Le parc, un soir d'hiver

Il n'était pas d'une humeur très bonne ce matin-là. Il venait d'apprendre la récente décision de son père de le faire entrer à tout prix au Ministère de la magie grâce à ses contacts. Mais Egon ne le voyait pas comme ça.

Il avait décidé d'aller se promener, la lettre de son père froissée dans son poing, dans le parc du château avant de retourner à sa salle commune.

Il se dirigeait vers la cabane d'Hagrid espérant l'y trouver mais les lumières semblaient éteintes.

Egon fut surpris d'y trouver une élève. Il essaya de garder le sourire. C'était une élève de poufsouffle qui sembalit attendre Hagrid de bon matin.
- Non, c'est pas Hagrid, c'est Egon.

Il ne savait pas s'il devait sourire ou pas. Il avait l'impression que tout sonnerait faux tellement il était habité par la rage. Il craignait qu'elle prenne cela pour elle. Il dit simplement à la jeune Gryffondor:
- Oui, certainement... je suis ton préfet.

Egon se ressaisit en voyant ce qu'il semblait provoquer chez la jeune fille:
- Excuse-moi, je ne suis pas de très bonne humeur aujour'hui. J'ai reçu de mauvaises nouvelles et j'en veux un peu à la terre entière, mais je n'ai rien contre toi. Ne t'inquiète pas. Que fais-tu donc ici alors?

Un peu dans la lune, il répond:
- Non, je n'en ai jamais vu, mais si vous y allez, je pense que je viendrai avec vous. J'aimerais vraiment en voir une de près. Moi je dois le voir pour...

Egon se coupa, il ne savait pas s'il devait le dire à sa camarade de maison. Ce n'était pas bien méchant, mais cela pouvait paraître étrantre.

Egon s'assit sur une citrouille à côté de celle de Poesy et regarda la canbane vide.
- Y'a plus qu'à attendre n'est-ce pas ?

Il mit la lettre dans sa poche et regarda dans le vide ave un peu de tristesse. Sa rage s'en allait peu à peu.

*Poesy regarda Egon qui avait le regard dans la vide puis prenant une grande inspiration se lança pour en savoir plus, risquant de mettre en colere son interlocuteur:*

-Pourquoi est-tu si contrarié ? Peut -etre ne veut -tu pas en parler ...

.Soupire.
- 'reçu une lettre de mon paternel pas franchement sympathique. Ca va me passer.

.Silence.
- T'as jamais eu envie de tout bousiller parce qu'on t'obligeait à faire ce que tu veux pas? On prenait des obligations à ta place? C'est ça qui me hante.

Egon poursuivit:
- Voilà que mon père s'est mit bille en tête pour m'envoyer suivre un stage au Ministère de la magie et entrer là bas, à je ne sais quel échelon ridicule, pour en gravir le plus possible. Je n'ai pas vraiment songé à ça comme métier, j'aimerais d'autres choses. Mais il est impossible de discuter avec lui.

Il sourit à Poesy d'un sourire amer; finalement on avait tous les mêmes problèmes.

La mère d'Egon avait à peu près la même définition du terme "communication" que son père: "La communication est un outil de liaison entre deux êtres à n'utiliser que si on est certain de vouloir les déranger. Dans le cas contraire s'abstenir." Il n'en parla pas à Poesy pour ne pas quelle imagine le pire sur sa vie. Il changea de sujet.

.Lui souriant.
- N'en parlons plus, je finirai par avoir ce que je veux. Ca sera juste plus difficile que prévu. Dis-moi, alors, comment ça se passe ici pour toi? Profite, t'as le préfet devant toi, pour les réclémations c'est ici!, finit-il pour faire un peu de dérision.

*Poesy rit timidement puis dit:*

-Alors, des reclamations...Je sais pas trop, c'est pas comme si j'etais la depuis une eternité et que tout commençait a m'ennuyer Tu changerais quoi toi ?

- Moi je changerai les serpentard, dit-il en riant.

Cela lui faisait du bien de rire. Il décompressait. Il reprit plus sérieusement:
- Et surtout, je changerais le prof de potion. Je pense qu'il prépare un super devoir force 10 pour préparer les ASPIC... ce dont il ne se rend pas compte, c'est qu'il est en train de dégoûter tout le monde de la potion.