. Jamais plus depuis il n'avait joué du piano.

Mais ce soir, les notes qui sortaient depuis l'engin sonnaient différemment. Ce n'étaient plus les sanglots déchirés ni les absences qu'elles lui rappelaient. Non, il lui semblait que cela sonnait le renouveau. Una nouvelle force l'envahit. Il devait acquérir la force de se relever, de repartir sans regarder sans cessa par-dessus son épaule. Pour lui, mais aussi pour les autres, pour Sakura surtout, il se devait de prendre un nouveau départ !

Sakura regardait celui qui jouait du piano et souriait. Le coeur de Loïc cognait dans sa poitrine, rythmant ses pensées. Il ne prit pas la peine de se pencher vers sa dulcinée pour lui parler. Il n'avait plus peur du regard des autres en cet instant.

"Je ne sais comment te remercier. Tes mots me vont droit au cœur. Et ton poème m'a beaucoup touché... Je crois... Je crois que cette soirée a changé ma vie. Je ne serai plus jamais le même. Et ça grâce à toi..."

Il lui sourit, tout en posant sa main sur la sienne, la caressant tendrement... Autour d'eux se poursuivait le passage des musiques, quelques personnes avaient même commencé à chanter pour leur aimé ou leur aimée... Le temps pour Loïc était presque venu... Il avait déjà sa chanson toute prête. Chaque parole en était gravée dans la moindre fibre de son corps, elle faisait presque partie de lui-même. Les mots qui la composaient venaient tous seuls aux lèvres du jeune homme tant elles étaient la projection de ses propres pensées...

Quand enfin la piste se libéra, il retira sa main de celle de Sakura en une douce caresse, repoussa sa chaise et se leva, se dirigeant vers la scène sous les regards de tous les autres couples. Contre toute attente, son pas était lent, leste, assuré. Il redressa les épaules. Il n'avait aucune raison d'avoir honte... Tout en marchant, il ne quitta pas un seul instant le regard de son aimée.

Il se dirigea... Vers le piano ! Prenant place sur le tabouret, il effectua les quelques réglages pour qu'il se sente à l'aise. Il était sur un petit nuage. Sa résolution ne vascillait pas. Dans ses yeux une flamme était née pour ne plus s'en aller. Posant les doigts sur les touches sans appuyer, il effectua quelques passes afin de se dérouiller. Il lui semblait qu'il n'avait jamais cessé de jouer. Les habitudes revenaient en un battement de cils.

Enfin, après dix secondes d'attente, il redressa le dos, releva les yeux, croisant ceux de Sakura, notant à peine les yeux des autres qui se posaient sur lui, attendant de voir ce qu'il avait choisi d'interpréter.

Ce soir, il jouait pour deux femmes, une surgissant du passé, lui offrant en cet instant la force nécessaire, l'autre en devenir, qui le fixait intensément. Sa voix s'éleva, claire et forte, vibrante d'émotions contenues.

"Je dédie cette chanson à la Dame de mon Cœur, à ma petite fée aux cheveux roses... A Sakura !"

Puis ses mains volèrent avec prestance vers les touches du piano. Elles dansaient toutes seules, accompagnat Loïc qui était comme possédé par une fièvre puissante. Sa voix s'éleva à nouveau, pour chanter cette fois.

"Fais-moi une place au fond d’ta bulle
Et si j’t’agace si j’suis trop nul
Je deviendrais tout pâle tout muet tout p’tit
Pour qu’tu m’oublies

Fais-moi une place au fond d’ton cœur
Pour que j’t’embrasse lorsque tu pleures
Je deviendrai tout fou tout clown gentil
Pour qu’tu souries

J’veux qu’t’aies jamais mal qu’t’aies jamais froid
Et tout m’est égal tout à part toi
Je t’aime

Fais-moi une place dans ton avenir
Pour que j’ressasse moi mes souv’nirs
Je s’rai jamais éteint hautain lointain
Pour qu’tu sois bien

Fais-moi une place dans tes urgences
Dans tes audaces dans ta confiance
Je s’rai jamais distant distrait cruel
Pour qu’tu sois belle

J’veux pas qu’tu t’ennuies j’veux pas qu’t’aies peur
J’voudrais qu’tu oublies l’goût du malheur
Je t’aime

Ouuuuuu Ouuuuuu Ouuuuuu Ouuuuuu
Ouuuuuu OuuOuuu OuuOuuu OuuOuuu

Une petite place ici maint'nant
Car le temps passe à pas géants
Je me ferai tout neuf tout beau tout ça
Pour être à toi

Je me ferai tout neuf tout beau tout ça
Pour être à toi

…
Ooooooooo
OooOooo
OoooooOOoooo
...

Pour être à toi"

Lorsque la dernière note s'éteint, tout le poids du passé s'était enfui des épaules de Loïc, remplacé par une fatigue plus naturelle, qui procurait un sentiment de plénitude, d'accomplissement. Loïc se sentait éreinté mais content. Il avait passé avec succès l'épreuve qu'il s'était imposée. Qu'importent les erreurs qu'il avait peut-être faites en jouant.

Loïc ne voyait plus que Sakura.

"Fais-moi une place" : Julien Clerc
http://www.megaupload.com/fr/?d=WKITPBUG pour télécharger le fichier mp3

Main dans la main, les deux amoureux écoutaient avec attention les différentes chansons que les couples interprétaient avec passion. Sakura se sentait comme sur un nuage.
Il lui semblait que cette soirée était irréelle, car trop intense en émotion.

Soudainement la chaleur de Loïc la quitta. Il lâcha sa main et se leva. Son tour était venu. Sakura ne le quitta pas des yeux, tout le temps où il demeura sur la scène.
Contre toute attente, il se dirigea vers le piano et quelques sons commencèrent à fredonner une mélodie.

Son cavalier ne lui avait jamais confié qu’il savait jouer du piano. Elle qui rêvait de savoir jouer. « Quelle bonne surprise ! »
Les sons de l’instrument envahirent la pièce et envoûtèrent la jeune fille.
Loïc se mit à chanter sur la mélodie. Sakura écouta chaque mot avec attention afin d’en retenir le plus possible sur les sentiments que son compagnons avouaient aux regards de tous.
La demoiselle semblait subjuguée par les yeux de son bien aimé.

Lorsque la chanson prit fin, son tendre et cher repartit en direction de leur table. A son arrivée, Sakura se leva brusquement et se jeta dans ses bras.
Cette soirée paraissait trop riche en émotions pour la demoiselle. Elle le serra très fort, ne voulant plus le lâcher. Elle avait complètement oublié où elle se trouvait.
Loïc lui saisit la main et la raccompagna à son siège.

L’esprit de Sakura papillonnait à milles lieux de la pièce.

Au bout de quelques minutes, la demoiselle revint à la réalité doucement. Atterrissant avec douceur, elle lui murmura tout simplement :

- Tu as volé mon cœur…

Il semblât tout à coup qu’il était temps pour Sakura de chanter elle aussi. Elle se dirigea lentement vers l’estrade. Elle ne voulait pas quitter son tendre compagnon des yeux, redoutant que la peur ne l’envahisse. De nature un peu timide, il ne lui serait jamais venu à l’idée de se lancer comme ça devant tout le monde et d’interpréter une chanson si ... douce...

Prenant son courage à deux mains, elle commença à chantonner. Doucement puis avec un peu plus d’intensité.

J'ai connu des hivers si froids
De la pluie et des silences
Je m'inventais dans tes bras
Des heures de soleil quand j'y pense
Avant toi je cachais ma vie
Emprisonnée de ma souffrance
Je regardais passer mes nuits.
Banale histoire sans importance
Je ferai de tout ce que tu me donnes le plus précieux trésor
Comme ces mots d'amour fous qui résonnent encore

Si tu veux mon coeur
Promets moi de le garder
L'emporter ailleurs si tu devais t'en aller
Toujours plus près de toi à l'abri des douleurs de la vie

Les matins où commence l'ennui
Tu sais relever les défis
Tu laisses ton coeur être lui même.
Dans tes yeux le reflet que j'aime
Redis moi que ce n'est pas un rêve
L'amour que tu me donnes
Et avant que le soleil se lève

Si tu veux mon coeur
Promets moi de le garder
L'emporter ailleurs si tu devais t'en aller
Toujours plus près de moi à l'abri des douleurs de la vie

Je sais que tout pourrait changer
Le jour
La nuit est comme un sourire
Sois l'air que je respire
Be the air I breathe

Si tu veux mon coeur
Promets moi de le garder
L'emporter ailleurs si tu devais t'en aller
Toujours plus près de toi à l'abri des douleurs de la vie

Sans toi j'ai connu des hivers si froids

Une fois la chanson terminée, Sakura reprit calmement le chemin du retour. Le plus dur était passé. Il ne lui restait plus qu’à attendre l’impression de son amour. Elle venait de lui donner la clé de son coeur…
A lui d'en faire bon usage...

HJ : Chanson : "Si tu veux mon coeur" de Tina Arena. 2005. Un autre univers
Sinon un extrait ici

L'esprit embrumé, balloté par l'émotion, Loïc regarda les mots prononcés par Sakura se ficher dans son cœur pour ne plus en ressortir. Les mots qui le submergeaient étaient le reflet exact de ce qu'il ressentait. Sa Dame aux cheveux roses avait si bien su lire en lui...

Les mots qu'elle avait prononcés alors qu'il revenait vers elle, l'étreinte qui les avait unis, tout cela venait doucement s'imprimer en lui et ajouter à la félicité qui l'embaumait à présent. Elle n'aurait pu lui faire de plus beau cadeau.

Les doutes du jeune homme s'étaient envolés, il planait à présent à des lieues au-dessus de cet océan glacé, il surfait sur les vents brûlants de la passion...

Lorsque Sakura revint vers lui, elle semblait plus sereine. Loïc sut ce qu'il devait faire, sans même avoir à y réfléchir. Plongeant dans ses yeux intenses, il se leva avec grâce et réduisit en quelques pas la distance qui les séparait encore. Avant qu'elle n'ait eu le temps d'esquisser le moindre geste il la serrait contre lui. Ses lèvres vinrent déposer un doux baiser dans le cou de la demoiselle, ne s'attardant pas sur sa peau. Elle devait même se demander s'il n'avait pas rêvé... Alors il réitéra l'opération, insistant un peu plus cette fois. Les bras de Sakura se raidirent légèrement autour son cou, et Loïc sentit un frisson naître sous ses mains...

Se redressant un peu, il lui murmura à l'oreille :

"Je te promets que je le garderai à jamais..."

Sa dulcinée rouvrit alors les yeux, et ils plongèrent mutuellement dans ceux de l'autre tandis que le temps s'arrêtait autour d'eux.

Puis, main dans la main, ils retournèrent vers leur table pour laisser aux autres l'occasion de s'exprimer à leur tour... Tout sourires, ils n'échangèrent plus un mot durant un certain temps. Ils n'en avaient pas besoin...

L'épreuve 3 allait débuter quand le repas touchait à sa fin, juste avant le dessert.

June alla sur scène et expliqua à l'ensemble des convives la façon dont allait se dérouler cette troisième épreuve, tout s'inscrivait dans son dos sur le grand parchemin afin que les contraintes et les thèmes soient toujours visibles

- J'espère que vous avez bien mangé et que vos plats étaient bons. Nous allons aborder un grand et long moment d'improvisation: la scène magique ouvre ses rideaux pour accueillir les futurs sorciers qui en fouleront le parquet. Commençont avec le premier couple...

la scène magique

les couples bleus et roses

parmi ces thèmes imposés choisissez celui sur lequel vous souhaitez improviser selon les possibilités que nous vous laissons et développez-le à travers une courte saynète avec une chute finale

star

"chéri(e) je te quitte": Loïc et Sakura, Licinius et Ambre,
star

"chéri(e) je t'aime": Dorothy et Ludo, Charlotte et Sacha,
star

"chéri(e) range tes affaires nom d'un troll!": Dorothy et Ludo, Draconia et Terence,
star

"chéri(e) qui est cette personne que j'ai vu t'embrasser l'autre fois?": Charlotte et Sacha, Licinius et Ambre,
star

"chéri, j'attends un bébé": Charlotte et Sacha, Draconia et Terence,
star

"chéri(e) donne-moi la lune": Draconia et Terence, Dorothy et Ludo,
star

"chéri(e) on quelqu'un m'a mencé": Sakura et Loïc, Licinius et Ambre,

-ce ne sont que des thèmes traitant d'aspects divers de la vie d'un couple et illustrés par cette phrase stéréotypée à laquelle vous devez redonner tout son sens
-vous pouvez donc recréer le contexte qui va autour et vous l'approprier ou foncer dans le cliché
-organisez vous en hors jeu par mp ou msn

Couple 4: Sakura et Loïc Coeur_ro

mise en place et détails

contraintes pour tous

à incorporer à votre improvisation, voici des types dramatiques que vous devez choisir en plus (n'en prendre qu'un)

HJ: Toutes illustrations, photos, musique sont les bienvenues

ordre de passage sur scène (en DJ)

- Julian devra se laisser choisir

- Xaël devra se laisser choisir

- Mickael devra se laisser choisir (attention il a six ans dans le jeu)
- Zenosa devra se laisser choisir

fin de l'épreuve et temps des improvisations

En DJ: 10 minutes pour les couples et 5 minutes pour chaque duo de célib'
En HJ: quelques jours pour tous, fin de l'épreuve le 28 au soir.

Sakura avait suivit avec attention la scène du premier groupe. Isis semblait vouloir s’y soustraire mais finalement leur jeu avait été ravissant, bien qu’elle n’ait pas compris tous les mots …

Puis vient le temps pour elle et Loïc de partir en direction de la scène. C’était leur tour. Sakura se demandait si elle allait être convaincante dans leur pièce improvisée, mais elle partait confiante.
Loïc ferait ce qu’il faut pour éviter que ça dérape Le Enki

Troisième Epreuve

Scène 1

La scène magique s’assombrit et lorsqu’elle se ralluma, les deux compagnons se retrouvèrent devant un portail de fer forgé.
Sakura portait une robe blanche légère, avec un liséré rose assortit à ses cheveux. Sa tenue était simple, mais démontrait que les beaux jours étaient arrivés.

Bras dessus bras dessous, les tourtereaux passèrent le portail et remontèrent allègrement l’allée bordée de rochers blancs.

Sakura, se tournant vers son bien-aimé : « Jolie maison. Mais c'est quand même un peu... aristo non ? »

Loïc : « A qui ? »

Sakura : « Mais non ! Aristo ! A-R-I-S-T-O ! Comme aristocratique quoi ! »

Loïc : « Ah ! Et ça veut dire quoi ça ? »

Sakura : « Eh bien ça veut dire select. Ça se voit que tes parents sont des gens qui ont réussi.
C'est du beau linge quoi ! »

Loïc : « Je vois... En gros tu nous traites de bourgeois ? »

Sakura, embarrassée : « Mais non ! Mais pas du tout ! C'est très bien... Très très bien ! »
Pense : *Mouarf, tu parles ! Comment je vais faire, moi qui ne sais pas distinguer une langouste d'un crabe !*

Pendant qu'ils marchaient et que le silence s'éternisait quelque peu, ils arrivèrent devant la maison...

La scène s'assombrit alors et le décor précédent fut remplacé par un nouveau représentant la demeure des parents de Loïc...

Loïc : « Tu es sûre que ça va chérie ? Tu es bien pensive... »

Sakura : « C'est que... Ça m'impressionne c'est tout ! J'ai peur de faire une gaffe ! Tes parents doivent être très stricts, ils risquent de voir d'un mauvais oeil que leur fils se fiance avec quelqu'un comme moi ! »

Loïc : « Mais non ma petit caille ! Tu n'y es pas du tout ! Tout d'abord qui ne voudrait pas voir leur fils se marier avec une demoiselle qui possède autant de qualités que toi !? »

Sakura : « Eh bien par exemple tous ceux qui considèrent le rang et l'argent comme facteurs décisionnels principaux ! Et je n'ai ni l'un ni l'autre ! »

Elle sembla alors au bord des larmes.

Loïc : « Voyons, mon amour, ne te tracasse pas pour ça ! Mes parents ne sont pas comme ça ! Oh bien sûr ils ont l'air sévères, mais ce n'est qu’une façade derrière laquelle se cachent des coeurs d'or ! »

Les yeux de Sakura se mouillèrent un instant. La peur d’être rejetée par ses beaux-parents était trop forte. Elle espérait vivement qu’ils l’apprécieraient pour elle-même et mettraient de côté son niveau social…
Mais Sakura était sceptique.

Pense : Je n’en suis pas aussi sure que toi. Je ne suis pas la belle-fille idéale à leurs yeux. Enfin, je t’ai toi heureusement
Loïc, notant le silence de sa bien-aimée : « En tout cas je t'aime, et c'est tout ce qui compte ! »

Les deux amoureux arrivèrent devant la porte. Sakura prit un grande bouffée d’air et retint sa respiration.

Loic : « Tu sais chérie, le Têtenbulle fonctionne très bien si tu es incommodée par les odeurs... »

Sakura : « Mais non ! Je... Je profitais juste une dernière fois des flagrances de ces magnifiques roses ! »

Loic : « Chérie ? »
Sakura : « Oui ? »

Loic : « Tu sais le soir les roses se ferment... »
Sakura : « Vraiment ? »
Loic : « Oui en effet... »

Sakura : « Eh bien je voulais tout simplement en capter les dernières odeurs résiduelles ! »

Loic : « Chérie ? »
Sakura : « Oui ? »
Loic : « Non rien... Ou plutôt si : bon courage ! »

Sakura, avec un petit sourire : « C'est ce que je me disais aussi ! »

Loïc frappa alors à la porte. L’attente semblait insoutenable pour la demoiselle aux cheveux roses. Elle avait la trouille au ventre

Scène 2

Il ne fallut pas longtemps pour que la porte s'ouvre. Un elfe de maison vêtu d'un costume de majordome assurément trop grand pour lui s'effaça pour accueillir les tourtereaux, leur faisant la grâce d'une courbette. Loïc laissa Sakura passer devant.

La scène changea alors encore une fois de décoration, pour recréer alors un couloir...

Loïc, alors qu'ils dépassent l'elfe et marchent dans le couloir : « Bonjour Goodie ! »

Sakura, une fois éloignés : « Il est pas bizarre cet elfe ? Il porte des vêtements dix fois trop grands pour lui ! Tiens d'ailleurs s'il porte des vêtements, comment ça se fait qu'il sert toujours ici ? »

Loïc : « Chut ! Pas devant lui ! »

Le jeune homme regarda alors par-dessus son épaule pour vérifier qu'ils étaient bien seuls...

Loïc : « Le pauvre a un multi-dédoublement de la personnalité. Il se prend à la fois pour le majordome, la bonne, le cuisinier... Mais jamais plus d’une seule en même temps. Quand on le reverra tout à l'heure il ne se souviendra pas de nous avoir vus en rentrant ! »

Sakura : « Oh le pauvre ! Comment ça se fait ? »

Loïc : « On ne sait pas, il est comme ça depuis qu'il nous sert de sommelier. »

Sakura : « Eh bien, j'espère que tu te souviendras, TOI, de qui je suis quand on sera arrivés au salon ! »

Loïc : « Mais bien sûr ma chérie, comment pourrais-je jamais t'oublier !? »

Pense : *Ne jamais m'oublier ? Pfff ! Toujours les mêmes ces garçons ! C'est comme ce dernier, là, qui m'avait invitée au resto... Comment il s'appelait déjà ? Oh et puis zut ! De toute façon c'était même pas un resto, juste une pizzeria !*
Sakura : « Tss ! Tu n'as pas l'oeil un peu vitreux là ? »

Loïc : « Mais de quoi parles-tu à la fin ? »

Sakura : « Rien, rien... Laisse tomber ! »
Pense : *Tous des arsouilles dans cette famille !*

Les deux jeunes gens arrivèrent alors devant une porte ouverte. Ils passèrent ensuite sous l’embrasure de celle-ci.
Sakura se sentait mal à l'aise, de plus en plus nerveuse à l'idée de passer cette soirée avec les parents de Loïc...

Scène 3

Loïc et Sakura pénètrèrent dans une vaste pièce où les y attendaient les parents de Loïc.

Sakura, à Loïc, n'ayant pas vu les parents du jeune homme : « Votre salon est vraiment joli ! »

Remarquant les parents à Loïc, se forçant à sourire malgré ses mâchoires crispées : « Bonjour ! Je suis enchantée de vous rencontrer enfin ! Loïc m'a tant parlé de vous ! »

Loïc, dansant d'un pied sur l'autre : Pense : *Là elle en fait un peu trop...*

Père à Loïc : « Soyez sûre jeune fille que nous sommes très honorés que vous appréciiez tant notre vestibule ! »

A cette remarque Loïc poussa un soupir heureusement assez faible, et manqua de se prendre la tête dans les mains. De son côté Sakura avait tourné au rouge vif - rouge qui jurait d'ailleurs absolument avec sa couleur de cheveux - et se mordait la lèvre inférieure en espérant disparaître le plus vite sous terre...

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HJ : L'apparition des personnages annexes se fait à l'aide d'un sortilège d'illusion. Un peu comme les hologrammes moldus... star

Père à Loïc : « Mais foin de toute cette pantomime, faites comme chez vous jeune fille, vous pouvez dès à présent considérer cette maison comme la vôtre ! Venez au salon, venez boire un petit quelque chose ! »

Il prit Sakura par le bras et l'entraîna à sa suite. L’hébété suivit en retrait. La demoiselle ne résista pas et emboita le pas derrière son beau-papa. Elle ne voulait contrarier personne…
*Pense : Rooh, mais quelle bouse de Dragon. Je veux pas être la cible de quoique ce soit Le Baten

*

Pense : *Elle a vraiment tapé dans l'oeil à Papa !*
Loïc« Oui maman ? Tu veux me dire un mot ? »
Pense : *Et ça n'a pas l'air de plaire à Maman...*

Sujet: Re: Couple 4: Sakura et Loïc Jeu 1 Mar 2007 - 9:10

Scène 4

Alors que Sakura était entraînée à la suite du père de Loïc dans le salon, le vrai cette fois, Loïc dut faire face à sa mère dans le vestibule.
Dans le salon, le père de Loïc servait des rafraîchissements quand Loïc entra dans la pièce...

Singeant en esprit sa mère, il repensa aux paroles qu'elle avait prononcées...

*Mais comment ose-t-elle !? « Pourquoi nous as-tu ramené une paysanne ? » !!!*

La question que son père posa alors fut symbolisée par la seule réponse de Loïc.

Loïc : « Où est passée Maman ? Oh je crois qu'elle est allée vérifier que Cookie s'en sort avec le repas. »
Sakura : « Cookie ? »
Loïc : « Oui, c'est le nom de Goodie quand il devient le cuisto. Il y a aussi Oki et Doki. »

Sakura : « Eh bien, avec lui ça ne doit pas être de la tarte ! »
Loïc : « Ben si justement ! »
Sakura : « Roooo... »
*Mais quelle andouille – justement !*

Sujet: Re: Couple 4: Sakura et Loïc Jeu 1 Mar 2007 - 18:22

Le père de Loïc remplit alors les verres à apéro d'une généreuse rasade de champagne du meilleur cru, s'attardant un peu plus au-dessus du verre destiné à la demoiselle, le masquant pendant quelques instants...

Loïc : « Papa, tu mets bien longtemps à servir le verre à Sakura, il y a un problème ? Ah non, ce n'est rien ? Bien... »

Loïc s'approcha des verres posés sur la table basse et en voulant donner le sien à sa dulcinée renversa par mégarde celui qui lui était destiné.

Sakura : « Mais mon chéri, quel maladroit tu fais ! »

Elle allait s'approcher pour aider à nettoyer les bris de verre mais Loïc l'arrêta.

Loïc : « Laisse, ma chérie. Je m'en occupe ! »

Malgré la rougeur qui lui était montée au visage il sortit sans ciller sa baguette et après avoir lancé un « Reparo » il présenta le verre à son père.

Loïc : « Tu peux me resservir un verre papa ? Merci ! »