[PV JULIAN FALCON] Montre la Serpy qui est en toi...

Une silhouette de jeune fille descendait à tout petits as les marches froides de Poudlard. Sa mini jupe valsait avec le vent, l’élan qu’elle mettant pour descendre l’escalier. Elle est maintenant dans sa froide, grande, verte et magnifique salle commune. Quelques tableaux la regardent, et lui lancent des regards plus que froids quand elle met sa baguette sous leurs nez. Énervée, elle tire un des rideaux devant un des tableaux. Elle lui tire la langue. Marchant toujours à petits pas, elle se dirige vers l’entrée de sa salle. Son chat se glisse dans ses pattes et la fait trébucher. Elle le prend et le pose sur son fauteuil, le menaçant, s’il recommence, de le punir de son festin. Il se tait, et ronronne. La petite silhouette continue sa route, passe le passage de salle commune, arrive dans un couloir froid et étroit. Elle sourit. Tout en glissant sa main contre le mur froid et rugueux, elle sourit encore, sa baguette dans l’autre main, éclairant son chemin. La voila arrivée dans les cachots…Que fait-elle là ? Rien, elle cherche juste un peu de calme… De son petit sac, elle sortit une plume aux couleurs magnifiques (vert et argent…)ainsi qu’une feuille qui sent la menthe. Elle écrit…Ou bien dessine. On entend le crit crit de la plume sur le parchemin. Un bruit….derrière elle. Elle se lève, met sa capuche sur sa chevelure blonde, et pointa sa baguette vers la source, mais rien. Elle à peur maintenant…Il ne faut pourtant pas…Sinon, on ne l’aurais pas envoyée à Serpentard… Elle recule doucement, quand soudain, elle heurta quelque un… Elle vit….JULIAN. Un sourire s'épanouit sur son visage de petite fille, elle retire doucement sa capuche et le regarde d'un regard accusateu, tout en ramassant sa plume et son parchemin...

*A trop errer dans ces cachots humides et sombres, on finit par s'y perdre soit même, et on y attrape aussi un rhume. Cela faisait longtemps qu'il ne les avait pas exploré de maniére aussi formelle. Il espérait bien y trouver quelque chose. Un détail qui ne lui avait pas encore sauté aux yeux. Une aspérité, une grille mal refermée. Une cellule plus petite que les autres. Un bouton sur lequel appuyer. Mais à force de raser les murs et de ne rien trouver, il décida de reprendre le chemin de sa salle commune. Les courants d'air aidant, il accéléra le pas. Il emprunta le passage secret des cachots pour atteindre sa salle. Il se souvint du mot de passe, en tant que Prefet c'était bien normal *

*La salle commune semblait vide... Ses pas font un peu de bruit sur le carrelage, et trahisse sa présence. C'est alors qu'il voit Melina se lever, remettre sa capuche. Et pointer sa baguette vers un endroit de la salle. Il ne sait pas trés bien ce qu'elle peut fixer comme ca, mais il s'approche d'elle, et elle se retourne et se retrouve alors nez à nez avec lui...*

"Tu comptes me jeter un sort avec cette baguette ou je suis juste au coeur d'un malentendu? SI tu pouvais au moins me laisser m'expliquer, peut être que..."

*Dit-il avec un grand sourire. Elle retire sa capuche et il peut alors la discerner à son avantage. Elle reprend sa plume et son cahier.*

"Que dessines tu? J'ai le droit de voir? Est ce que ça me représenterait?"

*Il rigole légérement*

"Non, ca n'est pas encore possible, tu ne me connais pas assez. Le Théo

Peut être que tu te dessines en train de stopper le souaffle devant nos cages. "

Mélina regarda Julian lorsque celui-ci lui demanda ce quelle dessinait. Bien que sur que ce n'était pas lui, et comme s'il lisait dans ses pensées, il rajouta qu'ils ne se connaissaient pas assez. Elle leva un sourcil, après avoir rangée sa baguette dans sa poche.

"Je dessinait simplement ma soeur....Ais-je le droit Monsieur le prefet?!"

Dit-elle sur un ton découragé et humoristique. Elle souria, laissant dévoiler une rangée de dents droites et blanches. Tout en remettant une mèche de ses cheveux derrière une de ses oreilles, elle reprit.

"Il ne faut pas t'inquiéter, je les arretterait tous, les souaffles...."

Un sourire enore trop timide s'étira sur son petit visage.

"Petite, mais rapide, il ne faut pas se fier aux apparences..."

Elle baissa les yeux, et ceux-ci se posèrent sur son dessin. Empressée, elle le plia en quatres, rougissant quelques peu. Elle n'était pas très fière de sa représenation, et pourtant, cela était très prometteur. Elle ne voulait pas que Julian voit cet horible chose, alors qu'en véritée, Kelly était mille fois plus belle, même étant de Gryffondor. Sortant de sa rêverie, elle s'apperçut que Julian avait prit sa caricature.... Elle rougit.

"Il ne faut pas t'inquiéter, je les arretterait tous, les souaffles...."

*Au vu de l'état actuel de l'équipe, il n'osait pas dire qu'il comptait sur un bon gardien pour assurer leur protection. Il ne regrettait pas d'avoir selectionné Melina, mais il ne savait pas ce qu'elle valait en plein match. Craquerais t'elle, jouerais t'elle jusqu'au bout...*

"Petite, mais rapide, il ne faut pas se fier aux apparences..."

*Lorsque Melina souriait, elle avait une petite ride sur la joue. Cela plaisait beaucoup à Julian... Puis il eut une idée saugrenue alors que Melina lui parlait. Lui prendre son dessin, juste pour pouvoir s'amuser un peu... *

"Whoaaaa"

*C'est sur ce cri profond, que Julian laissa entrevoir toutes ses émotions. *

"C'est trés, comment dire... Gryffondorien! Si, si, le gros nez que tu as fait à ta soeur est trés bien, même la petitesse des ses oreilles est bien! Bon, elle n'a pas l'air trés maligne, mais je ne pense pas qu'elle soit comme cela dans la réalité. Si?" Ange

*Il esquisse un sourire, tenant toujours la caricature dans sa main et se demandant s'il allait la redonner à Melina ou l'afficher dans la salle commune. Ca changerait un peu des tableaux hideux.*

"Tu permets que je garde ce dessin? Il me plait bien... Tu voudrais faire une caricature de moi? Mais que je garderais moi exclusivement et que je ne voudrais pas voir tomber entre deux mauvaises mains bien évidemment"

*Il sentait qu'il risquait de regretter cette décision qui pouvait sembler un peu stupide. *

"Mais auparavant, j'aimerais en savoir un peu plus sur toi."

*Il posa une main caressante sur l'épaule de Melina.*

"D'ou viens tu, qui est ta famille... D'où te viens cette envie de dessiner ta soeur de facon monstrueuse, est ce juste de l'amour entre soeur? Le Mowana

"

*Son regard se plonge dans les yeux de Melina, mais il ignore si ça s'est fait naturellement, ou si c'est elle qui l'a piégé de facon... peu naturelle?*

Mélina regarda Julian avec stupéfaction. Aimait-il vraiment son dessin, ou était-ce de la moquerie ? En tout cas, il voulais qu'elle lui fasse une caricature, pas de problème !

"Non, ma soeur en véritée est beaucoup plus belle..."

Elle renifla discrétement, et plongea son regard dans celui de Julian.

"Mais auparavant, j'aimerais en savoir un peu plus sur toi."

Avait dit le Serpentard. Mélina déglutina faiblement, elle ne voulais pas en parler. Surtout, lorsque son préfet posa une main sur son épaule, elle frissonna, plongeant encore son regard dans le siens.

"Je....Je ne veux pas en parler..."

Elle retira la main de Julian qui était sur son épaule, puis croisa les bras, laissant glisser une larme le long de sa petite joue... Surtout pas avec lui, non elle ne voulais pas pleurer devant Julian... Alors elle se contenta de sourire... Baissant sa tête sur le coté...Essayant d'ésquiver la situation, elle lui demanda:

"Et toi, parle moi de toi ..."

"Je....Je ne veux pas en parler..."

*Légére deception de Julian, lui qui esperait la connaitre mieux, aprés tout, il devait jouer son rôle de Prefet à la perfection. Connaitre beaucoup de choses sur elle, le moindre de ses plaisirs, le moindre de ses doutes, pas forcément pour les exploiter ensuite, mais juste par curiosité. Et puis au plus savait-il de choses, au plus se révélerait-il un élément majeur de sa propre maison. La pièce centrale. Le tourne disque qui déclenche une musique que les autres écoutent.*

"Et toi, parle moi de toi ..."

*Et voilà, que l'on en revenait à lui comme toujours. A chaque fois, il prenait le risque de s'exposer en premier, et de perdre un peu de ses souvenirs. A force de se devoiler, on ne garde que les bons souvenirs. Et lui n'en avait connu qu'ici des bons souvenirs. Quoi que... A bien y reflechir.*

"Allons d'abord nous asseoir, nous y serons plus à l'aise, je n'aime pas tellement rester debout."

*Ils se dirigérent vers le fauteuil. Julian s'y installa le mieux possible, mais sans vraiment le vouloir, il avait rapproché ses genoux de son visage, comme une position de protection. Comme s'il allait se faire mal en se dévoilant. Et si pour une fois, il n'explorait pas les pires souvenirs de sa vie... Il lui restait un espace encore inexploré. Un espace plein de charme, sa mêre... Mais il devait commencer par l'essentiel.*

"Je suis née en Bulgarie, loin de Poudlard donc, et logiquement j'aurais du atterrir dans une autre école, mais des "ennuis" m'ont fait venir ici, et partir le plus loin possible de chez moi. Mon pêre était éleveur de corbeaux. Ma mêre... Je ne le sais pas vraiment. Il faudrait que je remonte a d'autres souvenirs pour le savoir. Pas de frêres, ni de soeurs, contrairement à toi, qui a une soeur abominable Content

J'ai 17 ans... Un corbeau comme animal de compagnie, qui m'apporte plus souvent des coups de serres, que des lettres. Je suis ton Prefet aussi, ce qui m'apporte un acces à une salle des douches magnifiques, où je dois me laver, sous l'oeil chaque jour, plus concupiscient, d'une certaine mimi Geignarde, que j'ai rebaptisé Mimi Lubrique. Je suis sur que si je me montre un peu plus à son regard, elle deviendra Mimi Ecarlate. Ange

Je suis aussi ton capitaine de Quidditch comme tu le sais... En fait, je regne deux fois sur toi... En tant que Prefet et en tant que capitaine, je peux t'ordonner de faire tout ce qui m'arrange... A table !

Même de te mettre à table Le Théo

"

*Il recoiffe ses cheveux, et fixe Melina d'un oeil neutre*

"Je crois que tu devrais me parler de toi maintenant. Je serais ravi de connaitre tes origines et ce qui fait de toi, une si charmante blonde..."

Mélina regardait le jeune homme dans les yeux à chacune de ses paroles. Voila, encore quelque chose qui lui disait de ne pas se dévoiler, en tout cas, pas sa vie…Pourquoi n’invente-t-elle pas une histoire, avec une famille heureuse et tout ??? Non, elle devait dire la vérité, cet homme avait raison, il régnait sur elle…Elle souria en entendant ces dernières paroles, et reprit un ton neutre quand il lui demanda de raconter sa vie, et de plus, elle rougit lorsqu’il lui dit que c’était une « charmante blonde. ».

« -A vrai dire, ma vie n’est pas intéressante.. Je… »

Mélina baissa la tête un moment, puis la releva, pour montrer qu’elle était forte. Elle reprit.

« -Je suis née au Portugal le 21 Mars de l’année 1992, j’ai donc 14 ans…4eme année…Mais, mes parents sont morts je ne sais comment, on m’a toujours dit d’une mort fatale, alors que d’autres disent que c’est des aurors qui les ont tués. Je fut envoyée dans un orphelinat en Angleterre, je ne sais pas pourquoi ici. Une vieille femme était là-bas, et elle venait toujours me voir dans ma chambre, pour me parler de chose qui étaient, à l’époque, pour moi, assez difficiles à comprendre. Elle parlait d’un dieu, en magie bien sûr, mais je ne savais pas qui c’était, maintenant je sais qu’elle parlait de Voldemort… »

Mélina remit ses cheveux normalement, car lorsqu’ elle racontait son récit, elle montait sa main vers sa nuque chaque fois un peu plus. Elle reprit.

« -Et puis, j’ai pris goût au mal. Je voulais devenir comme elle, mangemorte. C’était pour moi, une femme modèle…Malgré sa vieillesse…(rires). Mais un jour, une Femme et…son mari…Mon adoptés. La vie était infernale…Je n’en pouvait plus d’être traités comme une elfe de maison, seulement parseque je ne suis pas moldue, et que je ne suis pas Anglaise, et aussi, à cause de mon accent Portugais… »

Mélina pliait le poing un peu plus, à chaque paroles, et les yeux étaient mouillés.

« -Jusqu’au jour où j’ai reçut cette merveille de lettre…Je suis partie quasiment sans les prévenir… »

La jeune Portugaise renifla faiblement, puis mit sa tête dans ses main, avant de la relever, puis de regarder son capitaine et Préfet.

« -Tu vois, ma vie est nulle… »

« -Tu vois, ma vie est nulle… »

*Que pouvait-il bien répondre pour la réconforter, elle avait connu une vie sombre comme lui, à la différence prêt qu'elle avait failli rejoindre le coté obscur de la magie. Elevé par une mangemort. Au moins, cette vieille personne avait essayé de l'entraîner d'un coté, et l'avait plus ou moins bien élevé, pour pouvoir l'amadouer plus facilement. Puis elle avait été adopté? La vieille mangemort avait-elle succombé a des blessures quelconques?*

"Malgré sa vieillesse (rires)"

*Au moins elle était capable d'en rire. Qui sourit a un passé malheureux, est capable de survivre à beaucoup d'autres moments douloureux.*

"Ta vie n'est pas nulle, elle est juste douloureuse. Mais il y a un moment de ton passé que j'ai du mal à comprendre. Tu étais sous la garde de cette femme, et puis tu as été adopté? Est-elle morte? Pour que tu te retrouves ensuite dans une autre famille? En ce qui concerne le fait que tu es failli devenir une mangemort, je suis heureux que ce ne fut pas le cas. Tu n'avais rien à faire avec ces personnes qui poursuivent un but passé, et qui se contentent de suivre aveuglément les ordres d'un homme cruel, qui ne reussit à garder son pouvoir que parce que les autres ont peur d'être ses victimes." Le Nanda

*Puis elle avait été adopté par une famille moldue... L'angoisse. Elevé par une famille qui ne comprendra jamais rien à la magie, et qui persécute ceux qui sont plus puissants qu'eux. Sans ces interdictions d'utiliser la magie chez les moldus, il n'y aurait plus de problêmes. "Attention, Julian, tu commences à penser comme un mangemort... C'est vrai... Mais je deteste les familles qui apportent de la souffrance par ignorance.*

*"Je crois que mon cerveau est dans une cale séche, entouré de vide, mais toujours plein d'esprits comme dans une cave." Voilà une des multiples pensées qui me traversent et qui passent à toute vitesse. Demain, j'aurais surement tout oublié. Aprés tout que vaut la vie si ce n'est d'être vécu, car sinon, on serait mort... Non décidément, il faut que j'arrête de la fixer du regard, elle m'hypnotise, et me fait avoir des pensées plutôt folles.*

"Peux tu me parler de cette famille moldue qui t'a élevé?"