Couple 1: Isis et Jonathan

Isis et Jonathan

bienvenus,

vous devez avoir posté votre entrée dans la serre numéro 47

maintenant installez vous bien tranquillement et que la soirée commence!

pour commencer, racontez en un message chacun comment s'est passé l'invitation au bal et dans quel état d'esprit vous entrez ici: il s'agira de l'introduction de votre histoire

car en effet, cette soirée de la saint valentin sera toute une histoire!

lorsque vous aurez terminé cette introduction, petit préambule à votre sujet, vous pourrez déjà poster l'épreuve 1

fin de l'épreuve le 15 au soir

envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez.

dépouillage de l'urne le 18 février

La première fois que je t'ai vu...

june et ecko passaient parmi les tables pour déposer sur chacune une petite pile de parchemin que les couples et célibataires devraient utiliser pour les épreuves, ainsi qu'un encrier et une plume par personne

(n'oubliez pas les couleurs que nous vous demandons d'utiliser pour les parties écrites, elles nous aideront à mettre en forme le Grand Parchemin, merci)

Isis souriait candidement à Jonathan, assis en face de lui. Ils étaient à la table la plus éloignée du jury ce qui n'était pas plus mal. Leur table blanche recouverte de quelques lys et fleurs jaunes, était toute simple et sans fioritures. Isis savait qu’elle était parfaite pour elle, mais que Jon aurait préféré une table plus conviviale, avec du bazar un peu partout et surtout plein de babioles dessus. Elle posa sa main sur la sienne, puis se remémorât leur demande.

Elle était toute simple. Pas de demande multiple, pas de bouquet ou de charme, pas de demande à l’eau de rose. Il n’y avait même pas eu de demande tout simplement. Isis et Jonathan avaient lu l’annonce dans la salle commune.
Juste un regard avait suffit à savoir que tous les deux voulaient y aller.
Juste un battement de cil pour alléger de grand phrase moribonde sur "veux tu y aller ou pas".
Juste un sourire en guise d’acceptation.
Juste un signe de la tête de Jo pour dire qu’elle pouvait les inscrire.

Isis voulut entamer une conversation mais Ecko venait d’arriver à leur table et posa des parchemins. Et leur indiqua que la première épreuve allait commencer.

la première fois que je t'ai vu

Isis, sans mot dire, se précipita sur la lettre et commença à écrire à la fin de l’annonce des règles de l’épreuve. Elle n’était pas douée en écriture mais fut très heureuse d’avoir le choix entre un texte et un poème. Bien entendu le second choix avait été d’office prohibé. Elle se rappelait des horreurs pondues l’année dernière, pauvre Egon.

Jonathan Mateo

A toi,

La plus blanche des colombes ne représentera plus la pureté face à mon cœur que j’ouvre aux yeux de tous. De mon envie de rejoindre le Sinistros, de mes rêves insouciants j’ai oublié toutes nos premières. De notre première rencontre, je me souviens de ton visage d’albâtre sous l’épaisse touffe de tes cheveux en bataille. A la place de notre baiser je ne vois qu’un combat loyal entre un cavalier noir et un cavalier blanc. De nos premières tendresses j’en sais autant que de mon cours sur les re’em donc autant t’avouer qu’une feuille blanche à remplacé ma mémoire.
Ce que je sais par contre, c’est que toi, mon Sombral aux ailes d’Ange, je t’aime de tout mon être. Ton cœur d’ivoire est ma source de vie, ma pure énergie, mon souffle divin. Tu es mon Lys Royal sans lequel je ne pourrais exister.

Me pardonnera-tu d’être celle qui t’a fait souffrir ?

Tu voulais être mon chevalier blanc, héros secourant sa belle de ses propres souffrances. J’étais une veracrasse rempli de chagrin muré dans un silence innocent d’insouciance. Ma peine est délicate telle un flocon de neige mais dure comme du marbre blanc. Je me suis plongée de toute ma candeur dans la colère d’un dragon ayant perdu son œuf. Je t’ai immaculé mon spleen métamorphosé en fureur digne d’un ours polaire en chasse dans ton cœur pur. Le mien est composé de craie, s’effritant au fur et à mesure que le temps s’écoulait, augmentant les prémisses de la vie. Mais la barrière en toile d’araignée tissée tout autour était infranchissable même à ton humble et patient amour.

Dans ma folie, je t’ai jeté, de mon attente tu m’as haït.

Maintenant, grâce à ta larme de phœnix qui coule en nous, mon amour renaît et mon envie de vie également. Tu m’as apporté la coupe, le kalis sur un plateau d’argent. Tu es maintenant plus qu’une source, qu’une énergie ou qu’un souffle. Tu es près de moi, pour moi, en moi.

Je t’aime.

Isis

Isis avait fini, 2 minutes après les 20 minutes accordées. Elle regarda Ecko qui été très loin d’elle, fit un sourire et pris de ce fait le temps de ce relire. Elle corrigea quelques fautes, ce qui lui prit 10 bonnes minutes. Après avoir entendu Jonathan et son éternel petit toussotement et Ecko qui ne se gênait pas à coté de lui faire savoir qu’elle l’attendait depuis un petit moment.

Isis leva la tête, avec un grand sourire. C’est mon bal, je fais ce que je veux à la vitesse que je veux.

Puis elle murmura le « Essemesse ». La couleur de son parchemin s’estompa. Son texte apparu alors sur le grand parchemin de la saint-valentin.

J’espère qu’il te plaira.

Isis avait murmuré cela à l’oreille de son compagnon tout en lui laissant un baiser sur la joue. Puis remplit les verres pour palier à sa nervosité.

HJ : Les contraintes
le champ lexical : blancs en italique
contrainte de mots ajouter. Groupe 2: sinistros, sombral, re'em, phénix, dragon, veracrasse. en gras

Jonathan et Isis s’étaient avancés vers une table à l’écart, en même temps que tout le monde. En passant devant la table des jurys, le jeune Poufsouffle adressa un sourire aux sœurs ES et Jolie Tornade, et leur déclara :
-Merci pour la soirée, z’êtes des amours!
Ensuite, ils s’installèrent à leur table, dans leur petit cocon de confort. En prenant place, Jonathan pointa aussitôt, à deux reprises, le jus de groseilles sur son menu, et il tendit son verre à Isis. Lorsque Ecko leur apporta les instructions, Jonathan les lut avec intérêt, en se grattant le crâne. Il n’avait actuellement aucune inspiration poétique et n’avait pas beaucoup de temps pour pondre. Qui plus est, les contraintes ne l’aidaient pas vraiment à avoir confiance en sa plume et le décourageait légèrement. Jon se mettait de la pression. Il voulait faire un texte à la hauteur de Isis et de ses sentiments envers elle. Après avoir mâchonné sa plume un peu, il la trempa dans son encrier et écrivit :

Isis Kitlee

La première fois que je t’ai vue, tu étais sur le long quai de la gare, dans la cacophonie des au revoirs et des sifflements du train. Ta chevelure asymétrique et déjà violette, auréole de Bérénice se balançait dans la vague de gens, dont la translation de leurs pas les menaient vers la sortie ou les wagons, attirant l’attention de tous et de toutes. Quelques rotations horaires plus tard, le prisme trigonal à la base en disque troué, ce choixpeau rapiécé, se posait sur ta tête et t’envoyais dans notre chaleureux antre. La sombre clarté des étoiles, points jaunes sur le dôme noir de nos têtes, contraste de la maison qui est notre. Je ne me souviens plus de ta répartition, au milieu de la danse des mouvements carrés de McGonnagal qui alignait le vieux vêtement sur les têtes, successivement, en lançant son verdict à la ronde.

La première fois que je t’ai parlée, j’étais en quatrième année, toi en deuxième. Mon encrier vide, je te demandais le tien pour inscrire l’adresse sur le parchemin cylindrique que ma sœur recevrait le lendemain. La sphère de tes yeux impressionnés et le dodécaèdre de tes doigts entremêlés par la timidité me firent sourire. Je signai la lettre et te tendis le réservoir. Sur tes genoux reposaient le prisme rectangulaire, presque cubique de l’ouvrage à l’univers magique, d’un écrivain probablement moldu, que tu lisais alors. Tu étais avec Shanty, duo que je reconnaissais à l’angle des couloirs. Votre grande petitesse, votre large jeunesse se faisait ressentir dans toute la salle.

La première fois que je t’ai observée, c’était il y a deux ans. Tu faisais des folies, comme un phénix coquin, aux couleurs flamboyantes. Ton chemin, perpendiculaire aux jugements du Juge Impartial était déjà tout tracé vers ta loge aux rideaux en tuyaux de fer d’un parallélisme aberrant. Tu jonglais alors, dans la grande salle, avec les idéaux cristallins de fiers elfes de maison, mais lorsque le verre se brisa, tu filas en ligne droite, comme un blaireau sous le soleil, vers le grand hall. Dans le cours suivant, de sortilèges, d’un ample mouvement circulaire de la baguette je pus donner l’illusion de suivre le cours, alors que je t’espionnais, tentant de voir ce que cachait cette attitude révolutionnaire.

La première fois que je t’ai embrassée, c’était l’an dernier. Je croyais prendre une marche de santé, un peu d’air dans l’ère convexe du parc. Ce n’était pas une mauvaise journée. Ce n’était pas une journée ordinaire. Sur les marches à peine ensoleillées tu t’étais installée, cherchant avec un minime désespoir un cavalier. Comme un démon sorti de l’enfer, je te rejoignis, comme un naïf intrus dans ta vie. Heureusement, l’aigu Egon vint t’offrir une aide légèrement enviable. Pour une raison que j’ignorai, tu jetas ton dévolu sur moi, voulant probablement me connaître mieux. Au-dessus d’une planche dallée nous avons discuté, nous nous sommes appris. Et le jeu des secrets, ce fut mon cou de cœur, mon coup de foudre, mon élan de passion première, ma première embrassade.

La première fois que je t’ai incitée à passer outre les règles, il y a quelque temps. Toi qui étais mon indisciplinée muse, inspiration de mon indiscipline. Seule source de mes rares fautes, tu es devenue mon pion lorsque la Fougue des Rouge et Or, le Courage des Dragons empli mon être. Ce fut le sommet de ma bravoure. Je me sentais Tristan, que rien ne pouvait séparer de ma demie. Les effets, sont-ce-t-ils réels ou non, sont là et je te le promets, l’an prochain et l’année suivante et l’autre encore, je serai toujours là.

Jonathan termina soixante-treize secondes avant la fin du temps imparti. Il lança le sortilège demandé sur son parchemin puis observa la décoration, en se disant que Isis devait l’adorer.

-Essemesse
"Hola! Ecko s’en vient voir les retardataires j’imagine… Elle semble assez empressée!"
-Hum Hum, Isis…

Le texte de Jon avait bel et bien disparu et celui de Isis disparaissait à son tour. Isis semblait éprouver des craintes quant à ses talents d’écrivaine et Jon lui glissa à l’oreille, en lui embrassant la nuque

-Je suis certain que oui. Par contre, le mien j’ai fait de mon mieux, mais à force de t’habituer à mon meilleur, un jour je te décevrai…

Il commença ensuite à lire les textes des autres, en se sentant voyeur, malgré sa conscience qui lui disait que personne d’autre ne le considérerait ainsi.

[HJ : Contraintes :
Champ lexical de la géométrie
placer deux oxymores------->2 premiers para
placer trois métaphores-------->troisième para
placer deux litotes---------------->Début quatrième para
placer deux euphémismes---->Fin quatrième para
placer un chiasme--------------->Début cinquième para
placer une hyperbole------------>Fin dernier para
En ordre, qui plus est Le Mowana

(Le pire c'est qu'au début je ne voulais en faire qu'une ou deux... scratch

)]

- Bravo pour textes même si vous les avez rendus à la limite du temps, ce n'est pas grave. On impose un temps pour créer la nécessité mais ce qui compte c'est ce que vous faites, dit Ecko au jeune couple.

"à présent, que la musique soit!

petit quart d'heure musical suivi des couples et célibataires les plus courageux qui viendront sur scène afin de dédier une chanson à l'élu(e) de leur coeur ou à la personne de leur choix.

nous espérons que vous apprécierez les artistes venus ici spécialement pour vous accompagner."

fin de l'épreuve le 18 au soir

envoie des coeurs dans la timbale (par MP) dès que vous le voulez, pour cette épreuve

dépouillage de l'urne le 21 février

contrainte si chanson en anglais: la/les chanson(s) doivent contenir le mot "sun" ou "darling" si elle est en anglais, ou leur traduction dans la langue que vous choisirez

ose

Draco restait silencieux à côté d'Ecko en affectant une moue dégoûtée de se trouver devant tout le monde. Ce que peu de monde savait, était qu'il avait un don pour le violon et qu'à chaque chanson comportant des violons, il serait parmi les musiciens. Ecko libéra la scène et alla rejoindre sa soeur et Enki afin de laisser la scène et la piste libre. Déjà la première musique jouait, Draco s'installait parmi les musiciens.

les musiques communes pour l'épreuve de danse passent alors dans l'ordre:
-la première est un tango très émotif (à écouter ici)
-la seconde est un slow dans la lignée des classiques (à écouter ici)
-la troisième est un classic rétro tout mimi (à écouter ici)
-la quatrième est plus zen (à écouter ici)

(n'oubliez pas de citer les crédits et le lien des chansons que vous choissiez, merci)

Isis avait à peine lever les yeux sur le grand parchemin, non pas car elle se sentait emprunt au voyeurisme ambiant, juste parce qu'elle était complètement tétanisée. Elle appréciait moyenne que tout le monde lise le texte de Jon pour elle. Le sien, le monde entier pouvait le lire, l’épier, le déchiffrer, faire des thèses dessus, elle s'en fichait. Quoi que faire une thèse sur son texte fallait être très inspiré.
Mais ce qui la pétrifier, était que tout le monde lise ce que Jo avait écrit pour elle. C’était une chose intime, un cadeau très intime, et le faire partager la frustrer et lui faisait peur.

Elle ne faisait que boire, boire et boire. Heureusement que s'était que du jus de fruit, sinon, elle aurait été aussi pompette que dans la cabane d'Hagrid avec Jo Campbell, son mentor pour cette bêtise.

Enfin arriva le texte de Jon. Elle le lut d'une traite, buvant les mots au lieu de ses verres. C'était un texte, elle aurait parier sur un poème, ce qui lui donna encore plus de charme à ce déroulement de vie.

Par contre, le mien j’ai fait de mon mieux, mais à force de t’habituer à mon meilleur, un jour je te décevrai…

Isis se leva et fit le tour de la table pour s'asseoir sur les genoux de son amant. Et lui murmura à l'oreille pour être sur que personne n'entende.

Tu ne pourras jamais me décevoir... et je préfère ton texte à tous les poèmes du monde. Tu m'as révélé bien des secrets alors que moi je n'ai fait que me pardonner.

Il fallait savoir qu'Isis ignorait que Jonathan avait passé 4 années à remarquer Isis alors qu'elle ne l'avait vu que dans sa quatrième année, et de plus parce qu'elle était vraiment triste et déprimée. Il ne l'aurait pas embrassé, jamais Isis ne se serait intéressait à lui, et aurait fait la plus grosse erreur de sa courte vie à son grand désarroi.

La musique commençait doucement à se faire entendre. Astor piazzola, un de ses compositeur favori. La Libertango, elle préférait la Muerté del Angel, mais peu importait, elle avait envie de danser à cet instant précis

Isis fit un tendre baiser sur la joue de son compagnon, et l'obligea à se lever et à venir danser. Jonathan était un piètre danseur, et peu importait, il n'aimait pas ça, mais peu importait, il lui suppliait du regard ne me fait pas ca, cela ne servait à rien. Isis l’entraîna sur la piste de danse avec un sourire doux et plein de compréhension..

Suis moi et tout ira bien... tu peux même me marcher sur les pieds je ne dirais rien.

Et leur danse commença.

Premier temps,
Isis se rapprocha au maximum de Jonathan pour sentir son corps au travers sa propre robe. Leurs mains droites se tenaient enlacés comme des dodécaèdres, tandis que leur main gauche tenait l’être aimée dans leur bas de rein respectifs.
Le parfum ambré de sa peau l'enivra. La chaleur de son souffle sur sa nuque l’émoustilla. La douceur de ses formes lui rappelait les moments voluptueux passés ensemble. Le goût de sucré de ses lèvres et de ses yeux ne faisait que la chavirer au rythme de ce tango endiablée.

Deuxième temps,
Isis mena la danse. Elle entraîna à sa suite le maladroit très touchant Jonathan. Elle fit de large cercle, des retournements, des coupures. Leurs cuisses s’entrechoquaient dans le délice de l'instant, attendant avec impatience le moment où elles se rejoindront encore. Leur corps entier ne réclamait qu’à être joint, proche, sans une once de vide entre eux. Chaques secondes, chaques millimètres s’assimilaient à un néant qu’on devait empêcher de se créer. Isis avait tout mit en œuvre pour faire cela, mais l’enviable ne peut être empêché. Pour éviter un couple, elle lâcha prise, et se retrouva bien loin de la bulle protectrice de son bien aimé…

Jonathan Mateo, piètre danseur, eut droit à deux danses, ce soir là!
La première danse de Jot eut lieu sur sa chaise : Sans brusquerie, avec souplesse et une délicatesse relative, il serrait ses muscles brachiaux, fléchissait son dos vers l'arrière, glissait ses doigts aux travers de ceux d'Isis, pour échapper à sa poigne envoûtée. Mais il ne pouvait lui tenir tête. Il se leva en un saut qui se serait voulu gracieux mais qui ne l'était autant que le saule cogneur. Jon reculait déjà un pied, avançait l'autre, pour s'éloigner de la piste de danse. Il tentait de se tourner et de se retourner, mais dû s'avouer vaincu et avança sur la piste de danse, la tête basse et les joues cramoisies, derrière Isis. Elle lui plaça ses bras, elle le guida. Il ne connaissait aucun pas de la danse et ne savait pas si ses pieds devaient former des motifs complémentaires, symétriques ou indépendants de ceux formés par les souliers blanc d'Isis.

"Chuis trop à droite.
Trop à gauche, maintenant.
Ah! Non! Fallait que j'avance!
Mais qu'est-ce qu'elle fait?"

Après une série de heurts et de faux pas (Jon avait passé tout ce temps à observer les pieds en se demandant qui avait bien pu inventer la danse...) qui étaient principalement causés par l'ignorance de Jon et son absence de sens du rythme, Isis s'éloigna de lui plus qu'à leur habitude et glissa ses doigts hors de ceux de Jon.
Pourquoi lui avait-elle lâchée la main? Jon tendit l'oreille. La chanson n'était pourtant pas terminée! Peut-être était-elle allée se chercher un petit coeur en sucre sur le buffet?
Loïc et Sakura passèrent alors entre Isis et Jon, qui comprit que sa cavalière avait vu plus en avance que Jon. Profiterait-il de cet instant pour s'échapper de l'infernale piste de danse? Ou irait-il retrouvé Isis?
Il opta pour un compromis. À son tour d'influencer Isis. De toute façon, à entendre la langueur nouvelle des notes, qui ne cessaient de s'éterniser, la chanson touchait à sa fin et il était hors de question que Jon ne donne une autre danse. En reprenant doucement la main de sa copine, il chercha du regard un Egon salvateur qui offrirait peut-être les autres danses à Isis, avant de se rappeler qu'il n'était plus au collège depuis presque un an, bien qu'on le revoyait parfois.

Jonathan alla donc s'asseoir à leur table et se servi encore une portion de salade césar, accompagnée d'un peu de salade de macaroni. Il lisait sans vraiment en assimiler le sens les poèmes (majoritairement) et les textes (bien plus rares, mais originaux pour celà) des autres couples, jusqu'à ce que la piste se libère et que les chants s'éteignent doucement.

C'était le temps de chanter ce qu'il avait préparé à Isis. Il décida de s'avancer sur l'espace libre, saluant au passage les gens qu'il connaissait. Il se posta devant l'endroit où ce serait fort probablement situé le micro s'il avait été sur une scène moldue, et se mit à chanter, a Capella, en ne sachant pas trop où regarder, une chanson qu'il trouvait jolie, mais pas plus romantique qu'il ne le faut :

Stand by me*
Restes avec moi*

When the night has come

Quand la nuit tombe

And the land is dark

Et que le sol est sombre

And the moon is the only light we'll see

Et que la lune est la seule lumière qu'on puisse voir

No, I won't be afraid

Non, je ne serai pas effrayé

No, I won't be afraid

Non, je ne serai pas effrayé

Just as long as you stand,

Aussi longtemps que tu restes,

Stand by me

Restes contre moi

So darling, darling,

Alors Chérie, Amour

Stand by me

Restes contre moi

Oh, stand by me

Oh! Restes contre moi

Oh, stand,

Oh! Restes

Stand by me

Restes contre moi

Stand by me

Restes contre moi

If the sky that we look upon

Si le ciel que nous regardons

Should tumble and fall

Devait dégringoler et tomber

Or the mountains

Ou les montagnes

Should crumble in the sea

Devaient s'effondrer dans la mer

I won't cry, I won't cry,

Je ne pleurerai pas, pleurerai pas

No I won't shed a tear

Je ne verserai pas une larme

Just as long as you stand,

Aussi longtemps que tu restes,

Stand by me

Restes contre moi

So darling, darling,

Alors Chérie, Amour

Stand by me

Restes contre moi

Oh, stand by me

Oh! Restes contre moi

Oh, stand,

Oh! Restes

Stand by me

Restes contre moi

Stand by me

Restes contre moi

Sur ce, Jon retournas à sa table en se demandant si Isis lui avait aussi réservé quelquechose, de son côté. Il lui lança un clin d'oeil avant de se mettre à boire un verre de jus d'oeillet alcoolisé.

*Stand by me, de Neil Diamond (Je tenterai d'ajouter la chanson plus tard, mais pour l'instant je ne peux pas...

*Traduction par moi... euh... ben c'est tout!

Loïc et Sakura les avaient séparés. Jon en profita pour emmener Isis à leur table, arretant ainsi son calvaire. Elle n'y opposa pas de résistance, il avait déjà fait un effort surhumain pour lui faire plaisir. Et même si cela avait été de courte durée, elle avait adoré cette danse désarticulée et pas dans le tempo.

Ils s'assirent à leur table, tout en ecoutant les autres chansons sans lever les yeux vers le parchemin. Avoir lu celui de Jonathan suffisait amplement à Isis. D'ailleurs, Jon était en train de manger des plats à la suite les uns des autres avec comme impression qu'il venait de jeûner depuis au moins 3 semaines, alors que son dernier grignotage datait de 2 heures environ. Autant dire une éternité pour la famine de Jon.
Il arriva à donner faim à Isis, et elle ne se gêna pas pour manger directement dans son assiette... plus amusant.

Et là, au moment même où elle venait de lui chiper sous le nez le dernier macaroni qu'il s’apprêtait à becqueter, Jon se leva et alla sur la scène. Isis le regarda faire, bouche bée. Laissa tomber la fourchette et écouta attentivement les paroles, la voix, la mélodie qui lui offrait.

Stand by me
Reste avec moi

pense : pour toujours

Il revient, s'assit et lui fit un petit clin d’œil. C'est à ce moment précis où Isis s'enfuit de la table, grimpa sur la scène le plus attivement possible. Demanda gentiment la place du pianiste, fit apparaître toutes les partitions dont elle avait besoin et débuta la propre chanson qu'elle lui avait dédiée.

Chapitre toi

Y’a une gosse emmitouflée
A l’intérieur de ma froideur
Une petite fille encore gelée
Dans la pénombre de son cœur
Je t’en supplie laisse-lui du temps
Je crois qu’elle t’aime pour de grand
Mais comment faire quand c’est défait
Ce truc d’enfant inside dedans

J’ai laissé le marque page au chapitre Toi
Là où a flambé l’orage, s’il te plaît attends-moi
Il faut tourner les pages okay, mais y’a du vent
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant

Quand je m’envole dans le ciel
Y’a que toi que j’épelle avec deux ailes
Et partout, même quand je t’oublie
Y’a pas de verrou à l’infini
Mais comment faire pour que ça dure
Que tu aies plus mal à notre avenir
Je voudrais t’offrir du futur
Que nos souvenirs soient des sourires

J’ai laissé le marque page au chapitre Toi
Là où a flambé l’orage, s’il te plaît attends-moi
Il faut tourner les pages okay, mais y’a du vent
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant

Y’a une gosse emmitouflée
A l’intérieur de ma froideur
Une petite fille encore gelée
Dans la pénombre de son cœur
Je crois en l’amour mais j’ai pas de preuves
Je t’en supplie laisse-lui du temps
Le temps de devenir toute neuve
Et de quitter ses peurs d’enfant

J’ai laissé le marque page au chapitre Toi
Là où a flambé l’orage, s’il te plaît attends-moi
Il faut tourner les pages okay, mais y’a du vent
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant
Et mon homme c’est toi, mais pas maintenant

Elle venait de finir, sa voix tremblant encore. Elle descendit en remerciant très succinctement les musiciens qui l’accompagnaient sans avoir remarqué que Drago était au violon. Elle revient s’asseoir à sa table, une petite larme à l’œil.

Jo, ta chanson, je l’ai beaucoup aimée.

hj : chanson de Melissa Mars, Chapitre toi. Album Melissa Mars (2001)

L'épreuve 3 allait débuter quand le repas touchait à sa fin, juste avant le dessert.

June alla sur scène et expliqua à l'ensemble des convives la façon dont allait se dérouler cette troisième épreuve, tout s'inscrivait dans son dos sur le grand parchemin afin que les contraintes et les thèmes soient toujours visibles

- J'espère que vous avez bien mangé et que vos plats étaient bons. Nous allons aborder un grand et long moment d'improvisation: la scène magique ouvre ses rideaux pour accueillir les futurs sorciers qui en fouleront le parquet. Commençont avec le premier couple...

la scène magique

les couples verts et rouges

choisissez une situation tirée d'un classique du théâtre sorcier parmi les suivantes et adaptez-le à votre caractère:

HJ: si vous avez besoin d'une traduction des titre dont on parle, demandez en hj Le Baten

organisez vous en hors jeu par mp ou msn

Couple 1: Isis et Jonathan Coeur_ro

mise en place et détails

contraintes pour tous

à incorporer à votre improvisation, voici des types dramatiques que vous devez choisir en plus (n'en prendre qu'un)

HJ: Toutes illustrations, photos, musique sont les bienvenues

ordre de passage sur scène (en DJ)

- Julian devra se laisser choisir

- Xaël devra se laisser choisir

- Mickael devra se laisser choisir (attention il a six ans dans le jeu)
- Zenosa devra se laisser choisir

fin de l'épreuve et temps des improvisations

En DJ: 10 minutes pour les couples et 5 minutes pour chaque duo de célib'
En HJ: quelques jours pour tous, fin de l'épreuve le 28 au soir.

-La tienne aussi, je l'adore. Elle est si douce...
Isis avait à peine débuté la nouvelle dégustation de l’assiette de Jon qu'elle lui chipa son verre pour boire. Mais quand elle approcha le verre de ses lèvres et les humecta, elle repoussa violemment le nectar et renversa la totalité sur la table. De l’alcool, Isis ne pouvais pas boire d'alcool... enfin plus depuis sa première cuite datant d'une après midi avec Campbell. Et elle avait été très surprise d’en trouver dans le verre de Jon.

Tu bois !!!

Mais elle ne put réprimander plus son amant. June venait de commenter les règles de la nouvelle épreuve qu'Isis n’écouta pas jusqu'à

June a écrit:: Nous allons aborder un grand et long moment d'improvisation: la scène magique ouvre ses rideaux pour accueillir les futurs sorciers qui en fouleront le parquet

pense : Hein.....ne me dite pas que... Nooooooooooooooon, pas ca, pitié pas Ca .

Et en parlant de Ca, elle ne faisait pas référence à un clown maléfique, non non, elle parlait d'improvisation théâtrale. Son pire cauchemar.

pense : m'ont déjà fait le coup avec les poèmes, ils veulent ma mort, je le sais. Faut trouver un moyen que je me barre d'ici. Faut que je me cavale, je fais un malaise ou mieux ! J'ai une envie pressante d'aller au petit coin et je m'enferme à double tour jusqu'à ce que cela soit fini, j'inventerai une bonne excuse, Mimi geignarde m'a retenu en otage parce parce... parce qu'elle était trop saoule et m'a confondu avec Potter ou pire Rogue. C'est parfait, comme plan diaboliquement parfait

Jonathan, excuse-moi, faut que j'aille au pet'...

June a écrit:: ordre de passage sur scène :

1 Isis et Jonathan
2 Hermione et Ernest

Et là c’était le drame, ils devaient passer en premier, là maintenant de suite vu que June laisser la scène vide pour les laisser monter

pense : Nooooooooooooooooooooooon. Trouve un plan, trouve un plan, je t'en prie trouve un plan .

Jonathan s'était levé, regardant d'un œil interrogateur Isis, inquiet car sa chérie ne bougeait pas d'un poil.

pense : va y trouve un truc... toctoc, c'est ta petite voix... je trop contente de te voir, trouve-moi un plan pour me cavaler de cet endroit... ah non, moi je viens pour que tu ailles sur cette scène, je veux te voir jouer ma comédienne d'amour... tu veux plutôt te foutre de ma tronche... oui... tu ne m'aides vraiment pas... sisi je te dirais les répliques... t'es une vrai Beckett... oui... humpf faut que je trouve un truc pour me barrer... tu peux plus, ca fait 5 minutes que tout le monde te regarde pour savoir pourquoi tu ne bouges pas... et bouse

Isis ne trouva rien d'autre, se leva et attrapa Jonathan. Elle le ramena vers elle et lui murmura

Je ne peux pas, je ne me sens pas bien, je...

Mais vu son regard et son sourire Isis fit son boudin et ne continua pas son plan B, faire celle qui est malade.

pense : Vas-y, je suis sur qu'il a lu dans mes pensées pour savoir que je veuille me faire la malle dans le Poudlard express... me connaît trop bien pour ca, bouse.

Donc, Isis faisant toujours la moue, et tirant une gueule de détraqueur monta sur scène. Elle ne se prit pas trop la tête, elle choisit le premier classique, Romulus et Julieta", de Will Milshake.

La scène, rien de plus simple. Eclairée par des lumières de toutes les couleurs. Un balcon. Une lune accrochée par un fil qui risquait de tomber d’une minute à l’autre. Sans oublier les costumes les plus kitsch du moment.

Jonathan se vit costumer d’un pantalon bouffant trop petit et d’une perruque jaune recouverte d’un béret de feutre blanc comportant un morceau de queue de lapin. Il avait un gros nez rouge. Son costume était de toutes les couleurs, rapiécé. Il était un arlequin, pitoyable et affublé de l’élément le plus clownest du monde contemporain.
Isis quant à elle, s’était fait une robe blanche, un maquillage blanc. Elle était le clown blanc, le triste et le digne à la fois, celui qui commande et qui est sage.

Elle monta sur le balcon est attendit patiemment que Jonathan commence la scène.

Pense : T’as pas voulu que je trouve une excuse bidon pour me tirer, c’est toi qui t’y colle. Tu commences. J’ai fait la scène et les décors. Si t’es pas content c’est la même .

Mais pour lui faire comprendre ses pensées, Isis n’eut besoin que d’un regard pas très aimant.

Jonathan et Isis continuaient de picoller, lui en se faisant chipper son assiette, elle en pigeant dans son assiette... Lorsque Isis goûta et renversa le verre (presque vide) du jeune homme, voleur de son coeur, elle lui lança un début de reproche :

Isis Kitlee a écrit:: Tu bois !!!

Bien qu'il comprenait tout à fait ce qu'elle voulait dire, il lui répondit, sur un ton bête, tout bonnement, tout malin, tout sourire :

-Bah oui, il faut boire pour survivre, non?

June leur avait au même instant indiqué qu'ils étaient les premiers à monter sur scène. Jon habituellement timide, grâce à la bienfaisante éthanol, ne se sentait que plus prompt à monter sur scène pour refaire un acte d'une pièce quelconque. Quelle pièce au juste?
Il attendait Isis, la main tendue, en l'entendant s'obstiner avec elle-même, comme il lui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps. Était-ce une trop grande complicité? Ou leur filtre d'amour, qui faisait effet?

Isis n'avait pas le goût de faire la pièce et Jon la tirait très faiblement en riant :

-Allez! Viens! Ce sera drôle!

Citation :: pense : m'ont déjà fait le coup avec les poèmes, ils veulent ma mort, je le sais. Faut trouver un moyen que je me barre d'ici. Faut que je me cavale, je fais un malaise ou mieux ! J'ai une envie pressante d'aller au petit coin et je m'enferme à double tour jusqu'à ce que cela soit fini, j'inventerai une bonne excuse, Mimi geignarde m'a retenu en otage parce parce... parce qu'elle était trop saoule et m'a confondu avec Potter ou pire Rogue. C'est parfait, comme plan diaboliquement parfait

-Non non non, cocot'ssinel', yen aura pas d'bonne excuse!

Pas question qu'elle ne trouve quelque plan que ce soit. Malgré son fou rire, Jon devait se montrer intransigeant.

Citation :: pense : Vas-y, je suis sur qu'il a lu dans mes pensées pour savoir que je veuille me faire la malle dans le Poudlard express... me connaît trop bien pour ca, bouse.

"Tu peux pas mieux dire", pensa Jon, persuader qu'elle aussi lisait ses pensées, alors que c'était nullement le cas...
Isis avait choisi la très célèbre scène du balcon et avait réussi à leur faire un décor on ne pouvait plus simple, à son habitude.

Citation :: Pense : T’as pas voulu que je trouve une excuse bidon pour me tirer, c’est toi qui t’y colle. Tu commences. J’ai fait la scène et les décors. Si t’es pas content c’est la même .

Sourire fier. Les yeux un peu de travers. Un peu trop fier le sourire. L'alcool commence à faire réellement effet...

Jonathan s'efforce d'escalader le muret du mieux qu'il peut, perdant à tout bout de champ sa perruque, qu'il rattrape avec un pied, avec une main, du bout du nez, puis la remet sur sa tête.

Citation :: Mais pour lui faire comprendre ses pensées, Isis n’eut besoin que d’un regard pas très aimant.

En fait elle n'avait eu besoin de rien, évidemment, car Jon ne vit même pas son regard, alors qu'il tournait sur le muret pour s'étaler à plat ventre sur le sol, dans un son de trompette assourdissant, provenant de son nez rouge qui avait amorti la chute. Il se relève doucement, en tanguant, étourdit.

-Y peut ben s'câliquer des bleus, c'lui là qui a jamais souffert!
Jette un regard à Isis
-Wooow la! Quis'qui a ouvert la lumière dans c'te f'nêtre? V'la l'orient! Pis c'é Isis mon soleil! Deboutte, belle Aurore!! Tue-la, s'te lune jalouse qui palit et brette pasque sa p'tite tresse est plus belle que s'te ronde affaire! Sois pus sa p'tite tresse, vu qu'a t'jalouse! Son escort' d'étoiles qui sont trop pâles pis fragil' pour la t'nir. S'rais-tu foll' d'continuer d'l'admirer...
V'la ma femm', mon amour, my love! Crisse, si elle p'vait just' savoir... Qu'esqu'a dit? Oh ben rien, A s'la ferme... Sauf qu'ses yeux parlent... Comment y répondre? A m'parle pas... Les deux plus belles étoiles d'la nuite se tchoent, y d'mandent d'être gardées dans son regard pour le temps d'leur départ! Mais si a changeait ses yeux pour les étoiles, juste l'éclat de ses joues s'firait à éteindre le ciel, comme le jour éteint les lampions... A f'rait chanter les oiseaux par son éclat, qui pens'raient qu'la nuite est finie. WOOOW, r'gârdez comment elle s'Accote la joue dans 'main! Pourquoi chu pas el gant d'ste main, pour toucher ste joue-là?

Spoiler:

Jon reprend son souffle, puis se met à gambader autour du muret, en attendant la réplique d'Isis.

HJ : Roméo et Juliette, scène du balcon, thème des clowns, contraintes de language : Isis en breton et Jon en québecois pour la pièce seulement... Mais le texte original en spoiler, au cas où vous ne seriez pas trilingues!! (si ca va pas, faites-nous signe... Wink

)

pense : Rien compris... j'ai carrement rien compris, je vais jamais m'en sortir.

Isis, soupire très bruyament et renifle en même temps. Hélas Si on lieu d'ton gantellette tu peux pas etre un schoumfoir c'marrangerai plutot pas trop mal, hein. C'est qu'le rhum des foin ce m'rend patraque môa.

Et Isis regarda gambader son homme. Un vrai malade, pour ça qu'elle l’aimait autant.

Spoiler:

Jon s'arrête, sous le balcon. Il se cache derrière un des arbres en carton, s'y appuie, le fait tomber. Il s'en fiche et réplique, tout bas :

-'Sti! A parle!! WoooW! Parl'encore, tit'ange l'mineux! Pasque tu résplendis dans s'te nuite, en l'air, comme un m'ssager d'ciel qu'aurait d'zèle. Quand soué zieux boul'varsés des mortels qui s'pitchent par en aryèr' pou' l'admirer, il d'vance les nuâges p'resseux et navique au creus d'l'air. Faut j'me taise maintenant, pour mieux l'entendre si qu'a s'décide à r'parler! Mais pourquoé qu'a me d'mande un Kleenex?

Spoiler:

Il relève son regard louchant vers le haut, se demandant si Isis a réellement besoin d'un mouchoir ou non...

Isis voyant que Jonathan trouvais plus amusant de renverser le décor que de lui passer un klennex, elle en fit apparaître un elle-même, gâchant ainsi la prestation mais elle en avait un peu rien à faire. Mais malheureusement en se mouchant, elle détruisit un bout de balcon, qui atterrit juste à coté de Jon.

Pense : dommage qu’il l’est pas reçu sur la tête, je l’aurai eu mon moyen d’evasion.

Isis, qui se cramponne sur le bord su balcon pour pas tomber par terre . Ô grand Manitou… euh non… Ô Jonathan ! Jonathan ! Pourquoi j’te comprend rien à s’que tu baragouine ? Et pourquoi es-tu Jonathan ? Renie ton papounet et abdqiue ton nom. S’rai pas mal de cahnger, Egon c’te dit pas, en plus c’est danser lui. ; ou, sinon si tu le veux pas ben reste Jontahan, mon namoureux à môa. Et puis fait que tu juere de m’aimer, me cherir et de mourir avec moi compte que compte et puis comme ca je serait plus une nawakienn, ni prez de BECASSEs, prmoi zuré chraché.

Et joignant le geste à la parole, Isis fit mine de cracher par-dessus la scène, fit mine mais ne le fit pas en vrai.

Spoiler:

Jon venait de se faire attaquer par le décor et Isis était désolée que le balcon ait manqué son amoureux...

"Non mais, tout une preuve d'affection!! Dis-le si tu veux que je meurre!!"

Il se relève, tant bien que mal, manque de tomber par devant, déchire son pantalon bouffant, puis s'appuie les poings dans les hanches... Il lance,
Aparte :

-S'que j'la laisse contzinuer ou que j'y répond donc?

Spoiler:

Il se protège ensuite la tête des mains, comprenant trop tard qu'il ne s'agissait que d'une mimique.

Isis. Ton nom seul est mon ennemi, vu qu’il me fait monter au firmament de le cretinerie des que je l’attend,s mon coueur bas poyur toi comme une aile bat pour faire voler l’oiseau. Qu’estce qu’un Jonathan, tu es toi. C’est aussi bete que de demander qu’estce qu’un choufelur, ben un choufleur c’est un choufleur, c’est pas une tomate et encore moin un pioireau. En tout cas c’est pas une mimine, ni un petite peton, ni un brax ni un joli petite minoi, et encor emoi un phal… oups, dsl, en gros c’est pas un homme un niomp, un nom c’est un nom, mais c’est po un non.

Isis dut reprendre son souffle car la tirade l’avait épuisée.

Pense : pourquoi il se couvre encore la tête, dis rien Isis, sinon ca va être encore de ta faute. Je suis en sure qu’en plus, il va croire que j’ai fait exprès de bousiller le décor.

Oh ! oui, t’es un homlme, et t’es tres beau en plus… j’aime particulierement la forme de tes haches, elles ressemblent à...

Nouvelle coupure car Isis était devenue rouge comme une tomate et très gênée. Cela lui avait échapper.

En gros sert à quoi un nom. Sert à rien, vu que de touite mneiere un rose sentira toujours aussi bon qu’un rose. Mais prefdre les lys moi, c’est devanue ma fleur préféré, c’est egon qui me l’a afait decouvert et j’adore cette fleur depuis. Dis Jo, renonce à ton nom et prends moi toute entiere.

Pense : on se refait une escapade tu sais ou quand tu veux.

Spoiler:

"Mais pourquoi j'ai l'impression qu'elle ne m'entend ni ne sait que je l'entend?"

Il avait enlevé prestement ses mains, suite à l'aveu de non-culpabilité d'Isis. Il écouta sa longue tirade, puis fut surpris par sa dernière pensée. Oui, il savait où. Mais il vira au rouge, de peur que quelqu'un ait entendu... Il y avait décidément trop de légilimens dans cette école...

-J'tobéis au pas! T'as qu'a m'ap'ler ton n'amour pis j'vas m'faire r'batisé! Dornavant, ch'rai pus Jonathan. Mais yé pas question que j'm'appel' Egon non plus!

Spoiler:

Jon s'apprêta à sortir de derrière sa cachette, avec la prestance d'un lion, ou à défaut, celle d'un dresseur...

Isis, haussant les sourcils puis se détachant de la rambarde et fit les sans pas sur le bacon. Oki, tu veux plus être Jonathan, donc t’as le choix avec Jujmous, jonatriche, mon becqoiyui schou ou ma pti frimousse à la barabe au cirtion. Choiqit quoi ?

Puis Isis s’arrêta et regarda d’air hautain et amusé Jonathan.

Quel hommes est tu ? c’est vrai, tu sais dire non donc t’es pa sun macho digne de ce nom, mais t’es pas no plus un tombeur, t’es uh mec sympa qui c’est pas qu’il est cool et en plus tu vois pas que toute les filles te tourne autour. Mais n’emepcehe t’es le seul que j’aime car tu viens toujours te heureter à mes secret.

Spoiler:

Jonathan bondit hors de sa cachette, s'enfarge et plonge par terre. Dans un grognement, il rétorque

-Aucun d'cé noms, s'teplé! Y sont pas vrément extras, tsé... Quel homme que chu? Ben j'sé pas comment t'le dire... Mon nom, bel'amour, m'fait chier et m'est mal pour moi 'si, pasqu'a toi, yé ennemi... si j'lécrivais là, j'déchirerais l'parchemin

Spoiler:

Jonathan se relève et se montre sous la fausse lueur de la lune qui risque de s'effondrer sur son pauvre crâne...

Isis outrée par l’attitude de Jon, elle bouda et lui tourna le dos.

Pense : moi je les aime bien ces surnoms idiots, tu mérites que ca n’empêche.

Isis, toujours boudeuse. Mon oreille à cri entendre encore plein de trollerie sortant de votre bouche messire prez des chamion à la ramasse. Mais je la reconnais bien ta voix, suave te douve comme une chant de cardinal qui sifflerai à mon oreille. J’en reconnais le son même dans le brouhaha interminable de la salle commune. N’est tu pas Jonathan et l’amoureus de moi même ?

Et la lune en plastique, commença à pencher de plus en plus au fil du temps.

Spoiler:

Et voilà que Jonathan se prend la lune en pleine tête, dans un BONG retentissant. Il se masse le crâne en songeant :

"Saperlipopette, mais elle était en étain ou quoi? Elle aurais pas pus prévenir, la Kitlee, ou n'importe qui d'autre?"

C'est alors qu'il se rend compte qu'Isis le boude. Jon, malgré l'habitude, se vexe de la voir agir ainsi en public :

-Non mais Hé! V'la ben l'boutte du boutte! Chus ni un ni l'autre si qu'les deux t'mettent en rogne, p'tit'cocot'xinel!

Spoiler:

Jon commence à tenter de grimper sur le décor pour atteindre le balcon...