[TM] La chasse au cavalier, Épisode II

Après avoir bien réfléchi, trop réfléchi, nuit blanche après nuit blanche, pendant les cours, en mangeant, en faisant les devoirs ... N'exagérons rien. Recommençons.

Après avoir peser le pour et le contre, Ginny s'était enfin décider. Elle allait demander à Harry de l'accompagner au bal. Il ne voudrait sûrement pas, il n'aimait généralement pas ce genre d'événement (il n'y avait qu'à voir avec l'an dernier), ou sinon, il y allait déjà avec Cho (le coeur de Ginny se serrait chaque fois qu'elle pensait à cette alternative). Mais elle avait prit la résolution de lui demander quand même, malgré tout. Qu'avait-elle à perdre? Plusieurs choses, son respect et sa crédibilité (lui qui était au dessus de tout ça) entre autre. Mais qu'avait-elle à gagner? Beaucoup de choses. Et Ginny étant de nature optimiste...

D'un autre côté, elle et Harry ne s'étaient pas beaucoup reparlé... Il était très pris par ses BUSEs (Hermione et carrière oblige), et elle... passait beaucoup de temps avec Mickael et évitait le plus possible Harry.

Elle s'était donc diriger vers la volière, non sans un brin de nervosité, ayant demandé à Colin où se trouvait Harry (pour savoir où il est: demander aux Crivey. Comment ils savent? On ne sait pas, mais ils savent.). Elle monta les marches quatres à quatres en courant presque. C'était bon pour son cardio et ça chassait le trac.

Une fois arriver en haut, elle entra (évidement, elle n'allait pas le trouver en restant devant la porte, d'autant plus qu'elle risquait de lui ouvrir dessus) en tentant de reprendre son souffle. Elle fit rapidement un tour d'horizon. Apparement, pas d'Harry.

Ginny baissa les yeux. Pour une fois qu'elle avait surmonté sa crainte de refus (un deuxième, ce serait humiliant), qu'elle était motivée. Il n'était pas là. Elle mit ses mains dans les poches de son blouson (il y avait un vent du nord assez frais aujourd'hui), et s'appuya sur le mur, n'ayant pas le courage de repartir.




[pv Harry]

Ginny releva la tête. Quelqu'un venait d'entrer dans la volière par la porte qui était juste à sa gauche. Pas n'importe quel quelqu'un. Justement le quelqu'un qu'elle cherchait. Il ne l'avait pas vu. Pas encore. Elle en profita pour l'observer un moment, pendant qu'il appelait sa chouette, qui en fait n'était pas là. Les entrailles de Ginny se serraient. Tout ce qu'elle avait envie de faire à cet instant, c'était d'aller se réfugier dans ses bras, chose qui n'était pas envisageable.

*Pour l'instant* fit la voix de sa conscience dans sa tête. *Si je finis par l'inviter au bal... peut-être...*

Il venait de l'appercevoir. Ils étaient là. Les deux, à se dévisager. Quelles que secondes s'écoulèrent, mais elles semblaient une éternité.

C'est Ginny qui brisa le silence la première. Après tout, il avait une lettre dans les mains. Il ne venait pas ici pour la voir, contrairement à elle. Peut-être n'avait-il pas envie de la voir, compte tenu de leur dernier vrai contact, autre que "salut ça va? ouais toi? ouais" dans la salle commune ou dans la Grande Salle. Bref, Ginny retrouva ses esprits et fit taire son imagination qui s'emballait pour rien.

-Salut. Je te dérange? fit-elle la voix basse.

Harry semblait figé sur place. Faisait-elle si peur? Était-elle si répugnante?

*J'exagère un peu quand même...* pensa-t-elle

Peut-être qu'il était toujours faché après elle. Ce qui entravait plutôt les projets de Ginny, advenant le cas. Mais peut importe, elle avait prit une décision. Elle devait faire une Gryffondor d'elle-même et continuer sur la voie prévue.

-Oui, je vais bien. Qu'est-ce que tu faisais?

Elle se traita mentalement d'andouille (on ne vient pas à la volière faire un pic-nique, ni une partie d'échec, habituellement, et ça n'était pas pour parler de la pluie et du beau temps qu'elle était venue...) mais continua à soutenir le regard vert d'Harry, toujours appuyée sur le mur, les mains dans les poches, le genou droit replié pour qu'il y ait contact entre son pied et le mur.

Ginny le regarda un sourcil froncé et l'autre levé, vraiment sceptique. «Une lettre de, hésitation, ta mère pour que je puisse passé l'été avec, seconde hésitation, vous.» Ça lui semblait plutôt louche comme phrase. Qui disait que ça n'était pas de Cho qu'il espérait recevoir une lettre?

Ginny commençait à bouiller intérieurement, sans aucune raison, puisque c'est elle qui créait ces scénarios qui n'étaient pas fondés du tout.

Harry, par contre, semblait vraiment embarrassé. Et sans doute pour s'en sortir, il lui relança la question.

-Pour te voir, dit-elle tout simplement, en essayant d'ignorer son pauvre petit coeur qui se débattait dans sa cage thoracique.

-Pour savoir si tu... elle marqua une courte pause, comme une hésitation. Si tu planifiais un entraînement de quidditch bientôt.

*Pourquoi j'ai dit ça moi?* pensa-t-elle, en se reprenant aussitôt.

-Et si tu avais quelqu'un pour aller au bal.

Voilà, c'était fait, c'était lancé. Soudainement, le bout de ses souliers lui semblait très agréable à observer. Il n'y avait plus qu'à attendre, mais...

-Je sais qu'en général, tu n'aimes pas vraiment ça, ces trucs mondains, où les gens se pavanent et tout, comme le bal l'an dernier. Mais...

Voilà qu'elle en rajoutait. Elle n'aurait pas pu se taire, pour une fois? Ses doigts cachés dans ses poches étaient croisés, décroisés, recroisés, bref, la nervosité la tenaillait.

Prévenue par les Crivey (hé oui ils avaient aussi servi à Hermione), Hermione alla à la volière pour voir Harry. Il fallait absolument qu'elle aille lui parler.

Il ne s'était toujours pas lancé avec Ginny. Elle était profondément ennuyée pour ses deux amis de les savoir amoureux mais si distants l'un de l'autre. Pour une fois, elle choisit de s'emmêler et de mettre son grain de sel dans l'histoire.

Non, ils ne pouvaient pas raisonnablement passer à côté de quelque chose de bien l'un à cause du frère de l'autre, et elle à cause de cette Serdaigle aussi aimable qu'une porte de prison.

Hermione entra en trombe dans la volière où elle ne put voir qu'Harry, Ginny étant cachée par une colonne.

- Harry, j'ai bien réfléchi. Quand on ira au bal... (tu devrais aller voir Ginny en salle commune parce qu'elle n'est pas décidée à te le demander, et elle compte rester enfermée dans la salle commune, tu la connais).

Malheureusement, elle ne put dire le reste de la phrase parce qu'une Ginny en furie sortit de derrière sa colonne.

-Quoi???

Alors là, c'était la meilleure!!! Hermione qui allait au bal avec Harry!! Et puis quoi encore?

-Alors là, bravo! Tu avais vraiment bien monté ton coup, Granger, parce que je t'avais cru. Prenant une voix aigue pour imiter Hermione: Bla bla bla, bli bli bli, j'ai déjà quelqu'un, bla bla bla vais au bal avec Ernest...

Puis, reprenant sa voix normale:

-Alors qu'en réalité, tu n'en avais pas l'intention du tout, et tu savais que tu y allais avec Harry. Tu voulais juste me donner un peu plus de faux espoirs, comme si j'en avais pas assez! Ah elle est belle l'amitié, elle est belle! À croire que...

Mais elle fut coupée, bien sûr... une si longue tirade ne pouvait pas s'éterniser comme au théâtre.

Pourquoi........ ? Je venais pour tout arranger et voilà que je mets les pieds dans le plat.
En plus, Harry ne savait pas pour Ernest Mais pourquoi ai-je cette propension à tout gâcher en ce moment. C'est dingue ça!

- Ginny attends... Ecoute.

Elle avança vers Ginny et l'attrapa par les épaules mais elle se débattait comme une lionne. Quand elle se tourna vers hermione, une expression de dégoût et de colère envinimait son visage si paisible à la normale. Ses tâches de rousseur avaient disparu sous la rougeur de sa colère et elle repoussa violemment Hermione contre le mur. Celle-ci resta un peu sonnée.

Harry restait stupéfait dans son coin.

Ginny donna un violent coup d'épaule pour qu'Hermione retire sa main.

-NON, JE N'AI RIEN À ÉCOUTER. Tu m'as joué dans le dos, parfaitement d'ailleurs parce que je te faisais confiance, et il n'y a plus rien à faire.

Elle recula de quelques pas. Elle n'en revenait pas. Ça, c'était de la traitrise à l'état pure. Jamais elle n'aurait cru ça d'Hermione. Jamais. À croire qu'il ne fallait pas se fier aux apparences.

-ET TOI, TU NE DIS RIEN, BIEN SÛR, HEIN? cria-t-elle à Harry qui n'avait pas bouger d'un poil depuis l'arrivée d'Hermione. À croire que lui aussi était dans le coup.

Plus jamais on ne l'y reprendrait. Toujours adossée contre le mur auquel elle s'était cognée la tête, Hermione ne savait toujours pas où elle en était. Elle n'entendait plus que la voix distante de Ginny qui fustigeait Harry pour son manque de personnalité flagrant.
Ses jambes se dérobèrent sous son corps, elle tituba et tomba à terre dans la fiente de hibou (hj: beurk ). Plusieurs hiboux affolés par la chute d'hermione et les cris de Ginny s'envolèrent et fuirent le champ de bataille.

Ginny qui était de dos ne l'avait pas vue ou entendue tomber. Hermione avait perdu connaissance.

Dans la volière, Ginny continuait à incendier Harry.

*Ron arriva dans la volière, il cherchait Harry depuis pas mal de temps et les freres Crivey, lui avaient dit qu'il se trouvait ici...
Il monta les marches 4 à 4, il poussa la porte, un peu brutalement.
Il appercu Harry sur une jeune fille... HERMIONE..... et Ginny qui les observait d'un air horrifié*

Oh nom de Merlin !! Qu'est ce qui se passe ici ????

*Ron était en colère, il ne savait pas trop pourquoi, mais qu'est qu'Harry et Hermione faisait dans cette position ??*


hj: oui, il manquait un mot desolé et j'allongerai quand je le trouverais necessaire

Ginny n'avait rien entendu de ce qu'Harry lui avait dit, elle criait par dessus.

-C'EST QUOI? TU N'EN A PAS ASSEZ DE CHO, IL FAUT QUE TU T'EN PRENNES À HERMIONE AUSSI? ET POURQUOI PAS PARVATI TANT QU'ON Y EST! ET ÉCRIT DONC À FLEUR AUSSI, SI LE COEUR T'EN DIT, ELLE VA ÊTRE TRÈS "APPI TOU SI YIOU SOUNE", ET PUIS...

Mais Harry la coupa, non pas par la parole, mais par une course pour la dépasser. Elle le suivit des yeux, ne comprenant pas ce qu'il faisait. Elle se retourna et vit Hermione, étalée de tout son long sur le sol, blême. Ginny ne comprenait vraiment pas ce qui arrivait. Une minute avant, elle était là, et puis...

Elle n'eut pas plus de temps pour réfléchir, Ron entra, l'air assez fâché.

-Peu importe ce qui arrive, je t'expliquerai en chemin. En attendant, aide Harry à porter MLLE HERMIONE (elle accentua le nom de son ancienne amie) à l'infirmerie, parce qu'apparement, elle n'avait pas assez d'attention comme cela et a perdu subitement connaissance.

Elle se dirigea vers la porte de la volière et la tint grande ouverte pour qu'ils puissent sortir.

*Ron resta planté la... il aviat du mal à comprendre ce qui se passait...
Hermione semblait avoir perdu connaissance... Harry était très très inquiet, en revanche sa soeur semblait très en colère...

Ron s'avance vers Hermione.*

On ne devrait pas aller chercher de l'aide plutot ??? Parce personnellement descendre la tour aussi etroite, traverser le parc et tout ca, ca risque de nous rpendre du temps, un professeur pourrait la faire leviter, ca serait nettement plus simple et plus efficace.

et vous avez interet a avoir une bonne explication, parce que non seulement je ne pige rien à ce qui se passe ici, mais quand on va croiser du moinde faudra trouver de quoi répondre