Waw le Goboss !!

*Poesy était accroupie par terre, elle somnolait, la tête entre les mains en attendant Mme Pomfresh qui était absente. Elle venait de se fouler la cheville en faisant une chute stupide…

Pense : « Voila quand tu veux jouer les intéressantes Poesy ! »

Soudain, elle entendit des bruits de pas résonner dans le couloir, elle redressa la tête avec l’espoir que l’infirmière serait enfin là…Mais une silhouette d’homme se dessina…Déçue, Poesy soupira et baissa les yeux vers ses chaussures. Le garçon s’arrêta en face d’elle, elle leva les yeux vers lui …

Pense: « WaW ! »*

Alexander traversait le couloir donnant sur l'infirmerie avec une extrême lenteur... À vrai dire... il s'ennuyait, il ne trouvait rien à faire et c'était comme si tout le monde s'était perdu dans un coin qu'il ne trouverait jamais. Il se promenait donc sans aucun véritable but, excepter perdre son temps... Encore une fois, il supportait mal la température, il avait donc détaché sa cravate et quelques boutons de sa chemise, histoire de respirer un peu. Tant qu'aucun professeur ne le voyait tout serait parfait...

C'est lorsqu'il vit la silhouette d'une jeune fille accroupie sur le sol qu'il s'arrêta. N'ayant pas comme habitude d'être trop froid avec les plus jeunes qui le prenaient parfois très mal. Merlin seul sait combien de fois cela lui était arrivé. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et il lui adressa la parole.

''Bonjour.''

*Poesy contemplait le jeune garçon lorsqu'il lui adressa un simple "bonjour" qui fit battre son cœur comme il n’avait jamais battu, d’une voix timide elle répondit :

-Salut …

Elle sentait la chaleur monter jusque dans ses joues, elle prit une inspiration discrète puis enchaîna d’une voix plus assurée :

-Excuse moi si je ne me lève pas, c’est que je me suis foulée la cheville…

Pense : « T’aurais dû inventer quelque chose de moins stupide !! »

-Je suis Poesy Magic …Et tu es ?

Elle voulut tenter de se relever mais … :

-Ouch ! *

''Moi c'est Alexander Nightroad. Ravi de te rencontrer Poesy.''

Sur le visage d'Alexander un petit sourir doux était présent et ses yeux... était comment dire... un peu plus chaud qu'à l'ordinaire.

''Tu devrais faire attention ou sinon ta blessure risque de s'agraver.

Edit Egon: 3 lignes Rolling Eyes

Baten arriva sur ces entrefaits. C'était l'heure de son retour de pause. Il s'était contenté d'aller prendre vite fait de quoi manger à la table des professeurs mais n'était pas resté. Ca le mettait mal à l'aise d'écouter les professeurs parler des élèves et de leurs notes quand lui n'en avait que faire. Il vit, accroupie près de la porte, la jeune Poesy et un autre de ses camarades de gryffondor.

"Alors, que faites vous assise par terre" lui demanda t-il en interrompant la conversation.

"Devant la porte, c'est plutôt un drôle d'endroit pour faire la sieste... ça va?" s'enquit-il en souriant aux deux adolescents, il ne savait pas s'ils étaient là à discuter ou s'ils avaient besoin de quelque chose.

*Poesy sourit à Alexander et murmura :

-Ne t'en fait pas, je ne sens même plus ma cheville ...

Lorsque quelqu'un coupa leur discussion Poesy pensa: " Mince !! Ou plutôt... ouf enfin !"
Puis elle répondit à la question :

-En fait, il n'y avait personne à l'infirmerie, elle était fermée donc je me suis assise là en attendant que quelqu’un se décide à venir…Et …oui ça peut aller ^^…

Elle s’appuya contre le mur et essaya de se relever.*

Baten se pencha et aida Poesy à se relever en la tenant par le bras. Ces derniers temps à Poudlard, les jeune gens n'avaient de cesse de se casser quelque chose. Il se demandait vraiment comment ils faisaient leur compte. Peut-être était-ce ces maudits escaliers qui changeaient de place sans cesse.

"Si vous posez le pied à terre, passées les fourmis et l'engoursissement, comment ça va?" demanda t-il en gardant un oeil sur la jambe qui semblait lui donner des douleurs.

Il regarda ensuite le gryffondor, il ne savait pas ce que celui-ci faisait devant l'infirmerie, lui aussi:

"Vous avez aussi bravé de graves dangers aujourd'hui?" questionna Baten en reposant aussi vite ses yeux sur Poesy pour voir si elle parvenait à marcher.

*Poesy se remit debout avec l'aide de Baten, elle le rassura en répondant à sa question:

-Mouais ça peut aller ...

Elle garda appui sur le mur tout en regardant Baten "chasser" Alexander, elle se demanda si elle devait intervenir ou pas...

Pense: « Dit qu'tu m'accompagnes, allez dit le !... »

Elle plongea son regard dans celui du garçon en essayant avec espoir de lui faire lire dans ses pensées…

Pense : « Moué mais même s’il reste avec toi à l’infirmerie…tu crois que tu osera lui demander de t’accompagner au bal ?...Et même si tu le lui demande…tu crois qu’il acceptera ?... »*

*May errait dans les couloirs en sifflotant lorsqu'elle aperçut devant l'infirmerie une silhouette familière, elle s’approcha un peu et parvint à distinguer sa petite sœur debout, soutenue par Baten. Elle sourit et s’approcha :

-Salut toi …On dirait que tu as encore trouvé le moyen de te rendre intéressante …

Puis elle croisa les bras sur sa poitrine et prit un air sérieux, elle détourna le regard de sa sœur et aperçut un jeune homme, il devait avoir un ou deux ans de plus qu’elle, il était assez charmant pour un gryffondor…Elle le fixa un long moment avant de lui dire :

-Salut ! Je suis Maÿllis…Et tu es ?

Elle évitait le plus souvent possible de dire qu’elle avait une sœur qu’elle méprisait pour tout ce qui avait de bon en elle.May et Poesy représentaient vraiment les deux extrèmes...*

Baten, voyant que Poesy tenait debout, lui sourit et sourit à son camarade. Si tout va bien, je vous laisse, j'ai encore du travail. Lorsqu'il se retourna il vit une troisième élève arriver, il hocha la tête adressa un regard au deux autres et poussa la porte de l'infirmerie pour y entrer.

"Oh, là, je ne me mêle pas de leur histoire d'écolier" sourit-il intérieurement en les laissant poursuivre leur discussion.

Il ajouta tout de même depuis l'intérieur de l'infirmerie à la première année:

"S'il y a quoique ce soit, je suis là, n'hésitez pas."

*Poesy avait totalement oublié sa cheville qui la faisait souffrir, elle essayer de marcher mais elle avait toujours mal, elle se décida alors à aller à l’infirmerie en abandonnant sa proie, sa sœur essayerais sûrement de la ridiculiser ou elle ne savait quoi encore, elle se tourna et poussa la porte de l’infirmerie :

-Attendez ! J’ai vraiment besoin de prendre quelque chose pour ma cheville !

Elle jeta un dernier coup d’œil vers sa sœur et Alexander. Elle soupira, elle n’avait décidément pas de chance avec les garçons….Pfff…*

Baten entendit Poesy rentrer un peu après lui dans l'infirmerie. Il gratta la tête en signe d'incompréhension. Il regarda derrière elle et vit que le garçon était encore à la porte. Comme il savait que parfois l'attente et l'angoisse de se trouver en un tel lieu mettait mal à l'aise les élèves, il fit un signe au gryffondor:

"Entrez vous aussi, nous tiendrez compagnie à Poesy quand j'aurais terminé de l'examiner."

Baten revient assez vite vers elle qui boîtait et souleva la première année comme une plume. Il traversa l'entrée de l'infirmerie et la déposa, assise, sur l'un des lits.

"Ne bougez pas trop, je vais vous déchausser pour voir ça... c'est la cheville gauche?"

*Poesy une fois dans l’infirmerie entendit Baten demander aux autres d’entrer, elle n’y prêta aucune attention. Bat la souleva et la posa sur un lit elle lui répondit :

-Oui c’est bien la gauche…

Confuse, elle se sentait rougir, si il lui demandait une explication, elle ne pouvait pas lui révéler la vérité, elle ne pouvait pas mentir…

Pense : « Essaye de pas entraîner les autres avec toit au fond du gouffre hein ?! Et ne ment pas Sinon tu risque de te prendre une fessée de la part de Bat »*

Baten retire la chaussure délicatement et positionne le pied de la jeune élève sur son genou. Il retire sa chaussette et dépose le tout à côté d'elle.

"Elle chausse du 2 ma parole Comment elle fait pour marcher seulement portée par ça?"

"Comment vous êtes vous tordue la cheville? En courant, tombant?" questionna t-il tout en manipulant la cheville en écoutant les réactions de Poesy pour découvrir la zone qui lui faisait le plus mal.

Il gardait des gestes légers et lorsqu'il trouva une position de cheville qui semblait ne pas la faire trop souffrir, il pointa sa baguette sur le pied et dit:

"Immobilis"

La cheville était comme gelée dans les airs. Cela lui laisserait le temps, en la maintenant dans cette posture, d'aller chercher un bandage et une potion adéquate sans qu'elle n'empire son état.

Pour l'instant il resta auprès d'elle et lui expliqua:

"Vous pouvez bouger votre jambe mais la cheville restera bloquée ainsi le temps que j'aille chercher une pommade. Ne bougez pas trop non plus, ça n'annule pas la douleur... c'est un sortilège temporaire."

hj: poesy, vire moi de ta signature, bon sang pale

*Poesy, qui s'attendait à cette question, ne réfléchit pas une seconde à ce qu'elle devait faire, elle dit simplement la vérité en l'arrangeant un peu pour ne pas paraître trop cruche...:

-En fait…Je me suis emmêlée les pinceaux avec Maÿllis, ma sœur et en courant elle m’a fait le sortilège du croche pied, je l’ai évité et j’ai voulut le lui lancer à mon tour mais je tenais ma baguette à l’envers en la pointant vers moi, le sortilège m’a propulsé et je me suis écroulée sur mon pied…

Elle rougit sans trop savoir pourquoi, elle était dans un état de colère tel qu’elle aurait pu étrangler sa sœur.*

Baten se relève sans commenter mais plisse la bouche avec étonnement en pensant "pas de chance pour le coup" puis va vers ses étagères chercher de quoi soigner la cheville blessée.

Il rapporte un bandage cousu dans une matière étrange, miroitante et bleue, ainsi qu'avec une petite baguette de bois d'eucalyptus et un flacon de verre marron.

De retour vers Poesy, il replace le pied contre son genou et bande la cheville sans rien y mettre auparavant. Lorsque le bandage est terminé, il glisse la baguette dans le flacon pour en imbiber l'extrêmité, et fait couler une simple goutte sur le bandage.

La goutte se propage comme par magie sur tout le bandage qui devient légèrement humide. Il perd sa propriété phosphorescente et chauffe la cheville de Poesy d'une chaleur qui se veut agréable.

Il se relève et lui demande:

"Allongez vous si vous vous voulez, votre camarade peut vous tenir compagnie le temps que le bandage sèche. Je vous donnerai le flacon et cette petite baguette. Il suffira de faire la même chose chaque soir avant de vous coucher. Une seule petite goutte, plus ça ne sert à rien. Faîtes cela pendant environ cinq jours. Je vous conseille aussi, et cela n'a rien de médical, de vérifier dans quel sens vous tenez votre baguette pour que ce genre de blessure ne se reproduise pas "

*Poesy assise sur le lit, se laissa déchaussée par Baten, il avait l’air de s’étonner de la petite taille de ses pieds, elle rougit. Lorsqu’elle lui raconta son histoire, il fit une grimace, elle sourit intérieurement, contente qu’il n’ai pas explosé de rire.
Le bandage imbibé que Baten lui mit autour du pied la réchauffa d’une chaleur agréable, elle frissonna, il lui tendit alors un flacon et une baguette et lui expliqua comment se servir du tout. Elle les rangea dans son sac qu’elle déposa au pied du lit.
Lorsqu’il lui demanda si elle voulait que son camarade la rejoigne, elle jeta un coup d’œil à sa sœur et à Alexander en pleine conversation, elle voyait le bal s’éloigner de plus en plus elle fit une moue boudeuse et dit à Baten :

-Nan ça va …Je préfère rester seule…

Elle s’allongea sur le lit et regarda le plafond de l’infirmerie un long moment avant de demander à Baten :

-Vous ne savez pas pourquoi Mme Pomfresh est absente ? Je sais que je ne devrais pas être indiscrète mais …

Pense : « Oui et puis ? Indicrète mais…t’a aucune bonne raison Poesy ! »*

Baten lui répondit tout en allant ranger ce qu'il avait sorti:

"Elle n'est pas absente, nous nous partageons le travail car vous êtes nombreux et qu'il va bientôt y avoir les jeux. Je serai responsable de la Santé lors des Jeux... en plus je suis en stage de fin d'étude ici. Avoir été accepté à Poudlard à ce poste est une responsabilité et un honneur."

Il s'affaira avec quelques bandages qu'il remis sur des étagères libres et revint vers Poesy pour s'asseoir à côté d'elle. Il espérait que le fait qu'elle veuille être seule n'était pas par tristesse.

"Si vous ne voulez pas que vos amis viennent je vais vous tenir compagnie, ensuite, il faudra retourner dans votre salle commune vous reposer un peu. Vous allez bien? C'est sûr...? Mieux au moins? Pourquoi vous ne voulez pas que vos amis vous rejoignent?"

*Poesy s’irritait un peu plus à chaque fois que Baten prononçait le mot ami, et oublia même de lui dire qu’elle participerait aux jeux, elle essaya de se calmer et dit sur un ton plein d’amertume :

-Ce ne sont pas mes amis ! Maÿllis est ma sœur, une vraie peste ! Et Alexander n’en à rien à faire de moi !

Puis elle sourit à Baten :

-Je vais bien ! Ne vous inquiétez pas pour moi ! Mais cela me fait très plaisir que vous me teniez compagnie !

Baten avait une forte carrure qui inspirait la confiance de Poesy, elle avait l’impression d’être protégée. Comme on l’est par ses parents…

Pense:" Oui mais ce n'est pas ton père ...Quoique tu pourrais lui demander de s'occuper de toi comme de sa propre fille...Pour qu'il pète les cables..."*

Baten haussa les sourcils mais ne voulait pas commenter la vie privée de Poesy. Pour lui qui avait vécu la moitié de sa vie avec une soeur chipie comme tout, cela était compréhensible qu'on ait du mal avec sa fratrie. Pourtant, il avait naquit une certaine solidarité entre eux depuis la mort de leur mère et il ne s'étaient plus jamais disputé. Peut-être qu'un jour Poesy et sa soeur redeviendraient plus proche lorsqu'elles auront pris quelques années ou vécu une situation extrême qui les rapprocherait.

Il chercha quelque chose pour la divertir mais ne savait pas quoi inventer. Cela devait être ennuyeux de rester cloitrer dans un lit d'infirmerie par un si beau temps. Il eut une idée.

"Vous voulez que vous montre quelque chose? Un sortilège que vous pourrez faire si vous parvenez à devenir très calme et très sage intérieurement?"

Il savait que cela n'était pas aussi facile à dire qu'à faire, voire même impossible mais le divertissement pouvait en valoir la chandelle.