Victoria Swan

" Si tu volais aussi vite que je t'emm... enquiquine, t'aurais pas besoin de balai. "

Nom : Swan
Prénom : Victoria
Surnoms : Vic, Vicky
Date de naissance : 27 mai 1992
Année : 6e à Serpentard, Préfète

Baguette : 27,5 cm ; bois de Roseau ; nerf de coeur de dragon

Patronus :

Mon Patronus est un Nundu. Au début je croyais que c'était juste un léopard, mais je trouvais bizarre qu'il fasse deux mètres de plus que moi...
Alors j'ai cherché un peu dans les bouquins, et j'ai découvert que c'était pas un simple léopard.
Le Nundu, c'est un léopard gigantesque qui vient d'Afrique.
C'est un peu l'animal le plus dangereux du monde apparemment. A cause de son souffle qui entraîne des épidémies et la mort, et aussi parce qu'un Nundu peut pas être maîtrisé par moins d'une centaine de sorciers.

Caractère & Physique :

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Me ram'ner près de lui

Prends ton mal en douceur

Le mal est entré
Et je sais qu'il détruit
Qu'il pourrait m'faire crever
Que reste-t-il ici ?

Prends ton mal en douceur

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Je brûlerais avec lui

Je n'veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur
Son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur
Mon parfum son odeur

Seth Cullen

- C’est cet humour de ma cousine qui me fait rire, cette indifférence et ce toupet.

Liam Cullen

- Si tu pouvais nous débarrasser de Peeves, suggéra-t-il sans finir sa phrase. Liam ne doutait pas que sa cousine soit la seule capable d’accomplir un tel acte.

Shawn Evans

- Victoria en quelques mots c'est ça : « mate ça ». Même sur sa tombe elle serait fichue d'exiger qu'on dessine un bras d'honneur : mate ça.

Tuppence Beresford

- Tu es la seule à avoir fait péter, à assumer, à brûler les cours... à avoir une vraie personnalité quoi.

Jörgen O'Brian

- Victoria n'était pas ce genre de filles auprès duquel il se sentait gêné ou empoté. Non, avec elle, on pouvait parler comme à un mec.

Pr. Willem Wyndham

- Seuls les plus forts sont faits pour poursuivre.

Pr. Joey McAdams

- Imaginez l'indifférence elle-même érigée en puissance.

Hobbies magiques :
Les motos volantes, mon père a promis de m'en acheter une si j'assure à mes ASPIC.
Lancer des sortilèges. Ca peut paraître bête mais y a des sorciers qui aiment pas. Moi j'aime ça, surtout pour rabattre le caquet d'un troll.
Trafiquer des objets moldus pour qu'ils fonctionnent à Poudlard. J'ai déjà bidouillé mon baladeur MP3, il a plus besoin de piles, ni de fil pour le casque et il fonctionne dans l'école.

Hobbies non magiques : Ecouter de la musique. Billy, mon meilleur pote moldu, me fait toujours découvrir de nouveaux groupes géniaux quand je reviens à Carlisle.
Me servir de mes poings. Frapper. Cogner. Appelez ça comme vous voulez mais j'ai besoin, des fois, de faire sortir la violence autrement que par des sorts.
Boire une bière avec mes potes. On squatte souvent dans le même parc et on se marre, on se charrie, on cause technologie, cours, profs, ciné, hobbies. Des discussions entre potes quoi.

Enfance en Allemagne :

Je suis née en Angleterre. A Carlisle peut-être. Je sais pas exactement et je m'en fous à vrai dire.
J'ai pas vraiment de souvenir de ma petite enfance en Angleterre. J'étais trop jeune. Surtout qu'on a déménagé avant que j'ai deux ans. Ca aide pas pour les souvenirs. Mon père, Avery, est assistant Médicomage, et il a été muté à l'est du Rhin. Ma mère, Esmée, l'a suivi. Normal. On est partis tous les trois en Allemagne, même si en réalité on était quatre. Sally, ma petite soeur, encore dans le ventre de ma mère.

J'ai pas non plus beaucoup de souvenirs de l'Allemagne. Un peu plus, mais pas des masses. Je me souviens vaguement de l'appartement qu'on avait là-bas. En centre-ville de Berlin. J'allais dans une assez bonne école. Je comprenais à peu près l'allemand, même si parfois des choses m'échappaient. J'étais encore jeune et mes parents parlaient anglais entre eux, ma langue maternelle. Mais au fil des mois, j'arrivais à me faire comprendre des petits allemands.

Avery et Esmée étaient heureux. Papa était content de son taff. Maman aussi, elle s'occupe de garder des enfants à la maison. Un couple marié et sans problèmes qui élevait deux gamines qui s'éveillaient à la vie.
Sally était déjà dégourdie pour son âge. Elle posait plein de questions, s'intéressait à tout, souriait à tout le monde... Elle et moi on s'entendait très bien. Evidemment les parents avaient droit aux crêpages de chignons de deux soeurs en bas âges. Mais la plupart du temps on jouait ensemble et on partageait tout. Une petite soeur. J'aurais dû veiller sur elle comme une grande soeur. J'ai merdé.

J'ai peut-être pas beaucoup de souvenirs de l'Allemagne mais il y en a un qui est ancré dans mon esprit et qui s'effacera jamais.

C'était un dimanche après-midi. Il faisait beau. Avery et Esmée avaient décidé de nous emmener, Sally et moi, en promenade.
Dans les rues de Berlin. Je pourrais pas vous dire où exactement, j'étais trop jeune, mais je me souviens parfaitement des immeubles. Il y avait un grand hôtel en face. Immense. Et les façades étaient d'un jaune pétant. Aussi lumineux que le soleil. L'hôtel avait une forme assez particulière. Il faisait le coin de deux rues et à l'angle, ça faisait une espèce de tour avec une coupole au sommet.
Je me souviens de cet hôtel parce que j'étais en train de le regarder quand Sally a lâché ma main. Elle avait vu quelque chose par terre, à quelques mètres. Deux secondes après je me retournais pour voir ce qu'elle cherchait et elle n'était plus là. Le vide.
J'ai regardé autour de moi en l'appelant, en hurlant. Mais elle était plus là.
Mes parents qui n'étaient pas très loin ont accouru. Mais Sally n'était plus là...
On ne l'a jamais retrouvée, et on ne sait pas ce qu'elle est devenue. Je crois que c'est ça, le pire. Ne pas savoir.

Les jours suivants, Esmée n'a pas arrêté de pleurer. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Rien. J'aurai volontiers échangé ma place avec celle de Sally mais c'était pas possible.
Qu'est-ce que je pouvais dire ? Rien non plus. C'était de ma faute. Si j'avais tourné la tête quand Sally avait lâché ma main ce ne serait pas arrivé. C'est ce que je croyais, du haut de mes cinq petites années.
Mon père a pas arrêté de me répéter que je n'y pouvais rien, que ce n'était pas de ma faute, que ce n'était pas moi qui avait fait du mal à Sally, que je ne pouvais pas le savoir, qu'il ne fallait pas que je culpabilise, que je n'avais pas été une mauvaise soeur parce que j'avais lâché sa main. A force de le dire j'ai fini par le croire... J'ai fini par me dire qu'OK, ce n'était pas de ma faute, mais celle de cette chienne de vie. Depuis, je lui fais la nique dès que je peux.

Deux semaines plus tard, on repartait pour l'Angleterre. Ca ne servait à rien de rester à Berlin, il n'y restait plus rien de bon.
Direction Carlisle.