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| [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff | |
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Epreuve 3/4: Pour l'intrigue, la qualité des posts, la psychologie, l'attitude des persos, le suivi du sujet et tout ce qu'il y a de plus subjectif et qui n'engage que mes goûts, je donne: | 100 points à l'un et à l'autre | | 50% | [ 8 ] | 70 points à l'un et à l'autre | | 6% | [ 1 ] | 50 points à l'un et à l'autre | | 19% | [ 3 ] | 25 points à l'un et à l'autre | | 0% | [ 0 ] | 0 points car sujet non poursuivi au delà de l'épreuve 2 | | 6% | [ 1 ] | * 100 points à lui et 70 points à elle | | 6% | [ 1 ] | * 100 points à lui et 50 points à elle | | 0% | [ 0 ] | * 100 points à lui et 25 points à elle | | 0% | [ 0 ] | * 100 points à elle et 70 points à lui | | 6% | [ 1 ] | * 100 points à elle et 50 points à lui | | 6% | [ 1 ] | * 100 points à elle et 25 points à lui | | 0% | [ 0 ] | * 10 points à chacun | | 0% | [ 0 ] |
| Total des votes : 16 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Juge Lara Impartial Fondatrice
Nombre de messages : 1062 Maison : Aucune Gain de Gallions : 20746 Date d'inscription : 06/01/2006
| Sujet: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 23 Juin 2006 - 18:10 | |
| Juge Lara Impartial annonce le Couple N°9: Hermione Granger et Ernest Dudikoff Elle: Lui:
Dernière édition par le Mar 8 Aoû 2006 - 5:52, édité 4 fois |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 23 Juin 2006 - 19:53 | |
| - Hermione Granger a écrit:
- HJ: Je précise que j'ai l'autorisation d'Ernest de m'incruster.
DJ: Perdue dans ses pensées Hermione déambulait sans trop savoir où elle allait. La pluspart du temps en ce moment, elle repensait à sa dispute avec Ron. Il l'avait mise plus bas que terre et elle n'était pas encore prête à le pardonner pour ce qu'il lui avait dit alors qu'elle n'allait pas bien.
Le bal approchait et elle se rendait compte qu'elle n'avait toujours personne pour l'accompagner. Une fois de plus, elle serait la risée de toute l'école. Mais qu'importe. La majorité des garçons qu'elle connaissait étaient déjà pris, surtout ceux avec qui elle voulait y aller.
Au détour d'un couloir, elle aperçut Ernest avec une serpentard. Ces temps-ci, Hermione avait fait la connaissance de deux serpentards qui s'étaient révélé être aimables avec elle, ce qui relevait de l'exploit. Ernest était l'un d'entre eux. Et s'il voulait y aller avec elle? Après tout, même si les autres se moquaient d'eux, au moins, elle passerait une bone soirée en sa compagnie. Elle décida de s'approcher.
- Salut Ernest. - Ernest Dudikoff a écrit:
- *La jeune fille n'a pas le temps de répondre que déjà quelq'un d'autre arrive. Je l'avais déjà vu il y a quelques mois. En bibliothèque. C'était une Gryffondor aux longs cheveux bruns et épais dont le prénom est Hermione je crois.
Techniquement, tout se passe un peu trop vite je trouve. Je commence à sentir une sorte d'étau se refermé sur moi. D'un côté, une Serpentard tremblante, tenant un bout de parchemin dans sa main, qui voulait sans doute me demander quelque chose en rapport avec le bal et de l'autre une Gryffondor, dont la détermination que je lisais dans ses yeux en disait long sur le courage emblêmatique de sa maison, qui faisait un peu peur et qui avait l'air de vouloir poser le même genre de question que la première. Je ne sais pas si on peut dire que c'est de l'instinct mais je ne sens pas trop cette histoire. Ernest, reste serein.*
-Euh...salut. Ca fait un moment que je ne t'ai pas vu. - Hermione Granger a écrit:
- La discussion qu'ils avaient eu à la bibliothèque avait passioné Hermione qui pour la première fois s'était dit que les serpentards étaient capables de montrer un peu d'humanité en s'interrogeant sur de vraies questions existentielles, sur le sens de la vie, la façon de la mener...
Icare à sa façon avait été gentil, mais il n'avait pas le même caractère qu'Ernest. C'était l'une des rares fois qu'elle avait pu avoir une conversation sérieuse avec un étudiant à Poudlard, chose qu'elle n'aurait pa cru possible. Soudainement, Ernest lui était apparu comme"spécial".
- Oui, trop longtemps peut-être. J'avais beaucoup apprécié notre discussion à la bibliothèque pour le devoir de botanique. J'espère que ça avait marché cette fois là...
Ernest semblait angoissé. Apparemment, la jeune serpentarde qu'elle avait ignoré jusque là avait dû lui causer cet embarras. Elle se tourna vers elle et se présenta.
- Bonjour, je m'appelle Hermione. - Purdey LaRoche a écrit:
- * La réponse qui tue. Ca fait 5 ans que Purde était à Poudlard, 5 ans où Ernest aurait pu se renseigner sur un simple prénom.
Déjà durant les quelques secondes après que la miss LaRoche est posée sa question; elle qui était déjà assé stréssé par le fait d'inviter un garçon ne la réussissait pas trop, mais qu'Ernest ne sache même pas un foutu prénom... hum... elle commença à légèrement s'énerver. Elle ne dit rien, et esseya de ne pas montrer son mécontentement, du moin pas extérieureument. Elle se mordit sa lèvre inférieure, si fort que si elle aurait continué 5 secondes de plus elle se serait fait saigner, et ses yeux auraient put exprimer la colère, la peine ou autre, mais non, elle garda son regard neutre. "Bon, c'est pas en lui criant dessus que tu réussiras à l'inviter, alors tu te calmes ! Et puis il vient de dire qu'il n'avait personne, alors à toi de jouer maintenant." Se dit-elle. Plus le temps passé, plus elle stréssait, et lorsqu'elle allait lui répondre, une patite voix lui cria dans le fin fond de sa tête : "RESTES CALME !!!!!!". A chauqe fois c'était la même chose quand Purdey était stréssé et énervée. elle se donna une réponse intérieureument complètement stupide pour nous; mais je ne vais pas me mettre à critiquer Purdey sinon ses aventures prendraient fin. Bref, elle se dit "Non, mais elle ne me lachera donc jamais celle-là !!"
Elle inspira un coup pour enfin donner une réponse, mais elle fut coupé dans son élant par une jeune fille, cette Hermione Granger, une sang-de-bourbes. Purdey la fusilla du regard; la voilà maintenant avec une rival. "Hum... elle ne manque pas de culot elle, mais elle ne l'emportera pas elle. Il viendra avec MOI, un point c'est tout." Cette hermione lui donna enfin la parole pour se présenter. Purdey commença en parlant très calmement, elle ne voulait pas faire tout foirer dès le début. Elle sourit donc, et dit :*
"Je suis Purdey... Purdey LaRoche." - Hermione Granger a écrit:
- - Enchantée, enfin presque se dit-elle.
Il ne manquait plus que ça. Elle se demanda un court instant si c'était du lard ou du cochon...Etait-elle aimable pour la forme et les apparences ou parce qu'elle l'était vraiment. J'ai vraiment pas de chance, le seul garçon à qui je demande, il faut qu'il y ait une fille qui soit déjà en piste pour lui faire sa demande. Elle ne pouvait pas s'y prendre comme ça, il fallait amener le sujet en douceur... l'air de rien, surtout si cette Purdley avait déjà fait la sienne. En même temps, il ne fallait pas tarder. Pense que c'est une serpentarde Hermione! Une compétition, chouette! Heu... A condition qu'elle se passe dans les règles évidemment. - Ernest Dudikoff a écrit:
- *Il y avait quelque chose dans l'air. Quelque chose de presque imperceptile, une sorte de tension. Pour l'instant, tout n'est que pur courtoisie et comportement social polie, fidèle à l'étiquette anglaise. Pourtant, il y a quelque chose d'autre derrière, cette tension qui semble propre à la gente féminine. Je fais un pas en arrière. Le mur est derrière moi.
Je ne dis rien, pour l'instant je ne suis pas réellement concerné et ça me convient très bien. On dirait que sous les sourires et les visages enchantés, les yeux révèlent la vrai nature de la rencontre, miroirs de l'âme. Ceux de Purdey lançent des éclairs tandis que ceux d'Hermione brillent d'une flamme de volonté fo*Il y avait quelque chose dans l'air. Quelque chose de presque imperceptile, une sorte de tension. Pour l'instant, tout n'est que pur courtoisie et comportement social polie, fidèle à l'étiquette anglaise. Pourtant, il y a quelque chose d'autre derrière, cette tension qui semble propre à la gente féminine. Je fais un pas en arrière. Le mur est derrière moi. Je ne dis rien, pour l'instant je ne suis pas réellement concerné et ça me convient très bien. On dirait que sous les sourires et les visages enchantés, les yeux révèlent la vrai nature de la rencontre, miroirs de l'âme. Ceux de Purdey lançent des éclairs tandis que ceux d'Hermione brillent d'une flamme de volonté forte.*rte.* - Hermione Granger a écrit:
- L'échec ne faisait pas partie du vocabulaire d'Hermione en ce qui concernait les études. Pour ce qui en est de la gent masculine, elle commençait à peine à faire son éducation sentimentale, alors elle ne savait pas. Une seule chose était sûre, Ernest serait le seul garçon à qui elle proposerait d'aller au bal, tout serpentard soit-il, alors elle ne pouvait pas perdre.
Elle affichait une détermination extrême en même temps qu'elle réfléchissait pour amener le sujet en douceur. Elle avait beau se creuser la tête aucune pensée cohérente ne sortait du lot. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, laissons le parler, peut-être se débrouillera-t-il mieux que ton cerveau.
- Ernest, je sais que le moment n'est peut-être pas le mieux choisi, mais... Voilà, J'ai beaucoup repensé à la conversation que nous avions eu à la bibliothèque l'autre fois, et combien j'avais adoré ta compagnie. Alors voilà, me ferais-tu le plaisir de m'accompagner au bal?
Finalement, c'était plutôt bien sorti. Elle attendait avec angoisse la réponse de'Ernest tout en contemplant du coin de l'oeil Purdey qui se mordillait la lèvre. - Ernest Dudikoff a écrit:
- *Hermione Granger. Cette jeune fille était le premier être rencontré dans mon existence à m'inviter à une soirée.
Ma peau était déjà pâle normalement mais si c'était possible le devint encore plus. Ma température baissait encore. Mes mains se mirent à trembler légèrement, je les cachai derrière mon dos pour que ça ne se voit pas; main blanche, main noir. Mes pupilles doivent s'être rétrecies. Je crois que le stress m'envahit peu à peu, deployant ses tentacules d'angoisse dans mon corps. Pourtant, en même temps, une petite châleur est apparu quelque part dans ma poitrine. Elle dit avoir aimer notre conversation de la bibliothèque. Je pensais avoir simplement été ennuyeux, comme à chaque fois que j'entreprends de parler d'un sujet sérieux avec quelqu'un. Je découvre le sentiment d'être apprécié, c'est agréable.
Le bal. Je m'étais promis de ne pas y aller. Je me rends compte que c'est relativement stupide. Ce n'est pas comme ça que j'arriverais à me sortir de cette embourbement dans la solitude. Hermione avait de longs cheveux bruns, un regard sévère et apparement une tendance au travail supérieur à la normal, elle n'en avait cependant pas moins un certain charme. Pour éviter de la voir dans les yeux, mon regard s'est baissé vers son cou. Elle avait un très jolie cou. Sa peau en avait une couleur très douce, comme devait l'être son contact. On y voyait ses artères et ses veines légèrement transparaître, bleutées. Peut être même que, sous l'effet de sa respiration, sa gorge bougeait régulièrement. Je me rendis compte du regard trop appuyé que je portais à cette partie de son corps et , pris d'une honte sans doute injustifiée, mes yeux plongèrent vers le sol.
Que devais-je répondre? Je balayais des pierres du sol de Poudlard de mon regard. J'aperçus une noise coincée entre deux dalles. Que devais je faire? Je vois les pieds de Purdey, puis ceux d'Hermione. Je m'effraye et éloigne encore une fois mon regard. Je n'ai eu que très peu de relations sociales jusqu'à maintenant, suis je prêt pour aller à une soirée avec une personne du sexe opposé au mien, une soirée où il faudra sans doute danser, discuter, rire et plaire? Tout est tellement difficile avec les autres. Mais il s'agit simplement d'accompagner au bal, ça n'engage à rien. Au fond de moi, je veux tout de même y aller. Purdey semblait prête à me demander et Hermione l'a fait avant elle. Je vais devoir dire non à quelqu'un. Je ne sais pas encore quoi répondre, je n'ai pas de réponse. Je lève les yeux sur Hermione à nouveau, lance un bref regard à son cou.*
-Euh...Hermione...je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, je risque beaucoup de te décevoir...
*Je tente un sourire mais je n'arrive pas à contracter mes lèvres. Rien ne bouge. J'ai sans doute l'air froid presque fatigué. Quand je stresse ou lorsque je suis gêné, j'ai remarqué que mon attitude est d'un glacial que l'on ne pourrait pas reproché à une machine. C'est sans doute une réaction de défense face à la peur que j'éprouve en société.* - Hermione Granger a écrit:
- Par Merlin que ce garçon est timide! Est-ce que je lui aurais fait peur? Quand même pas à ce point? Le simple fait de le voir comme ça à regarder soit ses pieds, sois ceux de Purdey montrait à quel point la situation l'embarrassait.
Hermione aurait juré entendre le coeur du jeune homme battre. Cette constatation laissa place à un malaise au moins égal à celui du jeune garçon. Si jamais il lui disait non, ça prouverait qu'elle s'était bien trompée sur son compte. Remarque, il pourrait le faire juste pour aller au bal avec une fille de sa maison... Non, il ne le ferait pas, il n'était pas comme les autres serpentards, elle aurait pu le jurer. Il était peut-être solitaire et renfermé, mais il n'était ni arrogant ou prétentieux vis-à-vis d'un rang ou d'une naissance.
Pour elle, l'attente était pénible. Les yeux de Purdey la fusillaient alors qu'elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas sortir sa baguette. Avec pour seule arme son courage, Hermione laissa son regard sur les yeux d'Ernest qui se défilaient. Tout à coup, elle lança par hasard un timide:
- La seule chose que tu puisses faire pour me décevoir serait de me dire non. |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 23 Juin 2006 - 19:53 | |
| - Purdey LaRoche a écrit:
- *Purdey faillit avoir un haut-le-coeur quand Hermione fit son invitation à Ernest.
Elle déplia alors son parchemin, qui contenait son poème pour faire son invitation. Certe elle connaissait ce poème sur le bout des doigts, mais elle ne vouait pas avoir un blanc et passer pour une inbécile. Elle fut plus rassuré et sûr d'ele à présent. Elle fit un pas en avant, redressa son menton.
Elle dit à Ernest sur un tout neutre et calme :*
"Ernest ? Je peut te dire quelque chose... ou plutôt te demander ?"
*C'était la première fois qu'elle demandait la permissions , pour quelque chose, mais elle ne put s'enpécher de lancer des regards ennacant à Hermione.
Elle inspira, puis une fois le regard d'Ernest tournait vers elle, elle commença le poème fait de sa propre main.*
Ignorer mes paroles serait stupide, Nier que tu m'as écouté : dangeureux, Visionner une réponse : préférable, Il te faudra me donner une réponse, Tôt ou tardn tu n'auras le choix, Accepter cette invitation, me réjouirai, Terrible le contraire serait, Il te te suffira de me dire un seul mot, Oui ou non, voudrais-tu être mon cavalier ? Non ? Oui ? je veut le savoir !
*Elle regarda Ernest, attendant une réponse, il lui fallait de choisir entre deux filles : une sage griffondor ou une rebelle serpentard.
Purdey posa sa main sur sa hanche d'appui, l'autre dans le vide. Elle bascula sa tête en arrière pour remettre ses cheveux en place, puis insista du ragard vers Ernest pour connaitre sa réponse.* - Ernest Dudikoff a écrit:
- *Hermione dit quelque chose à propos de déception quand Purdey, la fille de Serpentard, la coupa, parlant enfin après quelques minutes d'inaction. Purdey me récita un poème. Je ne compris pas tout de suite de quoi il s'agissait et me rendit compte que c'était aussi une invitation au bal. En fait c'est à la fois une invitation et une menace.
Je ne me rappelle pas avoir déjà vu Purdey en fait. Ca se peut mais j'ai déjà oublié. En cinq ans, je n'ai jamais fait vraiment attention aux élèves de ma maison. Son atitude semble un peu "cavalière", on dirait qu'elle essaye de le cacher mais elle semble assez garçon manqué, ou plutôt une femme-fille trop gâtée. Elle a tout de même préparé un poème. Pour moi? Etrange.
Elle me regarde, évidement, je détourne le regard. Je me sens pris au piège, dans une situation très très inconfortable. J'étouffe. Il faut que je réponde. Je dois répondre et c'est uniquement ça qui tuera cette sentation d'étouffement, la remplaçant par du soulagement d'une part mais d'autre part du remord ou de la peur car il faudra bien dire non à quelqu'un.
D'un côté, il y a Purdey, élève méconnu de Serpentard, qui semble porter tous les traits de sa maison, ainsi qu'une certaine instabilité. De l'autre côté, Hermione, élève intelligente de Gryffondor, qui ne semble pas affecté par la différence des maison et que je connais à peine mieux que la première. Qu'est ce que je risque après tout? La colère de l'une d'elle? J'ai toujours été indifférent à ce sentiment, s'il était tourné contre moi. Des pleurs? Ca m'est égale aussi. Les pleurs soulagent, guérissent. Des sorts lancés? J'ai déjà connu les attaques surprises de Mowana. J'ai une brève pensée pour Mowana, elle va au bal avec un Poufsouffle. Je faillis rire en y pensant. Lui non plus ne doit pas être très à l'aise. La honte de Serpentard pour être sorti avec une Gryffondor? ça prouverait la primitivité de ma maison, je ferais taire les impertinants. Je ne risque pas grand chose en fait. Je me ressaissis, lève les yeux avec difficulté. Je ne parviens pas à les regader, je fixe un tableau où un vieillard endormi et enrhumé fait des bulles avec son nez. Etrange comme la vie garde son cours alors que des émois psychologiques ont lieu chez les élèves.*
-Je...je crois que je vais y aller avec Hermione. Je suis désolé Purdey, je ne te connais pas encore assez bien...
*Tu parles d'une excuse. Je vais me faire lyncher en place publique.* - Hermione Granger a écrit:
- Hermione se retint pour ne pas sauter de joie. Il venait d'accepter d'aller au bal avec elle, au nez et à la barbe d'une fille de sa propre maison. Une première... Une victoire sur tous ceux de cette maison qui l'appellent "sang de Bourbe".
Puis tout à coup elle pensa à sa propre maison. Qu'allaient dire ses amis? Après tout, le problème était le même, juste inversé. Que dirait Harry de son choix? Que dirait Ron, il la fustigerait sans doute. Mais elle s'en moquait. Après tout, ils s'étaient disputés et elle se moquait de ce qu'il pouvait penser. De toute façon, il ne se considérait plus comme son meilleur ami. Elle était gênée des sentiments qu'il avait apparemment pour elle, mais elle ne ls partageait pas. Que pouvait-elle y faire?. Rien. Une chose était sûre, s'il n'y avait pas les autres, ou du moins, s'ils se comportaient en adulte non minés par les rivalités intestines des deux maisons, elle pensait passer une bonne soirée avec Ernest.
Pour toute réponse ou signe de reconnaissance, elle fit un grand sourire à Ernest. Elle se demandait ce qui se passait dans sa tête en ce moment. Est-ce que ça lui faisait au moins plaisir??? Elle espérait que oui.
Le problème qui surgit pour Hermione était la robe! Il fallait qu'elle en trouve une... Et passer encore des heures à préparer ses cheveux, son maquillage... Brrr Que des trucs de filles comme Lavande ou Parvati, juste ce qu'elle trouvait superficiel. Enfin, il fallait quand même en passer par là.
Purdey à côté d'elle frisait la crise d'apoplexie. Qu'allait-elle faire? Elle était pâle comme un linge et semblait bouillir de rage. C'est à ce moment là qu'hermione pensa qu'elle risquait quelque chose pour sa témérité. |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 23 Juin 2006 - 20:41 | |
| *Le Juge adorait le sujet de la demande et colla à Hermione et Ernest 10 pts chacun + 5 pts à Purdey qui rend le sujet plus dynamique et le choix d'Ernest très intéressant... enfin, elle aimait la façon dont cela avait été traîté.*
- Mais comme je suis parfaitement Impartial, je mets des points même à la non cavalière... y'a pô pas de raison !La compétition battait son plein. Hermione se demandait pourquoi elle avait accepté d'y entrer. Ah ça, s'il lui avait fallu faire un exposé oral sur les propriétés de la mandragore sauvage dans les potions anglaises du XIXème siècle, elle aurait été à l'aise. Mais pour chanter... Elle tenait fébrilement dans sa main les paroles de la chanson qu'elle allait interpréter. Le choix de cette petite merveille l'avait occupée pendant plus d'une semaine. Ernest et elle avaient beaucoup parlé, à la bibliothèque, au bord du Lac... A force de persuasion et de confiance, Ernest avait fini par s'ouvrir un peu à Hermione. Il lui avait expliqué quelle avait été sa vie avant poudlard, quelles étaient les origines de sa famille. C'était un "sang de bourbe", comme elle. Ses grands-parents étaient juifs polonais, et ils avaient subi les persécutions et exactions conduites par les soldats du Reich durant la Seconde Guerre mondiale des moldus. Ils avaient décidé de fuir en Angleterre. Cette histoire avait profondément ému Hermione. Elle était fille de moldus et connaissait l'histoire moldue. Les grands-parents d'Ernest avaient échappé au pire. Après une guerre, le plus dur reste la réconciliation entre les peuples, cela prend du temps, et demande qu'on laisse de côté ses rancoeurs personnelles pour le bien des générations futures. La chanson qu'avait choisi hermione parlait de cette réconciliation. Barbara, auteur-compositeur frnçaise, a écrit cette chanson lors d'un concert dans une ville allemande: Göttingen. La famille de Barbara, de confession juive, avait été déportée dans les camps de la mort... En écrivant cette chanson, elle avait quelque peu exorcisé ses démons. Pour Hermione, cette chanson collait autant à l'histoire familiale d'Ernest qu'aux relations Gryffondor-Serpentard qui étaient toujours conflictuelles. Un message de compréhension, et d'espoir, pour Ernest, l'école, et les futures générations de sorciers. Elle n'avait pas changé une ligne du texte original. Après avoir soufflé et vu le sourire d'encouragement d'ernest, Hermione se dirigea sur la scène. Leur couple avait fait beaucoup jaser dans leurs maisons respectives. Elle s'en moquait à présent. Arrivée au centre, elle regarda les musiciens qui n'attendaient plus que les derniers préparatifs. Elle n'avait besoin que d'un pianiste, d'un bassiste et d'un contre bassiste. Elle sortit sa baguette et métamorphosa une guitare électrique en violoncelle, qu'elle charma pour qu'il joue en volant à côté d'elle, puis elle fit de même avec un saxophone qu'elle transforma en accordéon. Tout à coup, un spot unique éclaira Hermione et les autres lumières s'éteignirent. Les musiciens des Bizzar Sisters étaient éclairés par une dizaine de bougies qui volaient à côté d'eux. La musique démarra, Hermione se mit à chanter: sans grands effets de voix, sans grandes envolées, juste avec émotion et justesse. Bien sûr, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de même, A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines Qui se lamentent et qui se traînent, Mais l'amour y fleurit quand même, A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense, L'histoire de nos rois de France, Herman, Peter, Helga et Hans, A Göttingen.
Et que personne ne s'offense, Mais les contes de notre enfance, "Il était une fois" commence A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine Et puis notre bois de Vincennes, Mais Dieu que les roses sont belles A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes Et l'âme grise de Verlaine, Eux c'est la mélancolie même, A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire, Ils restent là à nous sourire Mais nous les comprenons quand même, Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent Et que les autres me pardonnent, Mais les enfants ce sont les mêmes, A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne Le temps du sang et de la haine Car il y a des gens que j'aime, A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme, S'il fallait reprendre les armes, Mon cœur verserait une larme Pour Göttingen, pour Göttingen.
Mais c'est bien joli tout de même, A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme, S'il fallait reprendre les armes, Mon cœur verserait une larme Pour Göttingen, pour Göttingen.*La chanson était très jolie mais le Juge en savait pas réellement à quoi elle correspondait pour le Couple. Sans doute à la vie du jeune Serpentard. Comme le Juge l'avait dit si on parvenait à lui tirer une larme ou une émotion, elle cartonnerait les points. Après s'être mouchée avec la discrétion d'un éléphant, le Juge nota les points accordés: + 40 pts pour le post, la chanson et le cadre.*A la fin de la chanson, les lumières se rallumèrent. La salle n'applaudit pas tout de suite. Hermione avait fait un choix délicat car la plupart des sorciers ne connaissaient pas l'histoire moldue. Elle s'en moquait. La seule réaction qu'elle guettait était celle d'Ernest. Son coeur battait la chamade et ses yeux s'embuèrent. Il la regardait sans aucune expression particulière sur son visage. Quand elle revint s'asseoir à leur table, Il prit sa main et la serra dans la sienne. Elle connaissait assez Ernest pour savoir que ce geste signifiait beaucoup et lui avait demandé beaucoup de force. HJ: Crédits Barbara (paroles et musique), 1964 Bon voilà j'espère que ça va marcher, je suis un troll en informatique! http://www.megaupload.com/?d=YWSTAZAIhttp://www.megaupload.com/?d=YWSTAZAI
Dernière édition par le Mar 27 Juin 2006 - 17:38, édité 4 fois |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 23 Juin 2006 - 23:04 | |
| *J’écoute Hermione chanter. Mon cœur se sert, je sens une boule dans ma gorge. J’ai presque envie de pleurer. Je suis très ému. Jamais, jamais personne ne m’avait tant prêté attention, à ma vie. Je n’avais jamais pratiquer la religion, que mes parents ont délaissé mais écoutait toujours avec respect et solennité les histoires de mes grands-parents. Hermione avait non seulement écouter de ce que l’on discutait dans le parc mais en plus en avait pris compte au bal. La réconciliation. Tout en elle était réconciliation, à travers une chanson qui m’était destiné. Derrière ses paroles je vois aussi Gryffondor et Serpentard. J’espère que les autres élèves en prendront conscience.
C’est à mon tour de chanter pour Hermione. Je m’avance vers l’estrade, d’un pas peu rapide mais sûre. Pas la peine stresser. Je ne ressens pas le moindre trac. Malgré que vis à bis des autres j’ai changé de comportement depuis cette année, il m’est facile de tous les ignorer comme avant. Ils ne sont pas là , je suis seul et n’est donc aucune raison d’avoir peur. En fait non, je ne suis pas seul. Il y a deux personnes dans la salle : ma Liée de Serpentard et la demoiselle pour qui je fais ça, avec plaisir, en remerciement à une discussion pour une fois intéressante : Hermione Granger.
Je monte les marches en bois, que j’entends craquer légèrement malgré le bruit dans la salle. J’ai mis un costume moldu. Je trouve que les robes de soirée des sorciers sont d’un goût assez douteux. Après tout, mes parents sont moldus. Malgré nos revenus moyens, j’ai un goût certain en matière de costumes moldus. Ce qui est pour le moins étrange d’après mes origines sociales. Le mien est noir, sa coupe en ai fine, soulignant ma maigreur mais avec une légère élégance. En dessous, je porte un veston de soie noir et une chemise blanche ainsi qu’un nœud papillon. J’ai choisi des boutons de manchettes rouge et vert, discret, mais que je n’hésiterais pas à brandir face au première insolent Serpentard s’il fait une réflexion par rapport à ma compagne de ce soir. Je ne devrait pas penser comme ça après la chanson d’Hermione.
Je souris intérieurement. Ce n’est que le bal, mais pourtant je le prends à la fois comme une victoire sur l’esprit Serpentard de base, tout en le sentant grandir en moi, je deviens hautain sans le vouloir. Je ferais mieux de me calmer et de m’amuser, je ressemble plus à un baron du crime mécontent qu’à un élève de Poudlard. Je vais faire en sorte d’être là pour Hermione et non pas pour moi ce soir, pour la gentillesse qu’elle a eu de m’inviter et de chanter pour moi. J’ai très envie de lui faire plaisir.
Je me place tranquillement sur la scène, me lance un Sonorus et fait un léger mouvement de la main en direction de l’orchestre, pour l’inviter à commencer à jouer. J’ai choisis d’interpréter Fly me to the moon de Franck Sinatra. Mon goût du vieux me perdra un jour.
Avant de commencer mon chant, je vois ma cavalière dans la foule. Elle sourit et attends. Elle n’a plus rien de son apparence stricte et scolaire habituelle. Ses cheveux marrons et épais ont été coiffé et soigné de telle sorte que d’abord lisses, puis se transformant en de somptueuses boucles, coulent sur ses délicates épaules. Son visage est marqué par un léger maquillage, soulignant ses traits de jeune fille, rendus gracieux, féminins en comparaison à son air austère habituel. Sa robe noire souligne ses formes naissantes, d’une sobriété évidente mais d’une élégance et d’une classe que l’on ne pourrait qualifier. Quelques colliers bien choisis ornent son cou, ce cou que j’avais observé en tremblant lors de sa demande.
Je ne me souviens pas de la première fois que j’éprouvais du désir pour quelqu’un. Il y a peut être quatre ou cinq ans. Je n’ai que quinze ans mais j’éprouve maintenant un désir certain pour la jeune fille qui est ma cavalière. Je n’avais accepter que par pur convenance, peut être par peur. Je ne comprenais pas pourquoi le bal était une chose si importante pour les jeunes filles de Poudlard pourtant maintenant, ça devient moins flou. Nous sommes jeunes et un désir de plaire et de se faire aimer devient de plus en plus important dans notre personnalité d’adolescent.
Je commence à chanter. Ce n’est pas une chanson très longue et les deux strophes sont répétées et je me sens un peu honteux par rapport au travail qu’Hermione a fourni pour moi. Ma chanson est vraiment d’un romance dépassée mais je l’ai choisi pour Hermione pour m’avoir offert la présence d’une élève intelligente, parce qu’au final, pour moi c’est une élève de Poudlard dont j’ai rêvé. Grâce à cette chanson, j’espère lui faire comprendre à quel point elle a put sauver mon quotidien.*
Fly me to the moon, And let me play among the stars. Let me see what spring is like on Jupiter and Mars. In other words, hold my hand! In other words, darling, kiss me.
Fill my heart with song, And let me sing forever more. You are all I long for, all I worship and adore. In other words, please be true! In other words, I love you!
Fly me to the moon, And let me play among the stars. Let me see what spring is like on Jupiter and Mars. In other words, hold my hand! In other words, darling, kiss me.
Fill my heart with song, And let me sing forever more. You are all I long for, all I worship and adore. In other words, please be true! In other words, I love you!
*Je suis un peu gêné à la fin. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte avant mais après coup que c’est plutôt une chanson d’amour. Ca me gêne assez. Je rougis, m’incline brièvement devant la foule et quitte la scène, me dirigeant vers Hermione, je ne le regarde pas, anxieux de sa réaction.*
Edit: Pour la délicatesse, l'attention et la sensibilité, parce que j'aime suivre ces sujets où l'ont suit les pensées et les aléas intérieurs des personnages, j'accorde 40 pts à Ernest, et je n'abîme pas de mes edits le flot de pensées. |
| | | Juge Lara Impartial Fondatrice
Nombre de messages : 1062 Maison : Aucune Gain de Gallions : 20746 Date d'inscription : 06/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Dim 25 Juin 2006 - 17:04 | |
| *Le Juge Lara Impartial passait de table en table et de couple en couple. Le Juge n'était pas une personne à part entière mais une sorte de d'ombre rouge qui semait derrière elle ses sentences et ses verdicts comme une traînée de poudre.* *Elle déposa sur chaque table deux feuilles de parchemin pour l'épreuve suivante mais n'expliqua pas encore de quoi il s'agissait.*DUDIKOFF ET GRANGER vous additionnez 1910 points pour votre couple en 26 voix: Ernest: 940 points de jeu ajustés qui vous rapportent 36 points pour vous et votre maison. A ces points sont ajoutés les 50 gagnés pour votre prestation, ce qui fait un total de 86 points.
Hermione: 970 points de jeu ajustés qui vous rapportent 37 points pour vous et votre maison. A ces points sont ajoutés les 50 gagnés pour votre prestation, ce qui fait un total de 87 points.*Par ailleurs, flottant au-dessus de la scène, on pouvait voir les points que gagnaient chaque couple s'ajouter sous forme de sable magique qui coulait dans de petites répliques du sablier des points des maisons. Chaque sablier était orné ses prénoms des intéressés.* *A chaque fois qu'elle passait devant l'un des Couples, apparaissait le sablier là-bas, au-dessus de la scène, et au fur et à mesure qu'ils préparaient la deuxième épreuve, les sabliers se remplissaient, s'arrêtant sur les gradations suivantes: Lui: 0, 10, 25, 50 et Elle: 0, 10, 25, 50.*
Dernière édition par le Sam 1 Juil 2006 - 17:37, édité 1 fois |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Lun 26 Juin 2006 - 15:09 | |
| *Il y a une deuxième épreuve pour ce bal. La poésie. Je pense qu'Hermione se débrouillera très bien elle a une très bonne culture. Le thème est l'odorat. C'est un thème assez sensuelle. En y pensant, j'essaye de sentir le parfum de ma cavalière, assise à côté de moi. Son parfum est léger, floral, d'une douceur incomparable. Dire que j'ai croisé une Serpentard dans ma salle commune avant la fête dont le parfum était si capiteux que ma gorge en fut prise et que les larmes m'étaient montées au yeux. Je ne m'étais jamais rendu compte de cela mais les filles de mon âge commence à devenir des femmes et même si je ne suis pas encore un homme je m'en rends compte et quelque part en suis affecté. Une liste de mots nous est imposée. Je laisse choisir ceux qui plaise le mieux à Hermione, en lui tendant discrêtement la feuille d'instruction. Je regarde ses mains délicates touchant le parchemin, ses yeux intelligents l'effleurer pour trouver les mots qui lui plaisent. Une fois choisis, Je prends ceux qui restent et me mets au travail. Après vingt minutes, j'ai finis. J'ai essayé de le tourner sous la forme d'une petite histoire amusante, pour placé une allusion à ma charmante cavalière.*
Ce matin me suis levé, Une drôle d'odeur dans le nez.
Pas totalement réveillé Très vite c'est échapée
Pris d'un tourment torturé Il me fallait la trouver
Est-ce parfum de beauté? Vers Mowana se tourner
Miss Beckett très fatiguée D'un Experlliarmus lancé
Au Quidditch fut projetté Mon pauvre corps maltraité
Un Poursuiveur énervé d'un souaffle très usé
Fit mon petit déjeuné Et nulle odeur tant aimée
Où la traîtresse envolée A t'elle put donc se cacher
Dans la forêt me suis pointer Un demi guise m'a agressé
Fatigué et irrité, Tombé était la journée.
Mais au coin d'un couloir L'incartable odeur agréable Ce fit à nouveau revoir Jusqu'ici impalpable
Le parfum de fleurs, N'apportait pas de malheur Mais la magnifique vision De cheveux bruns et longs.
*Je suis impatient de voir le travail d'Hermione.* |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Lun 26 Juin 2006 - 17:54 | |
| Une chanson d’amour… Restant sur l’air de la chanson d’Ernest, elle ne prêta même pas attention au juge qui venait de passer. « Fly me to the moon »… Elle adorait le swing. L’avait-il deviné ou était-ce un pur hasard ? Non, le hasard ne fait pas partie du vocabulaire d’Ernest. Et le thème de l’amour ?
Elle se mit à regarder son cavalier attentivement. Il n’était pas d’une beauté transcendante mais il avait beaucoup de charme, ce qui effaçait tous les beau-gosses du monde. Cela venait autant de sa peau très claire autant qu’à ses yeux gris… On aurait dit qu’il descendait tout droit de la lune… Il était plus grand qu’elle d’une bonne dizaine de centimètres… de plus, elle ne pouvait nier qu’il était plutôt bien fait de sa personne. Ernest se dévoilait sous un nouveau jour aux yeux de la jeune fille, qui le regardait à présent avec des yeux fe jeune femme.
L’heure de la seconde épreuve était arrivée. Ernest lui laissa choisir ses cinq mots et fit passer une feuille à Hermione qui sortit peu à peu de sa rêverie consécutive à la chanson qu’il venait de lui chanter.
L’odorat ? Que puis-je écrire avec ces mots qui soit en rapport avec l’odorat ? "Chocogrenouille, crapaud, chaudron, saule-gogneur et joker"? se demanda-t-elle.
La nervosité refaisait surface. Elle se gratta la tête comme lorsqu’elle réfléchissait en classe, tortura sa plume de la même façon, et commença à gratter sur le parchemin où elle écrivit une ébauche du poème.
La botanique, les créatures magiques, les potions… Voilà ce qu’il aimait… Très bien, on va tout mélanger, et saupoudrer le tout d’une bonne dose de fantaisie ! Les odeurs seront relatives aux animaux qui apparaîtront pour composer la potion et aux feuilles de cet arbre, aux cheveux de R.…, aux cachots, une colline peine de chèvre-feuille, oui. Mmmmmmm pourquoi pas après tout ? Les odeurs seront là pour rappeler les lieux ou objets, ou animaux qu'on a tous rencontré ici. C'est ça la mémoire olfactive. Mon poème s'en inspirera finit-elle par se dire. Ca pouvait être marrant. En plus, je sors un peu du contexte trop scolaire dans lequel je suis souvent trop plongée…
Elle sourit toute seule devant le regard interrogateur d’Ernest. Elle plongea sa tête sur le parchemin et écrivit un poème aussi fantaisiste que surréaliste.
Un crapaud danse au bord d’un chaudron, Dans son cachot prépare sa potion : « Deux voire trois bouses de dragons, Deux pattes d’un énorme pigeon… »
Il continuait son étrange chant De Roguinou tout en mélangeant : « D’un centaure vous prenez une dent, D’un troll un ongle plus que tranchant… »
Pourquoi est-il dans cet état là ? Un batracien c’est pas comme ça ! Mais lui, il n’aspire rien qu’à ça : Une grenouille avant son trépas !
Après avoir passé une vie, A donner sa bile pour sa survie, Se sacrifier pour un vieil aigri, Le cheveu graisseux sans mise en plis !
Ce soir il travaille pour sa pomme, Une chocogrenouile c’est la bonne « J’peux remercier mes neurones D’avoir lu cette potion d’homme ».
Une reinette sortit de là, Le crapaud l’apercevant craqua Elle vint vers lui et l’embrassa Récompense d’une vie de tracas !
Ils sortirent chanter sous la lune blême Sur une colline : problème. Un saule cogneur la gardait sans flemme Il tue la reinette sans stratagème.
Ernest de la lune, si terre à terre, Si ces parfums et imagent servent ma prière Pour ton sourire, je serai ton joker, Pour ton amour, j’m’habillerai en vert…
Après avoir fini, elle regarda Ernest qui avait terminé aussi. Il lui tendit sa feuille et elle put lire son poème. L’attention était…charmante. Lorsqu’elle comprit à la fin de la deuxième strophe qu’il parlait d’elle, elle se mit à rougir et pensa.
J’ai été bien plus directe que lui à la fin de mon poème…. Qu’est-ce qu’il va en dire ?
A nouveau, une étrange boule se noua dans son estomac. Cette sensation, elle ne l’avait normalement que lorsqu’elle était anxieuse au sujet du résulta d’un devoir ou d’un examen. Elle se demandait bien pourquoi ça lui arrivait maintenant. Décidément, Ernest l’avait troublée. |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Ven 7 Juil 2006 - 22:22 | |
| *C’est l’heure de l’épreuve dansée. Je commence à être réellement anxieux. Cette épreuve annonce un contact beaucoup plus charnel avec ma cavalière. Ma gorge se serre, mon cœur bat plus vite, je sens le sang tambouriner dans mes artères, au niveau de ma gorge. Le calme, que j’ai réussi à garder depuis le début de la soirée, s’effrite légèrement, mes mains tremblent un petit peu. Si cela est possible, je deviens plus pâle.
On nous demande de nous mettre en place sur la piste de danse. Le décor a changé mais je le vois à peine. Je ne sais pas ce qu’ils vont jouer et malgré que j’aie révisé un large éventail de danse moldue, je suis peu à l’aise. Hermione est toute proche de moi. Je lui prends la main, alors que nous dépassons les élèves et les tables d’où ils se lèvent. La notre étant au fond de la salle, nous traversons une foule dense, de paillettes, froufrous, smoking bien taillés, brushing, lumières et couleurs.
Le décor à laissé place à Cuba, tout est jaune, rouge et rose. Une pensée me traverse l’esprit, et je me vois porter une robe de soirée de sorcier rose, chez Madame Guipure. Je lui avais dit en riant « Le rose me va si bien mais finalement je préfère m’arrêter là pour les essais » Les sorciers ont un goût vestimentaire si…particulier. C’est à cause de cette robe que j’avais préféré un costume moldu.
Pour moi, tout reste assez flou, tout tourne alors que nous ne dansons pas encore. Je crois que je marche un peu vite. Hermione rencontre un instant le fantôme de sa maison, il lui dit quelques mots que je n’entends pas à cause du bruit. Hermione rougit après ces paroles, j’aurais voulu entendre.
Ca me rappelle déjà un second souvenir. Souvenir heureux. J’étais avec Mickael dans la Grande Salle au repas du soir, pour discuter du TP de Métamorphose. Mowana a débarqué, un pain à l’ail à moitié manger dans la main, et l’autre dans la bouche. En me postillonnant un peu dessus, Mowana parlait de soi disant une chose qu’elle avait cru comprendre par rapport au Lien. Mickael avait marmonné quelque chose et c’était immédiatement pris un sortilège de la Miss. Plus tard j’entendis Mowana grommeler « L’ail est un tue l’amour ! Sale petit serdy!!».
A peine sommes nous arrivés que la musique commence. Le son de guitare acoustique, de trompettes et de percussions nous enveloppe. C’est une musique latino, douce mais chaude, sensuelle mais corsée. Je dois improviser pour la danse, ne sachant pas réellement comment m’y prendre. J’opte pour un pas lent, un contact proche, aussi mal à l’aise que cela me met.
Je pose ma main droite sur sa hanche. C’est le premier contact franc et direct avec son corps. Je sens la vie sous ce toucher. De mon autre main, je prends la sienne, nos doigts s’entrecroisent, agrippés, je sais déjà que je n’aurais jamais envie de les décroiser. Nos corps se touchent, j’ai chaud. Nos pas nous entraînent dans la foule présente maintenant sur la piste de danse mais comme il y a quelques instants, tout n’est que flou et immatériel. Ma perception est altérée.
Je suis soudain pris d’une angoisse terrible, si soudain je faisais une bêtise monumentale. Tomber au milieu de la piste, dire une horreur sans faire exprès. Ca ne m’est jamais arrivé mais je sens que c’est là. Comme lorsque qu’on se penche par-dessus une balustrade. On sent le danger, on se penche de plus en plus, mais on ne tombe pas, bien que la moindre erreur ou exagération puisse vous faire basculer. Je m’imagine dire des choses, je me penche-au dessus de la balustrade… *Hermione, en fait, tu ne m’attire pas*, *Hermione, j'espère que tu aimes la Vache Qui Rit*, *Hermione, je ne peux reniez ma nature de Serpentard, dégage sale Sang de bourbe !* Je m’horrifie moi-même, je sers Hermione un peu plus et me recule de la balustrade. Je ne pourrais pas dire ces mots, ce ne sont que des mensonges. Son corps est si présent et ces mots si abject. Loin de la balustrade.
Sous la musique qui devient de plus en plus sourde, il ne reste bientôt plus qu’Hermione et moi. J’ai l’impression d’être dans un film, je ferme les yeux régulièrement et les rouvre, fondu au noir comme au cinéma.
Je sens son corps contre le mien, si près. Elle porte sa tête à côté de la mienne près de mon épaule. Je baisse la mienne, je sens le parfum qui émane de son cou, si près de ma bouche. Elle sent bon, tout est floral, elle m’enivre légèrement. Obscurité. Je ferme les yeux, elle est encore là. Sa peau est douce et tiède. Je me sens si bien. Je crois que je me rends compte que je me suis attaché à Hermione malgré que nous n’ayons que discuté deux ou trois fois.
Lumière à nouveau. Elle a bougé sa tête et je la regarde dans les yeux, ses yeux marron et intelligents. Ce soir, ils brillent d’un autre éclat que d’habitude. La musique est bientôt sur le point de se terminer, ça a duré quelques minutes mais pour moi ça a paru éphémère. Je rapproche mon visage du sien, mon front effleure le sien, je referme les yeux, obscurité. Je ne suis plus moi, le moi d’avant, j’ai changé. Est-ce Ernest, là, qui tient une jeune fille dans ses bras sur une piste de danse où de la musique latino résonne. Le vieux Ernest est loin. Peut être suis-je enfin libéré de tous mes problèmes vis-à-vis d’autrui ? Non je ne pense pas. C’est juste le sentiment que je ressens lorsque je suis avec autrui. J’ai le sentiment d’être reconnu et accepté, d’avoir réussi une « mission », d’avoir accompli ma revanche contre les Serpentard. Je suis reposé et peux passer à autre chose.
Obscurité. Je repense à cette année scolaire, pour l’instant je suis passé à côté de tellement de choses. Cette année a été merveilleuse. Je me suis fais des amis géniaux. Je repense à Mickael et au fou rire que nous avons eu dans la serre après qu’il est fait exploser la plante qui nous donna une voix féminine. Pour faire passer ma colère il n’a pas arrêté de chanter et avait brandit un lambeau de plante et me menaçait pour me forcer à dire « J’aime le fouet de Mickael ! » en imitant un esprit rougeoyant de Poudlard. On avait bien rit, de nos voix de jeunes filles. Je donne plus d’énergie à notre danse. Je ne m’en doutais pas mais elle danse à la perfection à mes yeux. Ces souvenirs me revigorent. Lumière.
La musique est vraiment bonne, ils jouent tous à la perfection. La musique est vraiment un art. Quand mon grand père m’apprenait le violon. J’avais beaucoup de mal à bien différencier les notes au début. Lorsque je lui demandais comment faire il répondait seulement et toujours : «Le faire avec les oreilles c'est tout ce que je demande!». Mon grand père avait la sagesse juive qui semble avoir été distribué à tous les grands pères juifs du monde. Je ne compris pas et jouai vraiment faux pendant un an encore puis je maitrisai l’instrument et la musique me parut enfin douce. La musique cubaine de ce soir me sensibilisa à nouveau à cet art. Je me demande si Hermione sait jouer d’un instrument. Ca me plairait tellement de jouer pour elle.
Obscurité. Nos visages sont si proches, nos nez se touchent aussi. Nos bouches ne sont qu’à quelques centimètres l’une de l’autre, je sens son souffle tiède sur mon visage. Il doit rester encore une minute de musique seulement. Nous continuons à tourner sur la piste. Lumière.* |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Sam 8 Juil 2006 - 9:03 | |
| L’atmosphère était chaude. Pendant un instant, Hermione crut reconnaître quelques odeurs propres à Cuba… Etrange… Non, elle ne se trompait pas, des effluves épicées, une odeur de feuilles de tabac que l’on roule, des épices sortaient de la baguette pointée en l’air du Professeur Flitwick.
Les murs de la Grande Salle se parèrent ensuite de couleurs chatoyantes. Les fantômes de Poudlard apparurent soudainement à l’intérieur de vieilles voitures américaines fantomatiques elles-mêmes. Ils portaient tous des lunettes de soleil, et le Baron sanglant avait même un cigare au bec.
Sir Nicholas s’approcha d’Hermione pendant qu’Ernest regardait la foule qui les attendait sur la piste.
- Ola Chica! Te vas a bailar? Que pensez-vous de ma tenue? Appropriée non ? Allez Miss Granger, votre cavalier n’a d’yeux que pour vous! Amusez-vous, l’année s’achève. - Bonsoir Sir Nicholas.
Elle détailla le fantôme habillé typiquement comme s’il sortait de la Havane. Ce qu’il lui dit à propos d’Ernest la rassura pleinement, d’un autre côté, la perspective de ne plus voir Ernest jusqu’à l’année prochaîne ne l’enchantait guère. Elle tourna son regard vers lui. Il lui semblait bien qu’Ernest la regardait avec un regard typiquement masculin… Elle rougit de plus belle. Il ne fallait pas que ça s’arrête comme ça ce soir.
- C’est parfait Sir Nicholas, cela vous change considérablement. Si, me voy a bailar, pero me pongo un poco nerviosa. No estoy acostumbrada a esta sensacion y estos sentimientos para un hombre.
Elle lui fit un clin d’œil complice et retrouva Ernest qui l’attendait. On leur fit signe d’aller sur la piste. Sans doute allaient-ils jouer de la salsa ! Les danses d’Amérique latine étaient réputées pour leur sensualité.
Le pauvre Ernest semblait horriblement gêné. Il avait fait d’énormes efforts pour elle et pour la soirée. Elle espérait à présent arriver à le mettre à l’aise. La soirée n’était pas terminée encore, et Hermione espérait beaucoup aller plus loin que le simple stade de l’amitié avec Ernest. Un sentiment l’avait à présent envahie. Pour l’instant elle ne s’était pas encore aperçue qu’il s’agissait plus que d’une simple affection que l’on ressent pour une personne qui nous attire.
Lorsqu’il l’entraîna au milieu des autres élèves en la prenant par la main, leurs corps bousculés, elle se remémora ce qu’elle avait prévu si tout se passait bien pour eux. Leur visite dans les serres lui avait fait connaître les fleurs dont elle allait utiliser l’extrait. Elle louait Merlin pour que tout se passe bien. Ils traversèrent la foule d’apparats somptueux. Pour l’instant cette foule se réduisait à des costumes, des chaussures… Elle ne reconnut personne prise dans les mouvements de vague de cette marée humaine.
La musique commença dès qu’ils arrivèrent. Ce son merveilleux amena un large sourire sur le visage de la jeune gryffondor. Ernest se montra entreprenant. Si l’an dernier Viktor s’était montré plutôt habile lors du bal, jamais le contact de ses mains sur le corps d’Hermione avait produit cet effet-là sur la jeune fille… Une douce chaleur l’envahit progressivement et la fit rougir. Cette main, elle ne la trouvait pas embarrassante comme celle du Bulgare… Viktor qui déjà ? Son souvenir était lointain maintenant. Au contraire, elle était légère, discrète, hésitante. Quelle sensation… Ernest, tout en la regardant, croisa ses doigts dans ceux d’Hermione et commença à bouger. Chan Chan, Buena vista social club… Un souvenir cinématographique et musical. Fini les réflexions, place aux sensations. Elle s’abandonna à la musique pleine de volupté. Le corps d’Hermione ondulait en rythme avec la voix de Cumpay Segundo. N’écoutant que ses sens et ses envies, elle rapprocha son corps de celui de son cavalier, et mit sa tête quasiment contre la sienne. Elle fut d’abord frappée par le parfum qui se dégageait de lui : une onde épicée comme la musique, canelle, cédrat, fleur d’oranger, tout en lui respirait l’inconnu, le désir, … Elle prit une bouffée de ce parfum qui lui faisait perdre la tête et passa une jambe entre celles d’Ernest et rapprocha encore son bassin du sien. Collé-serré… Quelle douce chaleur...
Elle redressa sa tête et se retrouva plongée dans son regard. L’envie était autant dans ses yeux que dans les siens. Elle décida de prendre les devants et commença à approcher de son visage avec le sien. Ils ne se touchaient que par leur souffle et leur désir. Elle lâcha sa main et mit ses bras autour de son cou tout en continuant à danser. Surpris, Ernest continua aussi mais ne savait pas trop où mettre ses mains. Il les fit lentement glisser sur les reins d’Hermione.
Sa respiration était plus rapide et son cœur battait plus fort que toutes les percussions cubaines. Leurs visages n’étaient plus séparés que de quelques millimètres… Cette situation dégageait une sensualité en totale harmonie avec le son qui les entourait.
Elle se décida à passer une main dans ses cheveux… Depuis qu’elle en avait envie… Mais elle reçut un coup de coude dans les côtes. Qui pouvait bien gâcher cet instant de bonheur ? Ernest avait l’air désappointé. Ils tournèrent rapidement leur tête vers… Malfoy ! Une vague de rage submergeait Hermione qui faillit desserrer son étreinte d’Ernest. Lorsque un deus ex machina surgit. Sir Nicholas, qui les observait discrètement, arriva derrière Malfoy et Pansy Parkinson sa cavalière. Il prit le cigarillo qu’il fumait entre ses doigts et brûla les fesses de Malfoy tout en lui murmurant quelques paroles à l’oreille. A ces mots, Malfoy laissa sa cavalière sur place et partit à toutes jambes. Après un clin d’œil complice, le fantôme s’éclipsa.
Hermione n’osa pas reprendre la position qu’ils avaient avant cette malheureuse interruption. Et s’il avait changé d’avis ? Ils avaient encore le temps, autant ne pas précipiter les choses. Elle se tourna et appuya son dos contre le torse d’Ernest en reprenant le rythme de la danse. Elle attrapa ses mains et les mit sur son ventre ce qui la fit frissonner. De son côté, elle laissa les siennes dessus. Elle sentit le souffle chaud d’Ernest sur son cou. Elle avait l’impression que rien n’existait plus autour d’eux. Rien d’autre que ce que leurs sens voulaient bien leur faire voir, toucher ou sentir.
Ainsi, sur cette onde de volupté, de plaisir contenu, de sens en éveils et aux aguets, la musique remplit les dernières secondes qu’il lui restait. Hermione entraîna Ernest dans quelques pas de salsa qu’il ne connaissait pas, et ils se retrouvèrent désemparés sur la piste lorsque l’orchestre s’arrêta de jouer. Le retour à la réalité était brutal. Un mélange de regret et de tristesse apparurent dans les yeux des deux adolescents. Il restait tout de même l’extrait d’encre.
Hermione espérait que leur prestation aurait convaincu le juge, bien que cela soit passé au second plan maintenant. Elle prit Ernest par la main et ils regagnèrent leur place.
- Malfoy... Heureusement que Sit Nicholas est arrivé. Ernest, dis-moi que tu restes pour le tournoi cet été... |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Sam 8 Juil 2006 - 23:23 | |
| *C’est déjà fini. C’était vraiment…nouveau pour moi. Je ne pensais pas connaître autant de sentiments nouveaux et forts dans la même soirée : désir, amour, tristesse et même haine. Les deux premiers sont entièrement destinés à Hermione Granger, je crois que j’en suis amoureux, sincèrement amoureux. Les deux autres sont réservés à Malfoy. J’ai senti une rage bouillonnante me remplir. Ce petit crétin ne mérite même pas qu’on s’attarde sur lui mais le fait de nous avoir dérangé, de nous avoir gâché une partie de notre éphémère plaisir, j’ai eu envie de le voir souffrir et mourir. Lui faire comprendre que ce n’est qu’une sale petite fouine abject et pas de manière magique à coup d’étincelle, lui montré de manière « sang-de-bourbe moldu », à coups de poings et pieds, jusqu’à ce que mes propres jointures soit sanglantes. Puis tout de suite après je fus rempli de tristesse, ça sera toujours comme ça. Tant que les maisons existent, il y aura toujours des crétins comme lui. Tout le monde est limité parce qu’il croit être. Ces sentiments néfastes n’ont pas durée plus de quelques secondes quand le fantôme de Gryffondor vint les disperser. Je lui en étais très reconnaissant. Hermione avait failli me lâcher, je ne voulais pas, j’ai besoin de rester contre elle, proche, je veux la connaître. Si ce lien avait été rompu à ce moment, qu’aurais je pu faire ? Ca n’a duré que quelques instants et la danse à continuée. J’ai vite oublié ce moment désagréable. Cette soirée me semble presque irréelle. J’ai vraiment l’impression de ne pas être dans mon corps, je vois juste de très près la vie de quelqu’un d’autre. Hermione me fait toucher son corps qui m’aurait rendu tout de suite nerveux, rouge et honteux si je n’étais pas moi aussi plongé dans l’atmosphère chaude de la fête. Je touche son ventre, ses épaules, ses mains, sa nuque. Nous ne somme que frôlements, corps couvert de velours et peau nue. La danse est fini, nous devons regagner notre petite table, qui de la piste, me semble petite et peu colorée, banale. Une fois installés, Hermione me demande si je reste pour le tournoi entre les écoles de cet été. J’y avais déjà beaucoup réfléchis. J’avais très envie de revoir mes parents et surtout mes grands parents, à qui je ramène des petits gadgets magiques dont ils raffolent. Mes grands parents sont comme des enfants lorsque je leur montre un aperçu du monde magique. J’ai hâte de finir mes études à Poudlard pour leur rendre la vie plus facile, ils ont tellement facilité la mienne. En même temps, je commence à avoir de fortes raisons de rester à Poudlard. L’une était assise à côté de moi et me regardait avec des yeux remplis de je ne sais quoi mêlé à une légère inquiétude. Je crois avoir fait soudain réaliser ce que j’ai pour Hermione Granger. Là, entre l’instant où elle a posé sa question et le moment où j’allais commencer à répondre. Ma décision est prise.*
-Je…j’ai décidé de rentrer chez mes parents.
*Je vois déjà les visages souriants qui m’accueilleront à King Cross Road Station. Puis nous rentrerons dans la minable petite voiture de mon père, tous serrés à l’arrière, les plus vieux m’harcelant déjà, me posant des questions comme par exemple : « Et finalement? Vous n’avez toujours pas l’électricité dans ton école ? ». Ou encore « Comme c’est étrange! Des petits bonhommes font le ménage? Et ne sont pas payé en plus ! Nous arriverons ensuite dans la petite maison en brique sale où j’ai grandis et prendront un bon repas chaud. Je me sentirais enfin à l’aise.*
-Je rentre chez mes parents pendant une semaine et après je reviens à Poudlard, juste pour le début des épreuves. J’espère qu’on pourra se voir souvent dans le château, malgré les agitations du Tournoi. N’est ce pas ?
*Et si Hermione rentrait chez elle pendant les vacances ? Peut être que moi aussi je rentrerais, déchirer, attendant impatiemment septembre. Ou est ce que je resterais tout de même ici , en me morfondant? La vie est faite de choix si durs. Si je n’avais pas répondu en premier j’aurais pu changer ma réponse selon la sienne mais c’est déjà trop tard. On est assis depuis quelques minutes mais mon cœur bats toujours aussi vite…* |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Dim 9 Juil 2006 - 13:57 | |
| - Evidemment que j’en ai envie !! Je crois que je vais faire comme toi, je vais rentrer voir mes parents, puis revenir pour le tournoi.
Il allait revenir ! Ils allaient se voir ! Son estomac se dénoua peu à peu maintenant qu’elle avait la réponse qu’elle attendait. Tous ses sens étaient en éveil. Ses oreilles avaient l’impression d’entendre à nouveau la musique cubaine de tout à l’heure. Son corps brûlait de revivre les sensations éprouvées à chaque endroit qu’Ernest avait touché de ses doigts. Machinalement, elle se mordilla la lèvre inférieure. C’était étrange comme elle avait presque honte de ressentir ces choses là. C’était le lot de chaque adolescent, mais elle ne le savait pas encore. Déjà qu’elle avait du mal à apprivoiser son corps qui se modifiait chaque jour… C’était difficile de dompter les émotions qui allaient avec.
- Attends-moi deux minutes, je reviens, je veux te faire quelque chose… Enfin, si tu es d’accord.
Elle se leva et se dirigea d’un pas décidé vers sa cape. A l’intérieur d’une poche, elle avait mis quelques petits godets d’extrait d’encre de la coloraflora couleur et trois pinceaux. Dubitative, elle revint s’asseoir près de lui en espérant qu’il voudrait bien accepter ce geste.
- Je suis retournée dans les serres et j’ai reccueilli l’extrait du sérum qu’elle sécrète. Heu… Je ne sais pas trop comment te dire ça, enfin, … Tu vas me manquer pendant cette semaine. Tu m’as bien dit que lorsqu’on avait l’encre sur la peau on la gardait une semaine environ ?
Il hocha la tête de manière affirmative.
- J’ai envie de te laisser quelque chose de moi pour ce laps de temps. Je pense que ce sera plus personnel que tous les cadeaux du monde. En plus, on ne se connaît pas vraiment depuis longtemps… Tu es d’accord ?
Une fois de plus, il se contenta de dire oui de la tête. Elle ne connaissait pas trop la signification de ces « oui ». Etait-il vraiment d’accord ou le faisait-il que pour elle ? Une fois de plus elle chercha de l’approbation dans son regard et cette fois, il lui sourit.
Sans plus attendre, elle se pencha sur lui et lui enleva la veste du smoking. Puis, un à un, elle défit l’ensemble des boutons de son veston. Encore une fois, cette action semblait étrangère à sa personne et provoquait dans sa tête une foule de question qui se mélangeaient les unes aux autres. Elle entreprit de défaire le col de sa chemise et quelques autres boutons jusqu’à ce qu’elle envisage deux endroits possibles pour son dessin. L’épaule ou le cœur… Le cœur c’était peut-être un peu trop pour leur relation naissante. Elle opta presque à regret pour l’épaule.
Elle prit sa main pour lui enlever la manche droite et aperçut pour la première fois un tatouage dessus. Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier ? Elle le lui demanderait plus tard (niak niak sujet de dispute prévisible). Le pinceau en main, elle commença son œuvre (si l’on pouvait appeler ça comme ça). Au bout de cinq minutes un joli lion de Gryffondor semblait rugir sur l’épaule d’Ernest. (Sa mauvaise fois refusait d’admettre qu’il s’agissait peut-être aussi d’une marque de jalousie et un avertissement pour toute fille souhaitant l’approcher d’un peu plus près)
- Et voilà. Peut-être tu penseras un peu à moi comme ça…
Cette fois on y est pensa-t-elle.
Il prit sa main et en embrassa la paume. Apparemment, il avait envie de l'embra… de lui faire lui-même un dessin… Ce n’était pas ce qu’elle attendait mais ils avaient encore le temps. Elle lui sourit. Le temps semblait être arrêté autour d'eux et ils ne s'aperçurent pas des paires d'yeux curieux se tournant vers eux. |
| | | Harry Potter Personnage Inactif
Nombre de messages : 315 Maison : Gryffondor Année : 6ème année Gain de Gallions : 20646 Date d'inscription : 20/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Lun 10 Juil 2006 - 17:05 | |
| Harry dansait avec Ginny sur le rythme cubain qui leur avait été imposé pour la 3eme épreuve, lorsqu’il entendit des murmures s’élever dans la salle, ils s’arrêtèrent tous deux de danser, surpris par l’agitation qui régnait autour d’eux. Harry, un regard interrogatif, demanda à un élève debout près de lui :
-Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tout le monde s’est arrêté de danser ?
L’élève lui indiqua un endroit en pointant son doigt en direction du centre de la pièce, Harry se laissa guider par la ligne invisible que formait le doigt du garçon, jusqu'à ce que ses yeux tombent sur …Hermione et Ernest !!
Pense : « Mais qu’est-ce qu’ils font là ? »
Ernest, dont Harry ne voyait que le dos à moitié nu, était penché sur Hermione dans une position assez anormale pour les circonstances. En fronçant les sourcils pour essayer de savoir ceux qu’ils faisaient tous le deux, il remarqua qu’Ernest avait un lion sur son épaule nue…Il lâcha la main de Ginny qu’il tenait toujours, et se dirigea lentement vers le couple qui attirait tant l’attention pour on ne savait qu’elle raison.
Pense : « Mais qu’est-ce que tu nous fais encore Hermy ? »
Il contourna la foule pour avoir un meilleur ange de vue, et là, il comprit enfin ce qui se passait, Ernest était en train de dessiner un serpent sur la main d’Hermione, au même endroit où elle lui avait fait le dessin du lion, le lion de Gryffondor…Le serpent de Serpentard …Ils étaient en train de ‘’réconcilier’’ leurs maisons… Lorsque le spectacle fut terminé, et que le couple se rendit compte que tout le monde les observait, il vit Hermione rougir et Ernest se refermer sur lui-même. Harry s’avança un peu comme pour se décoller de la foule, adressa un sourire complice à Hermione, et un regard encourageant à Ernest avant d’applaudir. Il savait que c’était risqué de tenter un soulèvement pareil, mais il se sentait condamné à soutenir sa meilleure amie et son cavalier. Il sentit une présence à ses côtés, et sans continuer d’applaudir, il se tourna vers la personne qui venait de le rejoindre, c’était Ginny qui frappait elle aussi dans ses mains avec un regard entendu qui voulait dire ‘’je suis avec toi’’. Harry n’osa pas se retourner vers les élèves rassemblés derrières lui, et lorsqu’un tonner d’applaudissements retentirent dans la salle de bal, Harry mit du temps à s’en rendre compte, peu être à cause de ses oreilles qui bourdonnaient, peu être à cause de ses propres applaudissement… Il soupira, et sourit largement à tous ceux qui applaudissaient, narguant les quelques serpentards outrés qui ne semblaient pas pouvoir réagir, comme si leur cerveau était déconnecté de la réalité, comme s’ils ne se rendaient pas compte du symbole qu’était cette situation pour Poudlard… |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Mer 12 Juil 2006 - 13:19 | |
| *Je regarde Hermione partir, puis revenir quelques instants plus tard. Elle s’installe à côté de moi avec des pinceaux et petits flacons rempli de…d’essence de Coloraflora. Elle veut me laisser une marque, un tatouage. Je veux refuser. J’ai déjà la marque de quelqu’un sur ma main, indélébile celle-ci, une marque funeste. Une marque qui me donne des rêves étranges et des cauchemars parfois, j’y vois quelqu’un mourir, renaître mourir à nouveau. Je ne suis pas sûr qu’une nouvelle marque me soit souhaitable. Finalement, j’accepte, je cède, je hoche légèrement la tête, presque imperceptiblement. Après tout, elle m’a laissé le choix. L’autre marque n’est guère l’issu d’un choix, plus d’un aléa du destin ou je ne sais quoi d’autre. Hermione commence par m’enlever ma veste de smoking noire, je panique, qu’est ce qui se passe ? Elle va me laisser une emprunte ici ? Au milieu de la Grande Salle ? C’est totalement surréaliste ? C’est ? C’est… ? Dédoublement, je me vois de nouveau à la troisième personne, tout d’un coup, je suis libéré de mon angoisse. Elle dépose délicatement la veste sur le dossier d’une chaise et commence à ouvrir mon col en retirant le nœud papillon. Je sens ses doigts fins sur mon cou, ils semblent si fragile mais pourtant en émane une force et une fermeté incroyable pour une fille. C’est assez gênant dans la mesure où j’ai l’impression de me faire manipuler. Elle retire mon bras droit de sa manche, glaciation, retour immédiat dans mon corps d’origine. Trois choses semblent évidentes. Premièrement, je me fais déshabiller partiellement par une fille au milieu de la Grande Salle. Deuxièmement, Hermione a vu ma marque verte émeraude en forme de serpent, croquant un kanji. Troisièmement, j’avais oublié à quel point l’encre de Coloraflora était spéciale.
Et je suis là, assis sur ma chaise, tout le bras droit et la moitié de mon dos à nu, la tête penché pour qu’Hermione puisse dessiner. Je sens les mouvements lents et appliqués du pinceau sur ma peau, c’est si agréable. Je sens aussi l’encre de la plante, elle est d’abord gelée, j’ai l’impression d’être couvert d’une fine couche d’endroit, là où Hermione m’a appliqué son pinceau. Puis l’encre semble chauffer et soudain passe sous la peau, c’est légèrement douloureux mais plaisant. Ca ne dure que quelques minutes et je peux me rhabiller.
Je prends la main d’Hermione et lui dépose un baisé. J’ai du me retenir de ne pas l’embrasser ailleurs. Je lui dis qu’à mon tour je vais lui dessiner une marque. Je me rhabille en commençant par remettre mon gant noir, cachant ainsi le tatouage étrange. Je renfile ma chemise et mon gilet de velours mais ne remets pas ma veste. J’ai très chaud maintenant.
Je sens la forme du lion Gryffondor sur mon épaule. L’encre me mord un peu. Ca brûle. Je prends le pot d’encre et un pinceau, puis la main d’Hermione. Elle m’a dessiné un lion, en échange je lui dessine un serpent. L’échange des symboles. Je crois que je suis à la fois fier de ce que nous faisons mais qu’en plus mon amour pour la jeune fille se renforce.
Je lui tiens fermement la main, peut être qu’elle ne sait pas la sensation que ça procure et risque d’être surprise, si je dérape elle aurait un pâté tout moche sur la main pendant une semaine voir plus.
Je ne suis pas très doué en dessin donc je ne veux pas tenter quelque chose de trop complexe. Je vais faire un serpent simple, sans motifs d’écaille et unicolore, mais qui s’enroulera entre chacun de ses doigts. C’est la main gauche d’Hermione que j’ai saisi. Je commence pas la queue, en bas à droite de sa paume, et remonte jusqu'à son auriculaire. Je fais attention à ce que le trait soit bien uniforme. J’ai senti Hermione tressaillir légèrement au contact du pinceau la première fois, puis elle n’a plus bougé. Quelques spirales autour du petit doigt, puis je passe à l’annulaire, puis au majeur, l’index mais je laisse le pouce sans passage du serpent. Pour finir, je fais une spirale sur une grande partie de la paume et au centre, j’entreprends de faire la tête du serpent. Juste une forme allongée, avec deux trous en amende, couleur peau d’Hermione, pour les yeux. Je ne fais pas de langue ni rien d’autre. On dirait un peu un serpent comme les représentes les aborigènes d’Australie. Il n’est pas agressif, ni arrogant, il est paisible, entouré autour de cette main qui lui va si bien.*
-J’espère que ça te plaît ? Ca manque un peu d’originalité mais je pense que je ne l’ai pas trop raté…
*Je me rends soudain compte que nous sommes observé par de nombreuses personnes et les murmures sont bien présent. Je rougis et Hermione fait de même. C’est super gênant. Quand on est sur son nuage, on ne se rend pas bien compte des autres. Au loin, quelqu’un applaudis et est faiblement suivi. Moi j’entends surtout les remarques désobligeantes des Serpentard à proximité. Je me rends sourd.* |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Mer 12 Juil 2006 - 15:40 | |
| Ernest finissait de se rhabiller et elle le regarda faire. Comment est-ce qu’en si peu de temps avaient bien pu naître autant de sentiments à propos de ce garçon. Au fond d’elle-même, Hermione osa finalement s’avouer la vérité : si elle n’avait pas rencontré Harry et Ron dans sa première année, elle serait sûrement devenue, comme Ernest, une personne assez froide et recroquevillée sur elle-même au premier abord. Son avidité de culture l’aurait forcément conduite à ce renfermement. Sa seule ambition à présent est de montrer à Ernest qu’on peut rester fidèle à soi-même et à ses idéaux tout en ayant une vie sociale épanouie. Elle espérait bien que la réciprocité de leurs sentiments naissants l’y aiderait… Le baiser qu’il venait de déposer sur sa main en attestait apparemment. Un gant noir cachait à présent la marque qu’Ernest avait sur la main. Il venait juste de le sortir de la poche de son smoking moldu. Cette marque n’inspirait rien de bon à la jeune fille qui se demandait à présent s’il en avait honte… Encore une fois, elle se battit contre sa curiosité pour ne pas tout gâcher en lui demandant d’où venait cette chose. Elle sortit de sa réflexion lorsqu’il serra sa main fermement. Il voulait apparemment laisser sa marque à cet endroit. Elle se demandait bien pourquoi. Son tatoueur improvisé laissa glisser le pinceau sur la paume de sa main et une étrange douleur se propagea sous sa peau. Elle tressaillit. Par la barbe de Merlin, je ne savais pas que c’était douloureux ! pensa-t-elle. Mais la douleur était plus que supportable. Elle se concentra donc sur le visage d’Ernest qui s’appliquait à la tâche. Il paraissait absorbé par son dessin. Si bien qu’elle baissa les yeux. Un trait semblait onduler sur sa main, tel un serpent. C’était cela qu’il dessinait un serpent. Il lui rendait son symbole. Le geste était d’autant plus délicat qu’il n’y était pas obligé. La brûlure se faisait de plus en plus ressentir et l’entraîna à poser son regard autour d’eux. Elle venait de sortir de leur petite bulle et s’aperçut des regards. C’est étonnant tout ce que peut dire un simple regard. Discret, curieux, réprobateur, furieux, approbateur… tous ces adjectifs qualifiaient à merveille la pluie de regards qui s’abattaient sur eux. Elle en oublia subitement la douleur. Harry et Ginny semblaient l’encourager. De l’autre côté, les congénères dégénérés d’Ernest ne semblaient pas du même avis… Non Hermione, tu n’as pas le droit de parler en ces termes des serpentards si tu souhaites rapprocher la maison d’Ernest de la tienne. Même si cette idée semble folle et irréalisable, surtout à présent que Voldemort est de retour, tu ne dois pas penser comme ça, pas toi. Pour toute réponse, elle leur offrit un sourire. Les autres élèves, que ce soit de Poufsouffle ou de Serdaigle étaitent, dans la grande majorité stupéfaits, de cette action. Les autres s’en moquaient comme de leur première baguette. Les liens avec quelques gryffondor semblaient se distendre tant les regards étaient tendus, presque injurieux. Ainsi, Justin, Seamus et Dean n’étaient sans doute pas prêts à lui pardonner ce geste. Pour d’autre, comme Neville, le fait d’avoir encré un lion sur un serpentard avait provoqué un regard admiratif. Ernest lui parla alors : - J’espère que ça te plaît ? Ca manque un peu d’originalité mais je pense que je ne l’ai pas trop raté…- Ne t’en fais pas pour ça, il est très joli ton serpent. Et à en juger par les réactions qu’il provoque, il est plus qu’original…Sous le poids des regards qui à présent les gênaient plus qu’autre chose, Ernest se leva et se dirigea dans un coin assez à l’écart. Elle commençait à le connaître à présent. Il devait avoir du mal à supporter cela, plus qu’elle en vérité. Les curieux étaient retournés à l’attention de leurs compagnons de fortune et le spectacle était terminé. Ne voulant pas qu’il s’en aille, ou qui sait quoi d’autre, elle partit à sa rencontre. Il était appuyé sur un mur dans la pénombre la mine sombre. - Je suis désolée, je ne voulais pas que ça te fasse du mal. Je ne pensais pas que les gens réagiraient de la sorte. Ses yeux étaient sincères, ceux d’Ernest étaient remplis de reproches. Sans doute croyait-il que tout cela était calculé dans le cadre d’une manipulation générale… Non, il n’était pas comme ça. D’ailleurs, son regard se radoucit. Elle attrapa sa main gantée de noir et rendit le baiser qu’il lui avait donné tout à l’heure. Puis, ne tenant plus, elle conclut ce qu’elle avait voulu faire à l’issue de leur danse. Elle se quilla sur la pointe des pieds et l’embrassa aussi rapidement que maladroitement. La tension élevée autour d'eux à présent l'avait rendue nerveuse et toute l'atmosphère dégagée par la danse cubaine lui avaient manqué pour réussir ce premier baiser. Plongé dans ses yeux chocolats, il lui sourit et la prit dans ses bras hésitants. - Une semaine tu disais ? Ça va faire long… Ils étaient redevenus eux-mêmes, elle bavarde, fidèle aux multiples idées qui se bousculaient dans sa tête. Lui, réfléchi, torturé de questions existentielles et philosophiques, silencieux. Un équilibre parfait, mais fragile... HJ: Suite dans les couloirs avant la dernière épreuve. Important avant de répondre pour la dernière épreuve. https://destination-poudlard.forumpro.fr/viewtopic.forum?t=1550 |
| | | Purdey LaRoche Elda Adulte
Nombre de messages : 1021 Age : 33 Maison : Ancienne Serpentard Année : 1ère année [Moon Shadow] Gain de Gallions : 20659 Date d'inscription : 24/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Mer 26 Juil 2006 - 23:06 | |
| *Purdey qui était resté calme jusqu'a présent, avait par malheur tourné la tête, et elle était tombait sur Ernest et Hermione, la fille qui lui avait volé son premier choix de cavalier. Elle leur lança des éclairs avec les ses yeux verts, ils dansaient, mais à en voir leur façon... hum, ça déplaisait à Purdey.
Elle remarqua également qu'Ernest portait le blason des Griffondors.
Pense : "Humf là c'est trop, non seulement il m'énerve, mais en plus il réduit notre maison à celle des griffons ..."
Purdey aurait bien aimait courir vers lui, histoire de lui arrager ses petit yeux, sa tenue toute belle et toute jolie; manque de pot, elle n'avait pas sa baguette magique sur elle. A qui elle aurait fait tout celà ? Pour quoi pas les deux tient ! , mais elle aurait risqué de salir sa belle robe noire...
Pense : "Ma prochaine robe de soirée, elle sera avec une poche !"
Tout les deux, ils avaient l'air, si ... répugnant, et puis ... le voilà qui l'embrasse ! Purdey avait avançait de trois pas, mais remarquant ses gestes, et ne voulant pas qu'Adrien la soupsonne de quoi que ce soit, elle fit minne de refaire le lacet de sa chaussure gauche, qui était montante, un peu comme une ballerine avec des lacets montant sur les mollets.
Purdey avait envie de vomir : un Serpentard et une Griffondor, une sang-de-bourbe en plus. Si jamais elle tombe nez à nez avec un de ces deux là, un jour, il risque de ne pas s'en sortir indème.
Mais bon, Purdey ne voulait pas se gacher la soirée à cause d'un simple garçon (même si c'était à présent fait), donc elle décida de retourner avec Adrien, et d'esseyer de passer un bonne soirée, même si à cette instant, elle détestait plus que tout ces deux là.* |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Mar 1 Aoû 2006 - 8:07 | |
| Dernière épreuve
Alors qu’Hermione et moi revenons du couloir, sans doute le teint un peu plus rose que la normale, amour aidant. Je tiens Hermione par la main. Dans la salle, le décor a changé, cédant Cuba pour quelque chose de plus classique, plus occidental. Les couples étaient dispersés un peu partout dans la salle, certains discutant, amicalement ou plus amoureusement, certains s’embrassaient, d’autres dansaient encore, sur la petite musique de fond joué par l’orchestre, malgré qu’elle ne soit pas destinée à la danse. Mais l’ambiance n’était pas forcement festive pour tout le monde, certains s’ignoraient mutuellement, se disputaient même. Je crus apercevoir une jeune fille donner un claque à un garçon, mais la foule bougea et je ne fus pas sûr d’avoir bien vu finalement. Je scrutais la foule, mes yeux voguant sur les tenues, les coiffures, les mouvements. Mais soudain je fus bloqué par un regard terrible. Figée au milieu des gens, des yeux verts remplis de haine, de mépris et de dégoût nous fixaient, Hermione et moi, les yeux de Purdey Laroche, la jeune fille avec qui j’avais refusé d’aller au bal pour y aller plutôt avec la jeune fille actuellement à mes côtés. En fait je crois avoir senti plusieurs fois ce regard perçant sur nous au cœur de la soirée mais aveuglé par l’amour naissant, je ne l’avais pas remarqué, dans une bulle de bonheur. Dans ces yeux verts je vis un concentré de pur Serpentard : un mélange de méchanceté gratuite, d’une envie pressante de violence et de haine noire. Au début, l’intensité de ce regard me transperça, me tuant, me remplissant presque d’effroi, me montrant ce que j’allais subir de la part de mes confrères pour cette union. Puis je me rappelle du lion de Gryffondor, dormant sous ma peau, dans son encre écarlate, son courage me gonfle et j’arrive à regarder Purdey avec intensité, tentant de bien lui faire comprendre par mon regard, ma détermination a rester avec Hermione, aussi longtemps que ça me plairait, à me promener avec elle à la vue de tous et au nez des Serpentard. Je ne sais pas si Purdey détourne les yeux à cause de moi ou si elle veut simplement vivre elle aussi son bal mais au moins j’ai réussis à affronter le regard du Serpentard, me rendant plus fort maintenant. Je retourne mes intérêts vers ma compagne, à qui j’ai dis mes sentiments et qui sont partager. Mes yeux sont si gris, créer pour l’indifférence, mais ceux d’Hermione eux, sont marrons, couleur chaleureuse, protectrice. Si les yeux sont bien le miroir de l’âme, je peux lire dans les yeux d’Hermione en m’y plongeant. J’y vois d’abord de l’intelligence, puis du courage, de la détermination et enfin de l’amour. Est-ce de l’amour ? Pour moi ? Peut être. J’en suis comblé. Ses yeux, me donne presque envie de pleurer, je suis enfin apaisé pour un moment, et ce serait des larmes de soulagement et du bonheur d’avoir enfin trouvé quelqu’un. Je sers Hermione contre moi. -Je crois que tout le monde n’est pas vraiment content de notre union. C’était à prévoir. Mais ça m’est égale en fait, tant que je suis là, ici, près de toi.
Dernière édition par le Mar 1 Aoû 2006 - 12:57, édité 1 fois |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
Nombre de messages : 811 Maison : Gryffondor Année : 6 ème année Gain de Gallions : 20661 Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Mar 1 Aoû 2006 - 12:02 | |
| - Je t’aime. Laissons les autres, ils auront bien de le temps de se faire à cette idée, et même s’ils ne s’y font pas, tant pis. Occupons-nous de nous.
Protégée dans les bras de son héros, Hermione se sentait chez elle, en sécurité. Elle était en train de se rendre compte qu’elle n’était pas prête à se lasser de dire ou d’entendre des « je t’aime » à profusion. Cela sonnait si bien à l’oreille… La musique qui sévissait à présent n’avait plus rien à voir une atmosphère romantique propice à l’activité à laquelle ils s’étaient livrés dans les couloirs. Ernest prit Hermione par la main et ils s’installèrent à une table à l’écart. Ils se reconstituaient une sorte de bulle à eux.
Située dans un endroit sombre, ils allaient pouvoir passer la fin de la soirée, tranquillement installés à cette table, à l’abri des regards inquisiteurs. Ernest aida sa dulcinée à s’asseoir et alla chercher de quoi se désaltérer. Il faisait très chaud dans la salle de bal. Il revint avec un jus de cerises pour elle, et une bièraubeurre pour lui.
Le verre qu’il lui tendit était recouvert de condensation due à la fonte des glaçons à l’intérieur. Il était glacé et contrastait avec la chaleur qui se dégageait du corps d’Hermione. Elle laissa glisser ses doigts sur les rebords du verre. Ernest avait l’air absorbé à contempler ce qui se passait sur la piste. Elle porta le verre à ses lèvres et but une gorgée du liquide rouge en le regardant. Le jus était très sucré, un peu trop pour désaltérer. Lorsqu’on l’avait en bouche, on aurait pu croire à voir mordu dans une dizaine de burlats bien mûres tellement la saveur était bien conservée.
Elle se rappela de ce qui s’était passé dans les couloirs quelques minutes auparavant. Leur premier vrai baiser, des serments prononcés, Sir Nicholas intimidant Ernest… tout avait été si parfait, mais si fugace ! En rentrant, Purdey LaRoche les avait incendiés du regard. Ce n’était pas la seule. Le diable les emporte tous ! Elle avait envie de prendre à nouveau possession des lèvres de son cavalier. Tout à l’heure, elles étaient sucrées et parfumées au jus de citrouille. Maintenant, elles devaient être maltées. La curiosité et l’envie firent lever la jeune fille pour s’asseoir sur les genoux d’Ernest. Surpris par cette action, il releva sa garde et se raidit pour regarder Hermione d’un œil sévère. La dureté de son regard fit tressaillir Hermione. Peut-être ne voulait-il pas d’une telle profusion de sentiments devant les autres ? Elle le saurait bien vite. Il devait bien savoir qu'elle n'était pas du genre à lacher une idée comme ça.
Elle passa son bras droit autour de son cou et du pouce de l’autre main, caressa la surface du liquide rouge qui était dans son verre. Elle en laissa couler un mince filet dans le cou d’Ernest qui frissonna à cause de sa fraîcheur. Elle le récupéra en effleurant le liquide de ses lèvres. De multiples effluves de dégageaient de la peau d’Ernest. Mais encore plus, elle avait un goût spécial. Salé sans doute à cause de la nervosité qui l’avait gagné lors de la danse de tout à l’heure, mais aussi sucré à cause de son parfum. Elle avait peur de ressembler à un vampire ainsi penchée dans son cou. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de continuer à caresser sa peau blême avec tout l’arsenal d’armes dont elle disposait : lèvres et langue, pour continuer à découvrir la saveur d’Ernest. Du plus profond d’elle-même, Hermione ne pensait pas être capable d’agir de la sorte dans une salle bondée, et à une occasion pareille. Mais comme Ernest semblait apprécier, elle continua son activité de découverte en explorant d’autres endroits. Elle entreprit de remonter pour se concentrer sur sa bouche. Il devenait un fruit inconnu que l’on déguste pour la première fois, le cobaye de son esprit aventureux en quête de découvertes. A l’abordage ! Elle n’appréciait pas trop le goût de la bièraubeurre, mais mélangé au jus de cerise, l’ensemble devenait très cohérent. Il y avait de quoi s’enivrer entre amour, caresses, cerise, malt, les parfums s’entremêlaient joyeusement dans une curieuse harmonie de sens. Tout n’était plus que sucre, miel, passion.
Lorsqu’à regret elle quitta le port de ses lèvres pour plonger ses yeux dans l’acier de son regard, sa peau devint plus écarlate qu’un bigarreau. Elle regarda autour d’elle et vit plusieurs catégories de personnes, autant de variétés de cerises. Qu’ils les regardent ou non, d’un côté il y avait le sucre, la douceur, la générosité des Napoléons, Noires de Méched, et Reverchons. Amis, Gryffondors, personnes à peine croisées mais bienveillantes. Autant de goûts différents pour un même fruit, selon les sols où ils poussent, et le climat ambiant. De l’autre côté, l’acidité et la cruauté du regard s’apparentait sans difficulté aux griottes, anglaise et autres amarelles. De toute façon, la saveur d’un fruit dépend du goût de celui qui le mange...
Elle ressentait une pointe de honte après s’être totalement abandonnée à un sens qu’elle n’employait que trop rarement. Et même si Ernest s’était laissé faire, peut-être qu’il n’approuvait pas cette attitude contraire à la bienséance relative à ce lieu de fête et non de débauche. Quoi qu’était-ce bien de la débauche ? Elle ne le savait plus. Cette Hermione pleine de passion et de sentiments amoureux se sentait un peu perdue dans ses découvertes. Ernest était sa seule île dans cette traversée.
- Je suis désolée…
Qu’allait-il dire ? Lui qui était si discret et réservé… |
| | | Ernest Dudikoff Adulte
Nombre de messages : 618 Age : 37 Maison : Serpentard Année : 6ème Gain de Gallions : 20471 Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Dim 6 Aoû 2006 - 16:46 | |
| Je suis allé chercher à boire pour ma douce, tout semble différent, ma perception du monde a changé en quelques minutes. Le son autour de moi semble atténué, seules certaines ondes parviennent plus fortes à mes oreilles. Le claquement de mes chaussures noires et bien cirées sur le sol de pierre millénaire du château, alors que je me dirige seul vers le buffet à boisson. Je passe à côté d’un couple qui danse, le soupir de bien être de la cavalière parvint à mes oreilles. Un peu après c’est le bruit doux d’un baiser que je perçois. Cependant, plus je m’éloigne, plus le bruit s’accentue, redevient normal. Je jette un coup d’œil aux boissons du buffet. Pour moi, ça sera une Bièraubeurre, ça fait un peu macho je trouve de boire ça en compagnie d’une jeune fille, mais je ne suis pas très tenter par le jus de citrouille style dragées surprises, nouveauté parmi les autres. Pour ma cavalière, je repère une boisson et ne peux faire autrement que de la prendre pour elle. Une boisson rouge, charnelle, couleur des Gryffondor, un jus de cerise. Je reviens vers ma cavalière, le son deviens de nouveau plus sourd, ne me laissant que certains à disposition. Cela peut paraître gênant, mais moi je trouve que c’est agréable, retournant dans une bulle, bulle si agréable, confortable. Mon cœur s’enveloppe de coton au fur et à mesure que je me rapproche. Le brouhaha de l’extérieur s’atténue, j’entends un murmure, une larme s’écraser sur le sol, un sourire se former sur des lèvres. Je pense qu’en fait chaque couple à sa bulle ce soir, certaines s’entrecroisent, c’est pour ça que j’en entends des sons. Si on sort de sa propre bulle, on retourne à la réalité bruyante. Je pose les bouteilles et les deux verres cherchés sur la table. Tintements de cristal. Je nous sers, tendant d’être un gentleman des mieux élevés. Pendant qu’Hermione boit une gorgée du liquide rouge et sucré, je regarde un peu la piste de danse. Nous sommes un peu à l’écart, bien dans notre bulle. Sur la piste, les couples dansent, passent entre eux, les bulles se superposent. Je ne comprends pas pourquoi cette théorie des bulles me tient tant à cœur. Il y a des gens dans cette foule qui s’aime, qui ne s’aime plus, qui sont si différents et si semblables. Hermione et moi aussi, nous sommes si différents et si semblables, peut être est ce comme ça que ça se passe, comme ça que deux êtres décident de s’unir par un lien. Une chaise racle par terre, il y a un frottement de vêtements, soie et fils, Hermione s’installe sur mes genoux. Je crois être un peu surpris par ce comportement et malgré moi, je redeviens un peu froid. Je sens Hermione retenir un instant sa respiration, sous la dureté de mon regard, puis elle se penche de nouveau vers mon visage et m’embrasse, doucement, comme pour me goûter. J’entends la caresse de ses cheveux sur le haut de mon costume, le son humide de ses lèvres sur les miennes. Une sorte de plaisir que j’ai du mal à appréhender me parcourt. Je n’ai vraiment jamais connu ça. J’entends l’index d’Hermione, dans sa boisson, en prélever une goutte, celle-ci, j’entends qu’elle se détache pour s’écraser sur mon cou. J’ai les yeux fermés mais mon ouïe me fait voir, à sa façon, ce qui se passe dans ma bulle. Hermione insiste sur mon cou, comme je crois l’avoir fait avec mon regard, au cours des quelques jours précédents. Le cou est un endroit chaud, où la vie même ne cesse de circuler, sang et oxygène, peut-être que l’amour y passe aussi. Le son du glissement des lèvres chaudes et sucrées de ma compagne, peut être même de sa langue par moment, est une musique, pas la musique que joue l’orchestre, si loin là bas près de la piste de danse. Une musique humaine. J’entends un tambour au loin. Hermione se redresse et me regarde, le tambour disparait. Je regarde ses lèvres qui forment des mots d’excuse. Elle est confuse, ici, toujours installé sur mes genoux, je l’a rapproche de moi, la serre. Tempe contre tempe. Le tambour revient, régulier, ancestrale, comme une percussion qui résonne depuis des années. Ce tambour se mêle à un second tambour. Ce sont nos cœurs. J’aimerais n’avoir qu’un cœur, partagé avec Hermione. - Ca n’est rien, ce n’est pas comme si c’était désagréable. Bien au contraire. Je rapproche ma bouche de son oreille et chuchote. –Je veux que tu saches quelque chose. Que j’ai l’air heureux ou pas, en pleine forme ou non, enjoué ou sévère, ne te fait pas de soucis, agis comme bon te semble. Je ne suis pas une référence de la sociabilité donc je ne réagis pas toujours comme il le faudrait. Ne pense pas que c’est de ta faute. J’ai envie qu’elle reste contre moi, que je puisse entendre sa respiration, son cœur et le mien battant à l’unisson, ses murmures. Flottant dans la Grande Salle, survolant les bulles dans la notre. Puis j’ai soudain envie de montrer à tous, ce que je ressens pour Hermione Granger. Je ne vois qu’une solution pour le faire. Je nous décroche doucement l’un de l’autre, à regret et me dirige vers la scène. Je traverse à nouveau les bulles, toujours elles. Plusieurs sons me parviennent mais je n’y prête que peu d’attention. Je grimpe sur l’estrade et prends un violon. Je dois jouer un morceau de musique pour Hermione en premier lieu et pour les autres. La musique est sans doute le moyen qui rendra au mieux ce que je ressens pour la demoiselle Gryffondor, mais ça risque d’être aussi le moyen le plus incompréhensible pour la majorité. J’ai choisi « Air » de Bach ; c’est un morceau très beau et assez connu, ce n’est peut être pas le plus adapté à la situation mais c’est celui que j’ai en tête pour l’instant. Je m’active, retranscrivant les notes sur mon instrument. J’agite l’archet et pince les cordes, le son empli la pièce. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir la réaction des autres, pas tout de suite, je dois me concentrer pour que cela soit parfait. J’aimerai qu’Hermione le prenne bien.
lien pour la musique, si vous ne connaissez pas. http://www.megaupload.com/?d=16VZWBEF |
| | | Hermione Granger Personnage Inactif
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| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff Lun 7 Aoû 2006 - 9:32 | |
| Le violon se met à pleurer sa musique dans la salle de bal. Beaucoup d’élèves absorbés par leur cavalier ou cavalières n’ont même pas remarqué le changement de musique. Le violon est un instrument extraordinaire sur bien des points. Il peut parler, rire, se moquer, pleurer… Seule l’habileté du musicien permet de faire ressortir ces colorations musicales. Ernest ferme les yeux et elle fait de même. Elle respire autant la musique que les parfums circulant autour d’elle. Il se débrouille bien. Machinalement elle pense au morceau qu’elle a travaillé pour lui. Il est difficile, trop peut-être. Gardant les yeux fermés, elle se concentre sur la mélodie de bach. Certains passages la font frissonner. Sa main droite se ballade sur ses bras. Chaque poil en est hérissé, elle a la chair de poule. Depuis qu’ils avaient parlé de musique dans les serres, elle avait cru qu’elle serait la première à lui jouer un morceau. Sa main remonte le long de sa gorge, le long de son menton. Elle met un doigt à la bouche et le mordille, de plaisir à la musique, et de nervosité à l’idée de monter sur la scène à nouveau. Le passage de ses doigts sur sa peau retranscrit l’émotion laissée par la musique, comme une pluie de mots doux à ses oreilles. Ernest termine le morceau et salue la salle. Beaucoup de couples applaudissent. Il a fait un effort surhumain pour elle. Elle lui en était reconnaissante. Et dire qu’ils avaient parlé de jouer dans un lieu assez tranquille… Lorsqu’il arriva près d’elle, elle se contenta de lui sourire et laissa traîner ses doigts sur l’archer. Le bois était doux comme du velours, le crin tendu, presque tranchant. Cette ambivalence de sensations due à ce léger toucher lui fit étrangement penser à Ernest lui-même. Sévère à l’extérieur, rigide, distant, puis fragile et câlin quand on avait gratté la première couche. Son sourire s’évanouit lorsqu’elle gravit les quelques marches qui la séparaient de la scène. C’était comme remonter sur l’échafaud une seconde fois. L’instrument de torture était un magnifique piano à queue noir. Lorsqu’elle s’assit, son souffle caressa les partitions. Elle les charma avec sa baguette pour que les pages se tournent seules au fur et à mesure. Cette partition était difficile à jouer à cause du rythme très rapide, même s’il s’agissait d’une valse, il y avait beaucoup de notes et d’accords qui s’enchaînaient très vite. Elle embrassa le clavier du regard et prit une longue inspiration, leva ses deux mains au-dessus des touches blanches et noires… Le premier contact fut grisant. La première note retentit et plus rien ne comptait plus que d’effleurer, glisser ses doigts de touche en touche, d’accord en accord… Blanches, noires, rondes, autant de contacts, d’appuis différents de ses mains sur le clavier… les marteaux frappaient allègrement les cordes de l’instrument. "Grande valse brillante" opus 18 en Mi bémol majeur, de Frédéric Chopin. Cette musique était gaie et reflétait l’insouciance de l’époque à laquelle elle avait été composée par l’auteur. Le pied d’Hermione s’agitait sur les pédales de l’instrument. La frénésie avec laquelle elle jouait la faisait transpirer, chaque contact, chaque doigt posé sur la touche désirée demandait une extrême concentration. Toucher rimait avec concentration. Elle se demanda si ce morceau lui avait été inspiré par sa liaison avec Georges Sand, si l’allégresse de la mélodie correspondait aux sensations que lui procurait le toucher de la peau de sa célèbre amante. Dans ce cas là, ce sens du touchait reflétait différentes connotations. Elle se voyait revenir au XIXème siècle, à Nohant dans la demeure de Sand. Elle les voit, lui jouer, et elle écouter. La mélodie court toute seule sur le clavier. Toucher devient voyage, la caresse des notes touches blanches, joie, les noire se teintent de tristesse. Toucher égale vie. Dans la salle, Ernest apprécie. Pourtant sur une mesure, elle s’est trompée deux fois de notes. Elle réussit quand même à garder sa concentration grâce à son envie de jouer pour lui, par ce toucher elle prenait du plaisir et lui en donnait. Ils se retrouvaient à Vienne, elle dans une somptueuse robe d'époque, et lui dans un élégant costume, ils valsaient pour le traditionnel bal du Premier de l'An. Strauss, le beau Danube bleu, tant d'autres. Les notes fusaient de ses doigts habiles... A la fin du morceau, elle se leva et laissa son regard posé sur le bel instrument. Elle n’entendit même pas la salle qu’elle salua avant de regagner sa place. Les deux morceaux ressemblaient aux musiciens, par leur rythme, leur couleur musicale, le sentiment qu’ils évoquent. L’un la tristesse, la mélancolie, l’autre la gaieté, avec une touche de nostalgie. Ses pas affleuraient juste le sol, elle avait l’impression de glisser vers son amour. Il ouvrit ses bras, elle ferma les yeux et se contenta de ressentir tout ce que la musique lui avait dit sur le toucher. Il la serra : concentration, sensualité, voyage, plaisir, désir, joie, tristesse, la vie… Respire la vie Hermione! - Je me suis trompée deux fois… HJ: Grande Valse brillante, Chopin: http://www.megaupload.com/fr/?d=M9NOXGNT |
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| Sujet: Re: [Couple N°13] Hermione Granger et Ernest Dudikoff | |
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