Au-delà du Jeu

Tes sourires me manquent tellement.
Tes musiques me manquent.
Tu me manques alors que tu es tous les jours si près.

Ca fait un million d'années que je n'ai as vécu si ton indifférence me regarde comme ça, droit dans mes yeux alarmés.

Comment te retrouver? Je suis perdue.

Oma, je viens de perde mon poème
Ca m'énerve ces ordinateurs! Il m'a volé mon poème, tous les mots sont partis dans le siphon du rien du tout, comme si je ne les avais jamais écrit. Pourtant ces mots comptaient beaucoup pour moi. Cet idiot d'ordinateur qui n'a de respect pour rien. La misère de mon amour n'est pas grand chose face au pouvoir des câble mais j'ai perdu mes mots, mon texte rien que pour toi. Tu ne les verras jamais et ma mémoire les efface petit à petit de ma tête comme s'ils n'avaient jamais existé. J'essaye de les retenir mais ils s'en vont, ne laissant plus que l'ombre de l'idée. Je suis si triste. Pour ces choses qu'on écrit et que les autres ne verront jamais, parce qu'un ordinateur, c'est parfois si stupide.

Oma, je disais que tu me manquais. J'avais fait de belles phrases et soigné mon orthographe.

J'avais même fait des figures de style toutes jolies et bien. A un moment où je voulais que tu souris, j'avais écrit un vers qui me rappelait une de tes paroles. J'expliquais que TOI et MOI sans + au milieu était une équation inachevée. Tu sais que je suis nulle en math, pourtant j'avais fait un effort pour compter les syllabes. Je suis sûre que tu l'aurais aimé. Un texte simple écrit sur le coup. Je n'ai pas pensé à le sauvegarder... et je ne l'aimais pas plus qu'un autre mais j'aurais préféré te le laisser juger. C'est injuste qu'il ait disparu sans laisser de trace. Je voudrais que tu viennes lire dans ma tête pour retrouver les bons mots. Pourquoi tu ne sais pas lire dans les pensées, pourquoi tu n'est même pas là? Tu l'aurais vu au-dessus de mon épaule et même s'il avait disparu dans le siphon du rien du tout du web, tu l'aurais lu et oublié comme moi, en même temps que moi. On se serait apitoyé tous les deux sur le texte volé mais j'aurais été moins peinée parce qu'avant de l'oublier, additionné à tous les autres textes du forum qu'on ne voit plus, on les oublie quand ils sont lus, tu aurais au moins pu le lire et partager ma déception de l'avoir perdu.

J’ai voulu cueillir la rose fragile
De l’instant bonheur,
Et j’ai ressenti l’épine indocile
Qui blesse le cœur.

J’ai voulu chanter la blanche colombe
Le bien souverain,
Et j’ai vu s’ouvrir une pauvre tombe
Dans l’enfer d’airain.

A mon front meurtri montait la colère
Devant tant de pleurs
Une épaisse nuit dévorait la terre
En proie aux fureurs.

J’ai voulu happer de mes mains avides
Le fruit de l’amour,
Mais il a laissé mes lèvres arides
Et mon sein trop lourd.

Mes poings disputaient sur les plaines fauves
Le pain des épis
Qui se transformaient sous les lueurs mauves
En marais maudits.

Je vais désormais au bord de la vie
Dans le tunnel noir,
Avec une soif jamais assouvie
Courant vers l’espoir...

Crypto-Poetry

Help me not to spread

The pressure of cold water
Is streaming through my head
I get bolder under ether
Please help me not to spread
I am diving in an ocean of mire
Bleeding on the splitted edges of the mirror
Red sea fights cold water
Fights ether higher and higher
There is a freak fantasy killing me
It is racking my brain, my ennemy
Games are overhanging reason
I lost reality onto the marble altar, moron
Please help me not to spread
How could I contain my brain in a shed
I need calm, I need silence
I need my head free of your violence
Your words rape me
Your noises wreck me
Please help me not to spread
Please, please, help me not to spread
I am loosing my damned head
You, world, made me so afraid
You ate me, I am now in your belly
Regurgitate me right on the telly
There, I’ll finish my journey
Dying, maybe being somebody.
You should have help me not to spread.

Linked

Tu es blessée, c’est moi qui saigne.
Tu pleures, je renifle.
Tu danses, j’ai mal aux pieds.
Tu éternues, j’ai les yeux qui piquent.
Tu souris, j’ai mal aux joues.
Tu cours, je suis essoufflé.
Tu parles, je réfléchis.
Tu fuis, je me répands.
Tu m’aimes. Je... ne sais jamais.

Tu es blessée, c’est moi qui saigne.

Tu pleures, je renifle.

Tu danses, j’ai mal aux pieds.

Tu éternues, j’ai les yeux qui piquent.

Tu souris, j’ai mal aux joues.

Tu cours, je suis essoufflé.

Tu parles, je réfléchis.

Tu fuis, je me répands.

Tu m’aimes. Je... ne sais jamais.