La narratrice du Juge hésita parmi beaucoup de smilies avant de commencer à écrire.
celui faisait trop naïve. Ca ferait passer le Juge pour le type de femmes qui n'a jamais été invitée à un bal de sa vie et qui en était sur l'arrière-chaudron.
celui, bien qu'elle l'aimât beaucoup, ne révélait pas suffisemment la profondeur de son étonnement.
celui-ci par contre, c'était un peu trop.
celui-ci aussi...
ah non, là, faut pas charier non plus. Ca faisait vraiment celle qu'on avait jamais invité de sa vie.
là, ça faisait rapace.
celui-ci serait parfaitement inutile pour révéler quoi que ce soit de son état interne.
celui-ci serait pour après le bal.
celui-ci ferait paniquer le professeur, il croirait qu'elle ne sait pas quoi répondre... ce qui n'était en fait pas très loin de la réalité.
celui-ci était trop moche.
celui-ci, il en était hors de question.
Alors, la narratrice du Juge se décida à laisser tomber le smiley pour simplement écrire:
Juge mit quelque temps à assimiler l'information. Ce cas de figure ne s'était jamais présenté à elle depuis des siècles. Le professeur avait beau avoir le cheveux gras et l'enthousiasme d'un scroutt qui s'est levé du pied gauche, il avait quand même eu la sympathie et le courage de venir avec
Pense:
une fleur ?! (ce smiley était très bien pour cette occasion)
Elle se saisit de la fleur, respira sont parfum puis la mis de côté pour s'en servir un peu plus tard pour agrémenter son verre d'apéro du soir.
Le Juge se leva (juste pour vérifier que Roguy n'était pas plus petit qu'elle):
Pense:
on serait ridicule si on devait danser ensemble et que je le battais de deux têtes.Elle le battait d'une tête.
Pense:
Je me ferai rétrécir...- J'accepte, dit-elle finalement en souriant (oui, Juge
souria et en perdit même sa conjugaison).
Seulement si tu me laisses te relooker pour l'occasion ? On y va tous les deux sous mes conditions ? T'es partant, Chouchou ?