"Euh...
Que cinq points...?
Je savais que j'aurais dû faire plus complet et moins cliché...
Quoiqu'en y repensant, cinq points, pour un poufsouffle, tant estimé de ce cher Roge pour nos compétences intellectuelles... C'est pas si mal."
Jo avait griffoné ce que le professeur leur racontais. Comme Jo était ému d'une telle gentillessse de les préparer aux coups bas de la vie. Jonathan baîlla. Comme si ils n'avaient pas encore connu de ces affreux coups bas... Jonathan roula les yeux. Devrait-il faire comme si il éprouvait de la pitié pour ce professeur qui en était totalement dépourvu? Oui! C'était plus fort que lui. Jo ne pouvait s'en empêcher... Ce pauvre homme était incapable du moindre sentiment. Il devait être rabougri autant de l'intérieur que de l'extérieur, et juste pour celà, Jo éprouva une compassion qui transparut dans son regard, comme toutes ses émotions. À son habitude, Rogue avait été injuste et insidieux, en posant des remarques ironiques vis-à-vis les réponses de ses camarades.
Remis du choc des cinq points (c'était tout de même un exploit), le cerveau du poufsouffle lui remémora les quelques derniers événements, qui firent rougir Jo comme une tomate. Malgré le ridicule de la situation, il n'avait pas du tout envie de rire. Si il avait pu, il aurait tenté de fondre sur sa chaise, mais à bien y réfléchir, ce n'était pas une solution sensationnelle... La tomate Mateo n'en revenait pas de l'attitude de son vice-président. Ils allaient perdre toute la crédibilité qu'ils avaient et la faible confiance des étudiants. Il était démoralisé. Un préfet, qui plus est. Jo n'écoutait absolument pas le professeur, mais ouvrit tout de même machinalement son livre, à la page 324 (qui ne faisait certainement pas partie du chapitre un, mais bon...) Il restait là, les yeux fixés, de biais, sur la porte, à se demander : primo si Mickaël avait réellement abandonné le cours, et tous ceux à venir. Deuzio : Comment il pouvait être aussi irréfléchi. Tertio : Ils sont en manque de préfet à ce point, à Serdaigle?