Jeu de rôle basé sur les règles inventées par J.K. Rowling dans l'univers de Harry Potter.
 
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 Fioles et pensine d'Ackroyd

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Pr. Antiochus Ackroyd
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Pr. Antiochus Ackroyd

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MessageSujet: Fioles et pensine d'Ackroyd   Fioles et pensine d'Ackroyd EmptyLun 9 Fév 2009 - 9:18

Septembre 1985

Un filet de matière magique argentée s'étirait à mesure que l'homme éloignait sa baguette de sa tête.
Une branche chêne avait été utilisé comme matière principale pour fabriquer ce noble objet magique. Un vulgaire morceau de bois avait pensé Ackroyd, un de ceux qui ne résiste pas à un coup de vent, qui a dû se casser et tomber au sol pour attendre qu'un voeil artisan sorcier ne daigne l'utiliser pour fabriquer une baguette bas de gamme, et ne lui évite de pourrir sur la mousse humide de sa forêt.

Spoiler:

Le filamment magique se détacha définitivement de sa tête et se mit à danser dans les airs, accroché à l'extrémité de la baguette. Le mage laissa choir son souvenir dans la pensine. Il ressentit le besoin de se replonger dedans avant de l'enfermer à jamais dans une fiole.

Nous sommes en Septembre 1985. Antiochus Ackroyd a vingt ans et vient d'échapper au baiser de la mort. Grâce à quelques connaissances et trouvé une chambre de bonne austère à Londres, il réussit à dégoter une pensine pour extraire un à un tous les cauchemars qui hantent ses nuits... Cette nuit là fut la prmeière, mais quand serait donc la dernière? Serait-il à même de se construire de beaux souvenirs pour peupler ses rêves d'un peu de répit?
Fioles et pensine d'Ackroyd Anti11


Avril 1980, salle de Défense contre les forces du mal.

- Ackroyd t'es nul! Tu fais honte à notre maison.

- A côté de toi un Poufsouffle passerait pour un génie.

Des éclats de rire s'élèvèrent jusqu'aux voûtes de la salle de classe tandis que l'adolescent malingre au centre de toutes les attentions se consumait d'une colère immense pendant que leur professeur faisait revenir le silence.
Le reste du cours se passa dans un calme relatif puisque le professeur le passa à dicter la théorie d'apprentissage du patronus.

Tous les élèves rangèrent leurs affaires dans un joyeux brouhaha. Le professeur attrapa Antiochus juste avant qu'il ne franchisse la porte.

- Monsieur Ackroyd!

- Oui professeur? demanda le garçon blasé.

- Monsieur Ackroyd, ne vous laissez pas déstabiliser par vos camarades. Faire apparaître un patronus n'est pas une chose facile, même si vous possédez des qualité dans cette matière. La théorie est simple, mais la pratique est beaucoup plus complexe qu'on pourrait le croire.

Le jeune garçon allait reprendre son chemin mais il fut arrêté par la main du professeur qui le retint par la manche.

- Qu'est-ce qui vous bloque mon garçon? Puis-je vous aider?

- Non, vous ne le pouvez pas! fit-il en écartant durement ce bras inquisiteur.

Ce qui avait bloqué Antiochus, c'était la recherche d'un souvenir joyeux, symbole de bonheur pour appuyer la production de son sort. Il avait été heureux dans son enfance, en France. Mais il se trouva que son souvenir le plus heureux était celui de son septième anniversaire, quand il fut entouré de ses parents pour cette journée mémorable. Trois jours après c'était noël, et pour la première fois de sa vie, il passa une semaine entière avec ses deux parents.

L'adolescent qu'il était devenu ne voulait pas privilégier ce souvenir. Il voulait le hair aussi simplement qu'il haissait ses parents...
A force de pratiquer, il réussit à faire apparaître un loup argenté en se basant sur la présence de sa nourrice et l'amour qu'elle lui avait apporté dans sa petite enfance.

Deux mois après, Antiochus devint Ackroyd, et prit la Marque des Ténèbres.

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Pr. Antiochus Ackroyd
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MessageSujet: Re: Fioles et pensine d'Ackroyd   Fioles et pensine d'Ackroyd EmptySam 11 Avr 2009 - 13:44

Septembre 1980, rentrée scolaire.

La fumée du Poudalrd Express léchait les wagons du train rouge qui filait vers l'Ecosse. dans un compartiment isolé, Antiochus s'était endormi contre la fenêtre. Contre lui s'était blottie une sorcière châtain, vêtue de manière moldue. La tête posé sur son torse, elle avait les yeux grands ouverts et regardait défiler les paysages verts de la campagne britannique.

Cet été là, elle n'avait eu que de rares nouvelles d'Antiochus, et elle lui en voulait. En plus, les quelques lettres qu'elle avait reçues lui paraisaient impersonnelles. Il ne lui parlait pas vraiment de lui. Il ne lui avait même pas dit ce qu'il faisait de ses journées, s'il avait réussi à parler à son père...

Abbigail avait menti pour lui à ses parents. Elle avait dû ruser pour inventer qu'elle dormirait chez son amie Nelly qui habitait à Londres pour pouvoir passer une journée et une nuit avec lui. Ils avaient ri, s'étaient beaucoup amusés. Jamais elle ne l'avait vu rire autant car il n'est pas quelqu'un de joyeux par nature. Elle était l'une des rares à connaître son histoire et à le comprendre. Tout le monde le détestait sauf elle et les autres Serpentards qui préféraient la détester à elle, et ce depuis le mois de mai où Antiochus était allé vers elle. C'était lui qui avait fait le premier pas. Qui l'aurait cru? Elle ne l'en pensait pas capable, et elle, elle se trouvait trop timide pour aller vers lui autrement que pour lui dire ses quatre vérités...

Spoiler:

Par contre, elle se rappelait de leur premier baiser comme si c'était hier. Poudlard leur rendrait cette prximité qui leur avait fait défaut pendant les vacances, c'était certain.

Spoiler:

Il avait ouvert les yeux. La paisibilité de la situation le régénérait, sa présence et son étreinte le calmaient. Il l'aimait, certes. Mais serait-ce suffisant pour tout?

Il la serra fort dans ses bras et pour la première fois de sa vie, il ressentit la peur l'envahir. Abbie le sentit certainement, son regard interrogateur ne permettait pas d'en douter.
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