Free Hugs On Poudlard [Public]

- Qu’est-ze k'que tou fais ?

Kâli poussa un soupir. Elle trouvait déjà particulièrement désagréable de travailler au milieu du brouhaha ambiant qui régnait dans la Grande Salle sans qu’on vienne en plus la persécuter dans ce travail, justement.
Elle se détacha l’espace de quelques secondes de son entreprise, s’apprêta par une profonde inspiration à envoyer bouler celui ou celle qui avait osé la déranger mais ravala toute sa prétention lorsqu’elle s’eu dit : Sur ce coup là, j’ai besoin d’aide.


Ce qui donna en langage articulé :

- Qu’est-ze k'que tou fais ?
- Pff… Tu t’es pas… Humpf. Bouse ! …Euh… Humpf. Fais refaire le nez ?
- Maaais… Non.
- Ah… Bah ça alors ?! T’as vraiment un très joli nez ! Oui, ‘très joli…
- Maaais… Melrzi.
- Tu veux savoir ce que je fais ?
- Euh… Che voulais, oui. Mais, z’est pas tlrès glrave, hein ? Che vais... Che vais aller. Ch'ai k'coulrs.
- J’organise un Free Hugs !
- Un Free Hugs ?
- Un free Hugs.
- HAaaaaaaah ! Un Free Hugs ! … Et za k'conzizte en k'quoi ?
- On agite des pancartes dans le Parc et on offre nos câlins.
- Z'ans inhibition ?
- Et contre l’individualisme.
- Za malrche !
- Parfait.


Elle s’appelait Charly -Charly Rasmuson- avait un fort accent et devait probablement s’ennuyer à mourir. Elle rejoindrait Kâli 30 minuscules minutes plus tard pour commencer le Free Hugs Poudlarien.
Kâli, elle, avait fini les pancartes sur lesquelles était inscrit, en gros et noir, « Free Hugs » et s’était déjà installé. Pancarte levée. Sans inhibition et contre l’individualisme.

C'était quasiment la fin de l'année, et les profs étaient beaucoup plus laxiste en ce qui concernait les devoirs.

Pense: Быть-govorit6 оставить нам время откорректировать... Будет обязательно для того чтобы откорректировать, с фактом?

Soit-disant pour nous laisser le temps de réviser...
Faut réviser quoi, au fait?

Charly traînait dans la salle commune alors qu'une de ses camarades s'acharnaient sur un travail. Elle s'approcha d'elle, par curiosité.


Charly Rasmuson
Kâli Dell'Atti

- Qu’est-ze k'que tou fais ?
- Pff… Tu t’es pas… Humpf. Bouse ! …Euh… Humpf. Fais refaire le nez ?
-Pense : воен ??? >>Gné ???
- Maaais… Non.
- Ah… Bah ça alors ?! T’as vraiment un très joli nez ! Oui, ‘très joli…
- pense : воен ? воен ? Я не знаю какой она берет, но я хочу ту же вещь. >> Gné ? Gné ? Je ne sais ce qu'elle prend, mais je veux la même chose.
- Maaais… Melrzi.
- Tu veux savoir ce que je fais ?
- Pense : Нет !! Не слишком много не! >> Non !! Pas trop non !
Euh… Che voulais, oui. Mais, z’est pas tlrès glrave, hein ? Che vais... Che vais aller. Ch'ai k'coulrs.
- J’organise un Free Hugs !
- Un Free Hugs ?
- Un free Hugs.
-Pense : Что объяснение, браво! >> Quelle explication, bravo !
- HAaaaaaaah ! Un Free Hugs ! … Et za k'conzizte en k'quoi ?
- On agite des pancartes dans le Parc et on offre nos câlins.
- Z'ans inhibition ?
- Et contre l’individualisme.
- Pense : Это собирается гнил... >> Ca va être pourri...
- Za malrche !
- Parfait.


Charly arriva donc avec près de 30 minuscules minutes, mais pas sans bien dix minutes de retard. Et oui, elle s'était arrêtée inopinément dans les toilettes à côtés desquelles elle passa en venant ici.

C'est vrai, elle n'aurait pu offrir un seul de ces câlins en ayant les mains dans un tel état.
D'ailleurs, quand elle y réfléchis au dessus de l'évier, elle se dit qu'il était hors de question qu'elle touche un seul des ces potentiels porteurs de germes. Aussi, en sortant, de ces toilettes, elle dû retourner dans son dortoir afin de récupérer une paire de gants.

Elle se saisit d'une des pancartes et imite sa camarade sans dire mot.
Pense: Я сделать там?
Ими будет слишком уродское плакаты...

Имя.
Вс это для допуска...
Гениально...

>> Qu'est ce que je fais là?
Elles sont trop laides ses pancartes...

Nom d'une bouse.
Tout ça pour la tolérance...
Génial...

*Mickael Stonebridge, éminent représentant des sages Serdaigle, se promenait dans le parc, tout perdu à une formule qu’ils avaient abordé en cours de sortilège. Non, en fait il était une nouvelle fois en train de penser à celle qui s’était emparé de son cœur, celle qui hantait ses nuits, qui habitait chacune de ses pensées, celle qui aurait pu lui demander ce qu’elle désirait et dont il aurait cherché par tous les moyens à lui donner.

Manquant de peu de rentrer dans un élève qui devait avoir 11 ou 12 ans et qui n’osa rien dire, il arrêta son pas lent et jeta un coup d’œil du coté du lac. Les élèves étaient nombreux à profiter du beau temps qui s’était posé au dessus du domaine de l’école pour prendre un peu de bon temps. Il crut apercevoir une petite fille qui lui fit penser à Jo. Peut être était-ce elle. Peut être pas. Quoi qu’il en fut il n’avait pas le cœur ni la tête à aller vérifier, encore moins s’il se trouvait que la fillette était bien la Poufsouffle.

Il reprit donc son chemin, sans vraiment savoir où le guidaient ses pas. Après quelques minutes à fouler l’herbe gracile en direction de la rive opposée, il tomba sur un spectacle qui le laissa tout d’abord perplexe, puis le fit sourire avant de lui glacer le sang, chose qui arriva dès qu’il reconnut…Kâli.*

Mais qu’est ce qu’elle fait là ?! Et avec cette pancarte…

*Une étrange sensation le saisit alors. Il ne put plus faire un geste, sa respiration se saccada et se surprit à garder la bouche grande ouverte. Ce petit détail réglé, il fit un pas dans la direction des deux jeunes filles, mais stoppa net. Devait-il vraiment aller les rejoindre, sachant que sa gaucherie le reprendrait immédiatement ? Et puis elle n’avait peut être pas envie de le voir, elle semblait occupée, certes à une curieuse activité, mais occupée quand même…

Seulement les quelques jours qui avaient passé et durant lesquels il ne l’avait pas vu une seule fois vinrent au bout de cette légère réticence et il s’approcha rapidement. C’est là que ça allait se compliquer pour le jeune homme…*

-Euh salut ! Pourquoi tu fais la troll sur la pelouse ?

Belle entrée en matière… Rahh mais quel imbécile !

-Euh je voulais dire… Tu… Salut, Mickael. Et toi ?

*La fuyant du regard, il avait porté son attention sur l’inconnue qui lui tenait compagnie. Elle semblait venir d’une autre contrée vu les traits de son visage…et surtout dégageait beaucoup moins de charme que Kâli. Mais sûrement n’était-il pas très objectif sur ce point.

Il croisa les bras, toujours face à la seconde Serpentard, son cœur semblant vouloir quitter son corps.

Il avait chaud, très chaud.

Il avait envie d’emmener Kâli loin…*

Voilà deux heures qu'elle poireautait avec des panneaux de moins en moins scintillant. La lassitude leur avait fait perdre leur éclat. Comme la ténacité de Charly.

Pense: -То, что что - то, что я сказал? *1*

A croire que Charly avait des dons de prémonitions... C'était le pire plan auquel elle avait participé depuis son arrivée à Poudlard. Le pire c'est que c'était avec une verte. Quelle humiliation pour la maison. Vive la mentalité des sorciers aussi, c'est tous des coincés, à peine y a un fous furieux que use un peu trop de la magie noire que tout le monde se méfie de tout le monde. Enfin, surtout des verts en fait, tout le monde se méfie surtout des verts parce que selon les statistiques c'est eux qui sont le plus à même de tourner vers le côté sombre de la force. Ineptie et histoire de vieille femme tout ça, c'est moi qui vous le dit.

-Euh... elle hésita un peu, de peur de blesser son hôte qui avait mis tant de coeur à l'ouvrage, puis elle enchaîna sur un ton plus ferme. Dans quinzte minouteuhs, gje me casse.

2 minutes 20 après, toujours personne.


10 minutes 26 après, toujours personne.


13 minutes après, on pouvait enfin voir une silhouette s'approcher. Enfin, s'approcher surtout de cette Kâli Délàti.
Pense: - ах не! Я я ломаю себя через 2 минуты, затем что там он для . *2*

Elle se jeta comme une tarée sur lui, avant que l'autre trollette n'ait eu le temps de réagir. Puis elle le sera dans ses bras, en gardant à bonne distance sa tête. Oui, faudrait pas attraper une maladie, surtout chez les bleus. Membres de la maison des Serdaigle dont elle ignorait totalement le fonctionnement.

Enfin, elle le relâcha, et se frotta comme elle l'aurai fait si elle s'était allongée sur une plage ensablée, pour enlever les particules restantes.

Pense: - это, это сделан. *3*