Cours II [Deux sorts pour de multiples objets]

Althéa sourit en voyant deux personnes de la gente opposée rentrer dans la classe. Lucinius se sentirait moins seul.
Bref, elle se cala confortablement dans sa chaise. Sa directrice de maison préférée commençait à parler. (normal que ce soit sa préférée puisque de toute manière, elle n'en a qu'une seule).
Elle ouvrit donc grand ses oreilles mais en entendant parler McGonagall, elle ouvrit aussi grand les yeux.

McGonagall a écrit:: A croire que cela se perd d'années en années...

Oh, non pas elle. Elle ne va pas nous faire la morale comme quoi des nos jours la jeunesse c'est plus ce que c'était et blablabla...

Heureusement la professeur commença son cours. Deux ou trois élèves arrivèrent en retard.
Les pauvres, se dit-elle.
Elle joua avec son stylo en attendant que quelqu'un réponde à la question dont elle n'avait cure. Elle essayait de le faire tourner sur son pouce. Soudain, la plume lui échappa et elle tomba par terre.
Althéa décala sa chaise pour la ramasser. Sa chaise racla le sol et fit grand bruit.
Zut, pensa-t-elle en attrapant sa plume.

Elle jeta un coup d'oeil inquiet à McGonagall et pour se faire pardonner, elle leva la main et prit la parole.

- La puissance nécessaire pour ce sort dépend, heu, on parle de quel sort déjà... ah oui Animus datum. Donc elle dépend de ce à quoi nous voulons donner vie. Le poids et la taille jouent un rôle bien-sûr très important. Par exemple, pour donner vie à son château, Achille de Bath est sûrement passé près de dépenser toute son energie magique.
Mais ce n'est pas tout. Cela dépend des élèments qui la composent. Si ce sont ds corps purs, c'est-à-dire qui ne contient qu'un seul et unique élèment, il sera très difficile de leur donner vie. En effet, puisqu'ils sont "purs", ils sont dans un état naturel de stabilité très élevé. La quantité de magie pour les faire changer devrait être phénoménal.
Le sort fonctionnera donc plus facilement sur un corps composé. En effet, il pourra réaranger les différents élèments de tel manière à ce que leur contact, donne des réactions et une certaine forme de vie.

Althéa s'arrêta.
Et bien, voilà je sais plus quoi dire moi. J'ai pas la science infuse...

Hj : je suis tout à fait d'accord que vous veniez faire un petit tour DJ dans notre salle commune pour nous remonter les bretelles.
Nous, heu je vous attends avec plaisir !! Big Grin

Assise au fond de la classe, Lucille écoutait avec grand intérêt le cours de métamorphose. Avant d'arriver à Poudlard, elle ne connaissait de la magie que ce que les quelques livres moldus de sa mère avaient bien voulu lui apprendre, autrement dit pas grand chose. De la métamorphose, elle n'y connaissaient rien, mais vraiment rien. Aussi, se réjouit-elle de voir que dans cette classe, comme dans beaucoup d'autres, des élèves plus érudis - d'années supérieures - pourraient animer le cours "à sa place", c'est-à-dire qu'elle pourrait rester silencieuse et attentive, jusqu'à ce que le moment venu elle trouve une réponse.

Après le salutations d'usage, le cours s'était ouvert sur une phrase latine.

*C'est bien ma veine, je devais commencer à l'apprendre cette année... Dommage, parce que là j'aurais peut-être pu trouver quoi dire !* s'était-elle alors dit.

Elle nota sur un bout de parchemin qu'il lui faudrait un jour apprendre le latin si elle voulait poursuivre ses études... Au même instant, plusieurs retardataires se pointèrent l'air innocent au cours...

*Rah, ces sorciers, ils ne connnaissent pas la ponctualité ?* s'étonna-t-elle.

Enfin, un Serpentard trouva la réponse à la question posée, pour le plus grand plaisir du MacGonagall. Et en plus il venait de gagner 5points...

*Pfiou, j'ai jamais entendu cette histoire moi, dommage j'aurais pu avoir des points !*

La réponse étant incomplète, Lucille regretta davantage son ignorance, mais prit bonne note de tout ce qu'elle entendait sanss attendre la confirmation ou infirmation de l'enseignante, la réponse que venait de formuler une Gryffondor, par exemple ; elle pourrait ainsi faire des recherches plus tard, et pourquoi pas répondre dès le prochain cours.

A présent, elle espérait une question d'ordre général, et bondir sur l'occasion d'y répondre.

Fini le temps du bavardage, place au cours. Les pipelettes se turent et le cours commença. Benefit donna une réponse juste mais qui méritait d'être complétée. Et lorsqu'Althéa s'essaya à son tour...

Sa réponse était des plus intéressantes, mais incomplète. Le doigt d'Hermione fendirent à la façon d'une fusée moldue espérant gagner l'espace. Comme d'habitude, il fallait qu'elle réponde, c'était plus fort qu'elle. Sans plus attendre, elle prit la parole de peur que quelqu'un s'en empare et ne la lâche plus. Les rouges étaient seconds dans course à la Coupe, elle devait ramener le plus de points possibles.

- En fait la réponse d'Althéa est juste mais il lui manque l'essentiel. La formule animus datum fait référence à une don. Certes, il est très fatigant pour un sorcier de prêter vie à un objet de grande taille ou d'un objet à corps pur. Mais l'essentiel de la fatigue et de la puissance utilisée dépend de l'âme que donne le sorcier à l'objet. C'est lui qui va donner de sa propre âme et donc, de sa propre vie à l'objet. Le principal danger d'utilisation de ce sort réside donc de la connaissance du sorcier de ses propres limites, et surtout, de ne pas en abuser.
L'animus datum donne un grand sentiment de puissance et grise les meilleurs sorciers.

L'arrivée en fanfare des deux autres aurait dû être sanctionnée d'après la jeune fille qui avait été vexée par le simple avertissement donné par le Professeur. Elle n'arrêtait pas de penser que le Professeur Rogue aurait adoré leur enlever des points s'ils avaient fait partie de Gryffondor. Pourtant, d'un autre côté, Hermione se disait que le Professeur McGonagall était toujours sévère et juste, qualités inconnues pour le Professeur Rogue, et que dans un sens, c'était faire preuve d'une grande sagesse que de les avertir.

Ginny roula des yeux à l'intervention d'Hermione. Bien sûr, il fallait qu'elle en rajoute. Merlin que son amie était brillante. Sincèrement, elle ne comrenait pas comme un cerveau humain pouvait contenir autant d'information à un si jeune âge.

Suite à cela, Ginny réalisa qu'elle n'avait pas vraiment suivi le cours... La dernière réplique d'Hermione à son égard ('C'est l'amour qui vous donne des ailes' ou un truc du genre) l'avait laissé perplexe. Non, décidément, il était grand temps qu'elle ait une conversation avec elle pour se mettre à jour côté vie personnelle et amoureuse. Disons que les choses n'étaient plus ce qu'elles étaient avec Harry et elle s'avouait (un peu tristement tout de même) qu'elle n'avait pas vraiment envie de faire des efforts pour tenter de retrouver les sentiments d'autrefois.

Bref, elle avait réfléchit un peu à tout ça, en ce début de cours, mais se dit que ça n'était pas le temps ni l'endroit et qu'elle se concentrerait désormais sur le cours qui semblait assez marrant. Un château qui marche... il y en avait qui avait de drôles d'idées!!!

Après avoir eu un sourire malicieux à l'adresse de Ginny, un regard noir pour Hermione -elle avait pas suffisamment souffert le 15 février au matin, dans la salle commune, par sa faute...?-, esquissa une grimace pour Althéa, bref, après avoir testé un éventail d'expressions faciales, Mélusine se décida à ignorer à peu près tout le monde pour se concentrer sur Minerva McGonagall, prof de métamorphose et directrice des Gryffondor de son état.

Animus datum... Un sortilège pour donner la vie... Hermione avait bien dû lui en parler puisque la formule ne lui semblait pas complètement étrangère... Mais, à peine le temps de se concentrer qu'un perturbateur se présenta, interrompant le cours de ses (passionnantes) réflexions. Un Serpentard -fallait vraiment toujours qu'ils se fassent remarquer ceux-là!- avança une réponse. La jeune fille laissa un sourire narquois s'afficher sur son visage alors que McGo reprenait ses paroles. Pan... dans tes dents...!

Enfin, Gryffy passa à l'attaque, avec successivement Althéa et Hermione, avec bien sûr, des réponses nettement plus satisfaisantes auxquelles mélusine fit semblant d'avoir tout compris. Panache du rouge et or oblige... Il ne restait donc plus qu'elle pour faire étalage de science... Elle.. et Ginny qui était d'une surprenante silenciosité... Enfin, bref, d'un silence surprenant... En même temps, tout cela avait de quoi rester perplexe..

"Si je peux me permettre..."

'Je croyais que t'avais rien compris....?'

Et alors, elle pouvait toujours faire style...

"Je pense qu'à tout ceci, vient s'ajouter la connaissance du sorcier de la chose qu'il s'apprête à ensorceler... Je veux dire par là, que, bien sûr, la taille et la pureté de la chose compte... Mais la connaissance que l'on en a est aussi importante. C'est-à-dire qu'il sera certainement plus facile de jeter un sort réussi à un 'objet' au sens large que l'on connait, intimement je dirai, qu'à quelque chose qui nous est inconnu.. En fait, cette connaissance de l' 'objet' permet au sorcier, ou à la sorcière d'ailleurs, de l'appréhender dans son ensemble et donc d'avoir pleinement conscience de tous les éléments auxquels vont s'appliquer ce sort... je ne suis pas sûre d'avoir été très claire..."

'T'aurais mieux fait de te taire ....'

Oh... C'était pas le moment de faire des rimes...
Elle avait quand même une question...

"J'ai une question, par contre... L'été passé, j'ai pris le Magicobus pour aller à Londres... Et, malgré tout le respect que je dois à Ernie Danlmur... Eh bien... Sur la route, quand la trajectoire deviait vers des éléments fixes comme les lampadaires ou autre, ces objets faisaient une sorte de saut dans l'espace pour nous laisser passer... Est-ce que ça a quelque chose à voir avec ce sortilège ou l'enchantement est autre....?"

*Poesy était assise au fond de la salle de classe, près d’une fenêtre, à contempler la beauté du parc au dehors en ce matin de printemps. Le vent caressait sa peau, ses joues rosies par sa fraîcheur, ses lèvres, sur lesquelles elles passaient régulièrement la langue pour ne pas les laisser se dessécher, permettaient à quelques paroles incompréhensibles d’échapper d’entre elles, ses yeux parcouraient les courbes de chaque tronc d’arbre, la légèreté de chaque feuille, les voûtes de chaque brin d’herbe, Le mouvement de chaque insecte ayant élu domicile dans le merveilleux parc de l’école.

La fatigue qui l’avait assaillit l’empêchait de répondre aux questions du professeur McGonagall alors qu’elle en connaissait les réponses, laissant aux autres élèves le soin de gagner des points et son attention. Elle écoutait sans trop de concentration ce qui se disait et faisait tourner entre ses doigts sa plume dont l’encre au bout avait déjà complètement séché faute de n’avoir pas pris de notes alors qu’elle l’avait trempé dans son encrier dont l’encre foncé avait tourné au rouge sang, sans qu’elle ne comprenne de près ou de loin pourquoi cela avait été le cas.

Deux élèves étaient arrivés en retard, deux autres bavardaient, et parmi eux Hermione, Quelques autres, comme elle, n’avait que faire de ce qui se disait, le reste faisait semblant de s’y intéresser, sachant pertinemment qu’une heure après le cours ils penseront à tout sauf à ce qui s’est dit, replongeant dans les futilité de leurs misérables existences. La jeune Gryffondor se sentit dure de penser cela malgré le fait que ce soit la pure et simple vérité, s’excluant un peu plus du monde qui l’entour.

Elle sortit une feuille et se mit à dessiner pour se concentrer le mieux possible sur ce qui se passait autour d’elle. Attendant le moment où ils devraient appliquer, attendant le moment où il y aurait ne serait-ce qu’un peu d’action.*

HJ: Le professeur McGonagall ayant disparu je verrouille le cours, en attendant des nouvelle, ou de trouver une solution DJ.