[TM Mai] Attends Miss Beckett...

-J'ai dit que c'est ce que les autres pensent de toi, je ne me fonde pas sur les ragots pour me faire une opinion, sinon je lécherais déjà les bottes de serdaigle pitoyable et autres crétins, Mowana. Je suis heureux que tu portes sur moi un jugement neutre et je t'en remercie.

*J'utilise son prénom pas darling.*

-Bon rendons hommage à ton père je ne suis pas venu pour me disputer. Pour le japonais, je ne peux pas t'aider. Pour l'esprit de ton père, je propose que tu touche à l'amulette de ton père, c'est bien la sienne n'est-ce pas?, et que l'on dise quelque chose pour le faire venir. Je pense que ça ne marchera pas avec ma baguette. Je suis un étranger après tout, toi tu es sa fille, tu as une partie de son sang en toi. On essaye?

*Mowana se souvint tout à coup de quelqu'un chose. Elle sortit de sa poche un flacon avec du sel.*

- Il faudrait que tu me jetes du sel - fais gaffe à ce que tu fais - et ensuite, je vais faire comme tu dis avec l'amulette, qui vient effectivement de mon père.

*Elle tendit le flacon contenant du sel à Ernest. Celui-ci (le flacon, pas Ernest) était fermé avec un bouchon de liège.*

- Je suis prête.

*Je prends le flacon de sel,retire le léger bouchon, en vide dans la paume de ma main et en lance autour et un peu sur Mowana, j'évite de lui en mettre dans les cheveux, ce qui doit être particulièrement désagréable.
A présent, on voit une trainée de poudre brilliante autour de Miss Beckett.*

-Voilà.

*Je n'ai jamais fait ça avant et c'est assez étrange. pourquoi je reste? pour rien, je n'ai aucune raison de rester mais je le fais, c'est comme ça. Je crois que ça me plaît bien de rendre hommage à un inconnu, père d'une personne de caractère.*

*Quand Ernest finit de la protéger avec le sel, elle sortit de son obi un petit bout de papier plié et abîmé. Elle le posa sur la table et lut tout en posant sa baguette sur le pendantif.*

*Ses paroles furent dites à voix basse et de façon répétitive en japonais. Elle posa sa main sur celle d'Ernest pour utiliser sa magie à lui aussi, à elle seule elle n'aurait jamais pu créer suffisamment d'énergie pour faire cela. Normalement, Ernest devait sentir comme un fluide qui lui sortait des bras, des sortes de fils attachés à ses doigts et qui passaient en Mowana. Il devait entendre en lui deux battement de coeur: le sien et celui de la serpentard qui l'entraînait dans cette convocation.*



*Lorsqu'elle termina, ses yeux avaient tourné au rouge et le bout de baguette scintillait. On aurait pu dire qu'elle partait de son corps mais elle était belle et bien là car elle regardait fixemment Ernest pour garder le contact avec lui et profiter de sa probable surprise pour pendre son énergie. Sa natte et les manches de son kimono s'envolèrent comme si elle était assise sur une soufflerie.*

*Lorsqu'elle décolla sa baguette du bijou familiale et sa main de celle d'Ernest, une fumée verte sortait de la baguette, une marque verte était restée sur le dos de la main d'Ernest. La soufflerie s'arrêta instantanément. Mowana laissa la baguette posée sur la table et regarda la fumée dessiner un visage: Aristide. Elle sourit et regarda son compagnon.*

- Ernest, voici mon père, Aristide, voici Ernest.

hj: merci Enki pour le parchemin

*J'entendis la jeune fille parler très bas dans une langue qui m'est étrangère, ça doit être du japonais. Lorsqu'elle posa sa main sur la mienne, je sentis d'abord la chaleur et la douceur de la main de Mowana mais au fur et à mesure qu'elle parlait, la tièdeur disparue, remplaçé par du froid. Quelque chose me quittait, serpentant le long de mes artères, partant de mon coeur, sortir de mes doigts pour rejoindre ceux de Mowana.
En échange du fluide qui me quittait, je senti autre chose, dans ma poitrine. Tout d'abord mon propre coeur, battant très vite sous l'effet d'une sorte d'excitation mêlée à de la peur. Puis lentement, d'abord d'un écho très lointain, un autre battement se superposa au mien. Je ne savais pas si c'était très positif mais malgré ça , ça rajoutait un côté assez intime , gênant, à la cérémonie. Dans un sursaut de moral, il se demanda si tout cela était bien légale mais j'oublie vite sa question.
Mowana le regardait avec des yeux rouges, injectés de sang. Je failli hurler mais me retient.
Soudain, quelque chose sembla s'élevé du sol, comme une masse d'énergie et un souffle puissant agita le kimono et les cheveux de Mowana. La rendant encore plus terrifiante.
Puis le vent tomba, tout comme les manche de son kimono et sa natte, comme s'il n' y a avait jamais eut de flux mystérieux dans la petite salle.
Mowana venait de retirer sa main de la mienne et sa baguette du pendantif. J'ai une marque verte sur ma main: son émeraude et ma pâleur contraste étrangement.
Une fumée de la même couleur s'élève de la baguette de la jeune fille, la fumée prends la forme du visage d'un homme au visage serein et portant la barbe, les cheveux un peu en désordre.
Une montée d'angoisse vient de mon estomac, j'ai failli crier à nouveau, mes pupilles doivent être rétracté à leur maximum. Je crois aussi que je failli m'évanouir quand Mowana fit les présentations.
Etait ce ça le monde de la magie qui jusqu'à là m'a fait tant rêver? un monde qui permet de revoir le visage des morts? de communiquer avec eux?
J'arrive à garder mon calme mais je sens qu'une fois seul, je vais faire une crise, j'irais dans les cachots, et hurlerait pour soulager le stress emmagasiné. Mes bases et idées fondamentales sur la magie étaient complétement chamboulées. Peut-être suis-je trop sensible? le monde de la magie n'est pas rempli que de choses douces et sucrées, de jus de citrouille et de sortilèges merveilleux.
J'incline la tête par réflexe, profondement.

-Je suis enchanté de faire votre connaissance et de vous rendre hommage, Mr. Beckett.

*La forme verte ne parlait pas mais pencha sa tête vers Ernest pour le saluer. Mowana ne chercha pas à savoir tout de suite si son camarade vivait bien l'apparition ou pas. Elle n'avait que peu de temps pour rendre compte à son père de ce qu'elle avait vécu cette année et pour honnorer sa mémoire.*

*Elle oublia la présence d'Ernest et commença à parler à son père.*

- Il y a beaucoup de choses qui ont changé pour moi ici... il y a une personne de bien que j'ai trouvé. Sinon, Alexiel se fait discret et j'ai du mal à ne pas me servir d'Altaïr. Il faut t'avouer que d'autres choses n'ont pas énormément changé, je suis toujours ta Mo, remplie de défauts... J'embrasse ta mémoire et je pense à toi. J'aurais aimé être là avec mon frère mais Ernest s'est gentiment proposé de venir m'aider.

*Le visage fit un signe négatif et la fumée devint plus opaque.*

- D'accord, j'avoue, je l'ai un peu forcé.

*La fumée, devint noire.*

- D'accord, beaucoup forcé.

*Elle prit les bâtons d'encens et dessina dans les airs des signes qui firent danser la fumée grise sans jamais parvenir à percer la fumée redevenue verte. Mowana se mit à réciter la lamentation qu'Alexiel récitait pour elle lorsqu'il était là.*

- Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude! Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.

*La tête de fumée vint enlacer la fille aux manières incorrectes. Elle ferma les yeux et tenta de sentir la bénédiction que lui donnait son père. Puis la fumée s'étira vers Ernest. Le visage de son père lui fit face. Mowana se tourna se pencha pour voir le serpentard au travers de l'amas verdâtre et lui demanda.*

- Si tu as une personne à bénir c'est maintenant... il va s'en aller bientôt, lui dit-elle.

*Bien, je me concentre et arrive à avoir ma voix et mon comportement normal, sans trembler, ni bégayer quand je parle de ma voix froide. J'improvise un hommage.*

-Moi, Ernest Dudikoff, modeste élève de Serpentard, viens vous rendre hommage, Aristide Beckett, le soigneur de dragon, père de Beckett Mowana.
Je suis ici afin d'honorer votre mort et votre âme. Puissiez vous reposer dans la paix sereine de la mort et non dans son tourment infernale.

*Voilà, maintenant il faut que je mette en application toutes ses heures de situations délicates en société et me servir du sens de l'improvisation que j'y ai gagné. Un poème pour le défunt.*



*Voilà, j'ai fini. J'espère que c'est réussi et que Mr. Beckett soit en paix jusqu'à son prochain anniversaire funeste.*

*Mowana resta crystalisée sur place. Elle regardait Dudikoff avec des yeux incrédules. Personne n'aurait jamais pris la peine de faire cet effort-là. Alexiel ne faisait pas cet effort-là. Elle se sentit rougir et tourna immédiatement le regard vers son père pour se réfugier plutôt dans un sentiment qu'elle connaissait. L'autre, elle l'abandonna pour ne pas y penser, ne pas le ressentir.*

*La vapeur commença à décroître. Mowana renvoya au visage souriant de son père un sourire égal d'adieu. Elle ne pleura pas car c'était au contraire un bonheur d'avoi reçu sa bénédiction et d'avoir revu son visage. Quand la forme disparue totalement, il ne resta plus que le silence et le crépitement de la torche.*

* Mowana regarda Ernest sans vouloir parler. Elle tenta de faire monter en elle une blague à sortir, quelque chose pour passer l'éponge mais resta troublé par ce sentiment qu'elle venait de tuer.*

*La main d'Ernest était toujours verte mais la couleur de l'iris de la serpentard était redevenue normale.*

*Le visage de fumée de Mr. Beckett se dissipe. C'est fini. Je relâche mon souffle, sans doute aussi apaisé que l'esprit du défunt. Mes mains sont sur mes genoux. La main gauche est toujours verte. Je ne sais pas si ça forme un tache, un motif ou un kanji. Je vais sans doute devoir m'acheter un gant pour éviter que l'on pose trop de questions.
Je ne bouge pas. Mowana fait de même, elle doit encore se recueillir. Je ne dis rien et attends patiemment que l'on puisse partir.
Je repense au visage d'Aristide qui souriait avant de disparaître. J'espère que le jour où moi aussi j'aurais à honorer mes morts, ils partiront dans la même quiètude.
Ce n'est pas à moi de rompre le silence, je ne regarde même pas Beckett.
Je viens de vivre quelque chose d'absolument nouveau pour moi. Je dois rendre cette expérience positive dans mon esprit. Je rompt quand même le silence.*

-On y va?

*Ma voix a changé de ton, elle est un peu plus rauque que d'habitude, sans doute parceque j'ai hésité à prononcer ses mots.*

- Non, on y va pas, dit sèchement Mowana sans bouger le reste de son corps.

*Elle gardait ses mains sous la plaque de bois pour ne pas montrer qu'elle les pressait nerveusement l'une contre l'autre. Elle ne venait pas de faire son marché ou de terminer son devoir de potion, elle venait de parler avec un mort et de clore une cérémonie, elle n'allait pas affronter comme ça l'extérieur de sa cachette.*

- Qu'est-ce que c'était ce poème ? lui demanda t-elle plus doucement mais tout en restant parfaitement immobile.

*Et voilà, j'aurais du m'en douter.Mowana n'est pas la personne détestable que celle que je m'imaginais et ses réactions sont assez amusantes quand on est pas sa cible. Quoique qu'au final, je regarde ça de loin, Ernest regarde Ernest se faire menacer par Mowana. Enfin soit, je pense avoir accompli mon travail et je n'ai pas à rester plus longtemps. Bien sûr, elle ne me laissera pas partir avant que j'ai répondu à toutes ses questions et toutes ses attentes.*

-Ca s'appelle de l'improvisation Miss, ça sert quand on est un digne représentant de sa maison.

*Qu'est ce que je dis? je me considère comme un vrai serpentard maintenant? En plus mon ton était presque arrogant, détestable. Je reprends plus gentillement.*

-J'ai essayé de faire de mon mieux pour ton père, Mowana. Tu m'as forcé à t'accompagner et je ne voulais pas spécialement venir mais bon, autant le faire le mieux possible si déjà j'étais là. Contrairement à toi, je n'ai eu encore aucun décès proche dans ma famille, je ne peux pas ressentir ce que tu ressens pour ton père, alors je respecte sa personne, car moi aussi un jour j'aurais à pleurer mes morts.

*Voilà, je reparle comme un vieux, à chaque fois que je suis trop sérieux sur un sujet trop sérieux ça arrive.

*Mowana sourit. Dudikoff lui faisait du grand drame et elle sentait quelque chose qu'elle n'aimait pas dans le ton de sa voix. Elle commença à parler doucement mais plus les mots sortaient plus elle haussait le ton sans s'en rendre réellement compte.*

- Je ne te demande pas de ressentir ce que je ressens, quoique cela peut-être amusant, je ne ressens rien. Je suis contente de l'avoir vu. C'est tout. Sinon, pour moi, tu es un grand garçon, si tu ne voulais pas venir, il fallait le dire... du moins le montrer. Qui me disait "Je veux te parler?" qui avait la frousse il n'y a pas trentes minutes devant sa petite statue minable que je lui jète un crache-limace ? Alors, s'il te plaît ta pitié de bouse de dragon, tu te la gardes ! J'ai besoin de personne !

*Elle se leva vivement et pointa sa baguette vers la sortie. Au loin, on vit une lumière intense frapper contre l'ouverture par laquelle ils étaient entrés. Un mince filé de lumière apparut: c'était ouvert.*

- Dehors ! Va t-en ! Je ne t'emprisonne pas !

*Mon visage s'embrase. Je dois rougir allègrement. Beckett s'enflamme elle aussi. Qui a dit que je lui donnais ma pitié à elle? Je ne lui avais jamais parlé avant et ne la connaissais pas, ce service, c'est vrai, je l'ai fait pour ne pas prendre un sortilège dans la face, donc par lâcheté, retrouvant le pauvre petit Ernest d'avant, qui fait ce qu'on lui dit pour ne pas avoir d'ennui. Au début en tout cas. Ensuite, je l'ai fait parce que j'y trouvais un quelquonque interêt pour mon expérience dans le monde magique et aussi pour honoré sincèrement un mort inconnu. Je ne l'ai jamais fait pour Miss Beckett Mowana en personne.*

-Très bien, darling. C'est toi qui m'a retenu avec ta question sur le poème.

*Je me redresse. J'ai toujours mes vêtements japonais. Je ne pars pas tout de suite.*

*Mowana pointe sa baguette sur les vêtements voyant qu'il hésite à sortir dans ces vêtements. Elle prononce le sortilège et Ernest se retrouve avec ses vêtements d'avant...

trois tailles en dessous.*

- C'est bon.

"Ne jamais faire confiance, Mowana, ne jamais faire confiance, on te l'a déjà répété cent fois."

*Elle me rends mes vêtements mais ils sont beaucoup plus petits. J'étouffe. Je pointe ma baguette vers ma robe de sorcier.*

-AMPLIFICATUM!!

*Voilà, j'ai mes habits normaux. Je suis déjà las, cette histoire m'a épuisé. Ca ne sert rien d'être en colère avec Mowana. Je me fiche qu'elle veuille de moi comme un ami ou un ennemi mais moi j'ai déjà choisi ce qu'elle est pour moi, après tout elle m'a fait confiance pour quelque chose d'important.

-Ecoute, je ne voulais pas être désagréable. J'ai été très content de t'aider même si au début c'était sous la contrainte mais je suppose que c'est ce qui fait ton charme. Je suis lassé de ma guerre contre les serpentards. Je ne révèlerais à personne ton secret car maintenant j'en fait parti.

*Je lui montre la marque verte. Je ne le remarque pas encore mais sa forme s'est fixé: c'est un serpent, la gueule ouverte, tenant entre ses crochets le kanji 喪. Je ne le sais pas encore mais il veut dire "deuil" et se prononce Mo. Comme la serpentarde qui se trouve en face de moi. *

-J'ai un lien avec toi et je préfère que ça ne soit pas un lien de colère. Je ne demande pas ton pardon si je t'ai blessé sans m'en rendre compte parceque ça ne servirait à rien. Sache seulement que je t'apprecie beaucoup. Si tu veux que je reste encore, dis le moi, je resterais et attendrais en silence.

*Je recommence avec mes grands discours comme dans les feuilletons moldus. C'est plus fort que moi, ce sens du dramatique, un besoin de faire d'un rien une grande histoire. J'attends une nouvelle pique de sa part.*

*Plus Ernest parlait plus Mowana inclinait la tête. Elle ne la releva que pour regarder la marque sur le dos de sa main. Elle n'eut pas le coeur à sourire car il avait sans doute vécu la pire chose qui pouvait lui arriver: avoir Mo dans le sang. Elle ne savait pas si cela s'estomperait mais sa tête était ailleurs.*

*Pendant qu'il parlait, elle détacha sa natte et ses cheveux se détressèrent aussitôt. Elle posa le ruban qui lui servait à les attacher sur la table. Derrière son rideau de cheveux, elle lui répondit faiblement quelque chose qu'il n'entendit certainement pas et qu'il n'aurait pas comprit de toute façon..*

- Kie...

*Elle se leva et brandit sa baguette vers lui, elle prononça un autre sortilège informulé en redressant enfin son regard sur Ernest. le sortilège était destiné à la porte de sortie. Pendant qu'elle se refermait dans le dos d'Ernest, devant lui, face à lui, il y avait le visage souriant de Mo dont les larmes amères dessinaient des trainées de cristal sur ses joues.*

*Elle lui offrit la paume de sa main, celle là même qu'elle avait posé sur le dos de la sienne. Il put y voir un autre kanji, vert aussi: 帰依*

- Kie, répéta t-elle plus fort sans prendre la peine de lui expliquer, c'est ce que toi tu m'as laissé, la foi.

-Pardon? Je n'ai pas compris. Qu'est ce que tu as dis darl...

*Je m'interromps. Cachée derrière les cheveux qu'elle vient de détachée, Mowana, me tendit sa paume. Elle était marqué d'un symbole émeraude, un kanji. Je regarde ma propre main, là où il y avait une tache verte avant. A présent, on peut distinguer une tête de serpent qui a lui aussi un kanji dans la bouche. J'ouvre grand les yeux.*

-Qu'est ce que ça veut dire? Je ne peux pas lire ça, je n'ai jamais appris.

*L'avais t'elle déjà avant? l'as-t-elle eut en même temps que moi, quand elle m'a touché la main lors de la cérémonie? Pourquoi avait elle refermée la porte? Qu'a-t-elle dit juste avant? je n'ai pas compris.*

*Sans honte aucune, laissant ses larmes couler, elle répondit à Ernest.*

- Tu as le souvenir de Mo sur ta main. Ce kanji se prononce comme les deux premières lettres de mon prénom. Il signifie deuil expliqua t-elle. Sur ma paume s'est inscrit en même temps deux autres kanji qui se prononcent "kie" et qui signifient la foi ou la confience. Si mon père a décidé de nous lier, c'est que nous avons quelque chose à accomplir ensemble... et je ne sais pas ce que c'est.

*Les larmes cessèrent peu à peu et elle sourit à nouveau.*

- Mais t'es dans la crotte de scroutt mon vieux ! Ca veut dire que tu es lié à moi, que je le suis à toi ! Ouaiiiiiiiiii !!!

*Mowana lui sauta au cou et l'embrassa passionnément comme elle le fait avec chaque garçon qu'elle aime bien. Quand elle détacha ses lèvres de celles d'Ernest elle confia plus sérieusement. Tout à fait sérieusement.*

- A mon avis, tu vas rêver de moi toutes les nuits, ça va finir par te rendre fou... tu veux que je t'aide à mourir tout de suite ou tu supporteras ?

*Noooooooooon!!! qu'est ce que tu as fait papa Beckett!! pourquoi je suis lié à elle? et re noooooooon! j'ai seulement 15 ans! La première fille qui m'embrasse bien que plutôt jolie est une cinglée de première! Bon sang, je vais mourir.
Sinon, ce faire embrasser est quelque chose de plutôt agréable.*

-Je crois que je le supporterais pour l'instant alors s'il te plaît, je viens déjà de perdre 20 ans d'esperance de vie, alors épargne moi!

*Je crois que je me suis fais une vrai amie à Serpentard. Amen.*

-Et pour l'histoire de ce lien, euh..., c'est un peu gênant quand même, je ne vais pas rêver de toi toutes les nuits j'espère?

*Attrape Dudikoff par le col et l'approche près de son visage.*

- T'as un problème à rêver de moi toutes les nuits ? Et ma baguette dans le nez, tu la veux ?

*Elle l'embrasse moins furieusement que la première fois, sur la joue, comme une bise.*

- Si tu fais un rêve tu dois me le raconter, c'est la seule façon dont on peut communiquer avec les "Autres" si j'en fais un, je ferai la même chose... sauf si c'est un rêve hyper coquin, où tu me... enfin, ce n'est pas le sujet.

*Mowana respire profondément en levant sa baguette vers la torche pour l'éteindre. Au moment où elle fait ce geste, elle se dit qu'elle est loin d'être mauvaise en maléfices. Il faudrait seulement qu'elle travaille plus les autres matières.*

"Sort de ma tête McGonagall, pas ta matière ! toutes les autres sauf la tienne !!"

*Mo revient sur terre: "Oh ! Ernest, qu'est-ce que tu fais là mon vieux ? Ah ! Oui, papa, Mo, Kie, nous sommes liés !"*

- Je ne pense pas que cela sera toutes les nuits... N'aie pas peur de t'endormir.