Petite pâquerette, pour une fleur de cerisier. [PV Mark :) ]

Sakura s’ennuyait un peu en ce jour ni gris, ni ensoleillé. Ca ressemblait à un jour triste, sans saveur. Et puis il y avait personne dehors. Enfin à part quelques premières années qui s’esclaffait à tout bout de champs. Pour pas grand-chose en plus…

Son humeur n’était pas au beau fixe, elle qui d’habitude prenait tout avec le sourire. Sans doute que le temps y était pour quelque chose. Un temps pas terrible, ca n’aide pas vraiment pour le moral.

La jeune fille s’arrêta alors au pied d’une pâquerette. Elle ne pensait pas qu’une fleur si jolie puisse vivre seule au milieu de ce parc. Un petit vent soufflait entre ses pétales doucement.

Bizarrement, Sakura venait de retrouver le sourire. Comme si la petite fleur lui avait donné un peu de son énergie. Car il en fallait de l’énergie pour survivre ici, au milieu des passages des élèves.

Se reculant un peu, la demoiselle prit note de l’endroit exact de cette petite fleur. Elle avait l’intention de revenir la voir dans quelques jours, ou bien demain. « Je suis sure qu’elle m’apportera chaque jour un peu de courage, et moi je lui apporterais un peu de sécurité si je peux… »

Elle s’agenouilla alors et passa délicatement sa main sur celle-ci. Elle était douce, plus douce que ce qu’elle s’était imaginée. Un pas derrière elle, la ramena doucement à la réalité. Elle devait avoir l’air bête si on la surprenait ainsi.

L'Ennui avait enserré le Démon des Serpentard. Auparavant Ange, il était devenu Démon et vice versa. Il avait pourtant l'apparence d'un Ange mais tendait vers la noirceur du sale Démon.
Bref c'était pas sa journée, c'était comment dire ? La dècje intégrale. Et il faisait chaud pour un Serpentard qui détestait la canicule... Ca tombait mal, bien mal : fin du mois de Juillet.
Soupir. Sentiments amers. Le Parc du Château ? Pourquoi pas ?

La haute stature s'y rendait allègrement, il avait laissé de côté les questions qu'il osait se poser. Sa synapse ne faisait plus effet, et ce n'était pas le moment de le lui demander. Il était déconnecté de la Réalité.
Sifflotant et repensant à une certaine Poufsouffle, qui petit il avait failli faire tomber dans la mare du Manoir familial. Oh qu'il s'en était voulu pour ça. Enfin bref ! Et l'autre tarée dans les couloirs ? La Préfète des Bleus. Alors elle. Pourquoi il y pensait ?
Pourtant rien ne lui disait qu'il allait rencontrer une Bleue. Il aurait préféré parler avec...le Septième Année verdâtre. Mais on ne peut tout avoir.

Parc du Château. Les grandes jambes s'arrêtent presque flageollantes. Une fille aux cheveux roses ? Elle ne pouvait passer inaperçue pourtant ...
Et elle parlait aux fleurs ? Tiens donc.

- Tu m'as l'air d'une plume toute droit tombée d'une Chouette un soir de Sabbat ...

Ouais ok. Non il n'avait pas fumé. C'était juste que son interlocutrice était fort jolie. La synapse de Mark allait-elle être en corrélation avec celle de sa partenaire ?

Le Démon allait converser avec l'Ange apparemment.

Et de UN !

Son regard se posa doucement sur lui. Qui était-il ? Elle n’aurait su le dire. Il avait pourtant ce petit air suffisant qui en disait long sur sa personnalité mais peut-être qu’elle se trompait, encore une fois … Son visage lui rappelait vaguement quelqu’un.

Citation :: - Tu m'as l'air d'une plume toute droit tombée d'une Chouette un soir de Sabbat ...

Drôle de façon pour converser de nos jours. Prenait –il la petite Sakura de haut, comme pour montrer sa supériorité ? A moins que ce soit naturel. Auquel cas, la demoiselle aurait vite fait de s’éloigner de lui … Pas qu’elle ne se sente pas bien avec ce genre d’homme –enfin si un peu…- , mais c’était surtout qu’elle n’aimait pas qu’on la prenne pour une idiote.

Enfin, Bon elle devait l’avouer. Pas que ça lui fasse plaisir… Vraiment pas …

Elle n’avait rien compris, encore une fois… Elle allait passer pour une imbécile sans aucune aide de sa part. Ca la fichait mal pour une serdaigle, et préfète en plus. S’en était fini de sa maison. Le Baten

Comment minimiser les choses ? Hum. Chose difficile. Mais il en était de son honneur. « Faisons comme si j’avais compris. Une réponse neutre, sans argumentations. Juste pour donner le change Le Enki

»

- Bien le bonjour, à toi aussi ! Du moment que j’en ai juste l’air, ça me va.

Voilà. Ni plus ni moins. La préfète n’avait pas l’intention de s’ouvrir à lui comme une fleur s’ouvre au soleil. Surtout qu’elle venait à l’instant d’apercevoir son blason. Le Deneb

Un Serpentard. En même temps, elle aurait du s’en douter. C’est pas chez Poufsouffle qu’on trouve des énergumènes dans ce genre.

Bien que le vert et argent ait du style…

Le Vert et Argent vit le regard aussi vert que son Blason se poser sur sa stature.

Il ne broncha pas d'un millimètre. La demoiselle en question avait un joli regard. Un de ceux qui vous apaise rien qu'en s'en sentant sondé. Le 5ème année ne savait pas du tout à qui il avait faire, il le saurait par la suite. La découverte est souvent valorisée chez lui. Il préfère rencontrer de nouveaux visages, des êtres étranges et sympathiques ...
Tiens, voilà qu'il pensait à bien maintenant ? Hm. C'était tout simplement qu'il avait envie de se reposer sans se cacher et qu'un détour par le Parc du Château était un bon moyen de faire abstraction de tout. Non pas jusqu'à renier son Blason de Vert et Argent. Mais jusqu'à oublier Poudlard un petit bout de temps et de s'évader de la Sacro-sainte Réalité.
Pendant quelques heures, ou minutes, suivant son état, il serait simplement le jeune Mark Resnald. Le regard doré accrocha le Blason de la jeune demoiselle. Du bleu et du jaune ... Intéressant. Une Serdaigle. Et il vit l'insigne de Préfète. L'autre Préfète alors. La première, il l'avait rencontrée au détour d'un couloir, tard le soir. Rien n'avait été de tout repos d'ailleurs.
Les Serdaigle sont agaçants en fait. Tout comme les Poufsouffle et ne parlons même pas des valeureux Gryffondor ! Bref, à part les Serpentard.... et encore. Mais la jeune demoiselle dénommée Sakura, d'après ses souvenirs allait supporter le Démon aux yeux dorés.

La pauvre ...

Apparemment, elle n'avait pas compris l'ombre d'un mot de sa tirade. Il est certain qu'un homme ou une femme normalement constitués n'y comprendraient rien à sa phrase. Lui non plus à dire vrai. Il l'avait lâchée comme ça, sans chercher le pourquoi du comment. N'empêche que quand il ne cherchait pas ses palabres avant de les dire, c'était pas très compréhensible. Ouf, elle n'avait rien dit et avait adopté la neutralité. C'était le mieux à faire.
Et encore. Petit sourire à sa réflexion. Heureusement qu'elle n'en que l'air. Il vient juste de remarquer ses cheveux roses, à croire qu'il ne remarque jamais rien. Oui, justement on le lui a déjà fait remarqué auparavant. Paradoxal que tout ceci. Elle était réfractaire quant au fait de s'adresser à lui. Il ne demandait pas de confidences, là il allait lui dire sans se cacher qu'il s'en fichait comme de sa première robe de Sorcier, non juste parler.
A croire que ce ne serait pas si facile, car de suite dès qu'on est chez les Serpents, on est catalogués. Dur, dur. Ah les Serpentards ! Les pestiférés de Poudlard, les tourmentés, ceux qui dénigrent les autres et bla et bla et rebla-bla. Oui mais les critiques faites en leur "Honneur" sont souvent les plus blessantes. Bah ouais, dur dur d'être Serpentard en fait.
Long soupir d'agacement face à ça. Face à cette réaction de ne jamais trop en dire face aux Verts et Argent. Comme s'ils allaient les mordre et se repaître de leurs souvenirs ...
La longue silhouette recouverte d'une redingote noire, se laisse choir au sol en un bruissement d'étoffes. On aurait dit que tout le poids du monde s'échinait à faire plier son pauvre dos.

Non, c'était juste qu'il s'était étendu de tout son long, les bras en croix et les yeux fermés. Juste pour profiter de l'instant. Il n'avait pas écrasé la pâquerette à la Sakurette. Une main gantée tendue vers le ciel, il tentait de rendre l'air palpable, de s'en imprégner. Son interlocutrice devait se demandait ce qu'il était en train de faire. Mais Loevi y était habituée elle. Car souvent dans le Parc jouxtant la demeure BloodDust, Mark Resnald se couchait de cette façon.
Juste comme cela, sans réfléchir. Et il s'amusait à retracer le contour des nuages, mais ce qu'il préférait, c'était le soir. S'amusant à retracer les Constellations. Le soir, c'était bien mieux ... Il pouvait s'échapper de la Réalité encore une fois. Car c'était bien dans ses rêves qu'il ne pouvait pas.
Rouvrant un oeil doré puis l'autre, et terminant à juste titre son monologue intérieur, il se retourna vers Sakura Haruno : Préfète des Bleus.

Un ton détaché mais néanmoins froid s'échappa des lèvre mates. Ce n'est pas de sa faute, c'est comment il agit face aux autres. Après on s'étonne qu'il n'ait que des connaissances Serpentards ... Ahem.

- Tu peux en dire plus tu sais. Je suis peut-être un Serpentard, mais je ne vais pas te crocheter.

Ni plus ni moins. Après un silence oppressant, il se mit à sourire de toutes ses dents bien blanches. Est-ce que la demoiselle croquerait la pomme offerte par le Serpent ?

Il voulait qu'elle en dise plus. Elle aurait du en dire plus. Pas qu'elle soit vraiment obligée, mais il était dans sa nature de parler de tout de de rien avec le premier venu. Cela n'aurait pas du être une exception aujourd'hui, mais sans savoir pourquoi elle se retenait en face de lui.
Bien qu'elle seule année les sépare, elle devait avouer qu'elle était intimidée par son regard perçant. Un regard vif et froid, qui sondait son âme.

Devait-elle s'allonger à ses côtés, ou rester là et s'accroupir à ses pieds, le visage tourné vers lui ? Ces dernières paroles avait eu la surprise de l'apaiser. Pas vraiment les mots prononcés, mais plutôt l'intonation qu'il y avait donné. Le ton n'était pas tranchant pour une mornille. Détaché, froid, simple. Suffisant pour démarrer une conversation avec lui.

Elle opta pour la deuxième solution. Délicatement, elle se posa dans l'herbe, assez loin de la pâquerette, les genoux pliés vers sa poitrine, et ces bras les entourant. Elle se balançait doucement d'avant en arrière comme on berce un enfant.
Son esprit se mit à réfléchir très vite, son coeur battant la chamade. Que pouvait -elle bien dire ? Entamer une conversation était toujours dure pour elle. Sakura ne savait jamais quoi dire d'intelligent. Pas qu'elle soit idiote, mais -comment dire- elle parlait souvent pour rien dire.
C'est -il pas drôle ça ?

Enfin, fallait qu'elle se bouge l'arrière chaudron pour dire quelque chose, et pas rester muette comme un poisson-lune malade...
Petit raclement de gorge. Hum.

- Je me sens bien ici, dans le parc, je veux dire. Je trouve tout cet espace apaisant. J'y viens donc très souvent. En tout cas, toi t'as l'air d'y être à l'aise aussi. Pas que je veuille deviner ce que tu ressens, hein. Je laisse ça aux pseudo-voyantes comme celle de la tour.
L'herbe est moelleuse, et l'air humide. Un temps à cagouille, si je ne m'abuse...

La demoiselle aux cheveux roses venait de dire nawak. Le Baten

Comment allait réagir le vert et argent ? Il allait la prendre pour une crazy girl à coup sur.

Je baptise ce message mon 500ème message, car celui là je l'aime bien Le Enki

C'était étranges les personnes avec qui on avait jamais parlé mais qui étaient susceptibles de vous intéresser par la suite ...

Mark ne s'était jamais vraiment penché sur le cas de Sakura Haruno. Tout ce qu'il savait d'elle c'était qu'elle possédait des cheveux roses et des yeux verts et qu'elle était Préfète des Serdaigle. Après, il n'en savait pas plus.
Il ne connaissait pas ses goûts, ne connaissait pas ce qui la faisait trembler de peur dans son lit le soir. Non, il ne savait rien de la petite Bleue. Mais au fond de lui, aimerait-il en connaître en plus ? Juste savoir comment elle fonctionnait ? La connaître un peu mieux que cette surface ?
Oui, il répondra par l'affirmative. Pour une fois, il fera un effort. Le sixième année tentera de s'ouvrir à une autre personne. Pas entièrement, mais juste montrer un peu plus qu'un Serpentard.
Etre Mark Resnald, ou du moins essayer. Mais il avait toujours peur de déchanter .....

Car se montrer come on est réellement, fait le plus peur.

Frayeur du Serpent qui couché, contemple le ciel ou l'herbe. A choisir. Le jeune homme s'était exprimé non pas sur un ton désagréable pour une fois. Mais juste un ton qu'il avait l'habitude d'employer quand il ne connaissait pas les autres.
Il savait l'effet qu'il produisait, soit Sakura s'en irait, soit elle resterait et ils pourront discuter à loisir comme de vieilles connaissances. Mais faire pénétrer une personne dans son espace vital intimait des sacrifices pour le Serpent. Les Serpentard ont tous cette tendance à refuser les mains tendues ou les bons sentiments ....
Mark ne fait pas exception. Les honnêtes choses font peur, alors il est préférable de les détruire sciemment. De les pulvériser pour ne plus regarder en arrière.
Alors une Amitié potentielle ? Mark en était là de se poser ces questions ... Elle n'osait pas prendre place.
Après tout qui s'asseyait à côté d'un Serpent ? Un autre Serpent, c'est bien connu.

Non, rectification, une Serdaigle.

Le regard doré la vit s'asseoir sans faire de bruit. Aussi légère qu'une plume. La position qu'elle avait en ce moment-même, le rendait mal à l'aise ... Il avait cette position d'âme perdue quand il était petit. Les genoux repliés sous lui à ne rien quémander, seulement une chose : qu'on le laisse seul. Loevi le voyait souvent dans cet état et par un de ses sourires éclatants venait le réconforter ...
Toujours elle, pourquoi venait-il d'y penser à ce moment là ? Parce qu'il devait lui tendre la main lui aussi ? A Sakura ? Détournant un court instant sa tête mate pour se mordre la lèvre, il reposa son regard doré sur elle. Cette sensation de ne pas vouloir lui venir en aide en fait. Mais la jeune fille aux cheveux roses flamboyants apaisait le jeune Serpent.
Alors vu qu'il avait voulu entamer la conversation, ils allaient en faire une. Consctructive et exprimer les ressentis. Mark n'était pas habitué mais il fallait du changement.
Et l'avoir rencontrée, en était un en soi. Une autre pièce du puzzle qui construisait Mark peut-être .... Mais elle était muette.
D'habitude les filles ça cause ....

Non ?

Alors il attendait patiemment. Puis une phrase presque incohérente avec un fond de vérité. Wah profond.

- Soit disant je serais le fils caché de Trelawney. Non, moi aussi je suis à l'aise ici. Je ne sais pas pourquoi mais oui, c'est apaisant.

Regard incrédule du Préfet suite à la dernière phrase de la Belle. Temps à cagouille ?

- Ah ah ah ah ah ! Je l'avais jamais entendue celle là.