Joyeuse après midi dans la serre - suite

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Jo prit le quelque chose que le Monsieur lui donna. Après quelques secondes de tâtonnement et de recherche, elle réussit à saisir la friandise et les fourra directement dans sa bouche. C’était une chocogrenouille… enfin ce qu’il restait… Mais ce n’était pas grave, il venait de lui promettre de lui en donner plus tard… en tout cas c’est comme ça qu’elle le comprit. Le petit bout de chocolat ne fit pas long feu dans la bouche de Jo. Voila déjà qu’elle avait tout avalé.

Lorsque Le Monsieur lui fit un bisou, la petite fille éclata de rire :

-Tu piques !

Puis elle se laissa étreindre et remit son pouce dans sa bouche. Elle posa sa tête contre l’épaule du garçon et se laissa aller à des rêveries d’enfant comme par exemple un monde plein de jouets, de bonbons et de princes charmants. Jo était bercée par les pas du Monsieur. Elle ne savait même pas où ils allaient mais elle s’en fichait, elle était bien là et elle avait une confiance totalement aveugle envers son … « porteur ».

Elle se mit à chantonner :

« Il était un petit troll
Pirouetteuuuhh
CacaVouetteuhhh
Il était un petit troll
Qui avait une drôle de grotteuuuhh… »

… elle ne savait plus la suite… une autre chanson !! Euh…

« Viens, Joséphine,
Dans ma machine,
Qui vole, s’envole,
Comme une folle…
Viens Joséphine… »

En chantant cette musique, Jo se rappela qui la lui chantait…

« C’est ma maman qui me chante ça pour que je dorme… Je vais la revoir bientôt ? »

Elle entendit alors une porte s’ouvrir. Elle devina qu’ils étaient dans une autre pièce et la pièce sentait comme chez le médicomage. Le Monsieur la déposa sur un lit. Et elle s’amusa alors à balancer ses pieds dans le vide.

« Mickey est dans son bain,
Combien y a-t-il de bulles
Un, deux, trois… »

Elle avait alors lever trois doigt pour montrer qu’elle savait compter jusqu’à trois. Et les avait dirigé dans la direction où elle pensait qu’était son nouveau protecteur. Elle avait affiché un immense sourire sur ses lèvres, indiquant qu’elle était très fière d’elle.

- Atar. Qu’est ce qu’on fait là ? T’achètes des bonbons ?

*Tandis qu’ils faisaient route vers l’infirmerie, Jo se mit à chanter des petites comptines pour enfants. Cela lui faisait bizarre. Il avait encore un peu de mal à se rendre compte qu’il tenait la tenait dans ses bras, ayant l’apparence d’une enfant. Et puis ces comptines qu’elle fredonnait lui rappelaient ses propres aventures en tant que petit gnome à Poudlard.

Il se demandait si la malédiction qui l’avait frappée et lui faisait changer d’apparence avait été annulée, si cela n’était qu’un autre de ses aspects. Mais ce qui était alors bizarre, plus que tout le reste, c’est que cela soit arrivé en plein milieu de la journée. Habituellement ce n’était que la nuit que sa métamorphose se déroulait.

Une question de la p’tite puce qu’il portait lui fit quitter ses songes. Ils étaient alors arrivés dans le couloir donnant accès à la salle de soin.*

-Bien sûr que tu la reverras ! Ne te fais pas de souci pour ça. Peut être même que tu la reverras très vite si tu restes…hum une petite fille sage.

*Il lui adressa un sourire bienveillant, se ravisant vite en se rappelant que ça n’avait pas grande utilité pour la réconforter… Ils pénétrèrent alors dans la grande pièce que formait l’infirmerie. Se rapprochant du lit le plus proche, il y déposa Jo, qui continuait à chantonner.

Le sourire qu’elle afficha et sa remarque sur les bonbons finirent pas percer sa carapace d’adulte et une larme coula le long de sa joue. Ca lui faisait mal de la voir dans cet état, il aurait donné n’importe quoi pour qu’elle retrouve ne serait que la vue. Cependant, ne voulant pas l’inquiéter, il s’interdit de la reprendre dans ses bras. Mieux valait faire comme si de rien n’était.*

Comme si de rien n’était ! Facile… Mais je sais pas comment faire moi. En plus il ne semble y avoir personne ici.

*En effet un rapide coup d’œil lui avait indiqué que personne ne semblait se trouver dans les parages. Il devrait donc se débrouiller seul dans l’immédiat. Bien que la situation ne soit pas si critique que ça, à ses yeux il fallait que tout ça cesse le plus vite possible. En réalité il craignait que ce changement d’apparence de son amie ne soit qu’une partie d’une infection ou maléfice magique, sans trop grande gravité elle.*

Faire comme si de rien n’était, restes calme. Tu peux pas savoir tant qu’elle n’aura pas été examinée.

-Ecoutes moi bien Jo. Avant de pouvoir te donner des bonbons il faut que quelqu’un te pose des questions et te fasses faires des…euh des petits jeux. Tu pourras attendre un peu ?

*Il posa sa main sur la joue de la petite, comme pour essayer de l’encourager à accepter. Il jeta en même temps un nouveau coup d’œil au petit bureau qui se trouvait en annexe juste à coté de la salle où ils étaient, mais celui ci semblait désespérément vide. Malgré tout, quelque chose lui disait que d’y faire un petit tour pourraient les aider.

Se faisant, il reprit Jo dans ses bras et s’avança dans la petite pièce. L’odeur des potions de soins était encore plus forte qu’à coté et il chercha le plus vite possible un moyen de prévenir quelqu’un et de la faire venir ici, et ce avant que l’odeur ne finisse par donner des craintes à la petite. Qui aimait aller chez le Médicomage étant petit ?!

Il aperçut alors un petit bout de parchemin accroché au mur, au dessus d’un fatras de fioles et autres instruments qui servaient aux soins.*

Citation :

En cas de besoin, écrivez votre nom ici. Merci.

*Une plume d’oie et un encrier étaient posés un peu de coté, Mickael essaya tant bien que mal d’ouvrir le flacon d’encre à une main et d’écrire son nom en dessous du petit mot, souhaitant que l’aide ne tarderait pas trop… Mais il était tout de même soulagé d’avoir trouvé ce parchemin.

A peine eu t-il finit d’inscrire son nom que celui-ci fut comme absorbé. Loin d’en être étonné, le Serdaigle quitta la pièce et alla s’asseoir sur le même lit qu’avant, Jo sur ses genoux. Il fouilla à nouveau sa poche pour en ressortir un des rares morceaux de chocolat qui n’avaient pas encore commencé à fondre et le posa dans lui posa dans la main.*

-Manges donc ça en attendant qu’on vienne s’occuper de nous…

*Son regard ayant quitté un instant la petite fille, il fut surprit de se voir coller un morceau de chocolat dans la joue. Jo avait essayé de lui en donner un peu mais n’avait pas réussit sa tentative.*

Pourquoi ça rentre pas dans ta bouche! C'est bloqué!

*Il sourit à sa remarque et ouvrit la bouche pour prendre son bout de chocolat. Il l’avala rapidement tandis qu’elle se tourna vers lui pour l’embrasser sur la joue, laissant une trace de son acte, tout en lui enserrant le cou. Il n’avait pas eu le temps de faire le moindre geste que déjà elle s’était rassise pour descendre de ses genoux presque immédiatement.

La joie de vivre qui se dégageait de cette enfant lui faisait chaud au cœur. Plus le temps passait, plus il se disait qu’il s’était inquiété peut être un peu trop, puisqu’elle ne semblait pas trop souffrir de ses changements physiques. Seulement elle était quand même aveugle…

Il regarda Jo faire quelques pas, faisant remarquer que ses habits étaient trop grands pour elle. A peine avait-elle finit qu’elle tomba sur les fesses, cependant son visage souriant et ses yeux qui pétillaient laissait comprendre qu’elle ne s’était pas vraiment fait mal.

Mickael sourit et quitta le lit où il était assis pour relever la petite fille. Il lui prit la main pour l’emmener vers le lit, où il la souleva sans rien dire pour la mettre debout, les bas des vêtements de Jo se mêlant aux draps défaits. Il se saisit de sa baguette et la pointa vers elle.*

-Reducto Vestis !
-Reparo Vestis !

*Un jet de lumière blanche avait succédé à celui de couleur violacée. Ne maîtrisant pas parfaitement ce genre de sortilège, ils devraient se contenter l’une de vêtements un peu moins amples et lui d’une robe de sorcier qui ne ressemblait plus à des haillons sans pour autant paraître neuve.
Tout en se rappelant de la remarque qu’avait formulé Jo sur de jouer avec "le monsieur" il rangea à nouveau sa baguette.*

-Dis moi, tu veux jouer à quoi en attendant qu’on vienne nous retrouver ici ?


hj : je te laisse trouver un jeu, quelque chose me dit que tu y arriveras facilement