La Cérémonie des Ombres

Appuyée contre le mur au fond du salon, Draconia avait écouté avec une attention particulière les explications de Sacha bien que son regard ne s'était pas levé une seule fois en sa direction. Mais elle avait été tellement attentive qu'elle n'en avait même pas retenu le quart. Elle avait juste retenu qu'une mission lui avait déjà été attribuée. C'est une des raisons pour lesquelles elle prit tout son temps pour remplir le morceau de parchemin : elle attendait que quelqu'un se lance avant de pouvoir le faire à son tour.

Icare fut le premier, Jo intervint ensuite, suivi de Mowana. Alors Draconia se leva à son tour et s'avança alors vers De Lansley. Regardant résolument droit devant elle, les bras croisés derrière le dos, elle prit une profonde inspiration :

- Je promets loyauté et allégeance suffisantes à notre cause, je m'engage à servir aisément ce qui nous réunit ici et veillerai à ne pas abuser de vous. A cela, elle roula des yeux avant de poursuivre :
- Je vous offre… un dévouement circonspect et ma disponibilité à des heures raisonnables du jour.

*J'espère que ça suffit. Sinon je peux toujours donner mon badge du Velvet et si vraiment c'est pas assez, je pourrai envisager de sacrifier un vif d'or…* songea-t-elle en sortant un morceau de parchemin d'une poche intérieure de sa cape. Elle s'approcha ensuite de Sacha.

- Pour ce qui est de mes revendications auprès du juge, je me suis permise de faire une petite liste. Précisa-t-elle en la tendant à De Lansley avec ce qu'il leur avait été demandé de remplir.

Draconia Darkus a écrit:

Revendications auprès du Juge de Draconia Darkus :

• Irresponsabilité totale dans les actes commis pendant et en dehors de l'exercice de mes attributions au sein des Ombres.
• Capacité à faire de la magie sans baguette.
• Mon propre dortoir comportant une salle commune, une chambre et une salle de bain avec vue sur le Lac Noir.
• Don de télépathie sur la personne de mon choix.
• Un portoloin illimité ayant pour destination une île privée des Maldives.

Elle trouvait qu'elle avait été relativement raisonnable dans ses demandes. Cela allait sans doute compenser ce qu'on allait lui demander de faire. Apparemment son ordre de mission avait déjà été établi, alors il lui tardait de découvrir ce qu'elle allait devoir faire. En attendant, elle retourna s'assoire pour pouvoir écouter les autres.

Isis après avoir tout relu encore une fois, pour être sur d'avoir bien tout compris écouta d'une oreille discrète les demandes en tout genre. Pour l'instant, Icare avait été le premier courageux suivit par d'autre. Isis alors s’avança vers Sacha pour le serment inviolable.


Je promets allégeance envers l'armée des ombres.
J’offre un point du vue différent et une constante remise en question. Je mets à disposition mon caractère tantôt insupportable tantôt doux, mon désir d’améliorer le monde qui m’entoure et de le rendre heureux, ainsi que ma capacité à pardonner.

Isis regarda un moment et se dit qu’il faudrait peut être qu’elle marque tout ça, quelque part. Elle prit la décision de le faire plus tard.

En contrepartie je ne souhaite qu’une chose, une seule chose. Une pierre de Labradorite qui contiendra en son cœur une goutte d’eau venant de la fontaine de Barenton et une feuille de saule.


La pierre labradorite à pour capacité de stimulés les dons potentiels et de protéger des maux. La fontaine de Barenton est le lieu où ses parents l’ont trouvé. Le saule est son symbole végétal. Pour l’esprit d’Isis ceci ne correspondait à rien, mais elle savait qu’elle devait avoir cela, elle le devait, elle le sentait au plus profond de son coeur.

Pense : Espérons qu’il ne me pose pas de question sur ça, parce qu’à part un euh suivit d’un silence pesant je pourrais pas lui répondre.

Isis avait fini, écrivit tout cela sur un parchemin et alla dans la salle de l’épée pour y imposer son maillet rose. Elle tendit la paume de sa main pour se faire apposer la marque. Après tout ce protocole elle alla se rasseoir près de Jonathan.

Edit Juge: Merci Isis

Edit Sacha BIEN RECU MISSION PROPOSEE

Le premier à se lever pour m'apporter ses requêtes et accomplir le serment de fidélité est Icare. J'entends ses demandes et recueille le parchemin sur lequel je lis la mission qu'il souhaite animer. Elle me fait sourire pourtant quelque chose me dit que cela ne sera pas une mince affaire. Il est jeune et les autres élèves ont l'esprit borné par leurs préjugés, enfermé dans leur quotidien bienséant. C'est ce que je pense et ma pensée n'est pas moraliste. Loin de là. Elle est aussi bornée que l'état d'esprit que je condamne.

Je préfère ne rien dire à Icare et ne pas jouer les conseillers puisqu'il n'est aucun conseil qu'il aurait à recevoir de ma part. Le but n'est-il pas d'ouvrir des possibilités à notre façon?

Je capitalise sur leurs délires. Prospérité à l'imagination et aux idées.

"Va Icare. Je trouverai bien une façon de rembourser ton investissement si cette première mission s'avérait sursise."

Ma main. Je tends ma main vers le jeune Serpentard homonyme de l'effronté qui avait une fois souhaité voler plus haut que son père. Je tends ma main pour serrer la sienne en signe d'encouragement. Oui. Mais aussi pour lui transmettre ce qu'il désire. Je ne connais pas encore tous les gestes et les pouvoirs que le Juge a enfermés en moi pourtant je sens les choses. Une simple main pour Icare. La chaleur passe de mon corps au sien. Je sens aussi que quelqu'un habite son corps. Cela m'éprouve mais je ne dis rien.

Je ne comprends pas, alors je ne dis rien.


Icare. Ma main gauche te donne les années que tu demandes. Ce pouvoir s'évaporera en même temps que les Ombres. Il y a toutefois des contraintes: tu ne peux dépasser le physique d'un élève de 17 ans. Tu ne peux te transformer aux yeux de tous sinon tu perdrais cette capacité. Tu ne peux rester plus de trois heures sous une autre apparence sinon tu y resterais coincé. Tu ne peux révéler ce secret à personne d'autre qu'aux membres de l'Armée des Ombres. Néanmoins, tu peux prendre l'apparence de l'être humain que tu désires du moment qu'il est le fruit de ton imagination.

Je laisse Icare aller près de l'épée pour recevoir le sceau du Juge. Il en sera de même pour tous ceux qui passeront ensuite. Moi, je reste là. Debout. Attendant qu'ils s'approchent.

Jonathan suit Icare de quelques minutes. Mes yeux avides descendent sur ses lèvres et je lui souris de bon cœur en soulignant cet effet d'un court hochement de tête, comme s'il m'avait toujours tardé de pouvoir lui parler en face. Mes yeux. Je les lui laisse comme un don qu'il n'a pas demandé.


Jonathan. Mes yeux sont témoins de la bonté que revêt ta requête, je ne la trouve pas très profonde pourtant. Je ne la comprends pas. Comme je dois poursuivre la cérémonie, je te laisse pour l'instant mais à la fin, j'aimerais que tu m'expliques mieux ce que tu entends par "marginalité"… n'oublie pas l'épée… tu dois apposer l'extrémité de l'épée sur une partie de ton corps pour que le Maillet s'y imprime.

"Si tu veux, je peux le faire..." me permets-je de lui glisser dans la tête en souriant avec un zeste de taquinerie égayée.

Le président du BDE ne s'en rend pas compte mais d'une œillade plus appuyée, je viens de lui donner la possibilité de lire les pensées d'Isis. Quel cadeau empoisonné, je lui fais là.

Mais cela m'amuse, alors je ne dis rien.

Mowana, ma Championne, arrive animée d'une requête qui m'arrache un demi-sourire exaspéré.

"J'aurais dû prévoir son incapable de Poufsouffle dans la troupe, ainsi j'aurais eu la paix."


Mowana. Ma parole fera office de serment. Je te promets, en mon nom, que Dimitri ne saura jamais que tu es membre des Ombres. Et si l'information venait à ses oreilles…

Ma voix s'élève plus fort. Elle est à destination des autres membres de l'ADO.


…la personne source de cette trahison disparaîtra. Tout simplement.

J'acquiesce à sa demande en la laissant aller vers l'épée. J'aurais aimé lui dire que sa mission lui demandera beaucoup de patience. Patience que je sais qu'elle ne possède pas.

A chacun son envie, alors je ne dis rien.


Draconia. Elle pense. Et cette fille pense de trop:

*J'espère que ça suffit. Sinon je peux toujours donner mon badge du Velvet et si vraiment c'est pas assez, je pourrai envisager de sacrifier un vif d'or…*

"Garde ta carte du Velvet. Mais si un de ces quatre tu t'ennuis, je serai plus qu'honoré de t'aider à te servir d'un Vif d'or et d'un balai. Il paraîtrait que ce n'est pas ton point fort… le balai, j'entends."

De ces paroles livrées par légilimancie, je ne retire aucune fierté. J'ai promis à la fille qui lui sert de petit copain de ne pas toucher à un seul cheveu de cette Serpentard. Bien que les promesses personnelles ne soient pas mon fort, je tiendrai parole. Pour ce que cette promesse m'a rapportée, oui. Je tiendrai parole.


Draconia. Mon silence. Par mon silence auprès de l'Autre, je scelle tes demandes. Toutefois quelques petits changements non discutables:

Citation :

• Irresponsabilité totale dans les actes commis pendant et en dehors de l'exercice de mes attributions au sein des Ombres:

Non… Chacun assume ses actes et la décision d'appartenir aux Ombres.

Citation :

• Capacité à faire de la magie sans baguette:

Validé mais limité aux sortilèges suivants: "Sortilèges d'attraction et de répulsion, maléfice d'attaque de niveau 1 à 3, sortilège d'apparition et de disparition, sortilège de métamorphose d'objets de petite taille et non vivant." Si tu ne respectes pas ces contraintes, ta baguette perdra ses pouvoirs.

Citation :

• Mon propre dortoir comportant une salle commune, une chambre et une salle de bain avec vue sur le Lac Noir:

Validé mais personne d'autre que toi ne pourra y pénétrer. Personne. Tu auras ton mot de passe et les deux pièces seront installées dans un des aménagements des salles des Champions.

Citation :

• Don de télépathie sur la personne de mon choix:

Si je connais la personne seulement.

Citation :

• Un portoloin illimité ayant pour destination une île privée des Maldives:

Le portoloin est validé… A la fin de la cérémonie, tu auras plus d'informations ainsi que ton ordre de mission. Comme pour Jonathan, il faudra que tu apposes l'épée sur ta peau. Mais pas tout de suite.

Plusieurs secrets entourent la mission de Draconia mais pour l'instant je ne dis rien.


Isis ensuite.
Ses demandes sont inaccoutumées mais je ne dis rien. Toujours. Je me tais et je pense. Silencieusement. Parler à tous commence à m'être difficile.


Isis. Mon oreille s'ouvre à ta requête et tu auras ce que tu demandes. Ce soir lorsque tu ouvriras ta malle, le Juge y aura déposé ces… ces "trucs". N'oublie pas l'épée, lui fais-je en prenant son parchemin, la laissant rejoindre ensuite son petit ami.

Je commence à m'impatienter lorsque Poesy arrive à son tour. Un rapide coup d'œil au-dessus de son épaule et je constate que les autres n'ont pas encore terminé.

"Qu'est-ce qui est si compliqué?"

Je laisse de côté mon impatience et pose les yeux sur la petite Gryffondor de deuxième année. J'écoute ce qu'elle propose et son serment est enchantant. Pourtant mon visage reste impassible. Sa demande est étrange mais je crois que le Juge comprendra ce qu'elle veut.

Moi, je ne comprends pas mais je n'en dis rien, encore une fois.


Poesy. Ma main droite. Sers-là. La chaleur que tu ressens et qui se diffuse vers ton crâne est le signe avant coureur du don que tu demandes. Comme pour tous les octrois de dons, une fois les Ombres dissoutes, tu perdras ces capacités. Je modère leur ampleur en ne te permettant de retourner le temps que trois fois. Trois fois pendant lesquelles tu auras interdiction de perturber un cours si tu ne m'as pas prévenu avant. Sinon…

Ma voix devient plus faible. Sur un chuchotis, je termine:


Partir loin de toi, oui… mais reviens toujours.

Je me relève subitement, un regard de nouveau solennel sur le visage. Je prends son parchemin. Incomplet. Je lui écrirai moi-même un ordre de mission correct. Je la laisse tatouer le Maillet son poignet pendant que je vais vers une table pour classer les missions.

"Il en manque encore… pourvu qu'ils fassent vite pour qu'on puisse avancer et rentrer nous coucher."

Etrangement, le ton de sa chère consoeur championne ne la surpris pas. Evidement, elle possédait déjà la réplique acide, mais à quoi bon utiliser son venin sur une proie aussi amer. Elle préféra donc laisser courir. La charmante Beckett venait d’illustrer la prétention innée des Serpys, drôle de spectacle.
Il est toujours bon à savoir que cette charmante ennemi est une de ses rares animagus.

Elle dit haut et fort :

Je souhaite pouvoir devenir invisible et pour l’acquisition de ce don, je soumet ma fidélité à l’armée des ombres.

Elle s’approcha de Sacha à l'intérieur du salon où déjà les agents des ombres oeuvrait à leur tâche.
pense: C'est bizarre de le vori comme ça, manquerait plus qu'il soit sérieux.

Elle lui sourit pour le déconcentrer. Et demanda:

-Est-ce que cette marque va être constamment visible? Parce que si c'est le cas, je la veux pas dans la main. Je la veux... euh...
Elle ne pouvait plus dire sur la nuque, pour la bonne et simple raison qu'elle n'avait plus les cheveux pour ça.
Elle plisse ses yeux mutins vers le ciel, signe de son intense réflexion.
-Je la veux sur le bras. Elle présenta alors l'intérieur de son bras, un peu aud-dessus de son coude.
Et lui fit un dernier sourire comme pour signer son accord.

La Cérémonie se poursuit doucement et chacun vaque déjà à ses futurs plans. Les suivants sont plus compliqués que les précédents. J'essaye de rester pondéré devant Sandwi. Je pensais que cela allait me demander un grand effort mais en définitive la tâche s'avère aisée. Il me suffit de la regarder en pensant aux dernières paroles qu'elle m'a dites avant qu'on se sépare à Londres, aussitôt mon visage retrouve sa fermeté insensible.

Est-ce que cette marque va être constamment visible? Parce que si c'est le cas, je la veux pas dans la main. Je la veux... euh...

Elle me tend son bras. Signe notre accord d'un sourire mais le terme ne me va pas. S'agirait-il du don qu'elle demande? Non, ma réticence ne vient pas de là. S'agirait-il de l'endroit de la marque? Oui.

Je prends le bras qu'elle me tend. L'attire vers le fil de l'épée. Au dernier moment, je fais pivoter Sandwi entre mes bras. Son dos contre moi, ses cheveux contre mon menton, son poignet toujours dans ma main.


Déjà pris, lui dis-je à voix basse dans l'oreille la plus proche de ma bouche.

De l'autre main, je relève doucement la mise qui recouvre son ventre. Sa hanche plus précisément. Je prends même un certain plaisir à ce geste dont je me suis interdit toutes les issues probables jusqu'à la mi-février. J'abaisse l'épée magique tout aussi délicatement jusqu'au carré de peau que je dévoile. Je ne suis pas mufle au point de l'avoir exhibé. Trois centimètres, c'est tout ce que je prends de place sur son corps. Je pose l'épée contre son gré. Le signe du Juge apparaît instantanément. Je desserre l'étreinte prison et la plante subitement où elle est:


Sandwi, ton ventre… n'est-ce pas là que fourmillent tes cocasses envies? Lui dis-je rudement, déjà parti vers l'Ombre suivante, lui montrant ainsi que je n'attends aucune réponse à cette question.


Devant moi se tient Destiny. Son visage enfantin brigue des méthodes bien cruelles. D'une Poufsouffle, cela m'hébète. Les mots qui coulent de sa bouche confirment mon alarme.

Dans cette école, je suis la dernière personne qui puisse prétendre charrier vers les sentiers de la vertus les beaux préceptes de la science amoureuse, toutefois je sais que plus on combat l'amour des autres, plus cela rapproche irrésistiblement ces autres dans les confidences et la solidarité. Elle étouffe Icare on lui ôtant les perspectives naturelles que pourrait suivre son cœur. Elle me demande, sans le savoir, la destruction de son amour. J'accepte.

Mais…


Destiny, le cœur. Très bien. Un seul et unique baiser. Accordée aussi, ta présence près de lui: tous les matins il se réveillera sur un rêve de toi. Mais tu peux le délivrer toi-même de cet enchantement le jour où tu prononceras son prénom. Jusqu'alors, il t'est interdit de le nommer. C'est le gage à payer pour agir sur les sentiments d'autrui. C'est tout ce que je peux t'accorder. Les Ombres ne peuvent pas et ne doivent pas utiliser leur don les uns contre les autres: la fidélité aux Ombres est la fidélité et le soutien à ce groupe de personnes. Pas au Juge.

Je déteste cette requête de l'enfant de Poufsouffle. Je n'ai aucune affection pour elle ni même pour Poesy de Gryffondor, cependant, user de magie pour détourner l'amour d'un autre résonne très mal en moi. Je ne sais pas pourquoi.


Purdey, la tête… lui dis-je en hochant la mienne. Vis ce que tu veux, sans en payer le prix.

Après qu'elle tatoue le sigle des Ombres, le professeur Rogue s'approche à son tour. J'acquiesce en apposant l'épée comme commandé.

Professeur, le bras donc… Votre don fonctionnera aussi longtemps que, à votre tour, jamais vous n'en veniez à prononcer, écrire ou penser ces mots…

Je me penche vers lui et murmure la clé de son don à l'oreille.

En cas de refus, il faudra changer de don. Cela serait dommage.

"Je m'offre moi toute entière..."

Enfin, une courageuse. De tous ceux qui sont passés auparavant, je n'ai perçu que méfiance et intérêt pour le seul don ou privilège que je pouvais leur concéder. Pas Charlotte, non Charlotte est entière et effrontée face à la vie. Elle a ses surprises et je m'avoue surpris.

Je ne m'attendais pas à mieux d'une Serpentard. Son visage fermé et hermétique à toute pensée ne m'alerte pas sur sa singulière requête et je la lui accorde idiotement, trop heureux d'avoir enfin face à moi une personne qui joue le jeu complètement.


Humm, n'importe où? Je lui demande en haussant les sourcils. Bien.

Je m'approche d'elle, le glaivre à pointé vers sa poitrine. Et je sais qu'elle n'en attendait pas moins de ma part. Mes yeux restent dans les siens dans je le pose sur son coeur et avant de me reculer d'elle, à l'oreille...


Alors, dans ce cas... en dehors des Ombres et de toutes ces considérations politiques, je t'offre ma loyauté et te promets que tu pourras choisir d'effacer ce que tu veux de ta mémoire.

Si. J'en ai. Très peu toutefois et c'est en elle que je la place en tout temps, toute occasion, je lui serai un ami loyal. A comprendre: je ne lui mentirai jamais.