Répartition
1. Identité de votre personnageAvatar : Edward Furlong
Prénom : Camille
Nom : Tallis
Sexe : Masculin
Année d’intégration désirée : 5ème
Nationalité/Ville :Anglaise/Scarborough
Parents (moldus, sorciers, sang-mêlé, cracmol, sang-pur) : sorcière sang-mêlée et sorcier sang-pur
Particularité quelqueconque : Aucune
2. Imaginez une petite histoire ou une petite anecdote dans les pensées de votre personnage, le jour où il doit se rendre à Poudlard pour la première fois. Tâchez de glisser des évènements de la vie de votre personnage, des caractéristiques de sa biographie pour commencer à le dessiner.Quand on rentre dans la cours des grands, on espère avant tout se fondre dans la masse. Telle était l’intime conviction de Camille et tout ce à quoi, en ces instants si particulier, il s’exerçait à faire.
Il adressa un vague signe de la main à ses parents et à son frère, Carol, avant de s’engouffrer rapidement dans le train pour éviter toutes effusions (ou quoi que ce soit qui y ressemble) en publique. Cependant, c’est sous l’encadrement de la première porte qu’il eut à traverser qu’un doute le prit. Il pensa à sa petite sœur, Emmanuelle, restée au 18 Walting St., en compagnie de son dernier grand-père et regretta (déjà) devoir la laisser grandir toute seule.
Il se réconforta avec l’idée qu’il serait là à son entrée à Poudlard, si ses pouvoirs daignaient apparaître, et passa cette porte sous laquelle il eut son premier et dernier cas de conscience.
Il entra dans la voiture où un autre élève était déjà installé, sa robe de sorcier pliée sur ses genoux, avec une écharpe, verte et argent, couleur des Serpentard, roulée sur le tout. Il devait être en deuxième ou troisième année. Camille hésita à le saluer. Même si Carol était passé par la case Serpentard, Camille ne se reconnaissait pas dans cette maison, ni dans aucune des trois autres.
Il décida de ne pas commencer à marquer de préférences et alla s’assoir, en silence, à l’exact opposé du serpentard, à côté de la fenêtre. Il regarda au travers de celle-ci le quai 9 ¾ : un désordre d’émotions et de sentiments dans un nuage de fumée. Puis, s’enfonça dans son fauteuil et ferma les yeux ; il se demanda sur quoi le choixpeau s’appuyait pour répartir tous ces élèves, aussi différents soient-ils, dans l’une de ses maisons. Il se souvenait avoir déjà posé la question à Carol. Celui-ci lui avait répondu avec sa retenue coutumière :
- Cela dépend un peu de qui tu es.Cela dépend un peu de qui je suis. Mais comment il le sait lui qui je suis et que regarde-t-il ? Ce que j’ai fait des onze premières années de ma vie, ce à quoi je pense ou ce à quoi j’aspire ?Camille ne savait pas qui il était et attendait un peu que le choixpeau le lui dise. Il était intimement persuadé que celui-ci ne pouvait pas se tromper. D'ailleurs, pour lui, aucune entité magique ne pouvait commettre d’erreur. Alors, qui il était, des courageux, des ambigües, des érudits ou des ambitieux, il le serait en fin de journée et s’en accommoderait, il pensait, très bien.
Le train démarra. Il se pencha à sa fenêtre et chercha du regard ses parents, histoire de les voir une dernière fois mais seul Carol se tenait encore debout sur le quai, là où Camille les avait précisément laissé. Le train s’éloigna et Camille détourna son regard, maussade.
Camille essaya mais ne s’endormit pas. Il commençait sérieusement à sentir la fatigue peser sur ses paupières mais quelque chose, comme un arrière goût, l’engorgeait : à force de jouer les insensibles, il dégustait.
Après vingt minutes à chercher la position adéquate sur sa banquette, il ne tînt plus et quitta son wagon où deux autres élèves avaient fait leur apparition : des serpentards aussi présuma Camille.
Il marcha, de long en large, dans l’allée principale du Poudlard Express, recommença x fois mais, ça ne passait pas. Il ne savait pas quoi faire et, en désespoir de cause, entreprit d’écrire à Carol.
Il n’avait pas pour habitudes d’embarrasser les autres avec ses états d’âme mais, plus que par envie, il avait besoin de se confier. Il rejoignit sa voiture et sortit de sa valise du papier et une plume. Il prit pour support le premier livre qui lui tomba sous la main, le dernier qu’il avait tenu entre ses mains, celui des potions et écrit :
Carol,
Je te remercie d’être resté jusqu’à la dernière minute sur le quai 9 ¾ ; j’ai eu l’occasion de t’apercevoir. J’aurais aimé que nos chers parents aient l’idée d’en faire autant. J’ai l’impression que tu devines toujours ce que j’attends d’eux, de toi aussi. Mais surtout d’eux. Il ne l’écrivit pas mais se demandait si Carol était exactement passé par là avec leurs géniteurs communs. Cette question lui semblait trop personnelle, même adressée à son frère.
Tu sais ce que je crois ? Je crois que rien n’a de saveurs avec eux. Tout est insipid… Camille s’arrêta. Il déchira le papier au-dessus de cette dernière phrase, conclut son courrier par un « merci » et signa. Tout était insipide avec Carol aussi : il ne se mouillait jamais, ne prenait partie pour rien. Il ne prononçait pas un mot plus fort qu’un autre, aucune intonation dans sa voix ; rien, jamais, qui puisse laisser deviner son humeur ou le fond de sa pensée.
Camille, dans un soupir, glissa son courrier dans son livre de potion : il l’enverrait une fois à Poudlard -ou, peut-être ne l’enverrait-il pas- et s’emmitoufla dans des souvenirs, un peu précaires, avec sa petite sœur, avant de réellement s’assoupir.
3. Quels sont les trois choses les plus importantes dans votre vie ?Dans l’ordre d’importance :
Ma petite sœur, Emanuelle.
Ma liberté d’action (d’un point de vue matériel) et mon indépendance (soit ma liberté d’action par rapport aux autres), ma liberté d’action dans tous les sens du terme donc. ;D
Être entouré.
4. Vous ne pourriez pas passer une journée sans tenter d’attirer l’attention d’une seule personne ou de l’école, par un regard prolongé ou une énormité.
5. Votre personnage en quelques lignes (3 à 5 lignes)Description physique : Camille a des traits très fin : on le confondrait facilement avec une fille, des yeux clairs et un charme certain qui l’a rendu quelque peu sûr de lui.
Principales qualités et défauts, j’aime et je déteste : Camille ne s’attache que très rarement sentimentalement et, du coup, rejette tous ceux qui s’attache trop à lui, qui s’approche trop de lui. Il supporte mal la solitude, aime être entouré et les relations sans ambigüité. C’est un bon ami mais un mauvais amant ; avec les filles, il joue de son charme mais jamais franc jeu.
Il est sûr de lui et quelque peu rêveur (il se dit toujours que ses plus belles histoires d’amour sont celles qu’il n’a jamais consommées). Indépendant, il déteste avoir l’impression d’être coincé, bloqué par quelque chose ou quelqu’un (seuls moments où il peut marquer des signes d’impatience). Par-dessus tout, il aime sa petite sœur et Kathy, la nouvelle arrivée dans son petit village au Nord de l’Angleterre mais aussi attirer l’attention, embarrasser les autres, les toucher et leur reprendre toute importance accordée. Il s’amuse du désarroi de ses professeurs à son égard. Il s’ennuie des jours qui se ressemblent et ne supporte pas entendre glousser (surtout quand c’est pas drôle quoi). Il aime la musique et les grands espaces. Il est contradictoire, réfléchis beaucoup et aime philosopher sur n’importe quel sujet.
Hobbies magiques : Camille aime être un sorcier et il passe un temps inconsidéré à apprendre de nouveau sortilège, à concocter de nouvelles potions et à essayer le tout sur qui veut bien (ou pas) s’y prêter (cependant, il n’a jamais fait du mal à personne physiquement et gratuitement).
Hobbies non magiques : La musique, se dépenser, discuter, s’occuper d’Emmanuelle, regarder Kathy étudier, profiter de la tranquillité que lui offre sa maison en bord de mer.
Situation familiale (frères, sœurs, parents, job des parents) :
Les enfants :
Emmanuelle Tallis, cracmolle, née le 12 Février 1997 (12 ans) est entré dans une école moldue.
Camille Tallis, sorcier, né le 11 Janvier 199
3 (16 ans) a pas spécialement envie de passer ses BUSES.
Carol Tallis, sorcier, né le 5 Mai 1986 (22 ans), poursuit des études de médecine moldue.
Les parents :
Cécile Lylas, sorcière, sang-mêlé, née le 19 Novembre 1967 (41 ans), journaliste accomplie.
Alexis Tallis, sorcier, dernier d’une lignée de sang-pur, né le 23 Décembre 1961 (47 ans), possède un poste au Ministère de la Magie, dans le Département de la Coopération Magique Internationale.
Louis Lylas, père de Cécile, sorcier, sang-mêlé, né le 14 Juin 1946 (62 ans), tenait un garage automobile sorcier.
La vie avant Poudlard : Avec des parents absents, Carol et Camille, ont appris à se débrouiller seuls. L’un comme l’autre, ils n’ont pas été habitués aux fêtes et vacances en famille. Chez les Tallis, l’esprit de famille n’est pas des plus présents mais un véritable sentiment de protection s’est installé dans la fratrie. Carol a toujours veillé sur Camille et Camille a pris sous son aile Emmanuelle.
La vie à Poudlard : Pas de problème particulier, du point de vue de Camille à Poudlard. Sans forcer, il n’est pas mauvais élève, a su s’entourer de quelques rares mais bons amis et s’amuse beaucoup avec les autres. Ceci dit, il aimerait avoir près de lui Emmanuelle et Kathy.
6. Comment ou par qui avez-vous connu le forum ?Top 100.
Nb: c'est ok.