Nombre de messages : 306 Maison : Hors Jeu Gain de Gallions : 19286 Date d'inscription : 29/04/2007
Sujet: Le Monologue de l'Arbre Rouge Dim 24 Juin 2007 - 15:08
Ici sera présentée la pièce de Julian Falcon.
Rappels
Contraintes et déroulement communs pour les metteurs en scène, les comédiens et le staff:
- La pièce est en un acte et trois scènes, c'est-à-dire un sujet découpé en trois parties, librement décidées par le metteur en scène.
- A chaque début d'une nouvelle scène, le metteur en scène doit poster la tombée du rideau pour prévenir le spectateur du changement de scène en annonçant dans ce même sujet: la nouvelle distribution ou tout changement de décor et de mise en place.
- Ensuite, chaque comédien poste selon son rôle, comme dans un RP traditionnel, en improvisant les dialogues mais en ne perdant pas de vue l'objectif du metteur en scène et de son histoire.
- Les trois scènes correspondent pour la première, au début de l'intrigue, pour la suivante, à son déroulement et pour la dernière, au dénouement.
- Le nombre de rôles à inclure dans votre pièce est de six maximum. A vous de déterminer lesquels et de choisir qui fera quoi en fonction de l'histoire que vous désirez monter (Note: les metteurs, les chefs déco et régisseurs peuvent aussi être comédiens dans la pièce pour laquelle ils oeuvrent, s'ils le souhaitent et selon le bon vouloir du metteur en scène).
- Chaque metteur en scène est chef et libre de ses décisions. Il a la responsabilité de rendre cohérent le sujet et de coordonner les efforts de chacun.
Note importante: Quelle que soit la pièce, prière de privilégier les dialogues et l'action aux descriptions. Telle une vraie pièce de théâtre. Donc, pas de OFF, vous créez une véritable saynète.
Julian Falcon Adulte
Nombre de messages : 483 Age : 39 Maison : Serpentard Année : 7eme année Gain de Gallions : 20700 Date d'inscription : 06/01/2006
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Jeu 28 Juin 2007 - 16:31
Sur le prospectus du déroulement de la soirée, les élèves pouvaient lire la synopsie de la pièce ainsi que le nom de chaque intervenant.
Citation:
Nous sommes le 13 juillet 1789, un jour avant la revolution francaise. Dans ce pays, les esprits commençent à se révolter, des pensées des écrivains, on en est vite passé aux armes et aux fourches. Mais certaines scènes ne se sont pas joué qu'à travers la révolte. Diane (Melusine McEwan) éprise d'un amant ténébreux, et mystérieux sur son passé, doit faire face à un mari brutal qui la conduit à la folie, mais quand les deux hommes vont devoir se faire face, les choses ne se passeront pas comme chacun des personnages l'auraient prévu...
Le metteur en Scéne Julian Falcon vous attend pour voir cette pièce, qui je l'espére sera sublime. Les acteurs ont beaucoup donné et ont beaucoup travaillé, le travail en coulisse a été colossal. Pour le meilleur, comme pour le pire. Les décors ont été soigneusement préparé, et les costumes seront, je l'espére, à la hauteur de la piéce.
Citation :
Metteurs en scène : Julian Falcon Décorateurs : Charly Rasmusson (Costumes) Aide Dialoguiste: Ehlana Kalten Le régisseur : J'hésite. (c'est bien la confiance...)
Acteurs :
L'épouse: Melusine McEwam Le mari Palamon : Eneas Penn L'amant Marc Antoine: Derek Grogan
Courage mes acteurs, car tout les regards seront braqués sur vous, il vous faudra assurer...
Dernière édition par le Mar 4 Sep 2007 - 21:32, édité 1 fois
Charly Rasmuson Adulte
Nombre de messages : 62 Maison : Serpentard Année : 7ème année Gain de Gallions : 19242 Date d'inscription : 07/05/2007
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Dim 1 Juil 2007 - 0:59
D'une voix haute et forte, sans inhibition aucune.
-Hey, Choulian...
Charly débarqua dans les coulisses avec des males qui la suivaient en survolant le sol.
- Voilà t'es fichou kostoume. Chais fais quelques modificachions.
Puis les costumes se déballèrent à la pointe de la baguette de la jeune fille, en même temps qu'elle les décrivait.
-Le mari en noir, à cauz dé chon doublle che, et en rouge, Ch'est le mari. - La femme, en rouge et noir, ozi rayé en blanc à cauz de chon doublle che, et palce elle est au milieu de ché hommes. -Quant à l'amant, en blanc.
23h00
C'était à la troupe de Falcon d'entrer en scène. L'acte I, se situe au bord d'une falaise. On peut dire que l'alliance du budget du producteur, du talent de la chef décoratrice et de quelques esclaves ont permis de construire un décor majestueux. Pourvu que les acteurs en soient à la hauteur.
Dernière édition par le Mer 4 Juil 2007 - 22:12, édité 2 fois
Mélusine McEwan Administrateur
Nombre de messages : 1655 Age : 39 Maison : Ancienne Gryffondor Gain de Gallions : 20121 Date d'inscription : 02/10/2006
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mer 4 Juil 2007 - 20:51
Une minute avant l'entrée en scène. Son moment préféré. L'infime instant suspendu où elle n'était plus vraiment Mélusine McEwan mais pas encore Diane. Presque juste un corps, frêle enveloppe agitée de tics nerveux, la boule au ventre, le coeur en balade et la respiration saccadée. Pourtant, tout au fond, elle se sentait étrangement calme, les sens momentanément exacerbés.. le murmure parcourant la salle, l'odeur des "plaches", un accro dans la tenture....
Bambambambambambambam... Bam. Bam. Bam.
Les trois coups. Auxquels s'accordait son coeur. Impression de manquer d'air. Saut dans le vide. Entrée en scène de Mélusine. Silence total. Première bouffée.
Le corps complètement tendu, Diane faisait ses premiers pas. Robe classieuse. Tout de rouge et noir. Dans le plus pur style romantique. Corset et jupons. Tafetta, velours et soie. Elle avait presque l'air d'une femme dans cet attirail. CHeveux artistiquement relevés -ça faisait un mal de chien- avec quelques mèches d'un effet savament négligé... Au fur et à mesure, tout partirait en vrille, c'était fait pour. Evolution physique. Evolution mentale.
Quelques pas de plus la rapprochant de la silhouette déjà présente. Au rendez-vous. D'une voix altérée, Diane commença, conservant quelques accents mélusiniens:
"Au milieu du grand trou noir que ma vie était dev'nue Frêle oiseau porteur d'espoir, votr'lettre m'est parvenue... Través d'encre sur du vélin, baume de mon coeur meurtri Quelques lignes de votre main... Mes lèvres de nouveau sourient."
Toute la raideur qui avait été le masque de Diane depuis son entrée fondait lentement. La froideur quittait ses yeux où brûlait une flamme qui était celle de Mélusine:
"D'un geste vas m'arracher, glorieux chevalier servant, Entre amour et amitié, à une prison de tourments. Inlassablement la vague, ca et vient ey puis s'échoue Offert'à l'étendue de sable, et je m'en reviens vers vous."
D'un geste lent, accompagnant la fin de ses paroles, Diane s'approcha juste assez pour effleurer le bras de Marc Antoine.
Spoiler:
Les contraintes pour le texte: -vers de 14 pieds -rimes plates -césure à l'hémistiche -utilisation de la métaphore
hj: j'espère que ça convient..
Derek Grogan Elève incontournable
Nombre de messages : 340 Age : 29 Maison : Serdaigle Année : 3ème année Gain de Gallions : 19178 Date d'inscription : 10/06/2007
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Dim 8 Juil 2007 - 15:52
Bambambambambambambam
Derek, sur la scène, était prêt. Mélusine lui avait concocté une petite potion de vieillissement, qui avait étonnamment bien fonctionnée –peut-être avait-elle été aidée?- et le petit schtroumpf avait dorénavant l’apparence d’un jeune homme de l’âge de Mélusine, soit 16 ans. Il avait dû boire la potion au petit matin pour s’habituer à la sensation de son corps plus vieux, mais il avait fini par réussir à marcher sans se prendre dans ses pieds.
Donc, un costume à sa nouvelle taille –toujours petite et rondelette malgré son vieillissement-, qui semblait le grandir un peu -ce n’était pas plus mal ainsi-, les mains moites, le visage tout maquillé –il se retenait même de suer du visage de peur de détruire le chef d’œuvre facial-, il attendait le commencement.
Bam
Derek oublia tout, de l’univers qui l’entourait à sa pièce.
Bam
Il prenait possession de son rôle, se sentant assuré, bien que toujours nerveux.
Bam
Le rideau s’ouvrait. Ce n’était plus Derek Patrick Grogan, mais Marc-Antoine, sur la scène. Le jeune serdaigle avait perdu son air jeunôt, son insécurité et même que lorsqu’il parlait, sa voix sembla moins aigue, plus mature.
Marc-Antoine, dans son habit blanc et argenté, attendait près de la falaise l’arrivée de Diane. Il la salue d’un hochement de tête –un peu trop sec, blâmez la timidité de l’acteur-, puis lui sourit. Un sourire dont elle seule pourrait y lire le peu d’assurance. D’abord en coin, le sourire s’agrandit à l’approche de la dame. De sa main –presque plus celle d’un enfant-, qu’il glissa sur l’avant-bras de la dame, prit celle de Diane, qui venait de survoler son bras, et lui fit un baisemain avant de lui répondre.
-Ainsi en est-il de notre époque encor, Où les gentilhommes doivent user de lettres Afin d’inviter dans leur humble retraite Les moins amères plaisirs, avec leur accord, À un repas illuminé d’improviste. Dites-moi combien de pieux messagers De par l’histoire risquèrent leur vie et Rendirent l’âme, même, trop optimistes : Croyant impossible d’être interceptés Par le mari jaloux. Quelques-uns, fait banal? Légèrement trop, à mon avis partial Et voilà donc pourquoi je décidai, vraiment, De vous porter, courant le risque minime De voir ma vie s’écourter pour quelques rimes, Ce message en mains propres, audacieusement.
Marc-Antoine, qui s’était avancé de quelques pas, tournant lentement autour de Diane, lui refit face et fit mine d’hésiter à prendre les mains de la belle.
-Bravant les coups du sort, afin que votre homme Daigne peut-être enfin lever sur vous les yeux Plus d’une minute entière, et en être heureux. Vous regardez moins longtemps est un crime en somme!
Marc-Antoine fixait intensément Diane de ses yeux gris, attendant une réponse de sa part, un sourire coquin sur ses lèvres bourgeoises.
Spoiler:
Contraintes : utilisation de litotes et de rimes embrassées, en espérant que cela suffit.
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Dim 8 Juil 2007 - 20:27
Plus émue qu'elle n'aurait souhaité le montrer par la galanterie de cette homme, Diane inclina légèrement la tête, dans un mouvement qui ne parvenait pas à cacher la légère teinte vermillon de ses joues.
Pourtant, les derniers mots de Marc Antoine éveillèrent plutôt au fond d'elle son couroux. Sa douleur:
"Il en est ainsi de mon mari, n'est-ce pas, monsieur? Ses yeux ne se tournent plus vers le vert de mes yeux Pupilles seulement fixées sur le vert de sa bouteille Amoureux de son vin, pareil à l'ours et son miel. Et de sa langue le déguste, le savoure, le caresse... Avidité exemplaire, amour de l'ivresse."
Sa respiration se faisait plus difficile, même si elle affectait l'indifférence. Etre une femme qu'on délaisse est toujours douloureux...
Je ne lui connais de pur plaisir que celui-là. Volupté et tendresse, aucun fragment n'est pour moi. Non... Et pas même le soir, lorsque la pluie tombait Que le tonnerre grondait, que les éclairs aveuglaient, Apeine ma robe ruisselante de pluie, offerte à lui Frémissante sous le soir, mince coup d'oeil vers le lit Qu'il se trouvait déjà dans les bras d'une autre femme... Ceux de Morphée, petit sursis de notre vie de drame..."
Spoiler:
vers de 13 pieds, avec le plus grand respect possible au texte de départ
Derek Grogan Elève incontournable
Nombre de messages : 340 Age : 29 Maison : Serdaigle Année : 3ème année Gain de Gallions : 19178 Date d'inscription : 10/06/2007
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Dim 8 Juil 2007 - 22:26
Marc-Antoine fixait le visage de Diane du regard. Il prit finalement ses mains au creux des siennes, sentant qu'il a commencé à la conquérir. Il reste néanmoins posé, ses mots se veulent mesurés...
-Il est des hommes pour qui toute beauté fait peur, Il en est qui paraissent la fuir à chaque jour. Alors que moi je cherche et je trouve mon bonheur…
Il se rapproche, pour lui murmurer à l’oreille. Suffisamment éloigné, cependant, pour que son souffle ne puisse la chatouiller.
-Le vin me semblerait posséder une saveur Bien pauvre comparé à votre arôme charnelle. Les jours de pluie, nous ne craindrions pas le chœur Des éclairs, du tonnerre, de l’orage et la grêle Puisque je serais à vos côtés, douce fleur, Blottissant, aimant, caressant… [votre peau de miel]
Il ne peut finir sa phrase, qui se perd en un murmure, interrompu par Diane. Il lui lâche les mains, surpris.
Spoiler:
Contraintes : utilisation de croisées, vers de 13 pieds, en se tenant le plus possible à la version originale. Énumération, métaphores.
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Lun 9 Juil 2007 - 16:34
Ne cachant pas vraiment son amusement devant ses grandes phrases, Diane eut un léger mouvement de la main, comme envoyant valser deux-trois moucherons innoportuns. Esquisse de sourire. regard pénétrant.
"Grâce! Pitié! Trop de pensées torturent mon esprit..."
Toujours à quelques centimètres de lui, ses mains dans les siennes, redevenue sérieuse, mais vaguement mutine, la jeune femme l'examina lentement, avec intensité. Puis recula, avec autant de lenteur,se détachant de lui, imperceptiblement. D'un ton léger que démentait la gravité de sonvisage, elle continua calmement:
"Pour ce faire..... .................. Pour cela,.... .............................. Il vous faudrait aimer..."
Elle avait dit cela sans le quitter des yeux. Nouvelle pause. Infime instant suspendu. Sourire en coin. Puis elle secoua la tête avant de faire demi-tour. Arpentant l'espace lentement, avec une grâce qui se conjugait bien avec la tension qui l'habitait:
"Je vous sens plus coureur que bel amant sensible, Attentionné et tendre..."
Avec une soudaineté qui la surprit elle-même, Diane lui fit de nouveau face, beaucoup plus proche de lui qu'elle ne l'avait cru, mi-accusatrice, mi-... attirée:
. " ... De toutes ces pensées Et de toutes ces paroles, aucune sans doute n'est vraie. Et au fond, vous voulez seulement m'infliger, Vous n'avez à m'offrir qu'un serment de douleur Et sans plaisir, que le votre, désir ravageur..."
Leurs visages se frôlaient maintenant. Un battement de cils aurait créé le contact. Regards aimantés. Avec un sourire machiavélique, elle avança les lèvres, tentatrice et effleura sa joue. Avant de se dégager. Sans douceur.
Spoiler:
vers de 12 pieds
Derek Grogan Elève incontournable
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mar 10 Juil 2007 - 3:56
Fait mine d’attendre un baiser, de marbre, mais se recule au même instant que Diane, sans se laisser démonter. Il s’écarte de quelques pas et lui rétorque, avec un moulinet de la main :
Je le reconnais, j’ai été coureur.
Parle plus bas, pour lui-même, le regard rêveur. Ne se sent-on pas bien plus vivant Quand nous les rendons, ces femmes aussi pures Que l’or de leurs bagues et chastes, fières Telles le titane, à notre merci, Laissant s’écrouler leurs desseins d’airain?
S’adressant de nouveau à Diane, il reprend :
Ne se sent-on pas plus vivants encore Lorsque nos sens s’entremêlent aux leurs Tels des filaments torsadés de cuivre Et d’argent brossé, qu’elles hurlent un silence D’agonie plombée d’un plaisir prisé.
Il se rapproche d’elle d’un pas circulaire, la contournant comme en une danse nuptiale.
Aucune ne l’a, selon mon savoir, Regretté, très chère, alors que pourtant Sous les draps de soie, brodés de platine, Il n’y tient plus de gentilhomme ou De demoiselle…
Il lui sourit. Un sourire charmeur, presque conquérant.
Spoiler:
Contraintes : Vers de 10 pieds avec césure (le plus possible), utilisation de métaux, allitération, antithèse.
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mar 10 Juil 2007 - 20:57
Observe son manège, mi-amusée mi-ravie:
"Je reconnais là les coureurs de votre âge Vous parlez mais ne montrez point de courage N’êtes point à l’aise comme si vous regrettiez...."
Le regard à nouveau perçant, Diane le fixe un moment, comme attendant qu’il parle. le voyant garder un silence digne, elle reprend, avec un soupçon d’amusement, onterrogatrice:
"Juste quelques mots pourraient m’effaroucher?"
Avec un léger mouvement de main, le même que précédement, au point qu’il passe pour un tic chez le personnage, la femme émit un petit rire qui s’apparentait à un pouffement:
"Mais je ne suis pas pure, encore moins soumise Je suis mariée, bien au-delà de la bise Et connais les hommes plus que ne le devrais Et je sais distinguer le mensonge du vrai"
Un sourire, presque indulgent, reflétant soudain le poids de ses années. Devenue blasée, Diane commenta d’un ton néanmoins badin, avec insouciance, comme si cela ne la touchait pas vraiment:
"Pour une femme, vous iriez conquérir la lune Que dans ses yeux, la peur ne mette plus ses brumes Quand enfin dans votre lit vous l’avez mise Vous vendez tous ses bijoux, la lune comprise"
Spoiler:
vers de onze pieds
Derek Grogan Elève incontournable
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mer 11 Juil 2007 - 3:47
Il prend son menton entre son pouce et son index replié sur lui-même, forçant la dame à le fixer dans les yeux –bien qu’il soit toujours un peu plus petit qu’elle.
Vous êtes une femme Des plus méfiantes. Je ne puis vraiment Vous le reprocher : Votre mari est Un homme brutal Qui n’a que trop peu D’estime en les autres, Alors que, chanceux, Il a une épouse Telle que vous-même!
Il relâche sa poigne et reprend, au bout d’un silence, l’air grave, le ton presque plus enjôleur, que sérieux.
Pourtant, croyez-vous Que je du blâmer Votre compagnon De si peu vouloir Prendre soin de vous? Pour sûr, je devrais! Mais je suis heureux De ne vous avoir Ici, qu’avec moi…
Marc-Antoine lui prend les deux bras, en une ferme douceur.
Spoiler:
Contrainte : Vers de 5 pieds
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Jeu 12 Juil 2007 - 20:45
Ne sachant pas trop comment réagir devant cet affrontement visuel, Diane choisit de ne pas montrer sa "déstabilisation" et se contenta de soutenir tranquillement son regard. Ce que Marc Antoine ne pouvait néanmoins percevoir était le mouvement qui agitait les doigts de sa main droite, trahissant une certaine nervosité. Plus calme sans la pression de ses doigts, elle se permit un léger sourire devant son enthousiasme, flattée malgré tout:
"Sans aucun doute, tout ceci vous honore...."
Elle lui adressa un de ces plus beaux sourire. Elle n'était plus novice dans l'art de la séduction et entrenait lentement le feu, alternant comme il se doit cajolerie et brusquerie. S'éloignant et se rapprochant tour à tour:
"Voyons, mon cher, cessez donc vos flatteries... Parlez-moi de vous, vos goûts, vos envies. Parlez, la curiosité me dévore. Vous êtes de ces charmeurs, passé maître Et qui refuse de se laisser connaître..."
Spoiler:
vers de 10 pieds
Derek Grogan Elève incontournable
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Lun 16 Juil 2007 - 5:15
Marc-Antoine ne s’attendait pas à la question. Il regarde des deux côtés, à moitié comme si il craignait qu’on ne les observe et à moitié comme s’il cherchait la source de la question. Il bafouille un peu, mais parvient à se reprendre rapidement.
Heum oui… Je suis de ce monde un exemple. Exemple pour tous, puisque né bourgeois D’une lignée en diminution Je parvins, encore jeunet, à renflouer La fortune dont je fus l’héritier. Ce faisant, je redorai le blason Familial aux vues des nobles voix. Ce fut ardu! Malgré les pouvoirs amples De nos ennemis, pourtant, j’y parvins, Grâce à différents audacieux moyens.
Le jeune homme s’était retourné, cachant son visage et à la foule et à la belle Diane. Il avait cependant gesticulé, surtout pour pointé son index gauche vers le ciel, comme il expliquait qui il était.
Spoiler:
Contrainte : Vers de 10 pieds
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Lun 16 Juil 2007 - 18:02
Diane avait l'écoute attentive. Toute son attention était concentrée sur la physionomie de Marc Antoine. Ne pouvant voir son dos, elle fixait avec une certaine tension le reste de son corps, comme pour percer ses mystères. Les mots parvenaient avec force jusqu'à elle. Elle s'élogna un peu, comme pour échapper à son influence mais on ressentait malgré tout une certaine tension entre les deux protagonistes, tension qui semblait au contraire s'accroître à mesure que Diane s'éloignait. La jeune femme ressentait cela. Tout d'abord perplexe, elle laissa un sourire naître lentement sur ses lèvres.
Elle détourna le regard dès lors que Marc Antoine eut finit son discours. Diane ne voulait pas que le jeune homme perçoive toute l'intensité avec lequel elle le fixait. Au lieu de cela, elle glissa un soupçon d'amusement dans sa voix:
Bien, bien, bien... Un grand homme que voilà! Grand et beau et si jeune de surcroît... Mais... Si vous avez richesse, succès Sans compter une certaine renommée Pourquoi chercher à vous attirer Les faveurs d'une femme que moi? Quand, leurs filles, tant aimeraient marier...
Beaux partis et plus jeunes minois... Mariage de convenance et vertu Et, alors, les choses sont arrangées Riche le marié et belle l'épousée..."
Le regard de Diane se fit soudain flou, son expression vague tandis qu'un petit sourire triste flottait sur ses lèvres. Les images de son mariage féfilaient devant ses yeux. Le temps de l'innocence...
La jeune femme eut un infime frisson qui accompagna son retour à la réalité. Avec un sourire mi-perplexe mi-séducteur, Diane lança un long regard perçant à son compagnon, avant d'ajouter, sarcastique:
"Sans oublier la dot bien pourvue..."
Spoiler:
Vers de 9 pieds... Et yes...!
Derek Grogan Elève incontournable
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mar 17 Juil 2007 - 1:25
Marc-Antoine s’était retourné pour écouter la réponse de la dame, les mains croisées devant lui. Puis il reprit parole, se rapprochant de Diane, comme si un élastique les retenait l’un à l’autre.
Et si je décidais de faire fi De tout cela, rien de bon, Pardi! Et me mettais plutôt à choisir La femme de mes ardents désirs, Ne portant attention à son âge, Sa position, son habillage, Sa famille ou sa valeur, jamais! Non plus qu’à son…Mari? Bon Dieu! La flamme de l’amour, en ces lieux, M’a bien permis de vous approcher
Ils sont face à face, très près, mais le jeune homme continue d’avancer son visage vers celui de la dame.
J’ai l’argent, tout ce qu’un homme rêve Ne manque que l’amour et j’enlève L’ignorance du fardeau des hommes. Et si le désir, à Paris ou Rome, Me venait de tenter un baiser, Le refuseriez-vous, bien-aimée?
Il suspend son visage près du sien. Tout son corps laisse le même choix que ses mots à la magnifique Diane…
Spoiler:
Contrainte : Vers de 9 pieds aussi J’aurai droit à un dernier post avant la fin de l’acte, dites?
Mélusine McEwan Administrateur
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mar 17 Juil 2007 - 9:38
La "magnifique" Diane, malgré toute son expérience, ne peut empêcher le rouge d'envahir ses joues. Ou bien est-ce Mélusine...? Car, dans l'ombre des coulisses, le mari guette... Néanmoins, la tension entre les deux protagonistes est bien réelle et les mots de Marc Antoine ont éveillé une corde sensible plus que la jeune femme ne l'aurait voulu.
Troublée, attirée malgré le danger, comme un papillon vers la flamme. Il y avait tellement longtemps qu'un jeune homme ne lui avait tenu de tels propos. Peut-être est-ce une faiblesse, mais soudain, le visage à quelques centimètres du sien, elle a envie de succomber, d'envoyer valser les convenances. Non... Ca n'est pas une faiblesse. Juste un désir plus profond.
Lentement tout d'abord, elle approche encore son visage du sien. Puis, au diable la bonne éducation...! Saisissant son visage à deux mains, elle approche ses lèvres des siennes et l'embrasse avec passion, sans vraiment de douceur ni de tendresse, juste un désir depuis trop longtemps refoulé...
"Eh bien, cela vous répond-il?" demanda-t'elle, le souffle court, les yeux à nouveau fixés sur ses lèvres.
Spoiler:
unique vers de 8 pieds... J'espère bien que tu y auras droit... Les boss, j'aimerai bien avoir la suite du texte...
Derek Grogan Elève incontournable
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Ven 20 Juil 2007 - 0:33
Derek n’avait pas eu droit à la suite de l’acte, sa préfète adorée voulant probablement lui réserver la surprise… Cependant, l’acteur n’eut pas le temps de se poser la question que la réponse vint.
Marc-Antoine enlaça sa bien-aimée et répondit au baiser de Diane en étant à la hauteur de ses attentes. Du moins l’espérait-il. Une sensation victorieuse s’était emparée de lui et lorsqu’ils se séparèrent, son sourire exprimait bien cette impression. Elle avait succombé. Mais surtout, elle l’avait embrassé. Mieux, plus fougueuse qu’il n’aurait pu l’espérer. D’un hochement de tête, il lui répondit affirmativement. Puis…
Puis le rideau se referma sur les protagonistes, en attendant la scène suivante.
C’était le premier baiser de Derek, qui se sentait déboussolé derrière le lourd rideau qui les cachait à présent de la salle. Il avait été pris d’un frisson qu’il avait eu bien du mal à refouler. La sensation plaisante du chatouillement labial lui restait en mémoire. Sensation qu’il n’aurait pas pu éprouver dans son corps juvénile, mais que son actuel physique d’adolescent avait pu ressentir, délecter même. Une impression qu’il ne ressentirait probablement plus avant quelques années…
Spoiler:
Contrainte : Comparer les impressions de Marc-Antoine et de Derek face au baiser.
Julian Falcon Adulte
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Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Ven 20 Juil 2007 - 16:20
Acte 2: Ce qui fait de nous, des bienheureux de sale vertu.
Aprés ce baiser, Diane, heureuse en même temps que troublé, et ne sachant pas ce qu'il faut en déduire de ce baiser. C'est avec ces sentiments troublés, et l'esprit chamboulé, qu'elle décide finalement de rentrer chez elle...
Pour retrouver son mari, et ses doutes originels...
Hj: Le rideau s'ouvre, dévoilant l'intérieur de la maison du couple, qui d'apparence plutot aisé à l'extérieur, à l'intérieur se montre délabrée. On retrouve Palamon affalé sur un vieux fauteuil, qui s'enivre avec toutes sortes de vins, alors que Diane franchit tout juste la porte et le seuil de la maison...
Mélusine McEwan Administrateur
Nombre de messages : 1655 Age : 39 Maison : Ancienne Gryffondor Gain de Gallions : 20121 Date d'inscription : 02/10/2006
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Ven 20 Juil 2007 - 21:41
Avec la sensation du baiser de Marc Antoine toujours sur ses lèvres, comme le subtil parfum de l'encens qui subsiste bien après la fin de son incandescence, le regard un peu trop rêveur pour se révéler innocent, Diane pnétra dans l'antre de la bête. Affalé dans un canapé, enveloppé des brumes de l'alcool, gisait Palamon. Son mari. Son coeur, qu'elle avait cru sur le point de gagner des cieux plus paisibles, retrouva ses entraves, ces chaînes qui le meutrissaient et le faisaient si lourd. Une ombre passa dans ses yeux. Et la tension revint, différente, écho d'une douleur sourde.
Pendant un instant, Mélusine n'osa pas lever le regard vers Lui. Un rôle. Ca n'était qu'un rôle. Un baiser de théâtre. Il en savait quelque chose. Un baiser de théâtre avec un schtroumph qui plus est. Elle n'allait pas rougir pour ça... Si..? Si! Vite, détourner la tête, faire mine de rien..
Faisant mine d'inspecter une scène qu'elle aurait pu dessiner les yeux fermés, Diane fit dos au public, le temps de pousser un soupir. Quand elle fit face à son mari, ses yeux flamboyaient d'une colère froide, difficilement réprimée. Le contraste entre les deux hommes n'était certainement pasà son avantage... Les traits tirés, autant de lassitude que de couroux, Diane commença, d'une voix qui ne tremblait pas. Uniquement un fond de mépris:
"N'avez-vous donc rpas mieux à faire que de détruire Détruire ainsi cette réputation si chère Chère au coeur de la famille, monsieur mon mari..."
Son ton devint ironique, trahissant sa pensée. En quoi était-il encore son mari? Un bout de papier dans une mairie? Quelques mots prononcés dans une église?
"Monsieur mon mari.... .... Par d'aussi basses distractions...?"
Aucune réaction. Pas pour le moment... Rien de sa part. Trop abasourdi ou déjà noyé dans l'alcool?
"Combien de fois n'ai-je entendu vanter l'honneur L'honneur, le mérite, la droiture des Chalayat? CHALAYAT!" elle criait presque, tout pour le sortir de cette léthrgie.. ". Vous avez donc tellement sombré Sombré dans le gouffre, sinistre, froid, sans fond et noir Si noir que ces valeurs n'ont plus de sens pour vous Pour vous... Vous. Chalayat!... Plus de sens aujourd'hui...."
Sa voix devenu murmure n'en était que plus vibrante de colère contenue et de reproches...
Spoiler:
alexandrins sans rimes dont chaque vers reprend la fin du précédent
Pr. James Alhambra Modérateur
Nombre de messages : 320 Maison : Aucune Gain de Gallions : 19474 Date d'inscription : 21/02/2007
Sujet: Re: Le Monologue de l'Arbre Rouge Mar 24 Juil 2007 - 9:30
Affalé et vautré dans son canapé, Palamon se gratta la tête et s'envoie une bière avant de répondre à sa femme surexcitée.
- Que m'importe vos paroles Si niaises qu'elles s'envolent.
Palamon baille et s'étire dans les vapeurs d'alcool. Il ne comprends pas l'obsession de sa femme.
- Vous qui êtes la première Toujours à faire la fière.
Qui jouissez de notre réputation et qui avez pris le chaudron...
Quand vous n'êtes pas....
Palamon saoûl lève ses yeux en l'air et semble chercher ses mots.
Celle qui l'abat!
Palamon se leva et se mit à chanter
Spoiler:
Contrainte: faire des vers, ce qui est un effort colossal pour moi
Dernière édition par le Mar 24 Juil 2007 - 22:30, édité 1 fois