[Intrigue] Luna et le mystère de la fiole Magique

Althéa eut du mal à comprendre. Comment sa baguette pouvait ressentir ce qu'elle pensait et la diriger ?
Elle était des plus sceptique que Mélusine eut put lire cela dans un livre, quoique, il y en avait des pas sérieux du tout. Il ne fallait pas croire tout ce qui pouvait être écrit sur une feuille de papier !!

Elle attendit donc que Luna s'exécute. Elle frissonna quand elle vit la baguette pointée vers une porte à droite.
Elle faillit dire à Mélusine ce qu'elle pensait lorsque la baguette bougea de nouveau vers une autre porte. A ce moment Luna parut amusée. Althéa vit la porte s'entrouvir toute seule.

Mais qu'est ce qu'elle fabrique ??, se demanda-t-elle.

Enfin, la baguette s'arrêta devant la même porte que celle de Mélusine.
Un coup de chance, songea-t-elle.

Citation :

Althea, c'est à toi.

C'est pas vrai, elles ne croivent pas que je vais faire ce truc stupide ?, pensa-t-elle.
Elle maugréa dans se barbe et prit sa baguette.
C'est bien pour leur faire plaisir.

Alors, elle tenta de se concentrer sur le bureau de la Juge. Mais sa baguette ne bougea pas d'un demi centième de pouce.
Ah, là, cela prouve que ce n'est qu'une bêtise, se dit-elle d'un ton satisfait.

Elle se tourna vers ses deux amies et vit leur visage plein d'espoir totalement confiant dans cette magie.
Elles sont certaines que cela marche, songea-t-elle stupéfaite.
Elle ressentit alors une espèce de douleur.
Et si cela ne fonctionne pas parce que je n'y crois pas ? Il y a tellement de choses qui demandent une foi entière pour être transformer en réalité.

Althéa ferma les yeux. Elle fit le vide en elle puis ne se concentra que sur une chose : le bureau de la juge. A bas tous ces préjugés, dans son esprit seul voguait le bureau de la juge. Au début lointaine, l'image se fit plus nette, plus grande mais surtout plus réelle.
Alors, elle sentit sa baguette qui bougeait dans sa main, oui elle bougeait : Mélusine avait donc raison.

Elle ouvrit doucement les yeux, et observa sa baguette qui pointait aussi vers la première porte en partant de la gauche. Elle était époustoufflée ! Il faudrait absolument qu'elle se souvienne de cela !
Mélusine, tu m'épates, pensa-t-elle.

Elle murmura :

- Cela marche !

Puis elle se tourna vers ses deux camarades, heureuse :

- Et bien, grâce à Mélusine, je crois que nous savons où aller. Bon, et bien maintenant que nous sommes décidées, je propose de tenter le coup.

Elle s'avança vers la porte et l'ouvrit.
Derrière celle-ci, il faisait très sombre. L'armoire de l'arrivée devait sûrement être fermée. Elle apercevait deux ou trois formes étranges, mais rien qui confirmait vraiment qu'elles avaient fait le bon choix. Pourtant, il fallait bien y aller.
Elle fit un petit signe à Luna et Mélusine d'avancer, elle leur tenait la porte.

Luna suivit Althea qui rentrait dans le bureau de la Juge, tout en suivant Melusine. C'est dans ce genre de cas, que le Lumos se serait montré utile, voire necessaire, voire indispensable. Mais que pouvait-il bien se tramer dans le bureau de la Juge, quelles horribles sales bêtes, autres que la juge elle-même pouvait s'y terrer...

"Je vais faire un Lumos, attention à vos yeux les filles, si jamais une sale bête du genre chien à trois têtes ou chat à quatres griffes, ou épouvantard à face de figue surgit devant nous, je l'éblouirais avec mon Lumos, et puis vlan, un coup de baguette sur la figure. Mais assez parlé."

"Lumos!"

Elle aimait lancer ce sort, voir une petite boule de lumière jaillir dans une petite étincelle du haut de sa baguette. En revanche, elle n'aima pas ce qu'elle aperçut dans le bureau de la Juge. Tout ici, la ramenait un instant en arriére, dans ses plus troubles souvenirs, dans la vision de la mort de sa mêre. Il y avait une aura maléfique dans ce bureau, une noirceur qui ne provenait pas du manque de lumière. Le trouble s'empara d'elle, et l'espace d'un instant, elle resta silencieuse, ne proférant pas un mot. Puis ne voulant pas se laisser aller à une complainte silencieuse bercé seulement par le grignotement et les raclements des petites bêtes contre les rideaux rouge et poussérieux et remplis de...

"Doxy?"

Couverts d'une épaisse fourrure noire, possédant des dents pointues et venimeuses... Luna craignait d'ailleurs leur poison. Ils étaient perchés sur des rideaux rouges assez large, les ayant apparemment infesté, tout comme ils infestent les maisons, ces petites bêtes faisaient craquer le plancher et observait les trois nouvelles arrivantes, mais ils ne bougérent pas...

"Ne faisons pas attention à eux, et ils ne nous embéteront pas, ne vous approchez pas des rideaux, c'est la seule chose importante."

Elle heurta un meuble, apparemment une table de bureau. Le lumos ne fournissait pas assez de lumiére. Elle ouvrit un tiroir et tomba sur des bougies. Quelle chance!

"Incendio!"

Aprés avoir disposé les bougies partout dans la pièce, elle les alluma une par une. Mais même dans la lumière, la noirceur de l'atmosphére ne disparut pas pour autant.
Luna fut pris d'un Ohlala en voyant tout cet indicible fatras, des photos de la juge par ci, par là, la représentant dans de droles de situations. Mis à part les rideaux, la pièce semblait plutôt propre. Mais si Luna en revenait à ce qui les avait emmené ici, elle ne voyait aucune fiole magique. Sa deception s'envola lorsqu'elle se dit qu'elles n'avaient pas encore cherché dans toute la pièce.

"Allez les filles, surtout n'oubliez pas, ne touchez pas aux Doxy. Je sens que cette pièce renferme quelque chose, Dumbledore compte sur nous... ne le laissons pas seul."

Elle remit sa baguette derriére son oreille et se prépara à fouiller la pièce de fond en comble.

Séparé de son enveloppe charnelle, l'esprit d'Albus Dumbledore avait été confiné dans un réceptacle par un puissant sortilège de Magie Noire. Seules ses pensées pouvaient encore lui apporter satisfactions, ses actions souvent réduites à tenter de comprendre les tenants et les aboutissants de cette condition.

Un seul être humain aurait pu être capable d'effectuer en tel acte et aujourd'hui, le professeur Dumbledore était certain de son identité.


Quand il entra à Poudlard la première fois pour enseigner la défense contre les forces du mal, Albus avait eu une jeune fille parmi ses élèves envers laquelle il avait misé beaucoup de confiance de par sa prestance et son ingéniosité. Mais une fois sortie de l'école, la soif famélique de pouvoir qui semblait l'investir prit le contrôle total de ses actes.

On choisit la voie des forces du bien ou des forces du mal en fonction de nos désirs sur ce que la vie peut nous apporter. Mais pouvoir devenir un sorcier respectable ou un grand mage, nécessite des notions que les forces du mal occultes et semblent rendre facilement accessibles sans mentionner le lourd tribut qu'elles demandent en retour. La Vie.

La Juge Lara Impartiale avait un seul souhait. Diriger Poudlard et être respectée comme telle. Mais cette fonction ne s'accorde pas sur un bon vouloir ou un désir avide, c'est une conviction que l'on doit porter au sein de son âme, et la seule solution qu'elle ait trouvée pour palier à cette étape, a été l'éviction pure et simple de son dirigeant actuel.


Enfermé dans une fiole, l'esprit du professeur analysait constamment le milieu dans lequel il se trouvait. Bien souvent il ne pouvait ressentir que Le Noir, Le Froid, La Mort, et parfois, la présence de son hôte vipérine soucieuse de conserver le plus longtemps possible son trône subtilisé. Toutes les forces qui l'entouraient étaient négatives et ne pouvaient en rien l'aider à s'extirper de son état précaire.

Jusqu'à ce qu'il perçoive la chaleur d'âmes pures. Proches de lui. Et en nombre suffisant.

Le contenu de la fiole, qui ressemblait à celui que l'on pouvait voir dans les pensines, s'agita et devint de plus en plus concentré, jusqu'à émettre une douce lueur réconfortante dans l'armoire dans laquelle elle se trouvait. L'esprit du professeur se focalisa sur les forces bénéfiques des trois jeunes filles. La lueur s'intensifia. Elle perçait maintenant les interstices des portes pour se répandre dans la pièce.

Une fois sa concentration arrivée à son apogée, le professeur pu user de sa légilimencie sur les trois jeunes filles dont il pouvait identifier la présence dans la pièce par l'aura magique qu'elles dégageaient.


Approchez jeunes filles ! Il ne vous fera fait aucun mal maintenant. La fiole contenue dans cette armoire ne pourra être brisée qu'en effectuant un sortilège particulier.

L'Avada Kedavra.

N'ayez pas peur de l'utiliser ici ! Il vous faudra peut-être plusieurs tentatives pour le réaliser. Vous devez vous concentrez sur un sentiment sombre que vous chasserez dès que vous aurez terminés.


A bout de force, la lueur diminua pour s'éteindre complètement et la pièce retrouva rapidement son aspect lugubre.

Althéa rentra dans la pièce, impressionnée. Il faisait si sombre ! Heureusement Mélusine, l'esprit pratique, proposa de faire un Lumos ce que fit rapidement Luna.
Elle fut un instant éblouit. Elle avait été trop longtemps dans le noir. Elle entendit des drôles de bruits. Puis sa vision revint peu à peu. Elle regarda du coté du bruit et Luna dit : Des Doxys !
Brrr, frisonna-t-elle, je ne sais pas ce que c'est mais je n'ai pas très envie de le savoir !

Elle se tourna vers Luna et lui répondit :

- Ne t'inquiète pas même pour cent chocogrenouilles, je ne m'en approcherais pas de ces ... bêtes !!

Althéa put observer la salle. Pendant que Luna ouvrait un tiroir et commençait à disposer des bougies. Leur lumière était plus douce et permettait une meilleure vision.
Elle remarqua une armoire avec dessus affichée plein de photos, pour le moins étrange ! Elle se saisit d'une qui representait leur Juge encore jeune élève, un drôle de sourire aux lèvres.
Althéa sourit de voir leur tyran si jeune, mais qui ne parraissait pas si innocente !

Soudain, un bruit sortit de nul part.

C'était Dumbledore qui leur parlait !

Althéa fit un tour sur elle même pour chercher d'où venait le son de sa voix. Mais après un tour complet, elle vit l'intense lueur qui provenait du meuble devant elle. Alors, elle comprit qu'elle touchait à leur but : la fiole était dedans !
Althéa jeta un coup d'oeil malheureux à ses deux camarades. Qui des trois voudraient bien faire l'Avada Kedavra ? Même elle qui était courageuse, tremblait à cette idée. Est-ce que cela n'allait pas tuer Dumbledore avec ? Que se passerait-il si elle ne le réussissait pas ?

Elle se détourna de ses compagnes et ouvrit l'armoire. Elle grinça à l'ouverture. La juge ne l'avait certainement pas réouverte depuis qu'elle avait posé la fiole dedans.
Elle regarda : il y avait des cahiers jaunis, des plumes noires, deux crânes qui se faisaient face... et un autre maillet, qui était rose bien-sur ! Althéa sourit. Mais il ne fallait pas se laisser distraire. Chercher la fiole.
Bizarre, pensa-t-elle, je ne la vois pas ! Pourtant je suis sûre qu'elle doit être là !

Althéa commençait à se crisper. Elle ferma les yeux et souffla un bon coup.
Calme, songea-t-elle.

Elle réouvrit alors doucement les yeux. La fiole était juste devant elle ! Magie ou étourderie ? Elle ne serait jamais.
Elle se saisit de la fiole le plus délicatement possible. Il y avait Dumbledore dedans tout de même !
Et si je la secouais dans tous les sens, pensa-t-elle amusée.

Elle se tourna vers ses deux amies et avança avec le précieux objet.
Soudain, elle réalisa la facilité avec laquelle, elle l'avait prise ! La juge n'avait même pas mis de sort de défense ! Elle était vraiment trop confiante ... ou peut-être souhaitait-elle que quelqu'un le trouve ? Peu probable...

Bref, Althéa arriva devant ses deux amies avec une seule question :

- Alors ?

Qui tenterait le terrible sort ?

Heureuse d'avoir servie à quelque chose, même si ce n'était qu'une suggestion pour y voir plus clair, Mélusine esquissa un petit sourire, non pas de triomphe -il n'était pas encore temps-, juste un petit sourire confiant. Sourire qui s'affaiblit nettement lorsque le Lumos de Luna éclaira la pièce; Il règnait ici une ambiance indescriptible, ce genre d'ambiance qu'elle ne trouvait que dans ses cauchemars. C'était sombre, c'était déprimant.... Bref, tout le contraire de ce dont Mélusine avait besoin pour vivre.

Des doxys? La réflexion de Luna fit hérisser les poils sur les bras de Mélusine. Mais qui était donc la Juge pour laisser cet endroit dans un tel état? Suivant les indications de son amis Serdaiglienne, McEwan la rouge s'écarta précipitament des rideaux pour s'aventurer plus en avant dans la pièce; COmme si elle en avait vraiment envie.... Mais elle avait une mission... ElleS avaient une mission.

Elle était en train de cogiter à ce qu'il convenait de faire maintenant. Après tout, elles semblaient dans une impasse. Ok, elles étaient dans le bureau de la juge... mais où trouver Dumbledore... Si tu ne trouves pas Dumbledore, c'est Dumbledore qui te trouveras. Amusée à cette pensée, Zyn crut tout d'abord que c'était cette idée qui avait eu une influence sur son cerveau... La voix de Dumbledore résonnait maintenant dans sa tête....!

Mais à voir l'expression de ses deux amies, Mélusine se reprit... Mais comment était-ce possible....?
Etait-ce un piège de la Juge? Une manière sournoise de les rendre complice du meurtre de Dumbledore? Comment rétablir les justes choses...?

'Si je peux me permettre...Dumbledore a pratiqué l'occluchose, machin-truc... Tu sais le truc où Rogue excelle... Bref... S'il l'a utilisé... C'est que c'est lui qui vous vraiment parlé...A moins que la Juge soit la plus douée sorcière de tous les temps... Impossible de remplacer ce principe par un subterfuge... NOn?'

Evidement...Présenté comme ça... Pourquoi douter...?

Le mouvement d'Althéa dans son champ de vision la fit sortir de ses réflexions. La jeune fille venait de découvrir où se trouvait la fameuse fiole... Celle-ci la saisit avec délicatesse. Mélusine elle-même ressentait un vague frisson quant à la préciosité de la chose que la jeune Gryffondor tenait entre ses mains.

Quand elle se retourna vers ses amies, Mélusine lui jeta un coup d'oeil plein d'appréhension. Mademoiselle Belrin résuma ses propres pensées de manière admirable:

Citation :

"Alors...?"

Oui, effectivement... Alors...? Que faire? Comment? Et surtout, comment être sûre de ne pas faire d'erreur... Une erreur qui couterait la vie de leur cher directeur... Mais c'est lui qui leur avait donné la solution, ce n'était pas comme si cela avait été l'une d'entre elle qui avait tenté une suggestion hasardeuse...

Mais comment...? Le cerveau de Mélusine fonctionnait plus rapidement et intensément que jamais... :

"Si vous voulez mon avis... Euh... vous avez entendu comme moi Dumbledre nous conseiller de jeter l'Avada .... Avada Kedavra'. ?..Mais le problème... comme Maugrey nous l'a dit il y a deux ans, c'est que nous ne sommes sans doute ni assez puissantes, ni assez volontaires pour y réussir seules et du premier coup..."

Elle fit une courte pause pour se remettre les idées en place et leur laisse le temps d'asimiler ce qu'elle venait de leur dire...:

"Du coup... je pense que l'on doit conjuguer nos forces... Je propose donc qu'on se place de manière à ne pas... provoquer d'accident..."

Il ne manquerait plus que l'une d'entre elle reçoive le maléfice par erreur...

"De nous concentrer sur un sentiment sombre avant d'agir et de lancer ensuite le sort en même temps... Vous en pensez quoi?"

"Dumbledore..."

Sa douce voix chaleureuse résonnait à ses oreilles comme un essaim d'abeilles affectueuses. Mais ne déplaise à ces abeilles, Luna en avait appris beaucoup sur la méfiance en si peu de temps, et si tout cela n'était qu'une ultime illusion de la Juge? Lancer un Avada sur Dumbledore était une folie?! Oui, mais seule la fiole serait touché et pas son esprit...

Lui même l'avait dit...

... Melusine apporta des indices, un remou de confiance dans la noirceur de la Juge. Un espoir dans le coeur de Luna. Une pointe d'amertume dans le coeur de la Juge de se faire battre par trois élèves, et puis même pas en derniére annéeuhhh. Peut-être que son pére la citerait dans le Chicaneur, et que plus tard, elle regarderait sa gloire passée, sur ce vieil article.

Elle se mit en position pour lancer le sort, rejoignant ainsi les autres filles toutes bien placées et prête. Mais elle ne put réprimer bien malgré un...

"J'ai peur."

Lancer un avada n'est jamais facile et encore plus lorsqu'il risque de tuer quelqu'un, et Luna avait bien du mal à reflechir à un souvenir sombre... Ou plutôt, elle ne désirait pas s'en rapeller... Pourquoi ce sentiment
là, pourquoi se dévoilait-il, elle ne s'y était pas préparé, mais cela suffirait, oui, il était bien assez fort pour jeter ce sort, et elle attrapa alors sa baguette, et ne tenant pas compte du chahut des doxy derriére eux, qui semblait s'agiter, comme s'ils avaient senti le sortilége de mort à l'avance...

"Préparez vous, le sort va être lancé... Mélu, Althéa, je compte sur vous."

... Elle cria:

"Avada Kedavra!"

Elles n'avaient pas le choix! se dit-elle, lorsque le rayon vert de sa baguette s'apprête à se mélanger à celle des autres baguettes; Le sort de mort est lancé, Dumbledore survivra t-il? Espérons que la fiole se brisera sans entraîner avec lui le Professeur... Et Luna a cette seule pensée commence déjà à sombrer, sentant ses jambes commençait à fléchir...

La fiole était posée sur le bureau.
Althéa avait la sombre impression de devenir complètement folle :

Conjuguer nos forces ! Heu, en fait je me sens faible comme une vieille chouette qui serait tombée de son arbre. Avec une aile cassée et une dent , il faut rester alité pendant au moins un jour entier !!
Conjuguer nos forces pour lancer un... un... Non !! Mais c'est pour sauver Dumbledore ! Sauvez Dumbledore ! Le tuer, oui !! Qui a déjà vu un Avada Kedavra faire du bien ? Mais c'est lui même qui nous a dit de le faire !! Et bien, il est fou !! Non, il ne l'est pas et tu le sais très bien !! Imagine qu'nous le tuions. Qu'est ce qu'nous dirions ? Ha excusez nous, c'est lui qui nous avait demandé de le faire, il était sûrement dépité de la vie. Il faut dire à son âge ! Hé, un peu de respect pour notre directeur ! Et d'abord, tu vois une autre solution, hein ? Non ... Alors pourquoi tu traines les pates ? Tu es obligée de toute façon !! Je râle si je veux quand je veux et je fais ce que je veux !! Et donc qu'est ce que tu vas faire ? La plus grosse bêtise de ma vie !!
Je vais le lancer ...

Elle jeta un coup d'oeil malheureux à Mélusine.
Ne t'inquiète pas, je vais réussir à le faire. Mais j'ai plus un sombre pressentiment que un sombre sentiment.

Sa baguette tremblait dans sa main malgré tous ses efforts pour le tenir droite. Comment pourrait-elle lancer un sort dans ces conditions ?
Luna murmura. Althéa la regarda :

- Moi aussi j'ai peur. Je me sens aussi bien que si j'étais dans une callotte glacière en petite culotte !! Mais ...

Citation :

Préparez vous, le sort va être lancé... Mélu, Althéa, je compte sur vous.

Tout son corps lui criait : NON ! Pas cela, tu ne peux pas, tu ne dois pas ...
Elle ressera la main sur sa baguette. C'était le moment ou jamais d'être concentrée. Une pensée sombre... elle pensa à toutes les fois où elle s'était sentit si seule, toutes ses injustices... Un grand sentiment de haine envers tout l'envahit. Mais ce sentiment était aussi intimement lié à son grand amour pour la vie.
Althéa avait l'impression d'être un paradoxe vivant. Une grande force l'envahit alors ainsi qu'un grand calme soudain :

- Avada Kedavra !

Toute l'energie qu'elle avait réussit à réunir, la quitta brusquement. Leur trois baguettes dirigées vers le même point semblèrent briller. L'air semblait vibrer d'énergie.
Un seul éclair fusa comme si leur volonté commune, avait fait l'impossible.
Elles étaient parvenues à lancer ce sort parce qu'elles avaient unies lors efforts, même si elles n'étaient pas les sorcières les plus douées.
L'union fait la force.

Althéa ne pouvait pas en détourner son regard comme hypnotisée.
L'éclair fonçait droit vers la fiole.

Mélusine tentait désespérement de rassembler toute la confiance qui se trouvait à porter de main... Et ça ne faisait pas beaucoup. Et considérant sa longue carcasse... Eh ben... ça faisait encore moins de confiance au centimètre carré...
Et le fait que ni Luna ni Althéa ne semble vouloir contredire ses théories stupides était loin de ramener la confiance dans ces eaux tumultueuses... Comme si c'était le moment pour les figures de style....

"J'ai peur..."

Voix numéro une

" Moi aussi j'ai peur. Je me sens aussi bien que si j'étais dans une callotte glacière en petite culotte !!"

Voix numéro deux....
Génial...!
Allait-elle entamer un chant en trio...

NOn!... Elle était la plus veille des trois (hmpffffffffffffff....!), elle se devait d'être forte... Facile à dire quand le moment le plus difficile de votre vie a été de croiser le regard de Rogue en essayant de lui faire croire que, non, ce n'était pas vous qui aviez glissé un pétard géant sous la table des Serpentard au dernier banquet de Halloween. Ok... ça demandait un peu de cran... Mais là... C'était quand même une toute autre paire de manche...

Consciente que sa voix risquait de la trahir par un tremblement intempestif, Mélusine se contenta d'un hochement de tête qu'elle voulait réconfortant... Pas la peine de tenter un sourire dans son état... Et puis, elle était déjà beaucoup trop concentrée sur ses sombres pensées...

Elle repensa à ses terreurs de gosse, quand les images de ses cauchemars la tenaient éveillée pendant des heures...

Citation :

Rien.
Tout est noir.
Rien que la terre et le ciel.
Noirs la terre d'obsidienne et le ciel de plomb.
Rien que la terre, le ciel et le vent. le vent qui hrule et qui bouscule la frêle silhouette d'une petite fille. Frêle silhouette tremblotnte à la chevelure de feu. Elle.
Ses yeux sont grands ouverts, pupilles immenses où se reflètent les dizaines d'éclairs qui déchirent le ciel. Des éclairs sans tonnerre, menaces muettes d'un orage qui n'arrive pas, Avada Kedavra suspendus à jamais dans le temps.
Dans cet univers du vide où se déchaînent les éléments, un homme apparait. Ni grand. Ni petit. Ni mince, ni gros... Quelconque... D'un âge incertain. Mais Mélusine sait. Elle voit ses yeux, les siens propres sur le visage de cet homme, visage vide de tout autre appendice que ces deux grands miradors, volés à sa ffille.
Petite Zyn a peur. Elle sait que c'est son père. Elle le sent. Mais il n'y a rien de réconfortant à cette idée. Elle sait qu'il a tué tout le monde. Qu'il a tué sa mère...
Maman...
Et dans son champs de vision brouillé par les larmees, elle le voit qui lève sa baguette...

.............

"Préparez vous, le sort va être lancé... Mélu, Althéa, je compte sur vous."

'Hein...? Qui que quoi....? Déjà...?'

Et bouse...! On comptait sur elle... Pas à dire, elle était dans l'émotion... Mais les deux autres....?

'Plus tard les questions...........!Concentre-toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!'

"AVADA KEDAVRA.....!"

Et malgré sa peur, Mélusine sentit la puissance magique qui se dégagea de leur maléfice en triangle... Ses boucles rousses volèrent, tandis qu'une coulée de sueur lui dévalait le creux de la colonne... Est-ce que ça avait....?

Tout était flou... songeait la jeune fille, avant de se rendre compte que c'était ses propres larmes qui lui brouillaient la vue...

Lorsque le jet des trois sortilèges de la mort confondus percuta la fiole contenant le corps dématérialisé du directeur de Poudlard, rien ne se passa. L'esprit d'Albus avait pu ressentir l'hésitation chez ces trois jeunes filles, et bien qu'il ne puisse apporter qu'une aide restreinte, il espérait au plus profond de son âme qu'elles parviennent à réussir ce difficile sortilège.

Au bout de quelques secondes, la faible lueur de leur sortilège s'intensifia pour noyer la pièce dans un camaïeu de vert. Elles commençaient à prendre conscience de l'importance de cette réussite et de la difficulté à y parvenir. Le verre de la fiole se mit alors à rougeoyer comme s'il s'agissait d'une sculpture naissante de l'incandescence du feu.

Quelques secondes encore et un crépitement se fit entendre au travers la pièce avant que le verre explose et remplisse les lieux d'une vive lueur blanche éblouissante. Pour ne pas que les jeunes filles continuent à exécuter leur sortilège de l'avada kevadra contre la reconstruction naissante du professeur Dumbledore, l'explosion eut un effet contre elle d'un sortilège similaire à celui de l'expeliarmus.

Lentement, la clarté s'apaisa pour rendre à la pièce sa faible luminosité. A quelques centimètres de la fiole, quelques volutes de fumée blanche virent s'assembler pour former un épais nuage de fumée opaque tournoyant sur lui-même. Plus il prenait de la vitesse, et plus il devenait dense jusqu'à ce que l'on puisse commencer à apercevoir la silhouette d'Albus Dumbledore se dessiner. Sa stature apparue en premier, suivie par les traits de son visage et la blancheur de sa barbe caractéristique.

La fumée s'évapora ensuite pour laisser place au corps du professeur parfaitement reconstitué dans une tunique pourpre.

Une petite déflagration résonna dans la pièce derrière lui, et fumsec apparu de nulle part tenant dans son bec la baguette magique de dumbledore qui s'en servit immédiatement pour faire apparaitre son traditionnel chapeau de sorcier.

"Heureux de te revoir enfin mon fidèle compagnon." dit-il à l'animal posé sur son épaule en le gratifiant d'une caresse.

Les traits du visage du vieille homme était fatigués par sa captivité et l'état de léthargie dans lequel il avait été plongé de force.

Lentement, comme s'il venait de réaliser qu'il avait retrouvé sa forme humaine, il tourna la tête vers ses trois rédemptrices et inclina son chef pour une reconnaissante révérence.

"Félicitations et grand merci à vous trois … vous êtes parvenues à réaliser un sortilège que très peu de personnes … ne sont capables de contrôler … et pour cela, vous pouvez être fiers … de vous ; moi je le suis … en tous cas."

Sa voix était saccadée par les difficultés qu'il venait de subir et pendant toute son allocution, il s'était servi du bureau de la Juge pour se soutenir. Tout comme ces trois jeunes filles avaient fournit un dur effort pour parvenir à réussir leur sortilège, Albus en avait fait de même pour s'extirper de sa prison de verre et reconstruire son corps.

Il était à présent à bout de force, et lorsqu'il termina sa phrase, ses jambes s'effondrèrent sous son poids.

Mélu attrapa au vol, ce qui était plus important qu'un vif d'or, un jour de finale de Quidditch, le Professeur Dumbledore. reussissant là ou d'autres auraient peut-être échoué, Luna se voyait encore une fois, le visage épinglé sur Le Chicaneur. Souriant, et heureuse... brandissant la barbe d'un Dumbledore affaibli, comme les moldus brandissent la barbe de ce qu'ils appelaient le pére nöel. Mais elle s'égare et beaucoup reste à faire. Tirer le professeur de ce sombre bureau, est l'une des principales choses à faire rapidement, elle sait que si la Juge les surprenaient, sa vengeance serait terrible...

...Et elle n'a pas envie de ca.

Alors elle aide Mélusine et se dit que Dumbledore a besoin de soin, ce qu'Alexandrei lui apportera. Et si les doxy conservent cette même immobilité, et cette même sorte de peur, qui semblent les paralyser, depuis que le Professeur est sorti de son cocon, alors tout se passera bien et elles pourront retourner à leurs occupations... Officielles. Et officieuses pour quiconque à autant d'imagination que Luna

Juste avant, elle se contente de sourire à Mélusine, et à Althéa. En espérant, vraiment, mais vraiment... ne plus jamais revivre de tels dangers... Sur les frêles épaules de Mélusine, se tient Dumbledore. Luna prononce alors la formule:

"Mobilicorpus"

Pour l'alléger de ce corps qui finit par peser lourd... Et le conduire à l'infirmerie.

-FIN-

Hj: Tout d'abord merci beaucoup à ceux qui ont lu ce sujet et voté pour nous. Je suis heureuse d'avoir gagné mon 1er TM.^^ Avec les filles bien entendu.
- Le sujet est terminé, excepté si Althéa décide de poster une derniére fois dedans bien sur
- Lunatic tryo... Non, tout mais pas ca