[Dans un sentier forestier ] Des loups et des souris...

Dernière édition par le Ven 20 Oct 2006 - 3:33, édité 1 fois

Au bout du chemin principal de pré-au-lard, les maisons sont de plus en plus distancés. Un chemin de gravier croise la "grand-rue", dont le nom est effacé sur la pancarte de bois plantée à l'intersection. D'un côté, le chemin de gravier grimpe un peu au flanc de montagne pour se perdre et disparaître entre des rochers escarpés. Dans l'autre direction, le chemin rocailleux descendait en pente douce, s'amincissant parfois, vers la forêt bordant pré-au-lard, sur la rive opposée du lac par rapport à la forêt interdite de Poudlard. Pour contourner un petit pic abrupt, le chemin zigzag un peu à flanc de colline et les villageois ont planté une clôture sur le bord du sentier. à cette hauteur, les prairies envirronant Pré-au-Lard dominent encore, mais en s'appuyant sur la vieille clôture de bois, on aperçoit la forêt un peu plus loin, en contrebas, puis le lac plat et lisse comme un miroir, d'un bleu concurrant toujours celui du ciel. Derrière, cachant un peu la petite colline sur laquelle le Château de Poudlard est construit, la forêt interdite, sombre et ténébreuse, s'impose sur les rives du lac, ses arbres oscillant tristement dans le vent. On croirait l'entendre grincer, malgré la distance qui nous sépare de cette forêt enchantée.

C'est là que, lors d'une sortie à Pré-au-Lard, le samedi de pleine lune tout juste après Halloween, Jonathan Mateo s'était placé, dans la lune. Il observait le coucher de soleil sur le château. Le soleil était au-dessus du lac, l'enflammant de même que le ciel et projetant ses rayons rougeâtres sur les murs de pierres grises de Poudlard. Les tuiles des toits et des tours ressemblaient à des braises incandescentes qui luisaient, parfois orangées, parfois noires dans le ciel couleur de primevère. La forêt de Pré-au-Lard, au chaudes couleurs automnales, semblait être d'étain, de cuivre, d'or et de bronze, éclairée par le couchant. Celle de Poudlard, par contre, gardait son air sombre. Seuls les plus hautes cimes laissaient entrevoir une couleur fauve qui changeait du gris apparent du reste de la forêt. Un spectacle magnifique qui offrait à Jonathan tout ce qu'il était venu chercher : calme et sérénité. Une ronde lune argentée se dessinait de plus en plus concrètement à droite des tours du château. Une lune douce et amère à la fois. Pleine d'espoirs, de regrets et de menaces. Une lune pleine. Déjà, le décor commençait à perdre ses couleurs et s'assombrir. Jonathan ne put s'empêcher de penser à la Cabane Hurlante, que l'on disait habitée par des fantômes féroces. Mais quelqu'un, un jour, lui avait dit que ce n'étaient pas des fantômes, mais bel et bien une famille de loup-garous qui y habitaient. Un frisson parcourut l'échine de Jonathan, qui ressera machinalement son foulard aux couleurs de sa maison autour de son cou. Il n'avait pas emmené sa cape, par contre, se disant que le temps n'était pas encore si frais...

Regardant par-dessus son épaule droite, il observa le village de Pré-au-Lard, plus en haut sur la montagne, derrière lequel il voyait le pignon de la Cabane Hurlante, en contrebas du village.

Il baîlla. Le froid faisait toujours bailler le garçon. Il se frictionna les bras, par-dessus les manches e sa robe, et inspira une dernière bouffée d'air frais, en écoutant le pépiement des oiseaux et les bruits de la faune de la forêt qui s'éveille pour la nuit. Une chouette hulula, signe que la nuit commençait. Une effraie, selon le son de son cri. Mais dans ce silence de la nature (bien trop bruyant pour être sérieusement qualifié de silence), un craquement, non loin de lui, attira l'attention de Jo. Il se retourna et dans la pénombre qui avait maintenant remplacée la lueur du crépuscule, le poufsouffle distingua une forme humanoïde qui descendait le chemin. Une silhouette qui semblait féminine, mais aussi un peu animale. Jo releva rapidement son regard vers la lune, qui était pour l'instant seule à les éclairer, les étoiles paressant à se faire paraître... Oui, c'était réellement la pleine lune. Et la silhouette qui descendait le sentier semblait avoir des oreilles et une queue canine...

Mais quelquechose clochait. Si ce n'était pas la démarche relativement droite et calme, ou la physionomie globale de l'être qui s'approchait, Jo ne savait pas ce que ce pouvait être, ce détail qui ne le faisait pas prendre ses jambes à son cou. Ou peut-être était-ce simplement que s'il prenait la fuite, il s'enfonçait encore plus profondément dans la campagne, loin du village où il serait en sécurité...

Quelquechose lui effleura le pied. Une feuille morte? Un loup-garou qui se serait tapi pour le cacher? Non, ce n'était pas dans leurs habitudes. Ce n'était qu'une souris. Une minuscule souris grise avec une tache beige sur un oeil... Une souris qui remontait le sentier, à son petit rythme murin.

Relevant les yeux, Jo cru comprendre et reconnaître...

Jo en avait assez tout ça! Ce stupide pari commençait à la peser. Elle avait eut une prise de tête avec Draconia et après quelque sorts échangés elle se retrouva avec les oreilles, le museau et la queue s'un chat. C'était une véritable horreur.

C'est pour cela que Jo s'était aventuré dans des endroits peu fréquentés en attendant que le sort se dissipe. Cette petite peste de Draconia allait lui payer!! Elle commençait à lui prendre la tête avec ce crétin de Cain.

Jo commença à s'enfoncer dans la campagne dans l'intention de s'assoir dans un coin en attendant que tout ça se dissipe. Puis la jeune fille entendit du bruit. Pas grand chose mais assez pour la faire paniquer.
Ce n'est pas qu'elle s'occupait beaucoup de son apparence mais elle n'avait pas une réputation flamboyante à Poudlard. Sa relation avec un professeur n'arrangeait pas sa cote de popularité.

Elle aperçut une silhouette et décida de la suivre. Si un lève de l'école l'avait aperçu comme ça et avait l'intention de tout répéter, sa vie sociale aurait été encore plus exécrable. Et si ce n’était pas un élève ??
Jo prit son courage à deux mais, elle allait prendre le risque. Il commençait à faire de plus en plus sombre et Jo se rapprochait de la silhouette. Son cœur battait à tout rompre.
La jeune fille était tout proche.

-Eh, cria t’elle. Qui est là ?

Jo se rapprocha et distingua une silhouette masculine plus grande qu’elle. Elle se rapprocha encore et vit un jeune homme. Jo plissa les yeux et distingua sur l’uniforme du jeune homme, parce que c’était un élève de l’école, l’écusson de Poufsouffle.
Jo devint rouge pivoine… à son plus grand désespoir c’était bien un élève de Poudlard… et la voir dans cette état, ça n’avait rien de très glorieux pour elle. Elle fut tellement gênée qu’elle stoppa net tout mouvement. Mais qu’elle idée d’aller voir de qui il s’agissait. Jo ne savait pas quoi dire d’autre à part :

- Euh…

Dernière édition par le Lun 23 Oct 2006 - 18:07, édité 1 fois

*La soirée était fraîche, autant en profiter pour sortir. Et rien n'était plus paisible et plus beau, pour Eli, que le spectacle d'un coucher de soleil.*

*La jeune femme soupira. Octobre était presque fini et elle n'avait toujours pas réussi à de débarasser de ces oreilles et de cette queue de loup. Elle avait un délais imposé par l'homme qu'elle appele son père pour régler son problème, sinon, elle perdait son nom et son appartenance à la famille Wind. Eli étouffa un autre soupir, mélé avec un sanglot. Il fallait qu'elle trouve une solution...Mais, si elle le fesait, ça serai uniquement pour sa mère, juste pour appuyer de nouveau sa tête contre l'épaule maternelle...et pour son frère Aliènos, si il n'est pas corrompu d'ici la fin de l'année...Elisa se sentait de plus en plus piègée dans cette famille..*

*Elle suivait le chemin qui la guidait vers le bord du lac et s'arrêta. Elle avait besoin de compagnie. Elle recommença à marcher et ferma les yeux...c'est y ai, elle avait répéré...*

*La serpentard se pencha sur le sol et ouvrir la main pour acceuillir une petite souris grise avec une tache beige sur l'oeil. Un braquement la fit sursauter. Elle leva les yeux et apperçut 2 silhouettes. Comme le soleil les éclairait de dos, elle ne distinguait pas trop leur traits. La première silhouette était féminine, plutôt animal...plutôt féline. Oui, c'est ça, féline! Par contre, la seconde, lui rapellait quelqu'un. La souris blottie en main, Eli s'avança vers "lui"...*

-Jonathan?

Jo Campbell a écrit:: -Eh, cria t’elle. Qui est là ?

Jonathan se retourna, sur le qui-vive. Une autre créature à la silhouette humanoïde, mais aussi avec des traits animaux se trouvait de l'autre côté de lui. Il resta glacé d'effroi. La deuxième personne (ou loup-garou, mais ça reste une personne, non?) était plus près de lui, et s'approchait toujours. Mais elle semblait précautionneuse. Lorsqu'elle se pencha vers lui, Jonathan reconnut Joséphine Campbell, petite amie de leur professeur de botanique. Il avai pris sa défense (ou avait du moins tenté) dans leur premier cours, alors que Draconia l'embêtait. Tous deux portaient le foulard de poufsouffle, et la première silhouette que Jonathan avait aperçue était maintenant à une distance raisonnable. Elle portait l'écharpe verte des serpentards et Jon ne put s'embpêcher de remarquer qu'il était entouré d'une femme-chat et d'une femme-loup. Combien à parier qu'elles finiraient par se courir après, l'une-l'autre?
Joséphine ne semblait pas trop comprendre. Elle émit un léger "Euh", apparemment déboussolé, alors que Jon saluait son amie et compatriote :

-Oui oui, c'est moi! Et voici Joséphine... elle est aussi à Poufsouffle, mais tu devais déjà avoir remarquer son foulard. Et toi, Élisa, tu vas bien?

"J'ai toute une drôle de façon de présenter les gens... Au fait..."

-C'est la mascarade et on avait oublié de m'avertir qu'il fallait se déguiser en animal? D'ailleurs, les votres sont très réussis!

Il avait demandé celà tout innocement, en regardant alternativement les deux jeunes femmes qui devaient avoir environ le même âge. Il leur souriait joyeusement, se retenant de ne pas rire à gorge déployée de ses craintes futiles. Il ne se doutait aucunement que par le plus pur des hasard, il se trouvait en compagnie des deux seules demoiselles poudlarienne à la silhouette modifiée ainsi. Il se demandait fermement pourquoi personne ne l'avertit qu'il fallait se déguisé.

Il vit la petite sourit qu'il venait d'apercevoir, maintenant blottie dans la main de Éli. Il espérait seulement que Joséphine, avec ses instincts félins d'un déguisement si réussi, n'essaierait pas de la croquer. Ce qui serait franchement de mauvais goût t purement antihygiénique...

Un poufsouffle! Mais oui, elle s'en souvenait, elle l'avait déja vu en cours de botanique. Il avait pris sa défense lorsque Draconia l'avait provoqué. Il avait l'air sympathique.
Et comble de malchance une deuxième personne était arrivée. Par contre Jo ne l'avait jamais vu.... ou du mois elle n'en avait pas souvenir. Une serpentard... Espéront qu'elle ne soit pas aussi "amicale" que Draconia... Elle émit tout de même un faible bonjour et fit un petit sourire à Elisa.

Citation :: C'est la mascarade et on avait oublié de m'avertir qu'il fallait se déguiser en animal? D'ailleurs, les votres sont très réussis!

Il se moquait d'elle là? Jo fronça les sourcils! Déja, elle savait qu'elle se tapait une honte phénoménale, mais il n'était pas obliger d'en rajoutter une couche.

- Ce n'est pas un déguisement, quelqu'un m'a jetter un sort. Et j'espère que ça disparaitra bientôt. J'aimerais si possible que ça ne s'ébruite pas.

Jo n'était pas énervé contre Jonathan mais elle était assez véxée se s'être fait avoir par Draconia.
Puis Jo vit la petite souris que la serpentard avait dans la main.

- Oh, une souris, qu'elle est mignone! dit elle d'une voix enjouée à Elisa. Je peux la prendre?.... euh... ne t'inquiète pas je ne compte pas la manger. Au fait, à toi aussi on t'a jetté un sort?

*Elisa répondit à Jo avec un faible sourire*:

-Oui, ca peut aller...

*pense*: Es-ce que ça pourrait plus mal aller?

*Elle replaça une mêche de cheveux derrière son oreille de loup. Un costume de mascarade?Mmmm..Jonathan semble avoir été mal informé. Elle jetta un coup d'oeil à Joséphine, la femme-chat. Eli épprouva soudain une forme de compassion, un sentiment de solidarité avec elle. La seule différence, c'est que la métamorphose de Joséphine était intentionnée et que celle d'Eli etait un accident:*

-Non, ce n'est un déguisement moi non plus . Je me suis simplement trompée de potion en prenant l'échantillon de quelqu'un d'autre à la place de la mienne. Cet échantillon a apparament été mal fait. Et je me suis retrouvée avec...ça*elle désigne ses oreille et sa queue de loup* Ma souris, bien sur, tu peut la prendre, Joséphine, mais va y doucement...*elle lui tend la souris*

Jonathan, qui s'était imaginé déguisé en pinson, pour rester dans la gamme de couleurs de sa maison, effaça aussitôt cette idée de sa tête, en entendant les malheureux déboires de ces deux jeunes filles. Il s'imaginait déjà entrer dans le collège, affublé de deux ailes jaune serin immenses... Devant les regards moqueur de tout Poudlard, ce qui lui tira une grimace... Il voyait déjà, en premier plan, Purdey qui pourrait enfin goûter à sa vengeance pour l'accident de l'année précédente, à la bibliothèque.

-Ouioui... Oui, je comprend! Bien sûr que je n'ébruiterai pas celà! C'est tout de même malheureux pour vous... Dommage que je ne puisse rien faire pour vous aider...

Le jeune homme se demandait qui pourrait bien avoir l'affreuse idée de lancer un tel sort sur quelqu'un. Ou quel genre de potions peut te donner une apparence de loup... Il y avait déjà longtemps que Jonathan n'était plus sous le charme d'Élisa-Flavie Wind, bien qu'il l'eut déjà gravement été. Maladivement même. Mais c'était du passé et ils étaient à présent des amis, sans plus, des compatriotes qui s'entendent bien.
Lorsque la souris changea de main, Jon ne put retenir un avertissement :

-Attention Joz! Les souris mordent parfois...
Bien que je sois certain que ça ne soit jamais arrivé à Éli...

Jo pit la petite souris dans ses mains. Elle était trop mignone avec son petit museau. Heureusement qu'elle n'avait pas hériter de pulsion féline en même temps que ses oreilles.

Jonathan lui dit qu'il était désolé parce qu'il pouvait rien faire pour arranger ... leur problème... et de faire attention parce que les souris mordaient. Il l'avait appelé "Joz"... c'est quoi ce surnom bizarre... Jo ne dit rien parce qu'après tout ce n'était pas grave... mais bon... elle préférait Jo tout de même. Pour ce qui était de son état Jo n'était pas vraiment inquiète. Elle savait que ça aller passer ... mais au bout de combien de temps!

- Mais au fait qu'est ce que vous faites ici tous les deux? demanda Jo tout en carressant le dos de la souris.

*Elisa fixa la souris dans la main de Joséphine, afin de s'assurer qu'elle n'ai pas de réactions imprévisibles. Depuis sa dernière rencontre avec Jo, elle elle avait augmenter son pouvoir, elle était cabable non seulement attirer les animaux, mais également les contrôler. Les créatures magiques, c'était plus difficile pour Eli, le maximum qu'elle pouvait faire était que communiquer avec eux par la pensée. Mais c'était déjâ beaucoup.*

-Oh! Je voulais juste prendre un peu d'air, j'en avais besoin*elle fit un mince sourire à Jonathan et s'adressa à lui en françaîs* Te sens pas coupable, Jo, même ma mère, qui est guérisseuse n'as rien pu faire pour moi.

Jon rendit son sourire à Éli et fit une grimace qui voulait clairement dire : je suis désolé, c'est très super-méga-moche... Ce qu'il faisait ici? Bah rien de très très étrange... Il était venu admirer la vue durant l'après-midi et réfléchir, mais n'avait pas vu le temps passer et avait été pris de court par la noirceur. On était début novembre et le soleil se couchait encore autour de 18:00...

-Bah, rien de spécial en fait... J'étais venu réfléchir un peu à des choses et beaucoup à d'autres. J'ai découvert ce sentier l'an passé et la vue m'impressionne... C'est tout simplement ahurissant comme c'est beau.

Un bruissement s'était fait entendre dans un arbre pas trop loin. Un frisson parcourut Jo. Bien qu'il préféra la nuit noire aux journées nuageuses et grises, à ce temps de l'année, il préférait encore plus la sombre clarté des couloirs et des salles de Poudlard, faiblement éclairés par des torches fixées au mur.
Un deuxième coup de vent vint jouer avec le bout de son foulard, pas moins audiblement.

Elisa voulait prendre l'aire... oui l'ambiance au château poussait bon nombre d'étudiant à faire pareil. Puis elle parla dans une autre langue sûrement parce qu'elle ne voulait pas que Joséphine comprenne. Manque de chance pour elle, Joséphine avait une mère française moldue et elle avait grandit en France donc elle comprenait tout ce que Elisa disait. Apparemment Jonathan avait essayé de l'aider mais sans succès. Elle fit comme si elle n'avait pas comprit. Jo sentit son bout du nez la piquer et ses oreilles de chat également... se pourrait il que le sort disparaisse? Non sûrement pas, ne se pas faire de fausses illusions... Jonathan lui, venait ici pour admirer la vue et réfléchir.

Cette fois Jo ne put s'en empêcher elle se gratta le nez et les oreilles. C'était une impression ou ses oreilles étaient plus petites et ses poil sur museau étaient moins nombreux. Jo fit un grand sourire.

- Je crois que le sort disparaît. Draconia est douée pour prendre par surprise mais ses sorts ne durent pas longtemps.

*Eli hocha la tête en se tournant vers le paysage, en revenant à l'anglais*:

-C'est vrai que c'est beau, par ici. Si j'avais dévouvert ce sentier plu tôt, j'y serai aller plus souvent. D'ailleurs, ce paysage me rapelle un peu ou j'ai grandit...

*Elle eut un sourire amer lorsqu.elle prononça les derniers mots. Elle n'était plus sûre qu'elle aille de "chez elle". Elle passa la main sur ses oreille de loup, ils semblaient aussi grand qu'au moment ou ils sont apparût. Alors c'est Draconia qui a ensorcelée Jo. Eli ne la connaissait que de vue, mais juste a voir la métamorphose, on devine son tempérament. Elisa cacha sa jalousie du mieux qu'elle le peut en fesant un mince sourire à Joséphine, tout en grognant de l'intérieur. Si seulement ses oreilles et sa queue de loup dédaignaient partir, comme ceux de la poufsouffle semble faire... *

Jonathan obervait Joséphine d'un oeil indiscret, presque obscène. Les métamorphoses lentes l'avaient toujours impressionné. Il avait un petit air ahuri en regardant Joz se débarasser tranquillement de sa fourrure et de ses oreilles, en simultanée. Le jeune poufsouffle avait rarement assisté à des métamorphoses humaines, et surtout pas de ce niveau. Il se laissa aller à un mauvais jeu de mot :

-Chouette! Ça disparaît!

Puis il se tourna vers une Élisa au sourire timide et songeur. Tout le contraire de ce qu'il avait connu.

-Tu ne m'as pas dit comment étaient tes vacances? Tu est retournée à Tremblant?
"C'est bien de là qu'elle vient, au moins...? À moins que ce ne soit Magog...?"
-Et que se passe-t-il de bon pour toi, mis à part cette transformation?
Les BUSEs, ça a bien été?
"Toujours avec ton préfet?" Ne put-il s'empêcher de penser avec une pointe d'amertume.
Sa baignade dans le lac, suivi de la rencontre de la médicomage attitrée de Isis était encore très rapprochées dans la mémoire de Jo, qui se disait parfois qu'avec des circonstances différentes, il aurait été avec Éli au lieu d'Isis. Une femme-loup ou une dépressive, choix difficile... Il devait être condamné à ne pas aimer de femmes ordinaires...

Pendant que Jon parlait avec Elisa, Jo continuait à toucher ses oreiles. Elle étaient revenu à leur taille d'origine. Son nez (ou museau) la piquait énormément. Surement à cause des moustaches qui disparaissaient. Jo ressentait aussi du changement dans sa faculté visuelle. Elle ne voyait plus très bien au loin. Par un moment elle vit carrement trouble. Elle fut obligé de fermer les yeux et de se les frotter pour que sa vision redevienne la même qu'avant sa transformation. Elle retoucha son nez... il était redevenu normal. Jo fut prise d'un éternuement, et encore un autre, surement un effet secondaire au sortilège de Draconia.

Elle regarda les deux autres élèves en train de parler. Elle se sentait un peu de trop. Jo avait l'impression qu'il y avait eu un passif entre ces deux là... Jo baissa la tête :

pense : oh que mes chaussures sont belles! Et toi petite souris... toi aussi tu te sens de trop? tu veux venir prendre un bout de gruyère avec moi? Oui je crois que c'est ce qu'on va faire, et il fait un froid de canard ici. Ya de quoi avoir des stalagtites qui pendent au museau. Bon allez on les laisse parler tranquille. Je vais me faire aussi petite qu'une souris... comme toi et on attend qu'ils aient fini de s'échanger des phrases bateau dignent de gens qui ne savent pas quoi se dire. Enfin en même temps normal... moi aussi je suis dans le même cas... je leur ai adressé la parole la première fois il y a 10 minutes... Je vais attendre qu'ils aient fini de prendre des nouvellles de l'un et de l'autre. Je voudrais que Eden soit là Crying or Very sad

.Tu verais, il est trop mignon et en plus c'est le petit ami idéal... oui à part le fait qu'il soit professeur .... ça empêche de vivre une relation normal ce genre de chose... surtout que c'est interdit... mais il est parfait quand même. Je veux le retrouver!!!!!!

Parler intérieurement à une souris... complêtement atteinte la fille...
Jo regarda les deux autres... Elle allait attendre qu'ils aient fini... bien sagement. Elle, si elle devaient avoir des retrouvailles avec Eden... elle voudrait que ça se fasse seulement entre eux et que personne d'autre n'y assiste.

*Les vacances? C'était le dernier sujet dont Elisa voulait parler. C'était les pires vacances de sa vie, ou elle a découvert la vraie nature de son père, lui d'habitude si secret, sauf avec les personnes autre que sa famille. Lui d'habitude si posé, le voilà qui piquait constament des colères en accusant Eli de tous les vices. Lui si indéfférent, le voilà qui se tournait les sang pour tout et pour rien. Néamoins, elle répondit mécaniquement aux questions de Jo, avec une touche d'amertume dans la voix *:

-Ah les vacances, c'était gai. Oui, je sui revenue à Tremblant, c'est là que je vis. À part ces oreilles et cette queue, tout baigne. Les BUSEs? Je m'en suis tirée.*fit un mice sourire* Et toi, tout s'est bien passé, les vacances, les BUSEs? Et Joséphine?

*Elle regarda du coin de l'oeil Joséphine, qui tranquillement, retrouvait une apparance humaine. Jamais Elisa n'a été aussi envieuse, elle qui le poids de sa queue lui rapellait le poids de son entourage... le pids de sa famille... le poids de son père.*

hj: S'cusez moi pour le retard Wink

Embarassé. C'était le meilleur mot pour décrire l'état dans lequel Jon se sentait. Il semblait avoir abordé un sujet délicat, ou plutôt un sujet que Élisa semblait vouloir éviter, bien qu'elle ne le démontra pas clairement. Mais le ton de sa voix, le choix de ses mots, son intonation, tout exprimait cette appréhension du sujet pour Éli. Alors que Jon se disait qu'il faudrait changer de sujet et inclure Joz, Éli du penser la même chose, car elle reposa les mêmes questions à la jeune poufsouffle.
Jeune poufsouffle qui observait la souris, devant son visage. Jon eut une légère crainte qu'elle ne se fasse mordre le nez, mais avant de se faire traiter de paranoïaque, il ne dit rien. Il pencha légèrement la tête sur le côté en lançant un regard à Joz, à peine visible sous la lueur de la lune basse et de rares étoiles, dans l'attente de sa réponse. Ses mains étaient croisées dans son dos et son pied droit creusait nonchalamment un petit creux dans le chemin de terre.
Ses deux amies ne se connaissaient pas et Jon en était mal à l'aise. Il se sentait toujours mal à l'aise de présenter deux personnes, car il avait toujours l'impression que si un différent éclatait, il serait accusé d'en être coupable. Aussi, il craignait d'être jugé selon ses amis par les gens qui l'entourent.

Jo sortit de sa transe lorsque son nom lui parvint aux oreilles. Quoi, on parlait d'elle? Ou on lui parlait? La jeune fille releva la tête et regarda dans la direction d'Elisa. Oui c'est à moi qu'on a parlé! Ça tombait bien parce qu'elle ne savait plus vraiment quoi dire à la souris. Oui le seul point commun qu'elles avaient finalement toutes les deux, c'était qu'elles aimaient le fromage mais sinon... De son côté Jon avait l'air gêné.

Pense : j'ai manqué quelque chose?

Jo n'aimait pas trop les ambiances tendues, plombées... enfin assez désagréables. Elle s'approcha donc des eux autres et remis la souris dans les mains de Elisa.

Elle est toute mignonne. J'aimerais en avoir une mais j'ai peur que ça soit vraiment trop au goût de mon chat.

Elle avait dit ça pour adoucir la conversation. Après ça elle se gratta le nez. Elle n'avait plus rien!!!! ça disparaissait totalement!! Jo ne put s'empêcher d'avoir le sourire jusqu'aux oreilles. Mais se reprit, ce n'était pas correcte vis a vis de la Serpentard. Elle prit alors un visage plus grave, plus sérieux et répondit à sa question.

Oui mes vacances étaient très sympas ^^ et en ce qui concerne les buses, je m'en suis tiré. On va dire que dans certaines matières j'ai sauvé les meubles.

Jo regarda le ciel, il commençait vraiment à faire nuit maintenant.

- Dites, vous ne voulez pas continuer la conversation sur le chemin du retour, il fait nuit maintenant , on devrait rentrer sinon on va se faire tuer par Rusard.

Dernière édition par le Ven 26 Jan 2007 - 22:23, édité 1 fois

*Elisa tendit la main pour récupèrer la souris, qu'elle caressa quelques instants avec le bout de l'index. Le contact de son doigt avec le pelage duveteux du rongeur l'apaisa un peu. Puis elle hocha la tête vers Joséphine: Oui, il était temps de partir.*

*Elisabeth s'accroupit sur le sol et inclina légèrement la main vers le bas, afin d'inciter la souris à partir. Mais, pour ce petit mammifère, quand on peut choisir entre la douce chaleur d'une main et la perspective d'une nuit froide d'octobre, la question ne se pose pas. La jeune femme secoua la tête et leva les yeux vers Jonathan, à qui elle fit un petit sourire. Elle se releva et tendit la main vers lui*:

-Tiens, veux tu la prendre? Je te l'offre! Le Enki

T'en fais pas, elle ne te mordera pas, je lui ai fait promettre. Je peux pas la garder moi non plus, mon chat en raffolerai...et puis, il lui faut de la bonne compagnie Le Théo

*En disant ces mots, elle commença à marcher pour se diriger vers le château, avec les poufsouffles. Sur le chemin, elle contune d,envier secrètement Joséphine, dont la métamorphose qu,elle avait subi, n'était a présent, qu'un souvenir...*

Les filles avaient raison. Il était grand temps de partir. La nuit imprégnait maintenant presque toutes les parcelles de leur champs de vision respectifs. Jon devinait plus qu'il ne voyait les deux filles qui étaient ici avec lui. Il soupira, car il aurait bien aimé goûter encore un peu à la paix qui respirait en ces lieux que Jon avaient eut la stupide idée de croire hantés.
Éli lui offrit gentiment la souris. Quoi répondre? D'un côté, il y avait les chats de Isis, Destiny et les autres poufsouffles qui n'auraient comme seul objectif que de la poursuivre. De l'autre, il serait très impoli de refuser le cadeau de son amie. Et puis, Jon avait une idée de la solution idéale...

-Merci, c'est bien gentil. Il y a un petit trou au-dessus de mon lit. Je l'installerai là-haut, avec un morceau de tissu en guise de porte. Elle sera hors de la portée des chats et donc en sécurité...

Il prit délicatement la souris dans ses mains, puis la glissa dans sa poche, en souriant à la silhouette d'Élisa. Il suivit ensuite le sentier en compagnie de ses deux amies, en se disant que Joz, au moins, avait réussi à sauver les meubles pour ses BUSES. Jon lui n'avait pas réussi à empêcher le vieux bahut qu'étaient les sorts et enchantements de passer au feu...