[PV MB/ES/AD] Mowana Beckett vs Egon Sutham (VTM)

Le professeur était assis et ne perdait pas une miette du spectacle à rebondissement qui s'offrait à lui. Les deux jeunes étaient particulièrement motivés, inventifs et efficaces.

Lorsque mademoiselle Beckett s'était métamorphosée en aigle le professeur n'intervint pas considérant qu'il était important d'apprendre à sa battre avec les atouts de sorciers dont la nature les avait pourvu.

Le vieil homme restait assis en regardant parfois au dessus de ses lunettes en demi lune le temps qui s'écoulait sur l'horloge accrochée au mur. Il devait aller à Pré au Lard dans une petite heure et les deux combattants étaient bien partis pour la soirée.

"Qu'elle jeunesse" pensa t-il nostalgique.

*Mowana reculait quand Egon marchait vers elle. Elle tenait sa baguette devant elle comme si elle allait lui jeter un sort bien qu'elle sache que cela était impossible, voire dangereux.*

"Une idée, vite, une idée... comment faire pour profiter de la situation ?" se demandait-elle en boucle.

*Elle s'arrêta soudain de reculer et avança pour faire comme si elle allait lui rendre sa baguette et prendre la sienne. Pendant qu'elle marchait, elle retira sa robe de sorcière japonaise (car elle refusait strictement de s'en séparer).*

- Il fait très chaud, tu as raison de t'être mis à l'aise... murmura t-elle en mettant ses formes en avant.

*Il était vrai que son front commençait à perler quelques gouttes de sueur mais le but n'étais pas forcément celui-ci.*

*Lorsqu'elle fut à deux mètres de lui, sa robe à la main et la baguette dans l'autre, elle lança la baguette d'Egon en l'air en suposant qu'il la suivrait des yeux et lui jeta au visage le vêtement. Derrière elle, elle entendit le bruit de la baguette retomber mais elle n'alla pas la reprendre. Elle fonça sur Egon et récupéra sa propre baguette.*

Egon avait été surpris par l'attaque du vêtement de Mowana, il s'attendait à tout mais pas à ça. Il aurait plutôt dû regarder ailleurs que dans son décolleté ou prévoir un tel geste en restant concentré.

Ce qui l'avait surpris était qu'elle lance sa baguette. Inquiet, il avait eu le mauvais réflexe de la suivre des yeux et deux secondes plus tard, il n'y voyait plus rien mais il entendit peu de temps après le son de sa baguette rebondir sur le sol. Il se débarrassa de ce qui l'entravait et jeta hors de l'estrade la robe de Mowana.

Il aurait hurlé tous les "slangs" de la terre pour laver sa colère mais il n'en fit rien. Il chercha des yeux sa baguette mais n'ayant pas vu où elle était tombée, il mit trop de temps...

*Mowana, de nouveau armée chercha en même temps qu'Egon la baguette qu'elle n'avait pas vu retomber. Sans vraiment la repérer, elle lança en l'air un "accio baguette" qui lui rapporta l'objet tant recherché.*

*Une fois les deux baguettes en main, Mowana l'interrogea:*

- Prêt à faire trois de mes devoirs ?

*Désarmé, Egon ne pouvait plus se battre, le duel devait prendre fin. Mowana ne regretta qu'une chose: si Dumbledore n'avait pas été là, elle n'aurait pas rendu sa baguette à Egon pour continuer à se battre comme elle était maintenant tenté de le faire, elle l'aurait stupefixé et aurait largement profité de la situation. Elle sourit à ses pensées machiavéliques et à la tête de Deneb Kaïtos si elle était entrée à un tel moment dans le club de duel.*

*Mowana se tourna vers le professeur Dumbledore en lui montrant les deux baguettes.*

- Je pourrais arrêter... ou je pourrais lui rendre... vous feriez quoi professeur ?

Le vieux professeur sourit à la jeune fille en haussant les épaules. Il était évident qu'elle ne souhaitait pas réponse à sa question. Il se leva donc pour prendre la baguette des mains et admit

"Mademoiselle Beckett a gagné cher Egon."

Il posa la baguette sur le rebord de l'estrade, aux pieds de Mowana puis se retourna en regardant encore une fois la montre. Il était bien qu'il s'en aille maintenant pour Pré-au-Lard mais il pensait bien qu'une fois le dos tourné, le combat continuerait.

Il sortit malgré tout en songeant qu'une fois sorti, il préviendrait la préfète des gryffondor et celle des serpentard de venir les sortir de là d'ici une heure.

Avant de passer la porte il répondit à la question de la jeune élève

"J'aurais continué si j'avais votre rage de vaincre. J'aurais continué car ce qui est important dans un duel de courtoisie, n'est pas l'issue mais l'état d'esprit dans lequel on l'aborde. Mademoiselle Beckett, avez-vous le bon état d'esprit? Bonne soirée à tous les deux."

"Moi, le bon état d'esprit ? Ca va pas ? J'ai l'état d'esprit de faire rentrer Egon dans une canette de bieraubeurre", pensa Mowana en souriant très poliment au professeur qui sortait.

*Elle ne dit rien au professeur mais se retrouna vers Egon.*

- Très bien, j'ai gagné mais on va continuer. Aucune règle cette fois-ci. Celui qui gagne sort avec moi et laisse tomber Deneb. finit-elle avec un sourire machiavélique.

*Elle pointe sa baguette vers celle d'Egon que le Vioc à déposé sur le rebords de la scène qui allait voir le Gryffon rentrer chez lui en pleurant.*

- Accio baguette !

*Elle attrapa la baguette d'Egon et la fit tourner entre ses doigts comme une majorette.*

- Tu viens chercher ta baguette, petit brigand, chuchotta t-elle en jouant à Marlène Dietrich.

*Elle posa la baguette d'Egon entre ses lèvres et sa bouche et fronça son visage pour que cela tienne tout seul. Elle parla en grimaçant.*

- Aller, chouchou, tu viens récupérer ta baguette... Si tu es courageux, je veux bien te la donner sans faire du chantage.

La défaite ne le rendait pas fou de rage. Ce qui l'énervait par dessus tout était de s'être fait avoir par les "attributs" de son adversaire et non pas par la magie. Il inspira pour régurgiter le cri en lui qui frappait dans sa poitrine.

Pendant le court dialogue entre Mowana et le professeur Dumbledore, il esseya de se calmer. A présent, lui aussi pensait qu'un duel sans règle était bon à prendre mais selon les lois de Mowana, cela ne valait pas la peine. Il attendit que le professeur sorte après l'avoir vaguement salué. Dès que la porte fut fermée, il avait fait un geste pour récupérer sa baguette mais Mowana l'avait encore une fois devancé.
- Retire cette baguette de ton nez. Tu as le savoir vivre d'un géant Mo.

Il s'avança vers elle tout doucement en réfléchissant à la façon dont il réupérerait cette baguette. Elle n'allait pas la lui donner aussi facilement.
- Je ne sortirais pas avec toi même si Gingott sponsorisait notre duel...

Il eut une idée.
- Par contre...

Lorsqu'il fut face à elle, il se détendit de son son soule et leva la main non pas vers sa baguette mais vers l'épaule de Mowana et la caressa.
- On peut...

Il joua la timidité mais se sentait très mal à l'aise. Rentrerait-elle dans son jeu? Son arme n'était qu'à vingt centimètre de sa main, un mouvement rapide pourrait la lui rendre.
"Non, je dois agir plus lentement, sans m'emporter..."

*Mowana regarda la main d'Egon caresser son épaule puis son visage. Elle ne savait pas s'il était sérieux ou pas. A l'aide d'un informulé, elle fit léviter la baguette d'Egon dans les airs à deux mètres au-dessus d'eux. Le seul moyen pour savoir s'il était près à faire une infidélité passagère à Kaïtos était d'éloigner son bien le plus précieux de sa portée.*

*Elle ne parla pas mais observa ses réactions pendant qu'elle approcha son buste du sien.*

- Sutham, Bébé, tu vas faire des bêtises. Ce n'est pas drôle si je ne peux pas me battre pour obtenir ce que je veux. J'ai peine à croire que tu abandonnerais si facilement la mère Kaïtos pour une Serpentard.

*Elle regarda la baguette dans les airs.*

- Nous allons décider de quelque chose. Je reformule, excuse-moi: JE vais décider de quelque chose: je ferai redescendre la baguette de quelques dizaines de centimètres à chaque fois que je t'aurais envoyé un sortilège. C'est toi qui décideras du sortilèges que je t'infligerai. Nous allons dire qu'en un mètre cinquante, la baguette sera à ta portée. Cela fait environ quatre sortilèges. Tu dois bien les choisir pour qu'ils ne t'handicapent pas trop car après, tu te battras avec moi. Tu n'as pas le choix, c'est ça ou...

*Mowana dirigea sa baguette vers un rat qui passait le long d'un mur.*

- Stupefix ! Accio !

*Elle ramassa le rat qu'elle avait immobilisé et attiré à elle. Elle le balança par la queue, ouvrit la bouche, pencha sa tête en arrière en souriant, faisant comme si elle allait l'avaler mais garda le rat loin de ses lèvres.*

- Ca va pas, je ne vais pas le manger lui... mais toi, si tu n'obéis pas, je te bouffe, Gryffounet d'amour. Kaïtos ou pas Kaïtos, je te mange tout cru