[Audition] "Le monologue de l'arbre rouge" de J. F

Titre de la pièce: Le monologue de l'arbre rouge.
Metteur en scène: Julian Falcon
Chef décorateur: Charly Rasmusson

Distribution incompléte:

Role de l'épouse:
Role du mari:
Role de l'amant:
Rôle du 1er témoin:
Rôle du 2éme témoin:

Synopsis de la piéce:

1789: Alors qu'en France la révolte gronde et que le peuple affamé désire décimer les derniers Rois, une femme joue son va tout, dans un enjeu qui l'opose à deux amours contrariés, à deux hommes contraires, et à une audace certaine qui pourrait lui couter la vie...

Les contraintes choisies:

- Drame
- Dialogues libres et rimes... Selon les personnes.
- L'histoire se passe chez les moldus.
- Chaque post doit contenir une ou plusieurs figures de style parmi les plus communes (métaphore, image, allitération, assonance, anaphore, antiphrase, hyperbole, litote, euphémisme...)
- Peut-être que d'autres contraintes suivront, je vais devoir en discuter avec ma régisseuse.

Pour le casting, je désirerais:

Que vous jouiez une partie de la scène les nobles cousins de shakespeare, l'acte 2, scène 2. Bientot mis dans le sujet.

Si arriver en retard était un art, alors Charly était une très grande artiste.

Sans ce presser, elle franchit le pas de l'amphithéâtre dans lequel le professeur mcGonagall donnait généralement cours.
Elle rejoint le "metteur en scène" qu'était Julian, derrière les premiers rangs de bureaux, alors que quelques élèves se trouvaient au coeur de la fosse.
Sans dire mot, elle s'installa, sortant d'un sac minuscule plumes, parchemins, et un pile impressionnante de dossier en lin. Ces dossiers étaient peu épais, mais d'une finition raffiné. Qu'importe, le budget était offert par Le metteur en scène, qui se trouvait aussi être le producteur. Pour quoi donc se priver de la qualité lorsqu'elle est accessible.
Charly sans dire mot, toujours envoya d'un informulé ces dossiers sur la table du premier rang pour qu'il soit accessible, aux éventuels futurs acteurs de la pièce.


Puis elle s'assied dans le but d'attendre que les derniers arrivants, ceux qui maîtrisaient mieux qu'elle l'art du retard, avant de commencer une quelconque présentation.

Le retard, comme toutes les choses subjectives, n'existait que par rapport à quelque chose ou à quelqu'un. L'important, c'était donc de se fixer ses propres repères. Mélusine McEwan n'était donc pas en retard, c'étaient les autres qui étaient en avance. Moui... Elle aimait son rapport aux choses...

Quand à savoir le pourquoi elle se dirigeait vers le lieu de l'audition organisée par Julian Falcon et Charly Machintrucmson... C'était un mystère... Le goût de la provocation...? L'envie d'émotions fortes? Ou peut-être tout simplement l'inconscience... Une rouge se présentant à l'audition de deux verts... On aurait tout vu... En particulier lorsque la rouge en question était Mélusine McEwan, fervente anti-serpentard... connue et reconnue...

Alors quoi? L'attrait du théâtre...? Quand on voyait comment s'était déroulée la dernière aventure dramatique de Zyn et ses conséquences à plus ou moins grandes échelles, même elle avait des doutes.

Peut-être tout simplement la lettre qu'elle avait reçu le matin même et qui commençait par quelque chose du genre 'Je désire t'avoir toi et toi seule dans le role fémimin principal de ma prochaine piéce.'

Orgueil et curiosité donc... Hmmm... C'était plus justifiable... Et maintenant....


Arrivée dans la salle, face aux deux Serpentard... trop tard. Point de non-retour... Jeune fille aux chaussettes dyssymétriques regrette sa décision... Oh... Et puis, zut... maintenant qu'elle était là, autant leur montrer de quoi elle était capable... Si tant est qu'elle fut capable de quelque chose. Sans un sourire, avec juste un semblant de regard dans leur direction, Mélusine saisit un des exemplaires des 'Deux Nobles cousins', pièce qu'elle n'avait jamais feuilleté de sa vie (ça racontait quoi d'abord?), parcourut rapidement le texte (en version originale...niamniam...)

'Gné?'

Ca commençait bien... Bon, que faire quand on ne connait pas l'histoire, qu'on ne comprend pas le texte et qu'on préférerait être tranquillement assise dans sa salle commune à boire du jus de citrouille... On improvise...! parce que c'était hors de question de perdre la face devant deux verts...

Hop, petit coup de baguette magique pour se nettoyer un petit espace. Retour de la baguette dans sa poche. Inspire. Expire. Fait rouler la nuque (ça faisait toujours très pro le roulage de nuque... Et...


Bombombombombombom...

Bom

Bom

Bom...

Les tois coups... En scène McEwan...

Elle prit la pause... Oups... Sorry... She takes the pause...
Pensa à De Lansley pour prendre son air sûr de lui et fou d'amour (un peu d'improvisation quand même), imita surtout son regard et son attitude... Avant de se rendre compte qu'elle avait tout faux... Ce n'était pas l'histoire d'un séducteur... Merlin, elle avait confondu avec Dom Juan...

Elle fit quelque pas, se mettant dans le rôle. Ferma les yeux... Il fallait que ça vienne de l'intérieur... C'était le ressenti intérieur qui devait effleurer lentement la surface. laisser venir les émotions. Oublier Mélusine Mac et laisser la place à un autre... Doucement, lentement. Et quand McEwan la rouge ouvrit les yeux, ce n'était plus son regard... Il y avait moins de colère et de révolte, un peu moins de folie, un peu plus de douceur et de fermeté à la fois... Un peu plus d'amour aussi... Sa posture se modifia, elle se fit moins... féminine. Plus droite, plus sèche, plus noble. Même ses cheveux semblaient plus sage. Elle semblait une autre.

Son regard se porta vers un point imaginaire, et pourtant, la force de son regard le rendait presque palpable. Lentement, détachant les mots sans pour autant les hacher, dans un fluidité maitrisée qui gardait malgré tout un certain rythme, Mélusine/ Arcite commença:

"Yes... I love her...
And if the lives of all my name lay on it, I must do so. I love her with my soul..."

Elle parlait avec douceur mais sans non plus tomber dans le romantisme pathétique des romans à l'eau de rose que lisaient les vieilles dames (elle avait surpris sa voisine en camoufler un sous son matelas lors de sa dernière visite surprise... Bref). Juste ce qu'il fallait d'émotions contenues pour ne pas sembler incrédible. Une certaine tension dans le corps et le regard... And the show goes on:

"If that will lose ye, farewell, palamon!
I say again, I love her, and in loving maintain, I am as worthy and as free a lover, and have a just a title to her beauty, as any Palamon, or any living that is a man's son..."

Une pause... Un cillement... Et retour de McEwan la rouge... Une révérence un peu trop irrévérencieuse...:

"Lady and gentleman... That's all..."







hj: bon, 'cher' metteur en scène, j'espère que ça te va...
Petite remarque: juste pour dire qu'à partir de maintenant, j'aurais sans doute un rythme de post nettement moins... rapide... Et que je serais absente la dernière semaine de juin (du 24 au 29 sans doute...)... donc, je vais louper le début... si ça t'arrange pas...

J'informe que cette audition est maintenant sous une forme plus simple, indiquez moi seulement comment vous voyez votre rôle, entre jouer un jeune amant, et un mari brutal et plus agé. Voila.

Quand à ma regisseuse, je l'informe qu'elle a du boulot.

HJ: j'ai essayé de glisser des éléments pour expliquer comment je vois le rôle mais je préfère le faire en rp que sous forme d'explication. Je demande Palamon mais au final c'est pas important, je prendrai le rôle qui t'arrange



« Après tout pourquoi pas tenter ce rôle-là ? » se demandait Adrian en rentrant dans la salle d’audition du Monologue de l’Arbre Rouge, les mains dans les poches avec son air désinvolte coutumier. A le voir entrer d’une démarche légère, voire sautillante, et s’avancer vers les deux Serpentard comme s’il venait demander son chemin, personne n’aurait pu penser que Lawrence convoitait le rôle dur du mari. On l’aurait vu amant frelaté par l’amour, la tête dans les nuages et le cœur sur la main. C’était souvent ce visage sympathique qu’il inspirait de prime abord mais il était difficile, face à cette désinvolture, de se l’imaginer mari jaloux et possessif, prêt à tout pour garder l’amour de sa femme.

Il regarda la couverture du feuillet que tenait Ramuson et tendit sa main vers elle pour qu’elle lui en cède un. Il hocha la tête sans dire bonjour, merci, ou poser de question. Son visage devint moins souriant et se referma autour d’un rictus amusé et d’un oeil brillant. Il lut l’extrait puis salua la courte performance de Mélusine et se présenta à son tour devant le futur metteur en scène et sa régisseuse. L’extrait de la pièce à la main, il le posa sur la poitrine, se tint très droit et croisa les bras par-dessus.

- A mon tour je suppose…

Julian expliqua que pour simplifier l’audition, il fallait simplement donner sa vision du rôle. Ce qu’Adrian ne fit pas. Il resta silencieux un instant puis regarda Mélusine. Il préparait sa réponse. Tout son regard avait changé. Il parlait avec détermination et fermeté, voulant dégager quelque chose de digne et surtout pas plaintif. La violence n’est pas que dans le corps bien que sans s’en rendre compte, le buste droit et bien posé sur ses hanches, Adrian venait de gagner deux centimètres et on aurait cru qu’il se retenait à tout moment de sauter à la gorge d’un assaillant imaginaire. Mais la violence la plus terrifiante est celle qu’on garde en soit comme un animal en cage. On ne sait pas quand elle va s’échapper et vous terrasser mais on sent qu’à tout moment, cela peut basculer. C’est marcher sur le fil du rasoir.

Ses épaules ouvertes, bien que les bras croisés, dévoilèrent l’espace d’un instant une carrure plus imposante que celle qu’il avait d’ordinaire. Son visage assombri lâcha son sourire, il décroisa les bras, baissa la tête doucement en souriant ironiquement puis la releva vers ces trois auditeurs :

- Si je t’ai déjà appelé "mon ami", il me faut effacer sur le champ ce que le temps a fait de nous.

Je t’ai cru dans mon sang et dans mon coeur, un frère.

Tu n’en es plus que l’anémie et l’hématome.
Ta traîtrise est le caillot qui bouche mes artères.
Mon cerveau perd son oxygène quand tu es là.
Ta présence m’asphyxie et pour respirer à nouveau,
soit il me faudra partir, or je ne compte pas te laisser celle que j’ai vu le premier et qui ne mérite pas ton amour enfantin,
soit il me faudra t’occire et reprendre l’air et la vie que tu veux me voler.

Lawrence resta un instant debout et reprit progressivement son habituel sourire en dirigeant son regard vers Charly et Julian, puis ajouta d’une voix détachée :

- Bonjour. Adrian Lawrence mais je préfère qu’on m’appelle Lawrence. Gryffondor pour le rôle de Palamon.

Les auditions sont terminés, tout les rôles ont été trouvé. Merci à tous.

hj: on peut avoir des info? je sais pas du tout comment ca se passe, qui écrit en premier, a quoi sert la dialoguiste et le but de la pièce... j'espère que je ne suis pas le seul à pas avoir compris

Aucun problème
on pourra pas dire que j'ai pas essayé en tout cas lol

Jeune réalisateur cherche désespérement quelqu'un voulant succéder a Alhambra pour jouer le mari jaloux...

Message pour le jeune Eneas.

N'écris pas en rimes, c'est pas grave, le plus important, c'est que la pièce avance et se termine un jour.

Donc va y, écris normalement.

Enjoy!^^

(Merci)

Non, mélusine ne t'inquiete pas, on part de là ou on en est, je me sens pas de reprendre au début, surtout que ce n'est pas moi qui poste