[Bal de promo 2008] Les arrivées

C'était moi qui était affublé de la tare des grosses fesses.

Super. Trop cool. L'éclate. Je suis trop content. Ca résume bien la bassesse de l'être qui l'a lancé ce foutu sort. Je me jette sur un pauvre type qui passe par là et lui intime de me balancer un "Finite Incantatem" vers mon postérieur pour limiter la casse.
C'est fait. Je n'ai plus la trace d'une Trollerie Falconienne sur mon arrière chaudron, encore heureux sinon je l'aurais tabassé ... à mort. Un regard noir pour le fautif, mal fringué et mal peigné. Comme d'hab' quoi.
Purdey n'a pas l'air d'être là. J'aurais aimé lui toucher deux petits mots avant que la soirée ne commence ...

Mais bien sûr ça a mal commencé et ça va continuer. Quand j'ai le Sinistros c'est jusqu'au bout. C'est pas autrement sinon.

Bon, je ne garde pas des séquelles de ma baignade improvisée. Un "récurvite" sur ma tenue et c'était bon d'ailleurs.

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Un sourire à mes compagnons présents, mais je ne m'approche point. C'est comme ça. Mélusine est splendide ce soir, j'aimerais lui en faire le compliment, mais là encore j'aurais mal entamé le début de soirée. Eden est hyper jolie, Selene en beauté aussi. Bon Shawn pas encore pointé ...
Hm, pour ma part je cherche Malika du regard, mais je ne la trouve pas. Pas encore arrivée semble-t-il. Je parie qu'elle aura choisi une splendide tenue, je pense qu'elle a du goût cette fille. Après je suis pas infaillible, je peux me tromper ...

* Mouaif on verra bien ... * Je me mets à penser cette optimiste phrase quand soudain un ou une individu(e) vient à me tapoter sur l'épaule négligemment ...

*... C’était Purdey, qui avait hésité, puis s’était lancée. Elle lui chuchota quelques mots.*

"Tu es très ravissant ce soir."

*Puis elle s’en alla, avant même qu’il n’eut le temps de dire quoi que ce soit. Elle ne voulait rien entendre. Ce soir elle ne passait pas la soirée avec Mark, et elle le savait, si elle avait entendu sa voix elle aurait remué et torturé son esprit toute la soirée sur ses mots. Elle filait donc, là où Mark n’allait pas venir, là où il ne viendrait pas non plus. Elle espérait qu’Elliot, son cavalier pour la soirée ne tarderait pas trop, car pour le moment, le temps qu’elle n’était pas avec quelqu’un Mark risquait de venir lui parler.

Ce soir elle était vêtue simplement. Une longue robe noire, dos nu et décolleté, quelques reflets brillants à certains endroits, mais n’éblouissant pas pour autant. Elle avait lissé ses cheveux, une demi queue et sur son visage, et juste du noir sur les yeux. Pas de bijoux, sauf son médaillon et un bracelet, aucune bague. Très simple pour cette dernière soirée.

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C’est ma dernière soirée à Poudlard, j’en profite ... Quoi qu’il arrive ...

Et ce qui arriva, c’est qu’avec sa main, elle frappa involontairement avec le revers de sa main ...*

... Ludo, le futur ex-préfet des gryffondors, jeune élève mais néanmoins des moindres puisqu'il était quand même en sixième année le petiot.
Comment se fait-il qu'il en était arrivé à se faire repousser par une petite verte, en ces lieux, en cette saison et surtout à ce bal ... ?
Il faut dire aussi que trois secondes cinquante plus tôt, un joli éclair de lumière blanche parcourait la salle à vive allure et en ligne droite s'il vous plaît !
Quoi de plus normal me direz-vous pour un jeune curieux de chercher après la cible de ce sort on ne peut plus ringard soit dit en passant.

Hey ma biche, qu'est-ce qu'il se passe ?
Moi je trouvais que ça t'allait bien ce petit écriteau sur ton arrière chaudron ...
Il mettait bien en valeur ta jolie silhouette de loin, très sexy tu sais.
Et sinon, cette soirée, tout commence bien pour toi, la pêche, oui j'imagine ... Bah moi pareil ...

Eh ben, vu la réaction du Markou, vallait mieux pour Ludo de dégager vite fait, quel plaisir d'avoir pu échanger ces quelques mots avec son collègue tant apprécié.
Et même, Mademoiselle Laroche Elda semblait elle aussi sur les nerfs, de là à faire dégager le lion, il ne se sentait plus très accueilli en ces bas lieux. Trop de concentration verdâtre était, paraît-il, nocif pour la santé. En moins de temps qu'il n'aut fallut pour le dire, il était partit illico de là.
Mais d'ailleurs, comment qu'il était fringué le rouge et or ?

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Bon ok, le flingue il était resté à la maison, un vieux trip de ses jours les plus ennuyeux ... Quand on s'emmerde, faut pas chercher, toujours un peu taré le Ludo. La chaleur aidant, il s'était imaginé l'espace d'un instant parrain de la mafia italienne ... Je vous l'ai dit, faut pas chercher.
Histoire de pouvoir tirer à bout portant sur ses opposants ... Mais bon, il n'a pas de soucis à se faire, ayant totalement confiance en lui, il sait très bien quelles sont ses chances et capacités, son charme sans pareil et sa beauté inégalable ... Second trip de la journée après le dealer de coke.
Bah oui hey, Ludo il est naze point barre.
Au moins Selene semble le trouver à son goût, une chance d'ailleurs pour lui d'avoir réussi à se la chopper pour le bal. Pour celles et ceux qui auraient du mal avec cette dernière phrase, cela veut simplement dire qu'il s'était retrouvé par pure coïncidence en binôme avec elle pour ce bal de fin d'année : l'éclate totale.

La voilà au fond de la salle, ni une ni deux, il pique un sprint dans sa direction, renversant cette personne au passage ...

Seleeeeeeennnnnnnneeeeeeeee !!!!!!!!
Euh oups ...

Et la personne toujours à terre, n'ayant pu la reconnaître suite à son trop plein de vitesse. Qui était-ce ? Il s'agit de ...

Il s'agit de Sakura !
Elle avait été faire un tour du coté du buffet sans rien toucher. Une petite trace de chocolat au coin des lèvres témoignait de sa bonne foie Le Théo

Toujours est-il quand ce moment même Saku elle était sur les fesses. J¨rgen lui tournait le dos. *Tant mieux*

D'ailleurs, ça faisait un moment que la miss était arrivée. Bien trop impatiente de passer la soirée avec son cavalier. Quand elle l'avait vu arrivé, elle l'avait trouvé trop craquant dans son smoking. Même que le fait qui soit serré lui allait comme un gant ^^

Pour ça part, elle avait fait un petit effort de toilette. Bien que sa robe soit décolletée dans le dos, sa robe restait simple. Elle faisait habillé sans pour autant faire trop habillé justement.

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Elle profita que Jörgen lui tourne le dos, pour se relever le plus élégamment possible, tirant gauchement sur sa robe, et s'avança vers lui.

Lui mettant d'office, les mains sur les yeux, elle demanda : C'est qui ? Big Grin

Comme elle avait parlé un peu fort, et n'avait pas vu que quelqu'un rigolait de la voir faire. Ce quelqu'un ...

...était Demelza, qui déjà, en avait marre d’être ici. En réalité, cela faisait tout juste trois secondes qu’elle était arrivée. Mais elle ne supportait pas cette ambiance. La soirée s’annonçait plutôt ennuyeuse. Voire, embousante. Sérieusement, quoi de mieux que de passer une soirée - qui est censée être un bal - avec un jeune homme macho ? Qu’allaient-ils faire tous les deux ? La Serpentard n’en avait aucune idée et elle n’allait pas se gêner pour montrer à quel point elle s’ennuyait. Elle espérait que sa robe lui allait. Une longue robe, rouge en haut avec de petits motifs dorés, noire en bas, ressemblant à celles des chinoises. Elle ne s'était pas foulée pour le maquillage. Elle avait - pour une fois - laissé tomber son crayon noir, se contentant de rouge, aussi bien pour les paupières que pour les lèvres.

Son cavalier n’était même pas arrivé. Ou alors, elle ne l’avait pas encore vu. D’instinct, elle jeta un rapide coup d’œil vers le buffet. Heureusement, il y avait quelque chose à manger. Elle se saisit de quelque chose dont elle ignorait le nom. C’était petit et rose. Cela n’allait certainement pas la tuer après tout, bien que ce fût la seule envie qui lui vint à l’esprit. Elle esquissa un geste pour mettre la friandise dans sa bouche et l’avala. Non vraiment, elle ne parvenait pas à mettre de nom sur cette chose étrange. Tant pis.

Esquissant quelques pas vers les autres, elle chercha son cavalier des yeux. Elle le repéra. Elle lui fit signe qu’elle arrivait. Alors qu’elle marchait, elle chercha Mark. Stop. Calme toi Demelza. Elle parviendrait à se contrôler, néanmoins, elle aurait bien aimé connaître la demoiselle avec qui Resnald allait se rendre au bal, sachant qu’il ne s’agissait pas de Purdey. De toute façon, elle finirait certainement avec un œil au beurre noir... Ah non ! Demelza a promit de se contrôler. Pas de bagarre ce soir, pas de mort, ni de blessé... Bien.

- Salut, lança-t-elle avec une joie forcée à son cavalier. Joli costume.

Elle ne savait quoi lui dire. Elle ne le connaissait pas. Peut-être fallait-il commencer par cela ? Faire connaissance. Alors qu’elle allait prendre la parole, quelqu’un la bouscula. Décidemment, cette soirée allait s’avérer mauvaise. Néanmoins, elle ne broncha pas. Il s’agissait de...

...Malika. Celle-ci venait d’arriver, le pas rapide. Elle ne voulait pas se faire remarquer. Malheureusement, tout ce qu’elle avait trouvé à faire était de bousculer une Serpentard. Elle s’excusa brièvement avant de reprendre son chemin. Elle cherchait son cavalier des yeux alors qu’elle tentait de remettre sa coiffure en place. Elle était sûre qu’elle allait se taper l’affiche. Sa robe était tellement... simple comparée à celles des autres. En même temps, Malika est une jeune fille qui aime la simplicité. Au dernier bal où elle été allée, elle n’avait pas réellement fait d’effort du côté de la tenue. Elle aurait voulu faire mieux cette fois-ci. Mais c’était sans compter sur les goûts de sa mère. En effet, n’ayant pas pu sortir pour s’acheter une robe convenable, elle avait chargé sa mère de lui en trouver une. Elle savait que ce ne serait pas brillant mais elle espérait quelque chose de correct. Elle avait reçu, ce matin même, une robe assez longue, simple, grise. Ses camarades de chambre lui disaient qu’elle lui allait bien. Elle ne s’inquiéta pas. Il lui fallait ensuite trouver la façon dont elle allait se maquiller et quelles chaussures elle allait mettre. L’horreur. C’est une amie qui l’a maquillée. Assez réussit à vrai dire. Pour les chaussures, des escarpins simples feront l’affaire.

Elle s’était attaché les cheveux au dernier moment et tout menaçait de se défaire. Un petit sortilège rapide remit tout en place, et elle repartie, sereine, vers son cavalier qu’elle venait de repérer. Il n’avait pas l’air de bon poil. Que c’était-il déjà passé ? Malika s’approcha de lui doucement. Si jamais il était en colère, elle n’aurait qu’à s’en aller. Courage. Elle n’était plus qu’à quelques pas.

- Salut, dit-elle simplement, une fois qu’elle fût à côté du jeune homme. Tu es... très élégant... ajouta-t-elle en rougissant légèrement. Elle détourna le regard, tout en replaçant une petite mèche derrière son oreille.

Soudain, quelqu’un fit une entrée plutôt remarquée. Malika se retourna, c’était...

... Eneas. Quel prénom étrange maintenant que j’y pense ! A dire vrai, à force de l’entendre prononcer par une furie, je ne peux à présent, que m’en rendre compte. Pourquoi m’avoir appelé ainsi, si ce n’est pour me ridiculiser devant toute une assemblée ?

Alors que je venais de faire mon entrée dans la salle, mon visage était déchiré par l’épuisement. Je n’en pouvais vraiment plus. Derrière moi, une jeune Serpentard de quatrième année réclamait mon attention afin de satisfaire sa curiosité et surtout de réclamer son prix. C’était quoi cette histoire de concours sur celle qui allait réussir à effectuer le sort « Princamour » ?! Déjà c’était quoi ce sort ? Mon interlocutrice me racontait sûrement des trolleries, bien que dans son monologue, j’eus compris que c’était elle qui avait réussi le concours et que je devais lui offrir un baiser comme convenu, le soir du bal.

- Mais qu’est ce que c’est que ces âneries ? Je n’ai jamais rien promis…

- Eneas ! S’il te plait Eneas dit- elle en me faisant les yeux de licornes, ne me dis pas que j’ai fait ce concours pour rien. J’en attendais tellement venant de ta part.

- Tu vois pas que je vais être occupé là ?

- Oui ta Dulcinée doit t’attendre ! C’est pour cela que tu dois vite me donner ce baiser si tu ne veux pas que je raconte pour vous deux …

« Dulcinée » ? Etait-elle au courant ? Parlait-elle d’Althéa ? Qui donc avait vendu la mèche ? Je sentais déjà quelques regards se tourner vers nous. Du moins ceux qui étaient assez proches de l’entrée pour avoir entendu les paroles de la Miss. Je la regardai avec méfiance. Elle voulait un baiser ? Elle l’aurait. Aussi sensuel que passionné, aussi sincère que trompeur… Je la plaquai doucement contre le mur en effleurant de ma main sa joue rose. Et avec une réelle assurance, j’approchai mon visage du sien, plongeant dans son regard alors que je la sentais flageoler. Des bruits sourds se firent entendre derrière moi. Pardonnez-moi pour ce que je m’apprêtais à faire Merlin, si toute fois cela devait me juger. Mes lèvres effleurèrent les siennes sans qu’elles rentrent véritablement en contact. Puis avec amusement, je remontai vers son oreille, tout en lui laissant la trace indélébile de mon souffle chaud.

- T’ais-je assez satisfaite pour ce soir ?

- Oui… répondit-elle timidement.

Je me détachai de son emprise, m’adossant contre le mur avec une de mes mains dans ma poche. Et la jeune insolente repartit légèrement confuse. Pourtant elle se retourna mi chemin pour me lancer enfin, avec un sourire triomphant.

- Je vous souhaite beaucoup de bonheur Althéa et toi.

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Je lui répondis par un sourire glacial. Je ne m’attendais pas à mieux venant d’une Serpentard qui plus est, une quatrième année. Je sentais le regard de quelques uns de mes confrères et consœurs. Notamment celui d’un étonnement amer provenant de Selene Sweevil, et d’une déception prononcée lorsque je croisai le regard de Charlotte. Cela promettait quand elles sauraient enfin … Mais d'ailleurs, elle se trouvait où ma fameuse cavalière? Quelle surprise quand j'avais lu nos deux noms sur l'annonce pour le bal.

Je n’eus pas le temps de terminer mes pensées, j’entendis une voix se faire entendre, plus forte que toutes celles réunies dans la Grande Salle. Et c’était…

…plus fort que lui. Il fend la foule en cherchant des yeux le coin d’une robe pailleté… ou le dessin d’une chevelure rousse caracolant parmi le lot de coiffures aux allures complexes. Sa voix grave couvre les piaillements concernant chiffons et maquillage.

"Excusez-moi, Pardon !"

Les jeunes femmes avaient fait preuve de beaucoup d’apprêt. Certaines étaient méconnaissables.
Fabuleuses, mais un peu au milieu…

"McEw… ! Hé ! Attends !!"

Il fonce sur une crinière rousse avant de s’apercevoir de sa bévue. Ce n’est pas celle qu’il cherche. Il aurait du s’en douter, elle est beaucoup trop petite pour être…

"McEwan !!!!"

La voila enfin. Il sourit à son approche. Sa robe lui va bien. Si elle savait. Ses boucles sont trempées et lui confère un petit air mutin adorable. Ils sont relevés et découvre son long coup gracile. Les nombreuses tâches de rousseurs parachèvent l’effet lutinesque de l’ensemble. Il ralenti la cadence, préparant minutieusement ses phrases pour éviter de finir avec un tonneau de jus de citrouille sur le crâne.

"Mc….Mélusine ? "Se risque-t-il, un rictus amusé aux lèvres.
"Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. Si tu as quelques minutes après le bal, il faudra que je te le donne."

Il jette un œil au alentour du buffet et y aperçoit une silhouette solitaire qui ressemble à s’y méprendre à sa cavalière. Des cheveux blonds roux, les yeux bleus, jupe et corsage noir. Tout à fait délicieuse. Elle s’éloigne un peu.

"Excuse-moi, je suis déjà suffisamment en retard. "Ajoute-t-il à l’attention de la rouge et or avant de se diriger vers Ehlana. "Au fait," lui lance-t-il d’un peu plus loin, "tu es très belle McEwan ! "

Une main dans sa poche l’informe que sa cravate s’y trouve toujours. Il n’a pas eu le temps de la remettre après la baignade, flûte. Il la mettra plus tard. S’il s’en sort avec le nœud… Shawn grimace légèrement et s’approche d’Ehlana. Il la connaît peu. C’est pour ça qu’il l’a invité, l’instant où l’on apprend à se connaître lui a toujours plu. Alors pourquoi pas ?

"Bonsoir Elhana. Je suis désolé pour le retard, un contre temps…vestimentaire." Ajouta-t-il en repensant aux rebuffades de la rouge et or concernant la création de la robe. "Tu es ravissante. "

A cet instant, juste à côté d'eux…

[Hj: Image en approche]

...Sambre traversa la salle comme une bombe en essayant de nouer correctement sa cravate.

Le bougre s’était endormi à son bureau pour une très longue sieste. Réveillé dix minutes plus tôt, la tête en pagaille, un filé de bave qui suintait le long de son menton, en voyant sa pendule il avait sauté dans sa douche puis dans un costume qu’il avait terminé de passer en transplanant vers Poudlard et en courant dans les allées d’un passage secret.

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En effet, une fois arrivé, il avait utilisé un passage dissimulé sous l’une des deux têtes de sangliers du portail et qui lui promettait un bon raccourci vers la Grande Salle.

‘Nom d’un troll, qu’est-ce qui m’a pris encore de participer à cette fête ?’ Râlait-il en ajustant sa chemise dans son pantalon, ‘Comme si j’avais le temps...’

Hum... en même temps, il pionçait sur son agreg’ il y avait dix minutes de ça. Mauvaise foi. Quand il serait mieux réveillé et qu'il aurait enfin noué sa cravate, le professeur de Botanique serait ravi d'être là, comme à chaque fête.

Arrivé dans la Grande Salle, il fendit la foule sans prêter d’attention à ses élèves. Il passa à côté de Shawn et Eneas en leur adressant un vague salut, trop absorbé par The Question:

‘Bouse! C’est qui ma cavalière?’

Il stoppa net. Reprit son souffle. Se calma.

- Bon... je commence très mal, se murmura-t-il. Excusez-moi, reprit-il gêné à l’oreille d’un élève qui passait près de lui, vous... euh... c’est délicat... qu... bon... hum... très bien. Hum, hum. C’est qui ma cavalière?

Et pendant qu’on lui répondait, Sambre essayait toujours, désespérément et nerveusement, de nouer sa cravate... activité qu'il abandonna finalement.

Tanpis.

Heu... avec Isis j’crois, m’sieur, lui réponds-je en matant le bordel qu’il fait avec son nœud de cravate, je l'ai vu près de l'entrée à l'instant.

Il a l’air bougon et fatigué. Je le vois bien s’endormir sur l’épaule d’Isis pendant les slows. C’est nous qui l’avons crevé comme ça? Bouse!
Même fatigué, il a la classe. Tous ceux que je vois sont montés sur leur 31. Ca fait marrant de nous voir comme ça. En tout cas, Des Lys a l’air aussi à la bourre que moi.

Moi? Y’a cinq minutes? Ben...

* * * Flashback * * *

Je suis pas en avance or, avec le caractère de ma cavalière, vaut mieux que je me bouge. Ca fait trois fois que je dis "bon j’y vais" et je suis toujours là. Du coup, j’y-vais-rien-tout et je suis à la bourre.

Jay, nah d’une bouse, lui fais-je tout bas contre sa bouche, l’accent renversé contre sa langue, vas-y laisse-moi y aller, je peux pas rester, Purdey va me trucider si je la fais attendre plus encore...

Là, elle m’éternue dans la tronche et elle me dit:

Esssscuze-boi, Oba... Bon bah vazy bé tu be rabbortes des trucs à banger d’accord? et qu’elle se tiedde en place la Purdey... ideb pour toi, O’Balley.

Je m’essuie le visage en grognassant même si je suis plus à ça près. Je lui ai dit toute la journée que je m’en fichais de son rhume. C’est pas trois microbes qui vont me tenir à l’écart. Et si je l’ai pas chopé, c’est que j’ai de la chance.

Je l’abandonne en lui laissant un dernier sourire. Elle a le pif rouge comme une cerise et tient maladroitement son mug de tisane en me faisant good bye avant de tourner les talons pour rejoindre la salle commune des Gryffy.
Mère-Grand Jay n’ira pas à la soirée. Elle s’en fout du moment que je lui fais parvenir un sms dès que c’est fini, afin de la rejoindre, quelle que soit l’heure, qu’elle dit. On verra bien. Si elle dort, je le lui organiserai plus tard, moi, son bal de promotion. Y’a pas de raison.

* * * Retour * * *

J’étais déjà fringué avant de passer embrasser Jezabel. C’est elle qui m’a fait remarqué que j’avais zappé la cravate. Ouais, ben pas le temps de passer dans la salle commune en prendre une. J’ai filé... t’façon j’suis pas le seul, même Des Lys a des problèmes de nouage. En plus, j’ai pas de cravate blanche pour aller avec le costume.

Après avoir répondu au prof, je me mets en quête de Purdey que je retrouve dans la Grande Salle, pas loin de l'entrée. Elle est super jolie...

♠ woulà, elle fait la tronche?! ♠

Je lui sors mon plus beau sourire et j’anticipe sur les réprimandes:

T’es fantastique, je lui dis en l’embrassant sur la joue.
Je me tourne, lui tends mon bras pour l’accompagner vers le buffet où les sept organisateurs de la soirée tapent leur speech.
Au buffet, en écoutant d’une oreille distraite le discours d’ouverture, je propose un verre à miss en m’excusant sommairement pour l’attente. Je me rattraperai dans le courant de la soirée.

Mais, bref, moi qui pensais être en retard, c’était rien en comparaison de...

...Seth Cullen qui marchait à pas lent, les mains dans les poches qui dissimulaient ses doigts croisés. Il priait pour que tout se passe bien. La foule. Les bousculades. Danser... autant d’horreurs bien pires que la mort.

Si l’on savait les dons qu’il possédait, cela était presque honteux qu’il soit en retard. La faute à qui ? Personne. Devant la glace de la salle de bain, il s’était longtemps regardé et critiqué. Quelle idée de mettre un costume noir avec mon teint blafard, s’était-il reproché. Il était anxieux car il voulait être idéal pour Eden surtout qu’il s’agissait de la première soirée où elle le verrait autrement vêtu qu’en jeans-baskets ou en T-shirt mouillé.

Dans la salle joliment décorée et arrangée, un rapide clin d’œil à Elliot accompagné de sa cavalière. Il avait tendance à l’éviter depuis qu’il avait donné sa démission à l’équipe de Quidditch mais peut-être que ce soir, maintenant qu’il s’habituait à sa nouvelle vie, il lui serait plus facile de renouer le contact avec le Capitaine des Eagles.

Eden, où es-tu ? Il la sentait mais, perdue dans la foule, il ne la voyait toujours pas.

Il se fia à son odorat et commença à avancer tandis que Japhet, teinte en brune pour l’occasion et pendue au bras de Clarence, vint lui couper la route.

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Avec un sourire satisfait, elle l’embrassa puis s’écarta pour mieux scruter son cadet des pieds à la tête. Seth détourna le regard et engagea la conversation avant qu’elle ne lui fit une réflexion sur les efforts produits.

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Si cela n’avait tenu qu’à lui, il se serait volontiers pointé en short, tongs et marcel et, ça, Jah le savait très bien :

- Liam est arrivé ?
- Oui, dit Japhet qui n’était pas dupe de la diversion, il est avec Luna. Je viens de le croiser, il parlait avec Ehlana.

Le détail était étrange. Seth n’imaginait pas du tout ce que son frère pouvait avoir à dire à Ehlana.

- Tu as presque fait des efforts, Seth Cullen, reprit aussitôt Japhet.
Ah ! Ca y est ! Je n’ai pas été assez rapide ! Un blanc de deux secondes et elle m’entaille, pensait Seth derrière son masque neutre.
- Presque ? demanda-t-il avec détachement.
- Bah, au prochain bal, si tu pouvais éviter la demi heure de retard...
- Eden est là-bas, coupa Clarence en souriant pour interrompre sa petite amie.

Note pour plus tard : Penser à le remercier pour la solidarité.

Déjà Clarence emmenait Japhet près de la scène pour écouter Philistine Belzébuth. Seth se tourna vers l’endroit que ce dernier lui avait désigné. De dos, la silhouette élancée d’Eden resplendissait dans une robe satinée. Doucement, il s’en approcha. Arrivée derrière elle, il glissa tendrement sa main sur sa hanche et son visage par-dessus son épaule, dans ses cheveux. Il inspira longuement. Même aveugle, il l’aurait trouvé ~~à croquer~~... ~~délicieuse~~... ravissante.

- Je m’excuse pour le retard, lui glissa-t-il à l’oreille.

Il n’eut pas le temps de la complimenter pour sa mise car son attention fut détournée. D’une impulsion trop rapide, il esquiva de justesse...

*...Une gryffondor qui passa en coup de vent, en ouragan, une rouge qui n’était autre que Poesy. Retardataire comme à son habitude. Pourtant aucune raison particulière ne l’avait retenue, elle s’était préparée longtemps à l’avance, tôt dans l’après midi, juste après avoir déjeuné. Elle avait revêtu sa tenue, s’était coiffée, maquillée au point de donner l’impression d’être passée entre les mains experte d’une Purdey féminine et coquette à souhait. L’immense miroir qui occupait la quasi-totalité de son dortoir lui renvoyait une image plus que satisfaisante, tout, dans les moindres détails était parfait, tout correspondait exactement à l’idée qu’elle voulait se faire d’elle même, c’est ainsi qu’elle avait voulu être et pas autrement.

Sa tenue était composée de plusieurs vêtements et accessoires qu’elle n’avait jamais portés et qui, à priori, n’avaient aucun rapport les uns avec les autres. Le haut était un modèle que lui avait fabriqué Terence il y a de cela plus d’un an, le mouvement fluide et vaporeux des tissus avait instantanément conquis Poesy qui lui associa une jupe courte, aussi foncée que légère retenue par une ceinture fine. Elle frôlait l’indécence, mais sans pour autant l’enlacer totalement, les formes de la jeune fille n’étant qu’esquisses inachevées elles appelaient à la sensualité mais pas à la vulgarité. Les bottes qu’elle portait avaient un but bien précis qui était de lui permettre de passer une bonne soirée, de danser, de sauter, ou ne serait-ce que de marcher sans jamais se plaindre d’aucune douleur. Qui lui en voudrait ? Elle qui n’avait pas prit l’air depuis bientôt six mois avait bien le droit de ponctuer sa tenue d’une touche d’inattendu.

Après s’être préparée, elle avait erré dans la salle commune des Gryffond à zigzaguer entre les meubles à la recherche d’objets perdus dont elle tentait de retrouver le propriétaire et de livres abandonnés dont elle lisait une bonne partie avant de les abandonner à son tour.
Plongée dans un recueil concernant les sports nautiques en milieux moldu, elle ne s’était pas aperçue que la salle se vidait, que petit à petit tout le monde quittait la pièce étouffante pour se diriger vers la grande salle où avait lieu le bal. Le bal auquel elle avait été invitée par un Eneas qu’elle devait retrouver avant l’ouverture des portes. Mais bien entendu, lorsqu’elle se rendit enfin compte de son retard, il était …trop TARD ! Les portes avaient déjà englouti les élèves qui s’étaient déversés en flots denses et irréguliers, et attendaient encore, gueule béante les retardataire dont Poesy faisait indubitablement partie.

Ce qui l’avait tiré de son ouvrage, elle ne s’en souvenait plus. Elle se remémorait seulement la course effrénée dans les couloirs, le bruit de ses pas sur le marbre froid des marches qu’elle dévalait comme le flanc d’une montagne neigeuse, et la douleur insupportable qui élançait son coude causée par le choc de sa chute lors d’un virage mal anticipé. Elle s’en voulait de ne pas avoir été à la hauteur. Hauteur de quoi ? Aucune barre n’avait été placée nulle part, elle avait beau la chercher, mais rien.

Parvenue enfin devant les portes gigantesques, elle s’arrêta et regarda la grande pendule, il n’était que 18h52. D’autres ont connu bien pire, le serpentard devrait s’estimer heureux ! Nom d’un jus de citrouille caillé ! Jamais elle n’avait fait autant d’efforts pour une soirée mondaine.

Tout en s’avançant vers les portes d’un pas rapide, elle tentait de reprendre un rythme respiratoire normal. Son cœur dans sa poitrine battait à en exploser, elle en avait la poitrine endolorie. Heureusement, ses sens empruntaient le sentier sinueux du silence. Et bientôt, ses joues reprirent leur couleur rosée, et son souffle une mélodie harmonieuse en accord avec ses palpitations.

Tout en cherchant le Vert qui lui servait de cavalier, Poesy laissait aller ses yeux à chaque personne qu’elle croisait, admirative et chaleureuse face à certaines, froide et distance face à d’autres. Ses amis, ses camarades, ses ennemis, tous étaient là, tous participaient à un bal dont l’issue était soldée par l’élection d’un roi et de sa reine. Après tout, Poudlard a déjà connu pire, au moins cette fois-ci, pas de chorégraphie de Boyzband, pas de mise en enchère des hommes, et donc, pas de kidnapping. A cette idée, Poesy sourit, croisant le regard d’Ehlana vers laquelle elle n’osa pas aller. D’ailleurs, elle venait d’apercevoir son Prince. Elle s’élança à sa poursuite, espérant que la foule ne l’engloutisse pas, bousculant au passage deux ou trois élèves qui faisaient entrave à son passage, souriant au seul qui parvint à l’éviter de justesse, un certain Seth . Enfin parvenu à la hauteur d’Eneas, elle lui saisit le bras pour l’empêcher de disparaitre et lui sourit avec candeur avant de lui demander avec ironie :

-Je ne t’ai pas fait attendre hein ? Non parce que si c’est le cas, dis le moi !

Un rire retenu dans une gorge encore en feu, Poesy guette la réaction d’un garçon qu’elle ne connait quasiment pas mais à qui certaines rumeurs sont attribuées…Comme une certaine relation avec une certaine Gryffy… Althy dit-on. Mais peu importe après tout, cette soirée était la leur, non celle des langues fourchues.D'aileurs en parlant de langues fourchues, dans un coin de la salle elle pouvait apercevoir...*

PS: ca vous apprendra à tous de faire des post inutilement longs !Remarquez à quel point ma tonne de précisions est inutile !

Edit Sacha: le groupe qui t'a été attribué est 'Orgueil'.

Edit Popo: Kho non ! Par pitié ! Pas l'ogueil

... l'arrivée de Xaël le Magnifique.

Un peu plus tôt...:

Xaël entra dans le château. Il avait bien transplané à l'heure devant l'enceinte de l'école mais s'était laissé aller à la rêverie aux abords du lac. Ses reflets miroitant lui avaient fait songer à la fête du Muguet qu'il avait célébré l'an passé... avec Maude... Maude... Où était-elle à présent?
Il chassa d'un geste les pensées obscures qui s'accumulaient dans sa tête et tourna son esprit vers le bal à venir.
Avait-il bien fait de choisir Charlotte Leonhart comme cavalière potentielle? Sur le coup, il avait été plutôt satisfait de sa décision, mais, à présent, il sentait son assurance sétioler comme une peau de chagrin ou un sorbet citron face à un incendio.

Il arpenta les derniers mètres qui le séparaient de la Grande Salle en faisant claquer ses splendides bottes de cavalier contre le sol dallé du corridor.
Sa robe d'un beau violet foncé, zébrée ça et là de rayures bleues, renvoyait discrètement la lueur des torches qui brûlaient au sommet des piliers trapus. Elle laissait voir avec largesse la fine chemise de soie turquoise qu'il avait enfilé pour l'occasion.
Même s'il n'avait nullement l'intention de ravir un coeur féminin au cours de cette soirée, il prenait plaisir à se vêtir élégament et c'était la toute première fois qu'il portait ces habits.

Il piocha le péché qui lui était réservé dans le chapeau prévu à cet effet.

-Envie-

Ca promet, pensa-t'il, surtout avec la petite copine de l'ennemi juré de Zyn.

Bah, après tout, qui partait pour la pèche aux sirènes en récoltait les bulles. Ou, comme aimaient dire les Moldus, qui vibrait virait.

Il entra dans la Grande Salle et entendit...

Charly venait de pénétrer dans la grande salle, elle ne longea pas les murs mais presque. Non pas qu'elle n'aimait guère ce genre d'événements, où chacun singe un rituel de séduction, enfin... sans commentaire.Mais, c'est plutôt l'accoutrement ridicule que se paraît tout ces gens, pourquoi ce jour mérite-t-il plus qu'un autre de s'habiller? J'entends, de "bien s'habiller". De ce fait, Charly appliqua sa théorie et vint vétue sans plus de soin qu'un jour commun.

Sa première mission fut de trouver une bièraubeurre ou tout autre mixture un peu moins douce qui circulait entre les septièmes année.

Pense: это уже стряпня в Колуне здесь, это будет иметься bieraubeurre бедной. *

Effectivement, déjà, certains attirèrent l'attention non sans créer une certaine distraction. Distraction dont les septièmes riaient de bon coeur.
Charly s'assura de sa discrétion en repoussant à plus tard l'acquisition d'une précieuse mixture qui ne pourra qu'égayer sa soirée.

Elle tira une chaise au milieu de moultes tacbles pour prendre place au milieu de tous, et ce sans réelement chercher son cavalier.

[Bal de promo 2008] Les arrivées - Page 2 Pfmainlizzy251oa5

* Mouais, c'est déjà la tambouille de Merlin ici, ça sera une pauvre bieraubeurre.