Pour mettre le Diable dans sa boîte.

Licinius marchait d'un pas précés dans les couloirs déserts de Poudlard. Il n'avait pas croisée grand monde, et pensait qu'ils devaient être tous en train de travailler...
"Le sérieux serait-il revenu à Poudlard..." se dit-il à voix haute.
"C'est pas trop tôt. Après tout ce qui s'est passé ces derniers temps."

Une affreuse pensée revint alors à son esprit. Une pensée qui le dérangeait au plus haut point à en juger par le rictus qui torturait son visage. Et il reprit sa course de plus belle.
Il sourit vaguement en pensant qu'il toruverait peut-être Hermione à la bibliotèque. C'était le dernier endroit qu'il n'avait pas fouillé et avait vraiment besoin de lui parler.

La jeune Serdaigle bifurqua sur la droite, remontant son sac dans son dos. Il arriva devant un grand escalier qui, dès qu'il mit le pied dessus, se mit à bouger.
"Génial... "
Licinius les maudit intérieurement.
"C'est bien ma veine."
Au lieu de se retrouver face à la bibliothèque, il se trouvait maintenant devant la porte de la Salle de Métamorphose.

Après une heure de recherche à travers le château, Licinius priait pour tomber sur Miss Teigne... Il avait tout à coup la furieuse envie de shooter dans quelque chose qui faisait Miaou.

Il tourna à droite au premier couloir, puis à gauche après la quatrième porte...
Il en avait marre de gambader partout dans cet immense chateau pour un oui ou pour un non. Même si c'était important cette fois. C'était épuisant !
Mais alors qu'il rouméguait tout seul, il vit Hermione sortir l'air de rien de la bibliothèque et se diriger vers le jeune Serdaigle.
"Salut Hermione. Il fallait justement que je te vois."
Il rougit légèrement.

Bibliothèque, rien que la bibliothèque, toute la bibliothèque. C'était son terrier. Hermione venait de finir le devoir de potions qu'ils avaient à rendre pour dans deux semaines, et encore, elle trouvait qu'elle était trop en retard à son tour. D'habitude, elle avait presque un mois d'avance dans toutes les matières.

Sa mauvaise humeur conjuguée avec sa rupture avaient rendu la préfète de Gryffondor assez irracible ces derniers temp, surtout avec les la gent masculine.

Dans sa tête, la question des "mâles" se réduisait à ces quelques phrases:

* Tous des trolls. Un troupeau de trolls. Un continent de trolls. Je les déteste tous... Pas un pour rattraper l'autre. Tous les mêmes... Plus jamais je me laisserai embobiner. Personne ne viendra plus troubler la tranquilité de mon coeur.*

En sortant de la bibliothèque, elle tomba sur McRine, ou plutôt sa voix. Il lui parlait.

* Cool, manquait plus que ça, maintenant.*

- McRine, quel mauvais vent t'amène?

Elle avait répondu méchamment, trop à son goût. Après tout, Licinius n'y était pour rien. Il tombait tout juste mal.

Licinius fut surpris par la voix avec laquelle Hermione venait de lui répondre.
"Encore une." se dit-il intérieurement en repensant à deux ou trois autres filles qui avaient proclamé le gueulage sur garçons comme sport olympique.

Il fit un pas en arrière et tendit légèrement les mains comme devant un chien prêt à bondir sur une proie, accentuant bien entendu le geste pour le rendre ridicule.
"Tout doux, tout doux" se dit-il.
Une image traversa son esprit et le fit légèrement sourire. Mais il toussota doucement et reprit son sérieux. Il fallait qu'il lui parle.
Ceci dit, quelque chose l'empêchait de le faire. Il baissa le visage dont les joues avaient pris une teinte rosée. Son pied gauche dessinait des cercles sur les dalles du sol pavé du couloir et les rares mots qu'il s'essaya à prononcer se finirent en bredouillements incompréhensibles.

Il releva néanmoins la tête d'un coup et la regarda droit dans les yeux.
"C'est un vent bien particulier qui m'a fait venir ici." déclara-t-il.

Licinius fixait du regard la préfète de Gryffondor.
Allait-il anfin oser lui dire ce qui le perturbait tant ? Et si elle lui riait au nez... Qu'elle se moquait de lui... Que ferait-il après ?

Il inspira profondément, gonflant son coeur de courage comme il gonflait ses poumons d'air, et se lança.
"Voilà, si je suis venu, c'est pour te demander ce que..."
Sa phrase s'arrêta nette. Il venait de voir une petite fille filer à une vitesse incroyable dans le couloir.
Alors qu'elle passait à la hauteur de Licinius et d'Hermione, le jeune Serdaigle s'écria, en la menaçant de son index :
"On ne t'a jamais dit qu'il ne fallait pas courir dans les couloirs."

Licinius venait de parler d'une voix bien plus autoritaire qu'il ne l'aurait voulu. Peut être avait-il trouver un moyen de calmer ses nerfs mis à rude épreuve durant l'heure qui venait de passer. Et peut être était-ce aussi un moyen de se détourner de ce qu'il avait vraiment à dire à Hermione.

Il regarda sa camarade de Gryffondor et lui dit;
"Mais t'as vu ça?" lui demanda-t-il, sans pour autant attendre de réponse.
"Et en plus ils les prennent au berceau cette année."

A voir la tête de Licinius, elle comprit qu'elle était allée effectivement trop loin avec lui. C'était gratuit, bref, bien méchant. Elle regrettait profondément ses paroles. Hermione se mit alors à rougir comme les adolescentes perturbées de son âge et bredouilla de timides excuses à Licinius. Après tout, il était le secrétaire général de la S.A.L.E. . Elle n'avait aucun droit de le traiter de la sorte.

- Je... m'excuse. Je suis un peu trop susceptible et remontée ces temps-ci.

Elle appuya ses excuses par un petit rictus des lèvres et un battement de cil réhaussant maladroitement son air de cocker abattu.

- Je sens bien que tu veux me parler de quelque chose de sérieux. Veux tu...

Un mini cyclone déboula près d'eux. Qui était-ce donc? Licinius prit un air autoritaire et lui hurla presque dessus. Apparemment, ce qu'il avait à lui demander l'avait mis dans un sacré état.

* Un enfant? Une enfant apparemment... Mais que fait une enfant de cet âge dans Poudlard? Peut-être est-elle à un des nouveaux Professeurs. Non, on me l'aurait dit quand même...*

Les neurones de la jeune fille turbinaient à plein régime. Elle en était secrètement heureuse. Tout à coup, l'éclair. La petite fille passa devant eux et elle se rappela de ce qu'elle avait entendu dire dans l'enceinte de la Contre-Armée. Jo Campbell avait subi une régression physiopsychologique, un cas rare et souvent inexpliqué. Il fallait la rattraper.

- C'est Jo Campbell, suis-moi, il faut la rattraper.

Hermione ne sembla même pas l'écouter. Elle se mit à courir après la jeune fille. Licinus la suivit au pas de course.
"Comment ça c'est Jo Cambell..." s'enquit-il alors qu'il courait à tout rompre.
"Tu veux dire LA Jo Cambell... Je veux dire... enfin..."
Licinius ne comprenait plus rien à la situation. Jo n'était pourtant pas une petite fille... Son esprit s'embrouillait...
"M'enfin... généralement on grandit avec l'âge, on ne rétrécie pas..." se dit-il en lui même.

La petite fille se faufilait avec une extrême habilité entre les murs des couloirs là où Hermione, et encore plus Licinius, tentait d'éviter les coins et les portes.
Les deux camarades arrivèrent bientôt à la hauteur de Jo et Licinius l'empoigna par le col. Il la souleva légèrement de terre et lui cria dessus.
"Tu sais qu'on n'est pas sensé courir dans les couloir de Poudlard. Si Rusard te chope... Jo..."
Il venait de dire le prénom sans pourtant être convaincu que ce soit elle.

Licinius, tenant toujours la petite Jo par le col, la regardait maintenant d'un oeil attendri.
"Comment pourrais-je lui en vouloir ?" se demanda-t-il en regardant sa petite frimousse.

Il la reposa par terre et s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.
"Ne pleure pas." lui dit-il en passant son pouce sur les joues de la jeune fille afin d'y essuyer les larmes qui roulaient le long de son visage.
"Je ne voulais pas te gronder. Mais si le méchant Rusard te voit courir dans les couloirs, lui il te grondera et te punira très méchamment.
Tu peux me croire... Un jour il m'a puni pour..." Licinius s'arrêta en plein milieu de sa phrase, estimant que ce passage de sa vie n'était peut être pas bon à être raconté, encore moins à une petite fille.

C'est là que Jo lui parla des monstres.
Licinius, qui savait très bien qu'à part une certaine Serpentard, il n'y avait pas de monstres dans Poudlard entra néanmoins dans le jeu de la petite Poufsouffle. Il se retourna et scruta rapidement le couloir, jetant du même coup un oeil à Hermione qui les regardait tous les deux.
Il reposa son regard sur le visage de Jo et dit :
"Mais il n'y a pas de monstre ici... C'est Hermione qu'est là."
Il n'osa pas se retourner mais un léger sourire naquit sur les lèvres du Serdaigle.

Tout à coup, il se rappela que la personne à qui il parlait était Jo, élève de Poufsouffle de 6ème année.
Il se releva et la regarda alors différemment.

Lucinus, pour calmer les pleures de la petite fille tenta la méthode de l'humour. Il avait radoucit ses traits et lui parlait très calmement. Lorsqu'il suggéra qu' Hermione n'était pas un monstre, Jo se mit à rire tout en essuyant ses larmes avec sa manche. C'était un rire mêlé à un reste de sanglots mais c'était tout de même un rire et il fit disparaître totalement la peur des monstres qui se trouvaient dans le noir.

T'es pas un monstre Hermione. Y dis des bêtises Lucinus. C'est po gontil...

Le Serdaigle se releva et prit une attitude différente comme s'il redevenait plus sérieux. Jo n'y fit pas trop attention. C'était sûrement dû a son jeune âge et à son insouciance d'enfant. Maintenant qu'il l'avait rassuré, Jo se sentait plus à l'aise. Mais elle avait toujours envie de voir Mickael... son « papa adoptif ».

Lucinus... tu crois que tu pourrais m'emmener voir Mickael?... Il m'avait promis de me donner des chocogrenouilles? Et il est dans la salle commune je crois...Si te plaît...

Jo avait demandé ça avec douceur et avait joué la carte du regard de chien battu... ça marchait en général... à savoir si ça allait continuer. Le simple fait de parler de chocogrenouille lui donna très faim... c'était assurément une faim purement psychologique plus communément appelée gourmandise. Maintenant, elle avait vraiment très envie de chocolat.

T'as pas un bout de chocolat dans ta poche des fois?

Elle ne fit pas seulement que le dire, elle se rapprocha de Lucinus, se mit sur la pointe des pieds écarta la poche du jeune homme et jeta un oeil dedans. Et oui, les enfants étaient parfois sans gène. Mais il ne sembla avoir rien dans la poche. Jo se tourna alors vers Hermione et lui fit un sourire angélique.

Et toi , tu en as? Si t'en as pas c'est pas grave, on va demander à Mickael , il en a plein dans ses poches pour moi! Je t'en donnerais si tu veux... à toi aussi Lucinus mais faut d'abord aller les chercher.

En gros, ce que venait de dire Jo devait encourager le jeune homme à accéder à sa requête...

Hermione regarda la scène attendrie et se demanda comment on pouvait changer aussi rapidement en l'espace de quelques années. Il lui sembla que son arrivée à Poudlard était hier...

La phrase de la petite suite à la mauvaise comparaison de Licinius la fit sourire. La vérité sort toujours de la bouche des enfants. Du oup, elle jeta un rapide coup d'oeil à Licinius et dit à Jo.

- Effectivement, je ne suis pas un monstre. Et d'ailleurs, ce scrout de Licinius devrait un peu plus modérer ses propos ou... j'irai voir Ambre et lui raconterai combien son cher et tendre affublé d'un costume de Pom-Pom ressemble à une harpie en furie

Petite précision s'il en était besoin: Hermione brûlait toujours de rage concernant les jeunes sorciers. A bon entendeur...

- Tiens, regarde. fit-elle à la petite fille.

Hermione sortit de sa poche une chocogrenouille que lui avait donné Ron en guise de "consolation" pour sa rupture. Heureusement pour lui qu'elle fut surprise de ce geste. Sinon, il aurait pu faire attention à son chaudron!

La préfète donna la chocolat à la petite Jo et leur proposa:

- Je vais faire tout mon possible pour trouver un moyen de rendre à Jo et Michael leur apparence normale. J'ai un livre de métamorphose dans mon dortoir. Licinius, tu peux veiller sur Jo? Je redescendrai si je trouve quelque chose.

Licinius écouta Jo défendre Hermione et trouva ça absolument craquant.
"Cette petite fille est trop choux..." se dit-il intérieurement "Dommage que ça grandisse ces êtes-là."
Mais une phrase d'Hermione le sortit brutalement de ses rêves.
Elle avait utilisé les mots "Ambre" et "Pompom" dans la même phrase. Ca sentait pas bon. Il se retourna vers Hermione et lui lança un petit regard espiègle.
"Tu es jalouse." lui dit-il en la pointant ridiculement du doigt.
"Je suis sûr que tu rêves d'avoir la même."
Hermione ne dit mot et elle n'en n'eut pas la temps puisque Jo était repartit dans ses frasques infantiles. Elle voulait du chocolat maintenant.
"Que ne faut-il pas faire?" se demanda-t-il intérieurement en levant les yeux au ciel.
Mais déjà Jo fouillait dans les poches du jeune homme. Heureusement, Hermione avait toujours tout ce qui fallait sur elle et offrit à la petite fille ce qu'elle désirait.

"Bien." répondit Licinius à Hermione lorsqu'elle leur dit qu'elle montait chez Gryffondor. "Nous, on va aller du côté de Serdaigle pour essayer de trouver Micka. Si tu trouves quelque chose, tu nous rejoins devant la porte."
Puis il prit la main de la petite fille et ils commencèrent à marcher en direction de la tour de Serdaigle.
"Moi j'ai pas de Chocogrenouille, mais par contre, j'adore les Patacitrouille."
Il en sorti une de la poche intérieure de sa robe de sorcier et la mangea.
"Tu en veux?" lui proposa-t-il.

Licinius et Jo marchait tranquillement dans le couloir quand la jeune fille prit quelques pas d'avance.
Le Serdaigle ne la quittait pas des yeux, comme un père qui pose un regard à la fois tendre et protecteur sur sa fille. L'innocente Jo sautillait sur les dalles du couloir en chantonnant des contines. Licinius sourit, cela lui rappela bien des souvenirs, ceux de sa propre enfance, et d'un autre côté lui faisait se dire qu'il devait être agréable d'être père.

Il avalait tout juste le morceau de patacitrouille que Jo avec partagé avec lui quand la petite fille se mit à crier.
Attention!! Tu vas te faire manger par un loup garou! Bouge pas!!
Il s'exécuta, s'arrêtant tout à coup, un pied au sol et l'autre en l'air. Il vit Jo revenir à toute vitesse vers lui tandis qu'il essayait de garder l'équilibre sur une seule jambe.
Je dois te sauver maint'nant, hOreusement que suis là! Sinon, tu serais dévoré tout cru! Faut pas que tu bouges sinon le loup garou va venir.
"C'est vrai, heureusement." répéta-t-il en entrant dans le jeu de la petite fille.
Elle lui ordonna ensuite de se pencher et tira sa chemise afin que leur visage soient à la même hauteur. Licinius avait soulevé un peu plus sa jambe en l'air et tendait maintenant également les bras pour garder l'équilibre, ressemblant plus à un accrobate débutant qu'à un sorcier de Poudlard.

Comment tu ferais si j'étais pas là?hein? Dit elle sur un ton de reproche.
"Et bien, je me serais surement fait manger..." lui répondit-il d'un air grave et légèrement triste. "Mais le loup-garou ne m'aurait peut être pas trouver à son goût, avec les patacitrouilles que j'ai mangé..."

Ferme les yeux, ouvre la bouche
Le jeune Serdaigle obéissait aveuglément à sa jeune camarade. Il sentit qu'elle glissait quelque chose dans sa bouche mais se méfia.
"Qu'est-ce qu'elle va me faire manger?" se demanda-t-il.
Il mordit dedans et reconnu une chocoballe. Il ouvrit les yeux, regarda Jo puis le sol avant de sauter sur un carreau plein, en évitant les joints.
"J'aime beaucoup ce genre de remède." dit-il en souriant.
Puis il sauta à cloche-pied de carreaux en carreaux durant quelques mètres en chantonnant à son tour ;
"Un deux trois, nous irons au bois.
Quatre cinq six, cueillir des cerises.
Sept huit neuf, dans mon panier neuf.
Dix onze douze, elles seront toutes rouges."
Puis reprit la main de Jo et continua le chemin vers Serdaigle.

"Alors..." commença -t-il. "Dis-moi... Comment s'appellent tes meilleurs amis?"

Jo et Licinius continuait à cheminer en direction de la Salle Commune de Serdaigle quand la jeune fille renvoya la question à son camarade.
Le Serdaigle fit mine de réfléchir quelques secondes en levant le regard vers le plafond et commença à dire.
"Je ne sais pas si j'ai vraiment des amis ici... J'ai des copains et des copines mais je ne crois pas avoir avoir de vrais amis... Tout du moins pas comme ceux que j'ai quand je rentre chez moi..." Il fit une pause, reprit sa respiration et ajouta:
"Mais j'aime beaucoup Mickaël et Ehlana. Et y'a Ambre bien sûr... Sakura est une peu folle mais super chouette... En fait, non, elle est carrément folle, mais je l'adore. Je m'éclate d'ailleurs avec presque toute mon équipe de Quidditch, même si je passe mon temps à me chamailler avec Evangéline, mais c'est pour s'amuser..." il baissa la voix et ajouta tout bas: "ne lui dit pas mais ça m'amuse de la chercher un peu..."
Un sourire satisfait naquit sur son visage.
"Sinon, y'a plein d'autres personnes avec qui je m'entend bien... Tiens, par exemple Hermy,... Je veux dire Hermione... Alors elle c'est comme ma soeur... J'ai l'impression que je peux tout lui dire et pourtant on se lance des mots à la tête continuellement..." Il rit en pensant à ce qu'elle avait pu dire sur lui lors d'une conversation un soir, ce qui avait fait rougir le Serdaigle jusqu'à en exploser de honte...
"En fait, je crois que je ne deteste personne dans cette école..."
Il réfléchit une nouvelle fois, cherchant dans son esprit le nom d'une personne qu'il n'aimait pas et tout à coup, une image lui revint en mémoire.
"Ah si!!!!!!" s'exclama-t-il. Puis, regardant à droite et à gauche, il se baissa vers Jo et lui dit tout bas, comme un secret:
"C'est mygale de Purdey..."

Ils approchaient maintenant de la Salle commune de Serdaigle.
Licinius ne savait pas comment faire. Il savait que Micka n'y serait pas, étant retourné pour un moment indéterminé chez lui mais ne trouva pas de moyen de le dire à Jo sans lui briser le coeur, son apparence de petite fille l'attendrissant toujours.
Oh, il trouverait bien une parade.