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| [TM Novembre] Sages. Presque très sages. | |
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Sacha de Lansley Administrateur
Nombre de messages : 739 Age : 41 Maison : Ancien Serpentard Année : 1ère année - Unicorn Ring Gain de Gallions : 19932 Date d'inscription : 30/10/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Ven 1 Déc 2006 - 0:55 | |
| "J'accepte" dit-elle. De même, dis-je en délivrance, à l'attention de la dame de pierre.
Sandwi met tant de cérémonie à donner enfin sa réponse, que j'ai l'impression de l'avoir demandé en mariage. Je souris et lui explique le détail oublié:
La statue ne fonctionne que pour les couples ou du moins ceux qui font office de... Nous aurions été changé en pierre tout comme cette dame si nous ne nous étions pas embr... excuse-moi, si je ne t'avais pas embrassé tout à l'heure à Londres. Tous les maux ont finalement un bon côté si tant est que de revoir un passage de nos passés soit un bien.
Ma réplique est dite sur un ton neutre qui ne comporte aucune raillerie. A présent, un choix a été fait par l'un et par l'autre et je sers contre moi, mon bien le plus précieux, heureux de n'avoir pas à le donner. (Et je ne parle pas là de mes attributs masculins!)
Un autre choix encore: confier à la statue son plus profond regret. C'est à ce moment que je relève enfin la tête. Le regret est un sentiment que mon coeur ignore. Il n'est rien que j'ai accepté un jour de commettre qui me soit regret. Pourquoi regretter ce qu'on ne pourra plus changer? Facile.
"Parce que cette statue"
Parce qu'il traîne toujours dans un coin de l'esprit, des poussières microscopiques qui sont aussi lourdes que des larmes de plombs et qu'on aimerait faire fondre de même, pour les changer en des plumes de souvenirs légers. Parce le passé a un poids qu'on ne sent que dans le futur de ce que l'on vit. Parce qu'un kilo de plumes sera toujours plus volumineux qu'un kilo de plombs...
Alors je cherche mes larmes de plombs pour mon alchimie personnelle. Je cherche et remonte très loin dans mes souvenirs.
"Ai-je des regrets? Ai-je des regrets? Non... d'aussi loin qu'il me souvienne, rien à regretter: les fanfaronnades, les bêtises et les jeux... rien..."
Il me faut être sincère. Dur. Trouver quand même et soudain mon manque de conscience me met dans l'embarras. Hé! quoi! N'ai-je aucune mauvaise conscience? Pour gagner du temps, un peu lâche, encore malhonnête, je rappelle à Sandwi qu'elle doit aussi chercher sa confession à la statue dont à présent nos mains ne peuvent plus se décoller du fait que nous avons accepté tous les deux de jouer à son jeu.
Tiens! Pourquoi chercher si loin? J'écrème mes souvenirs et m'apprête à proposer à la statue mon dernier regret:
Je regrette amèrement que...
"Non, tu ne peux pas le dire..."
Je regrette de...
"Trouve autre chose..."
Oui, je regrette de...
"Quelque chose de réel. Sacha n'est pas un ange, il doit y avoir quelque chose que tu méprises au point de le regretter..."
...de n'avoir pas aimé mon père.
L'oeil de mon côté de la statue tourne au blanc et sa voix caverneuse me remercie de regretter. Je souffle un peu. Je lui économise un sarcasme: "Mais de rien, Statue aux seins de pierre, ce fut un plaisir de regretter pour vos beaux yeux rouges" J'ai chaud. Du moins je viens d'apprendre deux choses sur mon propre compte: j'ai au moins deux regrets et l'un d'eux est mon père.
A toi, Sandwi. |
| | | Sandwi Nya Adulte
Nombre de messages : 476 Age : 35 Maison : Ancienne élève de Serdaigle Année : Diplômée mention Troll des montagnes Gain de Gallions : 20666 Date d'inscription : 13/01/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Ven 1 Déc 2006 - 1:15 | |
| - Citation :
- La statue ne fonctionne que pour les couples ou du moins ceux qui font office de... Nous aurions été changé en pierre tout comme cette dame si nous ne nous étions pas embr... excuse-moi, si je ne t'avais pas embrassé tout à l'heure à Londres. Tous les maux ont finalement un bon côté si tant est que de revoir un passage de nos passés soit un bien.
-Merci chéri Tout bas, en aparté: Humhumm, un couple...OK... C'est toi qui l'aura voulu... Il offrit son regret qui n'était autre que son père. Ce qui fut une seconde surprise pour moi qui avait eue la chance de vivre et grandir dans une famille aimante malgrè la brume mystèrieuse qui voguaient sur mes origines. Il m'était donc difficile de concevoir un autre modèle de famille que la mienne. Difficile, mais pas impossible avec du recul. On ne se connaissait pas, après tout, et l'intrigue regnait. Je l'avais regardé furtivement, pour sentir, voir et savoir. Mais un peu génée d'être plongé aussi vite dans son intimité, mon regard curieux de cet inconnu resta léger, sans interrogation persistente. Je ne ferais que prendre ce qu'il me donnerait sans en demander plus, par pudeur. - Citation :
- A toi, Sandwi.
Pensée:
Il est quelque chose qu’un jour je n’ai pas pris le temps de commettre qui me soit regret. Les yeux fermés, mon plus profond regret j'y pense depuis bien trop longtemps. Comme si de nombreuses années m'écartent déjà de la dernière fois que je l'ai vu... alors que ça ne fait que quelques mois, enfin trois précisément. -Je regrette cette lettre promise que je n'ai jamais écrite.Et qui désormais n'arrivera jamais à destination. Pour la bonne raison qu’il n’y a plus de destination. Pour cette lettre elle avait tenté moultes incantations, invoqué moultes esprits, essayés de remonter le temps. Et toutes ses tentatives ne furent que vains écheques. Pour cette lettre, elle alla même jusqu'à se demander se qu'était le sens de la vie... Elle en vint alors à se demander ce qu'était, le but de l'humanité, puis le but de sa vie. Ainsi ses objectifs avaient changés, elle perpétrait les valeurs qui étaient chères à son coeur. Mais cette lettre, rien ne pourra jamais la remplacer. Le regret, c'est ça. |
| | | Sacha de Lansley Administrateur
Nombre de messages : 739 Age : 41 Maison : Ancien Serpentard Année : 1ère année - Unicorn Ring Gain de Gallions : 19932 Date d'inscription : 30/10/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Ven 1 Déc 2006 - 23:51 | |
| L'oeil du côté de Sandwi change aussi de tonalité et prétend à une couleur plus pâle, proche du jaune. Je n'ai rien compris à son charabia mais cela m'importe peu car déjà un tourbillon de cette lumière, qui s'échappe des yeux de la dame de pierre, nous propulse dans une pièce noire où aucune limite, aucun échos, rien des mouvements que font nos vêtements de résonne. Les sons meurent aussitôt provoqués et ne se répercutent sur aucune matière à part Sandwi la Fille et moi-même.
"Mince, j'ai oublié... oublié Sandwi L'Insecte derrière moi. J'espère qu'elle n'aura pas trop changé de caractère quand je reviendrai."
Pour nous soustraire à l'obscurité, j'allume ma baguette et suggère à mon invitée du délire d'un jour, à faire de même. Il faudra que je songe à lui demander plus tard à quoi elle faisait référence quand nous donnions à la statue nos regrets. Pour l'heure, je ne me sens bien évidemment pas assez intime avec la demoiselle pour recueillir une telle confidence. Il me semble même que dans une heure cette donnée n'aura pas beaucoup changée. Peut-être dans un mois, pourrais-je le lui demander.
Les baguettes n'éclairent que nous. Le noir, l'obscurité, reste de rigueur quand on n'a encore rien décidé. Choix suivant: dans quel souvenir irons-nous en premier?
Aucun oeil ne me regarde à part celui de la jeune fille. Je souffle. Sourire. Simple, rien d'extraordinaire. Sourire dont on ne voit pas les dents.
Tu veux qu'on commence par un souvenir à toi ou à moi? Je ne suis pas certain que tu te sentes encore suffisemment rassurée pour décider d'aller dans l'un des tiens, mais je te laisse décider ça... je te suis. |
| | | Sandwi Nya Adulte
Nombre de messages : 476 Age : 35 Maison : Ancienne élève de Serdaigle Année : Diplômée mention Troll des montagnes Gain de Gallions : 20666 Date d'inscription : 13/01/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Jeu 7 Déc 2006 - 0:36 | |
| Comme qui dirait absorbés par la statue, nous voilà plongés dans une atmosphère étrange. Une chambre noire, où toutes les paroles émises s’évanouissent. Cette sensation troublante me plonge dans une sorte de malaise. C’est vrai, les repères auxquelles je suis habituée, qui me semblent naturelles sont subitement bousculés. C’est comme s’il me fallait tout réapprendre. Apprendre à nouveau à écouter, à parler, à sentir. Mes sens brouillés, je suis inquiète. D’autant plus inquiète que Monsieur-ma-tendre-mie fait une drôle de tête. Une tête avec un sourire étrange que l’éclairage mono baguette n’arrange pas trop, voire pas du tout. Effrayée, maintenant je suis. Il me faut m’éloigner. Je soulève mon pied, et au moment de le poser, je me demande où, est-ce qu’il y a un sol? Est-ce que je ne vais pas tomber vers un abîme sans fond ? J’ose me reculer… Palpitations dans ma poitrine…J’ose faire un pas en arrière… Je le pose et active quasi simultanément le lumos de ma baguette… Ça me rassure ! Ça va, aucune danger, le sol me porte encore sous mes pieds. Aucun œil ne me regarde à part celui du gars. Je souffle. Je souris. Mais mes sourires ne sont pas aussi simples. Chaque sourire est différent, singulier, propre à une situation. A ce moment je pare plutôt un sourire gêné, de devoir commencer, croisé des traits d’un sourire honteux d’être ‘un peu’ effrayée, ‘un peu’ mal à l’aise. Mais tout ces sourires mélangés restaient d’une pureté on ne peut plus charmante. Enfin: -Oui, suis-moi.Je ferme les yeux… C’est bizarre, cette situation n’est pas sans me rappeler un livre de la bibliothèque , dans lequel on a écrit quelques pages avec Enki, savoureux moment… Mais je ne souhaite pas partager ce moment, c’est un moment qui nous appartient… Soudainement un décor pousse et grandit à la manière accélérée qu’une plante le ferait. Des murs aux couleurs chaudes et vieillis, une coiffeuse tordue sculpté dans un bois brut, un miroir gigantesque flottant dessus de ce meuble rustique, trois coussins brochés dans les teintes du mur de la pièce, un tapis de raphia aiguilleté d’une fibre soyeuse et lumineuse (peut-être venant de cocons des consoeurs de Sandwi l’Insecte). Cette pièce encensée de musc se couvrait d’une lumière rasante d’un soleil qui disparaît à l’horizon. Les fumées ambiantes filtrent les rayons lumineux qui transpercent cet univers délicat de tendresse. Une petite fille , une toute petite fille apparaît traversant la pièce, avec une lourde serviette blanche dans la main qu’elle traîne derrière elle. A vu de nez elle a dans les 3-4 ans. Elle se dirige vers la commode sur laquelle elle tente de monter. Après un premier échec, elle abandonne un instant son précieux bien, et tire les coussins avec de grandes difficultés. En l’observant, plantés que nous-sommes milieu de cette pièce, on comprend ce qu’elle veut faire: une pile de coussin pour être plus haute, pour atteindre la colonne. Je suis émue, je me souviens de ce qu’il s’est passée. La pile conçue, elle grimpe dessus, mais ce n’est pas assez stable, et elle tombe, au milieu de son amas de coussins décomposé, deuxième échec. Elle soupir, et s’assoit en tailleur, les bras croisés, avec une mimique sombre. Ça me fait bizarre de revoir mes humeurs enfantines, ça me fait sourire. Sourire que je partage volontiers avec mon camarade avant de me concentrer à nouveau sur cette figure juvénile. Elle se relève, attrape sa serviette, on dirait qu’elle abandonne. Mais non, ça ne me ressemble pas. Je ne me souviens pas avoir abandonner. Voilà qu’elle donne des coups de serviette sur le miroir. Celui-ci bouge, il se décale… Il se décale encore… Il se décale dangereusement.. Il… *Tête bizarre de Sandwi la Grande Fille qui serre les dents et plisse les yeux.* Même après que le temps se soit écoulé, je me laisse encore abuser par l'envoûtement auquel est soumis ce majestueux miroir. Le miroir tombe sur un angle, il se renverse… et il se… Ah! Non… Il ne se brise pas. Il se stabilise sur sa longue tranche, toujours flottant au-dessus du sol, l'envoûtement semble non pas d'avoir amorti sa chute, mais de la gérer du début à la fin avec une grande délicatesse. La ch’tite, ch’tite fille fait donc le tour, pour se retrouver enfin en face de son reflet. Elle se sourit. Sourire de triomphe, et pose la serviette sur sa tête, puis elle tourne, et se désintéresse vite de cette activité, comme tout enfant de son âge. Elle sourit enfin au « couple » ici, présent. Je me baisse, m’agenouille même, pour être à sa hauteur. Je tends le bras vers elle. Elle se méfit de ma main. Ma main replace légèrement la serviette. Serviette que j’ai toujours portée depuis ce moment, excepté pour les grandes cérémonies où je dévoilais mes cheveux dans de prodigieuses coiffes. coiffes que j'ai coupé que très recemment. Je révèle pour information à mon compagnon: -Je l’ai portée jusqu’à récemment, un ami cher…Un silence intervient, alors que la ch’tite, ch’tite Sandwi tourne sur elle-même. Pense:...à mon cœur.Je me sourit en m'observant. (ça va, c’est pas trop narcissique?)-Un ami cher me l’a volé. |
| | | Sacha de Lansley Administrateur
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Mar 12 Déc 2006 - 22:15 | |
| L'endroit où nous sommes, je ne le connais pas. Sur la Terre, je ne pourrais pas le situer. En terrain inconnu, je me tiens droit et ne touche à rien. Je ne fais rien non plus quand face à nous une enfant s'essaye dangeureusement à l'acrobatie pour atteindre quelque chose.
Je garde ma comparse du coin de l'oeil mais elle semble émue et ne s'inquiète presque pas pour l'apprentie cascadeuse. Je fais alors de même et ne m'inquiète pas non plus. Bien que si l'enfant tombait sur la tête, je saurais enfin pourquoi Sandwi ne tourne pas rond. Car je devine qu'il s'agit là de Sandwi.
La quête du petit bras potelé dérive jusqu'à une serviette blanche qu'elle pose sur sa tête. La grande Sandwi s'accroupit face à la petite Sandwi et noue ce linge à la symbolique énigmatique en ce qui me concerne. Même lorsque je crois le fin mot de l'histoire arrivé, l'explication, si c'en est une, ne m'avance guère: "Je l’ai portée jusqu’à récemment, un ami cher… Un ami cher me l’a volé."
D'accord... Je comprends que les amis cher de Sanfwi lui volent ses affaires. N'étant pas un ami cher, je pense ne rien lui voler. Les amis chers de Sandwi lui volent des objets qui ont l'air d'appartenir à de forts souvenirs. Ses amis chers ont des façons singulières. Je me serai senti violé si l'on m'arrachait mon journal mais elle n'a pas l'air de le voir ainsi.
Clé du souvenir? Aussi obscure que la nuit qui revient autour de nous. Souvenir terminé, retour à la boîe à noire.
Le décor s'étire comme un élastique de couleur. Sandwi l'enfant a le dos tourné quand nous disparaissons. Se souviendra-t-elle un jour que c'est elle même qui a attaché pour la première fois cette serviette sur sa tête? Pourquoi décider de cacher ses cheveux derrière une sorte de lincieul virginal, abroger ce qui fait l'identité visuelle naturelle de l'être humain Sandwi?
Je ne demande rien, même pendant le silence de l'immensité noire.
Qu'est-ce que ça te fait?
Je ne suis pas certain que la réponse m'intéresse mais je la lui pose tout de même. Mon sous-texte vise plutôt à lui demander si elle est satisfaite d'être retournée aux sources.
Pourquoi un ami cher te prendrait un bout de tisu? me vois-je en train de renchérir tout de suite sur ma première question. Bientôt le temps sera à mon souvenir et j'ai peur de celui dans lequel je tomberai. |
| | | Sandwi Nya Adulte
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Dim 17 Déc 2006 - 23:37 | |
| Ce souvenir ne touche que moi, enfin, il aurait potentiellement intéressé quelqu’un d’autre, mais sûrement pas Sacha. La dame de pierre s’est salement plantée sur ce coup là. Peut-être qu’elle voit. Mais elle doit voir flou en Moi. Enfin, si cette dernière qui dirige cette nostalgique expédition. Peut-être qu’elle sent l’importance que peut avoir cette bribe de vie ; Pourtant ce doit être assez confus, car il n’est en rien lié à Sacha, mais il est vraisemblablement lié à un puissant amour, et peut-être qu’en fait il y a des chances que ça soit lié à Sacha, dans le futur, qui peut savoir ? Pourtant ce doit être assez confus, étant donnée que ce petit passage animé, ce petit geste est porteur de bien plus qu’il ne pouvait prétendre.
Certes semblables à un linceul. Mais quel linceul ? Pas moins de celui de ses parents génétiques. Symbole, oui, encore. Et plutôt deux fois qu’une.
Plus d’un signifiant, cette serviette porte aux yeux, à la mémoire, et au cœur de Dwi.
Dans ses visions, je l’associais à ma maman. Pourquoi ? Je ne m’en souvenais plus. Mais, lorsque le sommeil commençait à peser sur mes paupières, me prêtais au jeu de « à quoi qu’elle sert cette serviette ? ». Et alors que je sombrais doucement dans son lourd repos, il m’arrivait de me visualiser, moi, toute petite, le regard contemplatif posé sur ma maman qui s’essuyait les mains, s’épongeait le visage, en faire une fastueuse cape sur les épaules d’une toute petite Sandwi, emballer un précieux trésor dans cette couverture magique. Et si le trésor, c’était cette œuvre de maître artisan tisseur elle-même. Peut-être encore, que ma maman l’avait elle-même portée sur la tête et que dans ce souvenir, la toute petite Sandwi ne cherchait qu’à l’imiter. Peut-être que je la tenais de ma mère qui la tenait de sa mère qui la tenait de sa mère qui la tenait de sa mère (…) qui lui avait été offerte un jour par un puissant apprenti page, prêtre de la magie, un grand Dieu ou encore un merveilleux prince charmant.
Aujourd’hui la serviette était en possession de mon prince charmant, oui, encore aujourd’hui et plus que jamais.
J’imaginais très facilement ma maman s’en servir, je sentais dans ce bien à la valeur inestimable tout l’amour d’une maman. C’est pourquoi je l’associais à ma famille inconnue, ou oubliée. Ce petit bout de mémoire plongée dans l’inconscience de l’enfance, je n’avais pas encore vraiment songé à les rechercher, car je n’en ressentais pas encore le besoin. Je préférais donc patienter, peut-être attendre une plus grande maturité, peut-être de me confronter à mon identité, peut-être que c’est pour ça que j’ai été envoyé là, pour me souvenir que j’étais séparée du porteur de souvenir de ma filiation, qui me rattachait à un passé bien trop lointain.
Rien n’arrive par hasard.
Enfin, la puissance de la mémoire joint à la puissance de l’imagination, ce petit bout de tissu devenait une protection. Il était le sourire bienveillant de ma maman, et l’œil qui veille de mon papa. Et en trouvant l’amour, comme tout adolescent, je m’émancipe de ce cocon de soie surprotecteur. Certes pour mon bien, mais comme tous les parents, ils ne m’ont pas vu grandir, malheureusement, dans les deux sens du terme. Et comme rien n’arrive par hasard, ce n’est autre qu’Enki qui fut la main qui s’appropria cette serviette. Bon d’accord, il y avait ce maudit pylliwig qui couinait, mais il l’a gardé. Oui, Enki l’a gardé et aux yeux, à la mémoire et au cœur de Dwi ce n’était pas insignifiant. Par la grande puissance du cœur et de l’amour, voilà qu’aujourd’hui je ne regrette pas de lui avoir laissé ou dealer, voué parce qu’il m’a offert un truc en l’échange d’un autre truc.
Pense : Attends, mais je me suis faites avoir là !!!
Je répondis après mes rapides réflexion :
-Tu ne peux pas comprendre. héhéhé |
| | | Sacha de Lansley Administrateur
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Mar 19 Déc 2006 - 23:53 | |
| "Qu'est-ce que c'est que cette réponse minable qu'elle me fait? Et quoi? Parce qu'on ne peut pas comprendre, on n'a pas le droit à une explication? Elle serait belle l'éducation nationale sorcière avec des théories aussi bidons" je m'insurge mais préfère me taire plutôt que de provoquer une énième dispute.Je ne demande rien.
Ferme les yeux.Lorsque je les rouvre nous sommes dans une immense salle à la décoration complexe. Le soleil y étire douloureusement un large rayon de lumière comme un bras dont le corps voudrait suivre à travers deux rideaux de velours rouge sanguin. La main lumineuse s'étale sur le parquet parfaitement ciré. Les matières s'assemblent les unes dans les autres dans un cahot de couleurs ternes et tristes.
Beaucoup de pierre, de marbre, de bronze, de dorures et d'argent... de froid surtout. Les étagères portent des bibelots et autres objets magiques qui rivalisent d'originalité et de laideur. A quoi servent ces objets? Personne ne le sait.
Aux murs, des tableaux d'hommes et de femmes aux mines dépitées, lisent, dorment ou sont absents de leur cadre. Pour chacun, il est certain qu'ils doivent avoir salué Nicolas Flamel lorsqu'il furent conçus. Les meubles sont austères, même le piano a l'air maussade. Le rouge des méridiennes est vieilli, recouverts de tissus aussi onéreux que prétentieux, et les sculptures donnent l'impression de pleurer à chaque coin de la pièce.
Pour l'instant tout est calme. La vie est morte sauf cette plante grotesque posée près d'une des fenêtres.
Par une porte donnant sur un hall qui n'a rien à envier à celui de Poudlard, on entend des bruits de pas qui s'approchent. Petits pas rapides.J'attrape subitement la main de Sandwi et l'attire derrière la bibliothèque en chêne qui recouvre sur toute sa longueur l'un des quatre murs aux tapisseries jaunies. Je la serre contre moi en la calant dans l'angle que fait le mur et la fin de la bibliothèque. Je lui souris pour lui montrer clairement que j'en profite. Après quoi, je me recule quelque peu pour éviter un genou mal envoyé (ou bien envoyé, cela dépend du genou et de l'attribut visé), ou qu'elle m'écrase le pied. J'appose mon index sur ma bouche pour lui faire signe de ne pas faire un bruit. Je me penche pour regarder qui est entré. C'est mon autre moi. A me voir, comme ça, je dois avoir 13 ou 14 ans. Je ramène mon buste derrière cet angle de bibliothèque exiguë et invite Sandwi à se retourner silencieusement pour voir la scène d'elle-même.Le jeune homme que je suis, tient à la main un violon et sur son visage un rictus amer (<-- zeugma) Il fait nerveusement les cent pas en regardant l'instrument de bois dans ses mains puis finit par le jeter violemment contre le rideau de velours, sans rien briser sur son passage, ni la vitre derrière le rideau, ni le bras de lumière inébranlable, ni le bois qui le compose. Le Sacha jeune adolescent regarde l'instrument tombé au pied du rideau. A son tour, il tombe. A genoux. Et on dirait, malgré les cheveux qui cachent son visage, que c'est un sanglot qu'on entend.Je ne peux m'empêcher de murmurer ironiquement à Sandwi:Quel gamin…Des pas se font entendre à nouveau, plus rapides. Une jeune fille, à peu prêt du même âge que moi à cette époque et à la chevelure d'un roux flamboyant, entre en courant. L'on dirait qu'elle est blessée mais elle tient debout. Elle va vers ce Sacha qui a pris soin, en entendant les pas s'approcher, de frotter son visage pour en évacuer tous les signes de faiblesse.
La fille n'atteint pas Sacha tout de suite. Elle revient sur ses pas et va fermer les deux battants de l'immense porte tout doucement en vérifiant subrepticement que personne ne la suivait. Elle retourne ensuite vers ma réplique et se jette à genou face à elle qui ne s'est pas encore levée. Elle pose ses mains autour de mon cou et son front contre mon front.Tous les deux à genoux face à face, de là où je me trouve, nos dos courbés et nos têtes assemblées ainsi me font penser à un immense cœur humain. La fille se détache lentement. Sacha relève sa tête. Elle lui met une furieuse gifle. Impulsion. Il la lui rend aussi forte. Tous les deux, main sur leur joue meurtrie, se regardent un long moment. Silence.Là, j'aimerais que la Statue me ramène dans la pièce sans son. Je cesse de regarder la scène, je sais ce qu'il se passe ensuite. Alors, je me mets dos à l'armoire, me laisse glisser contre son bois sans odeur, puis regarde Sandwi sans dire un mot. Assis. J'attends, terré dans mon ombre, que termine la scène.Un vague son rayé, une musique étriquée, résonne dans la pièce. Ca doit être Kitty qui s'est ensuite levée pour mettre en route le vieux sonophone sorcier que mon père avait acheté dans une brocante. La musique tourne et les deux graines d'adultes que nous étions, doivent à présent être en train de se diriger vers la vieillerie qui nous servait de piano. Kitty me force à m'asseoir au piano. Pose mes mains sur le clavier. Je ne veux pas jouer mais je joue quand même.Alors, elle chante contre (pour?) ce qui nous sépare.* * * Quand la musique cessera, je sais que Benjamin entrera. Terreur à nouveau mais l'ordre des coups sera inversé. D'abord cela sera à Kitty de subir ses heurts. Ensuite, à moi. Moi, je serai assez fort pour ne pas crier. Pour ne pas saigner. Pas Kitty. Une fois encore à terre.
Alors, cela sera certainement à ce moment-là que je prendrai ma baguette pour la deuxième fois. Prononçant ce sortilège inconnu que je n'aurais pas dû.
Tiens… Le décor change. Retour dans la pièce noire. Sandwi ne verra donc pas le premier acte malin que j'ai pu commettre contre un autre sorcier.
Je soupire de soulagement. Je me relève. Fin.Crédits: Olivia Ruiz, J'envoie valser. Normalement la chanson est de Zazie, j'aurais préféré l'autre version mais je ne l'ai pas trouvé. |
| | | Sandwi Nya Adulte
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Mer 3 Jan 2007 - 23:12 | |
| Au moment où mon camarade me fait clairement voir qu'il en profite, j'ouvre de grands yeux surpris. Sans surprises, je fus plus distante, mais m'en amuse, comme toujours.
Je n'avais osé prendre la parole plus tôt au risque d'interrompre le jeune, voire très jeune couple au piano.
Je m'approche dangereusement de Sacha. Me rapproche, et me rapproche encore, lorsque je suis très prête, on ne peut plus désirable:
-Vous êtes trop entreprenants ! Puis, m’approchant encore plus, j’ajoute après un silence pesant:
-Beaucoup trop entreprenants cher-père-de-mon-futur-enfant-imaginaire !
pense: il pourra penser ce qu'il veut, il ne vaut pas mieux qu'un Lutin de Cornouaille !
Enfin, m’éloigne, ne lui permettant pas de me toucher effrontément. Le dos tourné à lui, je regarde dans les abîmes obscures de la pièce, ne percevant rien que les fantômes de mes illusions. -Impressionnant, vous savez jouer du piano., tentais-je d’annoncer sans trop d’enthousiasme dans la voix, sans trop d’admiration bien que ce soit ce genre de choses qui me touchent .
-Puis-je me permettre de vous demander votre âge au moment de cette scène ? J’osais une question, après tout on en était au même point, et nous ne savions pas précisément à quel moment nous sortirons. De toutes évidences il vaut mieux, quand on se rapproche ainsi, être clair l’un envers l’autre. Le risque est simple : alimenter la rumeur et colporter de fausses informations toutes créer par la puissance de nos imaginations respectives.
Pas besoin de me retourner pour percevoir sa réaction. Le vide qui nous entoure ne peut que nous permettre de concentrer nos sens l’un sur l’autre. Bien que se vide à un drôle d’impact sur nos manière de recevoir un son, et plus généralement une sensation. |
| | | Sacha de Lansley Administrateur
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Jeu 4 Jan 2007 - 17:25 | |
| Quatorze ans, dis-je simplement.
Je profite du silence qui nous enveloppe et de la privation de certains de mes sens. Je viens de prendre une terrible décision suite au ravivement de ce souvenir.
"Terminé! C'est terminé... je dois passer à autre chose. Je suis fatigué."
L'entreprise sera ardue et je me vois mal y parvenir seul. Pour me préparer au sacrifice de mes nuits illuminées, je me donne pour date le 1er janvier. Comme une résolution. Une unique résolution. D'ici là, je trouverai une jeune femme que je ne veux pas séduire afin de m'enseigner les rudiments de...
"Quelle abomination! Cela me fait déjà vomir mais je dois le faire. Pour moi. N'être plus l'ombre de mes convictions. Aprendre le Sentiment, l'Abstinence, la Chasteté d'un moment éprouvé, l'Harmonie, l'Amo... non pas encore... "
Bien qu'une petite voix moqueuse me dit "tu n'y arriveras jamais, tu ne tiendras pas plus d'une semaine sans plonger dans l'abîme charnel", je me fais ce serment devant la Serdaigle-qui-ne-porte-pas-mon-enfant,-même-imaginaire,-c'est-pas-fini-oui-? |
| | | Sandwi Nya Adulte
Nombre de messages : 476 Age : 35 Maison : Ancienne élève de Serdaigle Année : Diplômée mention Troll des montagnes Gain de Gallions : 20666 Date d'inscription : 13/01/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Mar 23 Jan 2007 - 22:38 | |
| -Humhum… Je pense que l' incertitude est l'essence même de l'aventure amoureuse… Pourquoi, j’ai dit ça, je ne pourrais l’expliquer. Cette pensée m'avait envahi. Peut-être que je sentais mon camarade troublé. Peut-être que l'environnement les troublait. Peut-être que c'est moi qui était troublée par mes pensées envahissantes qui faisaient régurgiter ce qu'il y a de plus profond. Ce que j'avais intériorisé depuis des mois alors que le cœur de celui que j'aimais était partagé. Et finalement de toutes ses pensée, une vérité générale avait surgit, en fulminant. Cette colère… Aussi persistante qu'une tâche d'encre sur du lin, il me semblait la connaître. Aussi rédemptrice qu'un thé à la mandragore sauvage, il semblait que je l'avais déjà connu. C'est à ce moment qu'une projection commençait à se dessiner dans le néant environnant. La grande salle décorée au couleur du bal de fin d’année, des tables, une scène, une ambiance festive, énormément de monde qui applaudit. Sandwi et Sacha restent un peu perdus dans cette foule en effervescence. C’est bizarre, je me vois traverser la salle. Pense : ohoh !A ce moment là je sais de quoi il s’agit, d’ailleurs Sacha en a sûrement entendu parler. Ensemble il trouve une table inoccupée dans un coin perdu au fond de la salle. Mon autre moi monte sur scène. Pense : OhohIl se trouve que la première épreuve a commencé pour cette Dwi. Que faire d’autre que de rougir, je sais très bien pourquoi j’ai fait ça, pour prouver cet amour, pire pour lui prouver ma jalousie ( El Tango De Roxanne ). Assise à cette table je découvris un fait ignoré. Je me souvenais parfaitement avoir perdu Enki dans la foule, mais qu’avait-il fait ? Je le vois de nouveau quitter sa table, je me lève, et dit à Sacha de me suivre avant de me jeter dans un slalom entre les tables et couples debout. Quelques mètres nous séparent . Je l’apperçois (cf au message du Sam 24 Juin - 14:48 ) Enki ralentit, il s’agrippe au corsage d’une fille, prend une baffe, et disparaît. Pense : Mais ??? Je le cherche, bouscule de trois personne, espérant que Sacha continue de me suivre. Je renverse un verre sur la chemise à jabot d’un danseur, mais ne m’arrêtes pas. Je trébuche et soupir. Je me mets à longer une longue table avant d’apercevoir ce qui me semble le dos de Enki. J’accélère ce pas hésitant qui me conduit au fin-fond de la salle. Je ralentis et observe émue. |
| | | Sacha de Lansley Administrateur
Nombre de messages : 739 Age : 41 Maison : Ancien Serpentard Année : 1ère année - Unicorn Ring Gain de Gallions : 19932 Date d'inscription : 30/10/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Lun 29 Jan 2007 - 18:31 | |
| Je ne comprends ce qui se passe. Tout soudainement la sensation de vrille faisant danser les épigastres et les intestins, le décor et la pièce obscure où nous nous trouvons, s'empare à nouveau de moi. Sandwi nous fait basculer dans une autre époque. Pas si lointaine. Je reconnais l'ambiance du bal de la fin de ma sixième année bien que cette soirée, je la passai deux étages plus haut avec une jeune fille de Gryffondor qui m'expliqua la manière de s'exprimer sans les mots. Bonne soirée dont je n'ai vu que le début de la première épreuve et dont je n'ai entendu que les litanies émérites d'une septième année toute de rouge et d'or dévêtue.
Le spectacle est par ailleurs singulier puisque sur la scène je reconnais aussi la jeune fille qui est en ce moment à mes côtés. Regard inquisiteur vers elle mais elle ne me répond pas, m'ignore presque, et file à travers l'agglomérat des invités pour suivre une ombre devant elle. C'est Enki.
Je suis les deux précédents en prenant soin d'épousseter le bustier de la fille bousculée:
Excusez-le mademoiselle, ce garçon est un goujat et s'il vous avez regardé, c'est à votre bouche qu'il... euh, non rien, lui dis-je avant de prendre le même chemin que Sandwi.
"J'ai dit fini. Plus de fille, même celle du passé. Autant commencer dès maintenant à m'y faire. Tant que la Saint Valentin n'est pas arrivée, je dois être sage. Très sage."
Enki semble à bout. Il enfonce son poing dans un mur. Poing. Sang. Blessure. L'instant est tragique. Devant moi se joue un spectacle que je ne comprends pas mais qui apitoie ma voisine au point que ses yeux demeurent plantés sur l'image. Après un autre regard sur la Sandwi du passé, je devine qu'elle découvre cette algarade du jeune homme contre un mur loquace de moqueries et dur comme son désarroi. De là où elle se trouve, elle n'aurait pu le voir.
"Que s'est-il donc passé?"
Ma curiosité est légère car je réalise au fond de moi que Sandwi aime ce garçon. Ce garçon - qu'il l'aime ou non - souffre de la chanson qu'elle chante. Avant qu'il ne se retourne, je saisis la main de Sandwi pour nous dérober à Enki.
Ca ne va pas? lui dis-je, il ne doit pas nous voir, tu risques de changer le cours du temps... viens.
J'entraîne la jeune fille derrière des personnes qui suivent la prestation de la Serdaigle avec des yeux médusés. Ce qu'elle ressent, je l'ignore. Ce qu'elle voudrait, je l'ignore. Ce que je fais alors. C'est seulement garder sa main dans la mienne avec l'envie ferme de retourner dans les Jardins de Salem.
Changement d'époque. Retour au présent. Salem est plongé dans l'indigo d'une nuit silencieuse. La statue aux ailes étranges a fermé les yeux. Aveugle à nouveau. Je regarde Sandwi... l'insecte, qui m'attend sagement. Je regarde Sandwi, la fille qui n'était pas sage....
Ca va...? |
| | | Sandwi Nya Adulte
Nombre de messages : 476 Age : 35 Maison : Ancienne élève de Serdaigle Année : Diplômée mention Troll des montagnes Gain de Gallions : 20666 Date d'inscription : 13/01/2006
| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. Lun 29 Jan 2007 - 19:10 | |
| Abasourdie, c’est comme ça que je me sentais… Non seulement, j’avais découvert une bribe inconnu de mon passé, et pas des moindres… Une bribe de Enki… En plus, je l’avais vécu avec un inconnu… Encore plus qu’en plus, ce dernier moment était un des plus intense de l’année dernière. Je précise pour mon interlocuteur qu’il s’agit bien d’émotion, au cas où des doutes subsisteraient.
Je pris une profonde respiration et retirai ma main de celle de celui qui m’accompagnait. Celui qui avait entre autre protégé leur futur. Celui qui était là, aujourd’hui. Mais sa peine était terrible. Elle dans sa tête une seule chose résonnait indubitablement : Pense : Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je me souviens précisément, ce qui se passe après, le vol de l’âme de Shanty. Enfin… le presque vol. Puis Egon qui vint me chercher à ma table, me libérant de la même occasion de l’emprise de plus en plus irrespectueuse de mon cavalier d’alors. Puis, la colère d’Enki quand il fut face à une Shanty « un peu » fatiguée…
Pense : Mais, il était horrible ce bal en fait !
Et là, je découvrais un autre élément qui ne m’aida pas à comprendre ce qui se passait dans la tête de l’être aimé…
Sandwi ne savait pas que c’était de là que venait tout le problème. C’est qu’il perdait la mémoire.
Je pris une autre profonde respiration, avant de m’éloigner silencieusement de cette statue. Silencieusement aussi, et pas sans être suivi de Sacha qui veillait, je me dirigeais vers le chemin de traverse à la quête d’une cheminée. Mon but était alors de rentrer dans ma maison, pour y retrouver mes secrets et surtout ce que j’avais failli perdre aujourd’hui…
Mais qu’est ce que j’ai réellement perdu ? Est-ce que l’objet inestimable que j’avais tenté de sauver n’avait-il pas perdu un peu de sa valeur ? Est-ce que je n’avais pas gagné ?
Avant de passer le pas de la cheminée qu’ils avaient fini par débusquer, je lui avais dit :
-Merci, et surtout, évitez de croiser mon chemin désormais… Je ne vous souhaite pas une bonne soirée, Sacha De Lansley…
Elle jeta alors la poudre de cheminette : Mon âtre de Londres. Puis disparut dans un tourbillon de flamme.
Fin... |
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| Sujet: Re: [TM Novembre] Sages. Presque très sages. | |
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