Waw le Goboss !!

Baten hocha une fois la tête et se leva. Il marcha jusqu'à une fenêtre et l'ouvrit en grand. Selon lui, des quatre éléments, la terre était la plus facile à manipuler mais à cette distance Poesy ne verrait rien.

Il tendit ses deux bras par la fenêtre et resta un long moment à regarder dehors. Du point de vue de Poesy, cette position pouvait sembler bizarre. Il ne bougeait pas et fixait un point à l'horizon. Au bout d'une bonne minute, il se mit à marcher à reculons, toujours les bras tendus en s'éloignant de la fenêtre.

Le regad rivé à l'horizon devenait plus précis, comme si quelque chose s'approchait de Baten. Soudain un oiseau marron clair entra par la fenêtre. C'était un oiseau à la forme étrange, transparent, ses mouvements étaient très fluides et il ne faisait aucun bruit d'aile en volant. On pouvait croire que l'animal n'était qu'une fumée d'oiseau. Si Poesy regardait bien, elle pouvait constater qu'en fait l'animal n'était fait que de terre qui se muait sous la forme d'un faucon. Il tournoyait dans la pièce en silence, puis, accompagné à distance par les gestes de marionnettiste de Baten, le faucon de poussière se posa sur le rebord du lit, le bec tourné vers la jeune gryffondor.

Baten baissa les bras, se détendit, et alla vers le faucon. Il plaça ses mains en dessous de l'endroit où il posé, sur le barreau aux pieds de Poesy. Bat cligna des yeux doucement et l'oiseau retourna à sa forme inanimée: un tas de terre qui tombait en poudre dans ses mains jointes.

L'assistant infirmer sourit en allant déposer dans une grande coupelle le petit tas de terre:

"A vous?" demanda t-il en rapportant la coupelle vers Poesy.

Baten alla s'asseoir à côté de Poesy avec la coupelle de fer. Il posa devant elle et de l'index, d'un mouvement de va et vient, il fit prendre à la terre sèche la forme d'un pic montagneux.

"En fait pour que la terre se déplace comme vous le souhaitez, il faut être très bonne en sorts et enchantements ainsi qu'en connaissance générale sur les matières qui nous entourent. Il faudrait être sufisemment calme et concentrée, relaxée à l'intérieur, pour visualiser chaque atome de la terre. Pas avec les yeux "visualiser" mais avec tous les sens."

Il sourit car cela était parfaitement impossible mais c'était ainsi qu'on l'avait fait travailler ce don. Il se garda pour l'instant de confier à Poesy qu'il s'agissait d'un don. Non pas pour la tromper mais pour qu'elle se concentre sur un sortilège. Il ne pouvait pas faire d'elle une élémentaliste mais il pouvait lui montrer comment certains se faisaient passer pour tels.

"Ensuite, pour faire se mouvoir la matière, lorsque vous serez bonne en sortilèges informulés, vous donnerez l'impression de ne pas faire d'efforts. Pour commencer nous allons oublier l'informulé et vous aller prendre votre baguette... vous l'avez avec vous n'est-ce pas?"

Baten attend que Poesy trouve sa baguette et la tienne comme une baguette et non pas comme un trophée pour commencer. Il replace donc correctement la baguette entre ses mains en souriant et ponctue d'un "tenez-là fermement".

"La façon dont vous tenez votre baguette influence la précision et la force du sortilège lancé, alors il faut la tenir avec détermination. Maintenant vous pointez l'amas de terre et vous prononcez "Terra Leviosa" en vous concentrant. Prenez votre temps, c'est plus difficile de faire se mouvoir de la terre du sable ou du sucre qui ne se trouvetn dans aucun contenant qu'un objet solide."

Baten se recule de quelques centimètre et pose la coupelle sur le lit entre eux deux.

"Je vous regarde, allez-y."

*Poesy sentit sa baguette se retirer d'entre ses doigts, puis y revenir dans un brandissement plus adapté à un avant sort. Baten lui expliqua comment elle devait s'y prendre, elle l'écouta attentivement et lorsqu'il l'invita à se lancer, elle cessa de respirer, son coeur battait à tout rompre, elle resserra son étreinte autour du bois de sa baguette qui glissa quelque peu à cause de la moiteur de ses doigts.

-Je suis prête!...

Elle pointa sa baguette en direction de la coupelle qu'elle ne cessa de fixer, vida son esprit pour ne se concentrer que sur le sortilège à réaliser et finit par fermer les yeux, essayant de visualiser intérieurement l'amas de terre qui était à présent encré dans sa mémoire. Un long moment passa, elle sentait le sang fluide qui glissait le long de ses veines jusqu'à son cœur. Elle sentait chaque particule d’air peser sur ses épaules comme un lourd fardeau. Elle entendait le silence assourdissant qui envahissait l’infirmerie. Soudain…

-Terra Leviosa !

Sa voix avait résonné dans la salle comme un lourd coup de tonner, elle avait élevé la main vers le plafond de la salle et ses yeux s’étaient rouverts sur une coupelle vide. Surprise, elle leva les yeux au ciel, apercevant un nuage de terre qui volait, elle sourit, ravie, et regarda Baten debout devant elle.

-Alo…

Poesy n’eut pas le temps de prononcer la fin du mot qu’une pluie de terre s’abattit silencieusement sur sa tête, ses cheveux foncés prenant une couleur claire. Elle sentit ses narines frémir, ses yeux la piquer, puis l’éternuement vit, suivit de près par un éclat de rire joyeux.*

Baten sourit très fier de la jeune gryffondor lorsque la terre s'éleve. Il applaudit en imitant les spectateurs d'un grand spectacle mais Poesy se déconcentra et le nuage se recomposa sur son visage. Ils rirent de concert.

Il passe alors sa main à quelques millimètres de son visage "enterré" et reconstitue en une petite boule de terre toutes les particules étalées. Il manipule la petite sphere jusqu'à sa coupelle et la regarda.

"Très bien! Vous voyez concentrée comme vous l'avez été, tout s'est bien passé. Dans le futur, ou avec la pratique, çe ne vous demandera pas un tel effort de concentration. Maintenant, recommencez... plus tranquillement, sans crier le sortilège mais en le murmurant avec conviction. Tout se passe entre là..."

Il pointe son front de l'index:

"Et là..."

Il pointe sa main tenant la baguette.

"Pour finir là..."

Il pointe la terre.

"Un murmur suffit pour lancer un sortilège mais il faut qu'il soit clairement articulé... Je sais que vous allez y arriver, juste se calmer et comme la première fois visualiser l'ensemble" il lui sourit et hocha la tête brièvement pour lui faire signe qu'elle pouvait y aller quand elle voulait.

Baten approcha la coupelle de Poesy et au cas où, cette fois-ci il se recula un tantinet en cas d'explosion.

"C'est pas que j'ai pas confiance..."

Pour ne pas déconcentrer la jeune fille, Baten reste silencieux en la regardant maîtriser l'élément terre à travers l'infirmerie. A l'intérieur, il était très content que l'apprentie élémentaliste parvienne à cette concentration.

Lorsqu'elle posséda pleinement l'amas de terre, il prit la suite en tendant sa main vers l'endroit où cela volait. Il n'avait pas besoin de baguette ni de prononcer une formule mais les deux magies pouvaient se montrer complémentaires sans interférer l'une l'autre.

Le pouvoir d'attraction qu'il y mit fit se séparer un monceau de terre de Poesy avec lequel il redessina une forme. Un papillon cette fois-ci qui vont voler jusqu'à elle avant de se poser dans la coupelle. Il laissa Poesy rapporter dans la coupelle le reste des particules avant de la récompenser d'un grand sourire

"Félicitation! La démonstration que vous avez faite montre que vous êtes pleine de ressources... qui sait si un jour vous n'y parviendrez pas sans baguette."

Il se lève doucement et la regarde:

"Pour donner des formes aux éléments, c'est encore une autre enchantement... en fait, l'élémentaliste fait se croiser plusieurs sortilèges au même instant. C'est sans doute ce qui rend sa pratique complexe, mais je ne pense pas qu'elle soit impossible à tous."

Poesy écoutait attentivement chacune des explications. L'infirmier, qui se regarda un moment à l'extérieur de son propre corps pour visualiser la situation, avait l'impression de donner un cours particulier. La jeune Gryffondor lui posa ensuite une question sur laquelle il ne s'était jamais penché mais dont il connaissait la réponse. Peu dupe de l'intérêt qu'elle accordait à cette interrogation, il lui répondit d'une voix à mi-chemin entre la taquinerie et la douceur:

"Un sorcier a son balai pour voler... même un élémentaliste en parfaite maîtrise de son pouvoir aurait beaucoup de mal à concentrer suffisemment d'énergie pour décoller ses pieds du sol. Il devrait provoquer un vent défiant les tempêtes et alors agir sur l'environnement et météorologie, ce qui serait dangereux. Je peux retenir un corps étranger dans les airs mais moi-même, je ne peux pas me faire voler... imaginez une deuxième année..."

Son sous-entendu devait être clair mais il attendit qu'elle le regarde. Ses yeux violet ne démontraient d'aucune moquerie. Il voulait lui inspirer la confiance pour qu'elle se sente libre de lui poser toutes les questions qu'elle souhaitait.

Il tendit sa main vers la tas de terre reposée, et forma la silhouette de Poesy, laquelle aurait eu des ailes d'ange et fit tourner la petite réplique autour de son crâne comme une ombre de fée.

L'apprenti Médicomage savait que les rêves des sorciers avaient souvent des expication complexes que celles des moldus. Le jeune Harry, Enki, Deneb ou encore lui-même, liaient à travers leur rêves non seulement leur angoisses, leur frustrations mais aussi leurs possibilités, leur avenir codifié. Le plus difficile était d'établir la vérité de ces rêves sans se fourvoyer.

Tout doucement, Baten fit voler la réplique de Poesy jusqu'à son bol. La réplique s'assit sur le rebord du récipient et agissait comme si elle écoutait Baten et Poesy comme une tierce personne; croisant les jambes, repliant ses ailes et levant la tête vers eux.

Il fronça les imperceptiblement les sourcils à la fin de la confidence de la deuxième année. Comment démêler l'intérêt de ce rêve? Et le comprendre, surtout? Tout en discutant, Baten continuait de se faire mouvoir la fée de poussière comme une marionnette:

"La question serait plutôt de savoir la sensation que vous procure ce rêve? Qu'y a-t-il d'autre dedans que vous pouvez identifier? Racontez-le moi..." demanda-t-il en adoptant un air plus sérieux.

Lorsque Poesy lui parlait Baten repensait aux rêves dont il faisait l'objet avant d'acquérir les prémices de ses pouvoirs. La symbolique était claire pour lui, il se trouvait sur un chemin bordés d'arbres majestueux. La pluie battait sur ses épaules et donnait aux paysage inirique des allures de déluge. Il archait sur ce chemin jusqu'à ce que le chemin devienne un océan où il se noyait. Une silhouette invisible venait à chaque fois le sortir de ce rêve. Parfois la silhouette dégageait une chaleur qui lui brûlait les membres, des fois elle le transfportait comme une feuille jusqu'à la terre ferme... ses rêves cessèrent avec le début de son apprentissage, le jour où il réalisait qu'il était Elémentaliste. Que cachaient les rêves répétitifs de Poesy?

"Je n'en sais rien mais il semble que son inconscient veuille lui dire quelque chose d'important..." songea-t-il préoccupé.

Il se leva et fit léviter la coupelle de terre vers une table avant de se retourner vers Poesy.

"Puis-je voir votre dos Poesy pendant que vous me racontez un peu d'où vous venez, vos parents, votre famille... ce qui vous passe par la tête."

Baten gardait un visage assez souriant. L'histoire de la gryffondor attisait une pensée et une curiosité chez l'infirmier. Lors de ses études, il avait été ami avec un garçon qui faisait ce type de rêve en plus de présenter des symptômes physiques très particuliers. Avec le temps, on avait découvert qu'il était Eolyste.

*Poesy regardait Baten un air perplexe flottant sur son visage dont les yeux exprimaient une sorte de crainte enfantine, pourtant, elle savait bien qu’elle n’avait aucune raison d’avoir peur…Et d’abord, elle avait peur de quoi ? De qui ? Elle n’en avait aucune idée ! Elle se retourna à la demande de l’apprenti médicomage, et retira sa robe de sorcière pour le laisser examiner son dos. Avant même qu’il ne la touche, elle se mit à lui raconter, sans vraiment en prendre conscience, ce que lui avait écrit sa mère dans la dernière lettre qu’elle avait reçue. Elle parlait à voix basse en chuchotant presque, se souvenant de chaque mot qu’elle avait lu, essayant de les caser dans son monologue :

-Mes parents m’ont fait parvenir une lettre où ils m’indiquaient mes origines…Divers Dieux y étaient mentionnés, la plupart d’entre eux étaient situés trop loin dans les générations pour que j’aie a voire avec eux…Si loin que je ne comprends pas pourquoi ma mère a tenue à les mettre…D’ailleurs le parchemin sur lequel était représenté notre arbre généalogique est d’une longueur astronomique ! Maÿllis a accroché le sien dans son dortoir, elle était toute fière de montrer aux autres qu’elle descendait d’Eole…Mayllis c’est ma sœur…et Eole, c’est un Dieu grecque, l’un des seul qui puisse vraiment "faire parti de la famille" en quelques sortes…Juste après lui, il y a eu Itzamnà…C’est un Dieu Maya…Dieu du ciel…Je ne sais pas ce qu’il vient faire chez nous …Bref…Sinon rien d’autre…A part quelques muses par-ci par là…et un lien avec Terence Orphens …Vous savez celui qui se transforme en fille…Du côté d’Artémis…En fait pour moi c’est plutôt du Côté d’Apollon, le frère d’Artemis…Mais j’ai l’impression que ça fait un peu beaucoup tout ça ! Est-ce que vous vous imaginez le choque lorsque je me suis renseignée sur toutes ses personnes de descendance Divine ?! Maÿllis en a été contente elle ! Toujours à parler d’elle et a vouloir se montrer…Ah…

Poesy se tu pendant un instant. Elle sentait que ce débit de paroles l’avait quelque peu soulagée, son cœur était maintenant plus léger et elle faisait totalement confiance aux mains expertes de Baten. Elle tourna son regard vers lui et continua son monologue qu’elle trouvait assez agréable à clamer :

-Et puis, les rêves se faisaient de plus en plus fréquents,de plus en plus intenses…J’avais l’impression de vraiment les vivres et je me sentait euphorique lorsque je me levais le matin, mais tout cela je vous l’ai déjà dit… Que voulez vous que je vous raconte maintenant ? Ah je vais vous raconter la fois où j’ai rencontré un loup argenté vous voulez ?! …Le ciel était magnifiquement bleu, le soleil brillait, et rien ne laissait penser qu’une tempête allait s’abattre sur Hydra, Hydra c’est l’île sur laquelle je vis. Je venais de découvrir le plus bel arbre que j’aie jamais vu …Un saule pleureur, d’ailleurs le bois de ma baguette en est issu. Et lorsque la tempête éclata, je me suis réfugié dans le noeud que formaient ses racines immenses, et puis d’un coup, comme une lumière dans le noir, il m’est apparu, il s’est approché, ma léché les joues, et s’est couché sur moi, me protégeant de la pluie torrentielle qui s’abattait sur moi quelques secondes auparavant. Je me suis endormie, et le lendemain matin, elle m’a reconduit sur son dos jusque chez moi. Depuis, il ne m’a quitté que lorsque j’allais à Poudlard…D’ailleurs…C’est un de ses poils que j’ai à l’intérieur de ma baguette…

Elle se demandait si Baten aurait besoin de voir sa baguette aussi, mais elle n’osa faire aucun geste avant qu’il ne l’y autorisa.*

HJ: Waw quand je relis mes postes au début du topic ...J'écrivais vraiment mal et peu !

Tout en écoutant la narration de Poesy, Baten examinait son dos. Et plus particulièrement ses omoplates. Il fit aller une feuille d'argent d'un centimètre carré à peine de l'humérus à la clavicule. La feuille se déplaçait seule sur l'ensemble de l'épaule de la deuxième année. Quand Baten reprit le petit papier mobile il le déposa dans une coupelle dans laquelle il venait de verser un liquide violet qu'il venait d'attirer à eux.

Dans les anecdotes et explications de Poesy, l'infirmier ne parvenait pas à rassembler tous les éléments. Cependant deux choses lui firent froncer les sourcils: La descendance déifiée et le lien avec Terence Orphens qu'il avait soigné en début d'année: "Soigné est un bien grand mot..."

Le petit papier plongé dans le liquide violacé changea de couleur. D'un coup de baguette au dessus du récipient, Baten fit disparaître le mélange. Avec son poue, il colla le papier foncé entre els deux omoplate de Poesy. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que celui-ci devienne doré.

Surpris, Bat se releva d'un bon et s'écarta brutalement de Poesy. Elle venait de terminer de raconter une bribe de son passé où un loup au poil argenté l'avait protégé d'une pluie diluvienne.

"Poesy... rhabille-toi" dit-il sans se rendre compte qu'il venait de la tutoyer.

Il attira le morceau de papier dans sa paume de main et attendit que Poesy soit retournée pour le lui donner:

"Cette minuscule feuille d'argent s'appelle un Témoin... je dis argent bien que tu la voix dorée. Mélangée à une potion de Temps et entrée en contact avec une peau qui comme la tienne ou celle de Terence contiendrait des cellules - on dit ADN mais je ne sais pas si cela te parle - des cellules... de descendance très lointaine, voire divine."

Baten se repproche de Poesy avec un sourire inquiet et amusé à la fois:

"Il indique une transformation future de ton physique... une capacité magique liée à la métamorphomagie ou à une forte prédisposition quelconque pour un pouvoir rare... Les métamorphomages le sont depuis leur plus jeune âge, donc cela n'est pas ton cas. Sans être très fort en myologie, je peux cependant te confier que tu développes un oedème au niveau des tissus musculaires de ton dos. Ceci est provoqué par une suractivité de ton système lymphatique... ton corps essaye de se défendre contre l'arrivée de ce qu'il croit être une infection. Mais pour être plus clair, l'infection que ton corps croit devoir combattre n'est autre que deux poches d'Eolicyne: un fluide magique qui a la possibilité de traverser ta peau pour dessiner de grandes ailes."

Baten vient faire asseoir Poesy sans quitter des yeux son visage pour saisir la moindre réaction qu'elle pourrait avoir:

"Tu es Eolyste premier degré... ça se traduira par... comment vais-je t'expliquer ça... dès qu'il y aura un peu de vent, si tu n'apprends pas à maîtriser cela, des ailes transparences apparaitront dans ton dos et tu te retrouvera dans les air. Sans le vent, les ailes ne sont rien: elles ne sont qu'un symbole en quelque sorte..."

Il laissa à Poesy le soin d'assimiler pendant que l'infirmerie semblait plongée soudainement dans un profond silence.

Baten éclata de rire devant l'incrédulité de Poesy et lui répondit avec un sourire qui se voulait rassurant et "paternel":

"Non, tu ne rêves pas. Il va te falloir apprendre à domestiquer ce don avec le temps. Je pense que lorsque tu auras 13 ou 14 ans, tu commenceras à mieux comprendre l'étendue de tes capacité et qu'il sera en pahse stable. Jusque là, tu auras l'impression de ne rien maîriser. Ca interviendra de façon inexplicable, souvent en cas d'émotion forte."

Baten se leva. Cela fasiait désormais un long moment qu'il était avec la jeune fille et il avait des petites choses à régler avant de s'en aller:

"Il se peut que des fois tu ressentes de la douleur au réveil ou des migraines... dans ce cas, il n'y a qu'une solution: tu t'allonges et tu bois un peu de cette potion. En cas de fièvre, viens me voir pour que je t'administre un soin."

L'infirmier se dirigea vers son bureau au dessus duquel un linéaire de fioles de petites tailles s'étendaient sur une longue étagère. Il en prit une et la rapporta à la peite Gryffondor:

"Ca va bien se passer " termina-t-il en retournant vers son laboratoire, "prends ton temps avant de retourner vers ta salle commune, t peux rester un peu ici".

Il leva la main vers la terre assoupie en petit tas marron et la déplacer depuis la distance où il se trouvait , vers la fenêtre ouverte de l'infirmerie puis laisser choir la terre.

"Bonne fin de journée, Poesy Magic..."