Jeu de rôle basé sur les règles inventées par J.K. Rowling dans l'univers de Harry Potter.
 
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 [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]

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Isis Kitlee
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MessageSujet: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyMer 13 Sep 2006 - 21:49

Ma vie est un gouffre sans fond



Sur un parchemin on pouvait lire :

Pourquoi vivre ? Quel est l’intérêt d’exister, de respirer, de parler, d’aimer… Aimer si ceux qu’on aime sont…

Le parchemin ne contenait une ligne, une ligne partiellement effacé par de l’eau, les larmes. Il n’y avait pas de fin, mais son titre voulait tout dire ; son titre, ADIEUX.


Une jeune fille se baignait dans le lac juste en face de ce parchemin. Elle se baignait mais quelque chose cloché, Quoi ? Le vent glacial, ses habits toujours sur elle, son incessante avancé, ses larmes coulant le long de sa joue, son regard déterminé tout en étant vide…



* * * * * * * * * * * * * * * * * * *



Les vacances d’Isis avaient très bien débutée. Les cours s’étaient fini en beauté, Poufsouffle avait gagné, les deux mois prochains s’annonçaient excellent. Isis passerait une partie de ses vacances chez Shanty, et elle s’était aussi arrangée avec Jonathan pour qu’ils arrivent à trouver un moyen de se parler pendant leurs vacances et pas que de s’écrire… chose guère facile.

C’était avec bonheur qu’elle retrouva ses parents moldus à la sortie du train sur le quai 9 ¾ de la gare King's Cross. Ils lui avaient préparé une grande surprise. Au lieu de retourner directement en Bretagne, ils allaient naviguer jusqu'à Bombay. Isis avait sauté de joie embrassée ses parents et n’arrêtait pas de sourire et criant merci à longueur de temps. Elle en oublia de présenter Jonathan, mais sa mère remédia à cet oubli 10 bonnes minutes avant qu’Isis s’en rende compte.

Il se passa 2 bonnes heures avant de quitter la gare. Isis mit encore une bonne demi-heure pour dire au revoir à son amoureux qui partait avec ses parents et sa sœur Iris pour le Canada. Isis se retient de pleurer mais cela lui faisait peur de ne plus être avec lui.
A cette demi-heure, il fallut rajouter 20 minutes de recherche intensive des deux chats, Daïmon et Comètes qui s’étaient échappés à la surveillance des deux amies, chose courante en soi. Après avoir parcouru de fond en comble le hall de la gare, il fallut encore 10 minutes pour imposer à Daïmon de rester avec Shanty, car Isis ne voulait pas garder Daïmon pour le voyage, il détestait l’eau. Après une bataille acharnée, de jolies griffes sur les mains, un miaulement peu discret et un spectacle très intéressant vu le nombre de passant regardant les deux filles, Shanty réussi à enfermer Daïmon avec Comètes dans le panier en osier.
Les deux amies se dirent au revoir, les larmes aux yeux et se quittèrent, chacune partant d’un coté.



Au bout de deux jours, Isis et ses parents étaient en pleine mer, embarqué sur le voilier familial. Un très beau voilier que son père avait acheté et retapé durant ses heures de loisir. Il s’appelait Breizh ce qui signifie Bretagne en breton.
Erwan, le père d’Isis avait la passion de la navigation qu’il partagea avec les deux femmes de sa vie. Malgré le premier naufrage, il avait continué de naviguer et faisait toujours navigués les deux être féminin en les rassurant du mieux qu’il le pouvait. Il avait réussi à redonner le goût de la mer à Isis.
Le premier naufrage eut lieu l’anniversaire des 8 ans d’Isis. C’est à la suite de celui-ci qu’elle découvrit ses pouvoirs et le faite qu’elle était une sorcière par les « dons » - appellation de sa mère – qu’elle possédait à présent. Il passèrent encore deux jours en mer sans problème.

Au 5ème jour, Isis se réveilla en sursaut, le bateau tanguait dangereusement, ils étaient prit dans une tempête. ! !Pourtant rien ne prédisait cette tempête. Elle sortit en panique de sa cabine, hurlant pour appeler ses parents, montant sur le pont et…



Noir total



Shanty : Isis, tu es réveillée ?

Pense : Où je suis ? ma tête…

Shanty : Infirmière, faut que le Docteur Piterski vienne, elle s’est réveillée ! ! ! !

Pense : Ce calme, ce bruit, ma tête, ca tourne… Je suis où ? Shanty, Shanty, pourquoi t’es là ? Pourquoi pleures-tu ? Ma tête… mes parents, où ils sont, j’ai besoin d’eux !

Mallhouwen Piterski : Bonjour Mademoiselle Isis. Je suis Mallhouwen Piterski, votre médicomage attitrée. Je m’occupe de vous depuis que vous êtes arrivé, il y a 1 semaine…

- - -


5 jours plus tard, Isis sortit de Saintes-Mangouste après une série d’examen fatiguant, angoissant et plus pénibles les uns des autres.
Elle vivait maintenant avec Shanty, ses parents l’ayant accueillit chez eux. Ils lui avaient créé une chambre pour elle, et la considéraient comme leur fille. Ils firent tout leur possible pour qu’elle se sente bien, qu’elle voit la vie un peu plus gaiement que maintenant, qu’elle retrouve son sourire et sa joie de vivre, mais rien n’y faisait. Ils comprenaient qu’Isis étaient mal, mais ils se sentaient impuissant face à cela.
Isis, pleurait à longueur de journée de la disparition de ses parents. Elle se consumait doucement, se laissant périr petit à petit. Elle ne mangeait presque plus, juste quand Shanty la forçait à avaler quelque chose. Elle restait dans un mutisme total, elle ne donnait aucun signe de vie, elle se laissait aller à une dépression jusqu’à ce moment là. (hj : le lien viendra dans un petit long moment faute de temps)

- - -


La rentré à Poudlard fut difficile, très difficile.
Elle avait convenu avec Shanty qu’Isis ne devait pas retomber dans son mutisme, qu’elle devait ne plus se retrouver seule trop longtemps, d’arrêter de vivre car ca ne feraient pas revenir ses parents. Isis lui en avait fait la promesse.
Pour se faire, elle décida de s’occuper de Jonathan, d’oublier son malheur en soutenant le mieux qu’elle le pouvait dans le tournoi. Elle l’aimait donc elle serait là pour lui.

Elle l’aimait… elle n’en savait rien… elle ne le savait plus.

La présence de Jonathan lui pesait, celle de Shanty aussi mais différemment. Elle ne supportait plus de sentir ses baisers, d’avoir son odeur, de se blottir dans ses bras, de contempler ses yeux naïfs et rassurants.
Elle ne supportait plus de sentir l’amour qui lui portait, ses attentions, ses « je t’aime » quand elle pensait « je ne peux plus aimer ».
Elle ne supportait plus tout ce qu’elle aimait de lui avant, elle ne supportait plus d’aimer et d’etre aimer.
Elle ne supportait plus... lui.

Pense : faux. C’est toi que tu ne supportes plus.



* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *



Le vent soufflait, les feuilles volaient en tourbillons sur les berges du lac. Plus aucun oiseau chantait, aucun animal bougeait, le temps semblait figer à tout jamais. Seul les sombrals de l’école volaient au-dessus de la forêt, du lac, de la jeune fille…

La jeune fille avait continué inlassablement de marcher tout droit. L’eau lui arrivait maintenant à la poitrine. Elle commençait à ne plus avoir pied mais cela semblait ne pas lui importer. Sans ciller, elle avançait, oubliant les complaintes des arbres qu’elle sentait dans son cœur, laissant ses craintes traversaient son corps, ignorant ses pensées, faisait taire sa voix intérieure. Seule une voix humaine la toucha, une voix grave, pleine d’amour, apeurée qui hurlait son prénom, une voix qui était sur la rive avec le parchemin dans les mains, une voix, SA voix…

Mais malgré cela, seule une pensée restait dans sa tête :


A quoi bon vivre, je ne peux plus aimer


Dernière édition par le Dim 22 Oct 2006 - 17:02, édité 4 fois
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Jonathan Mateo
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Jonathan Mateo

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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyVen 15 Sep 2006 - 19:52

Sa vie est un gouffre sans fond


Sur un parchemin, posé sous un caillou, sur une pierre, on pouvait lire :

Pourquoi vivre ? Quel est l’intérêt d’exister, de respirer, de parler, d’aimer… Aimer si ceux qu’on aime sont…

Le parchemin ne contenait une ligne, une ligne partiellement effacé par de l’eau, les larmes. Il n’y avait pas de fin, mais son titre voulait tout dire ; son titre, ADIEUX.


Un jeune garçon courait vers le lac, en lisant rapidement ce parchemin. Il se baignait désormais, ayant atteint la rive sans prendre le temps d’enlever ses lourds vêtements. Quelque chose était caché dans ce lac, mais quoi ? Le vent glacial qui le tenaillait, ses habits toujours sur lui, son incessante course, ses cris désespérés affluant de sa gorge dans laquelle il sentait son cœur battre a tout rompre, son regard déterminé était rempli de peur et d’espoir…


***


L’été de Jo avait été étrange. D’abord, tout avait bien commencé, sur le quai de la gare 9 ¾. Isis, Jo et quelques amis s’étaient retrouvés dans un wagon à fêter la fin d’année en se remémorant leurs meilleurs, et parfois aussi leurs pires, souvenirs de l’année. Ils avaient rit, avait parlé de leurs projets d’été, des dernières rumeurs, du bal. Énormément de choses s’étaient dites en bien peu de temps. Une atmosphère agréable régnait dans le minuscule compartiment qui les contenait tous, non sans difficulté. Personne ne se plaignit du tumulte, probablement parce que dans chaque compartiment régnait la même effervescence. L’arrivée à King’s Cross ne fut pas plus calme, avec les chats de Shanty et Isis qui fuyaient, se cachaient et couraient un peu partout. Malgré tout, chacun réussi a être assez subtil pour traverser l’arche du quai sans qu’un moldu ne s’aperçoive de rien.

Jo fut heureux et soulagé de retrouver sa famille, complète et en santé, entre les quais 9 et 10, un peu a l’écart de la barrière magique. Ils y restèrent, avec des amis, à discuter durant presque deux heures, au court desquelles Iris fut présentée à la gente poudlarienne. Elle reconnut même Hermione Granger, à la sortie de celle-ci, alors qu’elle allait embrasser ses parents, quelques instants avant le retour de Jo. Apres les présentations, Iris discuta avec le petit groupe. Son frère aîné fut heureux de voir qu’elle s’était aussi facilement incluse parmi eux. Ensuite, Isis et Jo se dirent adieu et au bout d’une autre demi-heure, alors que le père de Jo tapait fortement du pied et que Iris roulait des yeux auprès de leur mère qui baillait, assise sur un banc métallique, il sortit enfin de la gare. Il eut tout juste le temps d’entendre le père de Isis demander où étaient passés les chats et la mère de Shanty soupirer.

Arrivés à l’aéroport, ils durent attendre leur avion un long moment. Iris était très lunatique depuis leur départ de la gare et lorsque Jo lui en demanda la raison, profitant d’une absence des parents, une pointe de tristesse s’insinua dans la voix de sa sœur :


-Tu es chanceux. Tu vas à l’école avec tous ces gens biens. Tu as une copine et une panoplie d’amis…

Jonathan se sentit mal à l’aise et tenta de réconforter du mieux qu’il pouvait sa sœur, en lui faisant un câlin. Une larme coula sur la joue de la demoiselle, qui l’essuya aussitôt. Peu après, leur parents revinrent avec deux cafés et deux chocolats chauds. Ils ne reparlèrent pas de ce petit événement, mais Jonathan savait que ça tracassait sa sœur et il lui tint donc l’esprit occupé toute la durée du long vol vers Montréal.

"Ca lui fera du bien de travailler avec les enfants cet été… ça lui changera les idées ! Et je ne serai jamais bien loin…"

Au camp de jour, les enfants étaient énergiques et parfois même déplaisant, ce qui enchanta Jonathan, car sa sœur était ainsi bien occupée. Tous les soirs, Jo écrivait à Isis sur un parchemin à la suite du message de la veille. Il envoyait ensuite ces messages par hibou tous les trois ou quatre jours. Ils avaient décidés, Isis et lui, que durant le voyage en mer, ils communiquerait ainsi, mais dès l’arrivée d’Isis à Bombay, ils utiliseraient la poudre de cheminette. Au bout d’une semaine de correspondance de ce genre, Jo cessa de recevoir les réponses enjouées de Isis. Il n’en fit pas de cas immédiatement, mais après une semaine sans nouvelles, il commençait a être réellement inquiet. Sa sœur avait beau essayer de le rassurer, il avait un mauvais pressentiment. Aussi fut-il soulagé, le treizième soir, de voir un hibou arriver à l’horizon et se diriger vers sa fenêtre. Il l’ouvrit toute grande et laissa se reposer un peu l’oiseau avant de lui dérober le parchemin qu’il avait a la patte. Le poufsouffle ne reconnut pas la calligraphie d’Isis et se demanda s’il s’agissait déjà de sa liste de manuels pour l’année suivante.

Ce n’était pas le cas non plus. La lettre provenait de Shanty et lui expliquait que le bateau de la famille Kitlee avait fait naufrage (encore). Ils avaient retrouvé Isis, mais elle était dans le coma, et ses parents était portés disparus.
Dès qu’Isis se réveillerait, écrivait Shanty, elle la ferait emménager chez elle, pour le restant de l’été.

Jo se laissa tomber sur le lit, en position assise, tout en relisant la lettre. Il ne se rendit pas compte immédiatement qu’il avait coincé l’aile de l’oiseau messager sous lui. Il s’excusa puis le remercia en lui donnant un biscuit puis écrivit la réponse la plus courte qu’il n’aie jamais écrite :

-Fais attention à elle. Merci.

Il se laissa ensuite tomber sur le dos, la bouche encore entrouverte, les yeux dans le vide. Il resta un long moment ainsi, à penser qu’il avait presque perdu sa copine. Que celle-ci venait de perdre ses deux parents à la fois. Qu’elle était loin de tout ce qu’elle connaissait, à l’exception de Shanty. Il ne cessait de remercier cette dernière. Mais ses yeux restaient secs, comme désabusés. Il avait beau tenter de se mettre a la place de Isis, il savait qu’il n’y parvenait pas. Il souffrait déjà assez dans son propre rôle, il n’osait pas imaginer la souffrance d’Isis. Le lendemain, Iris remarqua que son frère avait perdu son entrain habituel et même quelques enfants lui posèrent des questions sur son état. Ce soir-là, ils discutèrent donc ensemble durant la moitié de la nuit, Iris tentant de remonter le moral de Jo et lui démontrant qu’il n’y était pour rien et ne pouvait rien faire, si ce n’était d’être là pour Isis. Il réussit donc à se refaire un certain masque de joie qui cachait, lorsqu’elles revenaient à la charge, son amertume, sa mélancolie, sa culpabilité et toutes leurs sœurs.

Deux semaines plus tard, une nouvelle lettre indiqua à Jo qu’Isis était sortie de l’hôpital. Il lui demanda aussitôt un "rendez-vous de cheminette". Ils se parlèrent 3 jours plus tard. Comme il y avait environ 12 heures de décalage horaire, ils avaient choisi de se parler a dix heures.
Isis n’était pas bavarde du tout. Elle était sous le choc et Jo le comprenait. Il lui fit donc la conversation en un monologue auquel Isis s’efforçait de réagir, mais sans succès. Ils se parlèrent ainsi a seulement 3 reprises durant l’été.

La semaine avant son retour, Jo avait été visité ses grands-parents, sur le bord de la mer. Ç’avait été une épreuve pour lui, car il ne cessait de s’imaginer le naufrage de Breizh.

Isis avait certes soutenu Jo dans le tournoi, mais à la reprise des cours, elle avait sombré.

La rentrée fut éprouvante, très éprouvante.
Autant moralement, de voir sa douce dans un tel état, psychologiquement, de se sentir impuissant, que physiquement, car Jo et Shanty alternaient pour veiller sur Isis. Être en sa simple compagnie demandait déjà beaucoup d’énergie, simplement pour garder le sourire. Isis se laissait aller, malgré sa promesse à Shanty, mais Jo n’osait pas la secouer, lui dire de passer à autre chose. Il avait peur de la brusquer, il ne savait pas ce que c’était, que de vivre à un deuil…
Il lui disait des mots doux, l’embrassait sans arrêt, lui démontrait sans cesse qu’il restait des gens qui l’aimaient. Il allait même jusqu'à exagérer autant ses qualités que ses défauts qu’il savait qu’elle aimait.
Ces marques d’affections devenaient de plus en plus une routine méthodique, au lieu d’un jeu improvisé.
Jo l’aimait encore.
Mais à être seul à aimer, on aime de moins en moins.
Jo avait négligé ses amis durant ce temps. Il n’avait parlé à Griselda qu’en de rares occasions. Il se sentait coupable, et honteux… Mais dernièrement, il avait entendu Grigri défendre Shanty et Jo, que quelqu’un avait accusé de délaisser tout le monde. Le lendemain, elle était venu tenir compagnie à Isis et Jo. Cette énergie nouvelle avait fait du bien, comme un souffle de renouveau, de vitalité.

Mais rien ne semblait y faire. Tout le monde voyait Isis tomber dans un puits vide, sans fond. Un puits de douleur et de rancœur, pire encore que celui de Mowana Beckett. Les gens s’éloignaient de plus en plus d’Isis, alors que Jonathan était persuadé que c’était de leur chaleur qu’elle avait besoin. Mais peut-être se trompait-il aussi…

Jonathan profita d’une journée où Isis faisait la grasse matinée ou était léthargique, ça devenait difficile de savoir, pour se promener dans les corridors, à la recherche de calme. Au bout d’une heure de marche, il parvint au deuxième étage, dans un corridor exactement semblable a celui, ou le printemps précédent, il avait rencontre Hermione après avoir regardé par une fenêtre. Il regarda de nouveau dehors. Le paysage était tout à fait contrastant. Au lieu de bourgeons, il n’apercevait que des feuilles colorées, par terre et sur les arbres. Le parc était déserté, et à en juger par la bise fraîche qui parvenait à Jo, il était facile de comprendre pourquoi. Il scruta le paysage durant quelques instants, attardant son regard sur le lac, agité par une brise qui faisait de bonne vagues. Sur le bord du lac, une jeune sorcière aux cheveux mauves posait un caillou sur une roche. Elle trempa ensuite son pied dans l’eau et sembla frissonner. Jo mit un certain temps à comprendre de qui il s’agissait et ce qu’elle tentait de faire. Il se mit alors à courir dans le château comme jamais personne n’avait dû y courir. Même Peeves ne trouva rien à dire lorsque Jo lui passa sous le nez, tant il était stupéfait. Après avoir traversé quelques couloirs et descendu un escalier particulièrement tortueux qu’il déboula presque, Jo arriva dans le parc. Il se mit à beugler comme un fou, de toute la force de ses poumons :


-ISIS ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ? ISIS !!!


***


Le vent sifflait, les feuilles planaient en tourbillons sur les berges du lac. Plus aucun oiseau ne chantait, aucun animal ne bougeait, la nature semblait figée à tout jamais. Seul quelques sombrals de l’école volaient au-dessus de la forêt, du lac, du jeune homme…

Le jeune homme continuait inlassablement de courir tout droit vers Isis. L’eau lui arrivait maintenant aux hanches. Il voyait Isis vaciller et s’en inquiétait. Était-ce parce que le sol devenait vaseux, ou parce que le calmar geant s’approchait ou parce que Isis était gelée ? Il avançait, à grandes enjambées, oubliant les complaintes de ses jambes frigorifiés, laissant ses craintes envahir son corps, ignorant ses peurs, faisant taire le son de son découragement. Isis s’était arrêtée.

-Pourquoi tu fais ça ? Je ne comprend plus.

Il voulait lui parler de Pats, d’Iris, des sombrals, de l’amour, de la vie. Il voulait lui dire qu’elle les feraient tous souffrir si elle avançait encore. Mais pour l’instant, une seule phrase parvint à traverser la muraille de ses lèvres tremblantes et de sa gorge nouée.

-Tu ne m’aimes plus ?
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Isis Kitlee
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyDim 17 Sep 2006 - 13:00

Tu ne m’aimes plus ?
La phrase etait le seul bruit qui parvenait à atteindre Isis.

Tu ne m'aimes plus ?
La phrase résonnait dans sa tête inlassablement comme une ritournelle.

Tu ne m'aime plus ?
La phrase fut suivie d'un long silence glas.


Isis s'était retournée à cause de Jonathan. Elle ne l'avait pas fait d'elle-même mais quelque chose l'avait obligé à le faire, quelque chose qui ne se contrôlait pas, quelque chose qu'elle croyait avoir perdu, une chose, l'amour.

Isis avait le regard vide, les yeux remplis de larme et injectés de sang par la fatigue et la tristesse. Ses yeux commençaient à être terne. Ils avaient perdu leur couleur violacée pour prendre une teinte noire, un noir funèbre.
Son regard tomba dans celui de Jonathan. C'est yeux à lui étaient remplis de tristesse, de détresse, de malaise, d'espoir et de désespoir, de peur et de courage, de lueur de vie. La vie, il etait rempli de vie alors qu'Isis se sentait déjà morte depuis longtemps.



Tu ne m'aimes plus
Cette phrase toujours, cette phrase qui tournait en boucle dans sa tête.


Isis baissa la tête, elle ne supportait plus le regard de Jo. Ses mains trembler à la surface de l'eau. Elle tremblait de peur et de froid. Ses mains...

- - -


Au 5ème jour, Isis se réveilla en sursaut, le bateau tanguait dangereusement, ils étaient prit dans une tempête ! ! Pourtant rien ne prédisait cette tempête. Elle sortit en panique de sa cabine, hurlant pour appeler ses parents, montant sur le pont et luttant contre le vent.
Un vent de tempête impressionnant. Les vagues roulaient avec beaucoup de force et submergeait le bateau. Celui-ci tanguait dangereusement ce qui obligea Isis de s'accrocher à la rambarde la plus proche de toutes ses forces possibles. Elle entendit son nom, son père...

Noir

Isis etait en train de tenir la main de sa mère passer par-dessus bord. Elle la maintenant de toutes ses forces pour qu'elle ne se noye pas emporté par le courant.
Noir

La main d'Isis, la main d'Aourgwen liée... la main d'Isis dans le vide, seule, abandonnée.
Noir


- - -


Isis pleurait, encore une de ses brides de souvenirs qu’elle revivait. Des souvenirs qu’elle aurait voulu oublier ou les rendre inexcistant. Elle aurait préféré être sa mère, être avec elle, elle devrait y être à cet instant... mais sa voix, son regard, ce quelque chose qui la retenait.


Tu ne m’aimes plus
Encore elle, cette phrase qui fit encore plus pleurer Isis, qui la fit fondre en larme.


Son cœur battait la chamade à certain moment. Son cœur semblait cesser tout mouvement à d’autre. Il était partagé entre deux choses, deux envies distinctes l’une de l’autre mais liée entre elles.

Son cœur battait tout doucement. Elle etait fatiguée, le froid et l’eau glacé n’arrangeaient pas son état. Son cœur était aussi las qu’Isis en cet instant. Il rendait l’âme, il n’avait pas envie de se battre. Il ne souhaitait qu’une seule chose, finir sa vie, partir se reposer près de ceux qui l’ont déjà fait. Son cœur ne battait que pour deux seuls autres cœurs. Mais ses deux la s’etaient arrêté de battre, et il n'aspirait qu'à les rejoindre. Il se sentait trop seul pour affronter sa vie. Malheureusement, il savait qu'il etait trop vif et en pleine santé pour s’arrêter de battre comme les deux autres, alors il a voulu trouver un moyen de le faire. Mais ce qu’il n'avait pas prévu, c’etait un petit détail, un tout petit détail. Un détail qui était une voix, un regard, le petit quelque chose qui le retenait.
Maintenant que ce petit quelque chose était apparu devant elle, son cœur battait de vie, un peu trop vite même. Le contraste était si brutal qui l’affaiblissait à chaque pulsation.
Isis se sentait perdu, elle connaissait son cœur et ses méandres, en tout cas c’est ce qu’elle croyait. Mais elle n’avait pas pris en compte un détail.

A quoi bon vivre, je ne peux plus aimer.

Oui, Isis ne pouvait plus aimer, c’est ce qu’elle s’était persuadée dans le fond. Tout ce qu’elle touchait été de la tristesse, liée à la mort et à l’abandon. Elle comprenait maintenant pourquoi elle avait été abandonnée, elle n’apportait que malheur autour d’elle, une sorte de malédiction ambulante.



Tu ne m’aimes plus
Plus cette phrase se répétait, plus Isis s’affaiblissait, plus ses pensées etaient incohérentes.


Elle etait descendu dans un but précis. Rien n’aurait pu la retenir, l’empécher de faire ce qu’elle voulait. Rien sauf lui.
Elle le regarda droit dans les yeux, elle n’avait plus envie de penser, de se prendre la tête. Elle avait envie de se laisser faire, de dire ce qu’elle refoulait au fil du temps.


Je t’aime

Elle ne lui avait jamais dit, elle n’avait jamais pu lui dire, elle n’y était jamais arrivée. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Mais là elle lui avait dit, une fois, la seule fois, une dernière fois.
Elle se doutait bien qu’elle etait devenu un poids désagréable, une sorte de boulet qu’on traînait et qu’on ne pouvait pas se débarrasser.
Jonathan avait passé tout son temps à etre avec elle, et elle passait tout son temps à le fuir. Elle ne supportait plus sa présence, car il lui montrait de l’amour ce qui accentuait la perte de son propre amour. Elle ne se sentait guère capable d’aimer, cette flamme s’etait éteinte en même temps que son naufrage.


Je t’aime...

Oui, elle l’aimait, elle aimait Jonathan. Mais elle n’etait guère capable de le faire comme comme il le mériterait.

Mais je ne peux plus t’aimer...


Dernière édition par le Dim 22 Oct 2006 - 17:31, édité 2 fois
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Jonathan Mateo
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyVen 22 Sep 2006 - 22:37

Isis s’était retournée pour faire face à Jonathan, le visage crispé, triste, presque mort. Reflet de l’âme de Jo. Plus aucun son ne semblait remplir l’atmosphère. Le petit vent était comme arrêté, chaque molécule de l’univers avait suspendu son activité dans la sempiternelle attente d’un geste d’Isis. Toutes les protéines de chaque cellule du corps de Jonathan étaient prêtes au pire, tendues. Chaque cellule s’apprêtait à relancer une panoplie d’hormones diverses dans le sang trop calme du poufsouffle. Il espérait seulement que l’apoptose qu’Isis s’imposait prendrait fin bientôt. Il n’en pouvait plus de la voir souffrir. Il n’en pouvait plus d’attendre qu’elle revienne dans leur monde. Même le moine gras s’inquiétait pour elle…

Elle se retourna.
Les yeux humides, Jo attendait toujours. Était-ce bon présage qu’elle lui fasse face? Il n’avait pas le courage d’y réfléchir. Tout ce à quoi il pensait, c’était de planifier sa réaction, tout en sachant qu’il ne pouvait réellement rien prévoir de ce qui se passerait. Il était néanmoins prêt à s’élancer pour la secourir, ou à s’avancer pour la rejoindre, ou encore…

Il tentait de percevoir dans les yeux de sa bien-aimée un signe quelconque indiquant ses intentions, mais ils étaient comme voilés par un épais voile noirâtre qui cachait leur habituelle teinte violette. Jo savait que ce moment allait modifier son avenir. Tout ne dépendait presque d’Isis. Bien sûr, Jo savais qu’il devait poser les bonnes actions et dire les bons mots, mais au final, tout revenait à Isis. Son destin était déjà largement tissé et le jeune homme était certain que les conséquences de cet événements l’étaient déjà. Il ne lui restait qu’à broder la façon par laquelle il parviendrait à cette redoutable fin. Isis était pour l’instant l’un des piliers fondamentaux de sa vie. Il appréhendait déjà les effets de la disparition d’un aussi gros morceau de sa vie…

Un instant, le regard d’Isis sembla se perdre, comme si elle rêvait. Ou comme si elle se perdait dans ses souvenirs. Pensait-elle à cet après-midi de mai dans le parc, où Egon était passé dans leur vie comme une flèche. Ou au bal. Ou à son été avec Shanty. Ou à ses aventures avec Shanty. Ou peut-être à Lionel? Non, sûrement pas à Scott, Jo ne pourrait pas le supporter… Peut-être pensait-elle à ses parents…
Jo revit la grève acadienne, de sable beige et de galets gris, verts et bleus. La mer à la houle blanche de la baie des chaleurs. Le vol de goélands et de cormorans, brisé par un plongeon. Sa cousine qui montrait à sa sœur comment pêcher des huîtres, à la marée basse, en riant comme des folles. Les immenses pierres sinistres qui s’élevaient au large, près du phare de Miscou.
Jo secoua légèrement la tête. Aucune pensée négative n’avait la permission de pénétrer son esprit. Il avait besoin de tout son optimiste. Chaque synapse de son cerveau devait être porteur de bonheur, rien d’autre.

Isis le fixa du regard. Jonathan ne le défia pas. Il le soutint humblement, en signe d’alliance plutôt que d’offense, les sourcils questionneurs levés bien hauts, les lèvres minces, presque invisibles d’inquiétude. Elle lui dit "Je t’aime". Ému par cette première, il s’avança d’un pas, dans l’eau, en manquant de perdre l’équilibre. Il devait se rapprocher d’elle, il le sentait. Elle lui répéta "Je t’aime". Rassuré, il leva le bras en sa direction, pour lui caresser le visage, or elle conclut " Mais je ne peux plus t’aimer..." Les extrémités de ses sourcils se recourbèrent vers l’intérieur, pris par la surprise. Les cellules délestèrent alors leur flot hormonal et Jonathan laissa couler une larme. Il ramena sa main droite vers lui.


-Pourquoi tu ne peux plus?

Il prit sa baguette, à l’intérieur de sa manche, puis ses vieilles lunettes, dans sa poche. Il parlait lentement, mais constamment. Le flot de ses paroles restait inninterrompu.

-Tu veux tous nous abandonner… tu t’es construit des remparts qui t’ont aveuglée…


Un sanglot brisa le flot de ses paroles. Il se montrait à nu, dans toute sa tristesse, devant Isis. Il avait sacrifié son orgueil et pleurait devant une fille. Il se sentait si petit, si fragile. Il ne savait plus qui était la pour réconforter qui d’autre… Il profita de cet instant de silence pour métamorphoser les lentilles de ses lunettes, en informulé. Elles étaient devenues d’un jaune serin passablement criard. Il reprit ensuite.

…Tu penses que tu es un poids, et ça te blesse. Tu souffres plus, et te construit tes remparts… tu semble crois qu’on te délaisse, mais tu nous fuies… tu nous as déjà demandé ce que nous voulions, Shanty et moi? Pour ma part, je ne… je veux détruire ces remparts… ils t’assombrissent. Je… Pour… Pourquoi tu… Pourquoi?

Il ne savait plus quoi lui dire. En fait, il ne savait plus comment lui dire. Comme il se l’était promis, il se tut, pour une fois, et laissa parler son cœur. Depuis le temps qu’il y avait pensé, il avait finalement réussi à sortir ces vieilles lunettes. Les moldus disent que les lunettes jaunes ont la capacité de faire ressortir les détails et de mieux voir dans un environnement blanc. Les lunettes que Jo tendaient à Isis lui permettrait de voir les méandres de son cœur et de les suivre, au milieu de tous ses tracas et de ses petites joies. Peut-être verrait-elle jusqu’aux plus petits détails de son cœur?

La main tendue devant lui, la tête penchée, il tendait les lunettes magiques à la poufsouffle. Son autre main essuyait ses joues irritées.

Ce qu’elle verrait lorsqu’elle les mettrait, Jo pouvait le prédire. Elle verrait au travers deux douzaines d’os thoraciques, le cœur de la personne qu’elle regarderait, empli de petites billes cristallines. Cette personne étant Jo, elle aurait d’abord le loisir d’observer sa préoccupation actuelle (la plus grosse bille) : l’avenir d’Isis. Elle pourrait voir comment il tient à elle, lui est loyal et même ce qu’il est prêt à faire pour elle. Elle pourrait enfin voir ce que Jo n’eu jamais l’adresse de dire en mots.

Ensuite, dans les autres billes qui tournent autour, comme des satellites, elle verrait Iris, entendrait ses confidences à son frère, saurait comment il voulait la protéger, elle aussi, du monde entier.

Elle verrait aussi Griselda comme jamais personne ne l’a réellement vue. Plusieurs années plus vieilles, seule, maudissant une vieille photo de bal. Mais une autre bille montrait une Griselda joyeuse, amicale, soutenant Jo. Cet événement s’était réellement produit et avait marqué Jonathan.

Elle pourrait visualiser, peut-être dans une oreillette, toujours tournant autour de la plus grosse boule, Pats Smith, agonisant et le désarroi de Jo. Et comme un doublet, cette bille était inlassablement accompagnée d’une bille qui était le reflet du ciel présent : quelques sombrals volants au-dessus de la forêt interdite, en cercles tragiques et la mélancolie qu’ils lui apportent.

Elle reverrait leur arrivée à King’s Cross, en juin dernier, avec Shanty et tous leurs parents. Elle verrait comment Jo regrette de ne pas avoir plus profité de cet instant. Comment il aurait aimé connaître M. et Mme Kitlee.

Elle verrait une grosse bille rose, qui semble dégonflée, suspendue entre deux airs, comme si elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Une bille qui, une fois gonflée, pourrait prendre tout l’espace du cœur de Jo. Elle saurait que cette bille d’amour était rabougrie en raison de la crainte et de la confusion, et non en raison de la lassitude ou de l’exaspération.

Elle y verrait aussi une bille verte, filant à toute allure et laissant dans son sillage une petite traînée argentée. Elle verrait cette bille faire battre le cœur de Jo de vie.

Elle verrait un portrait de Shanty et Enki, gravitant toujours de la bille solaire. Elle y lirait les inquiétudes de Jo par rapports à ceux-ci.

Ne gravitant plus, elle verrait des billes, entassées dans le fond, trop peu importantes pour prendre de l’ampleur, mais tout de même assez importantes pour imposer leur présence. Il y en aurait une pour les cours, qui stressent Jo. Une pour le championnat, qui a mis un peu de baume au cœur et de fierté à Jo. Une pour les nouvelles têtes qu’il a rencontrées. Une pour son encyclopédie aviaire, presque achevé. Une pour la glace qu’il a mangé en collation. Une pour chacun de ses petits bonheurs. Elle verrait que malgré que ces billes soient minuscules, toutes celles de ces petits bonheurs prennent autant de place que celles des tracas de Jo. Elle comprendrait peut-être que malgré les malheurs, il reste toujours de quoi sourire. Que la vie elle-même nous sourie toujours. Que lorsqu’on est au plus bas, on ne peut que remonter. Toutes ces petites phrases que l’on dit avec tant de facilité, mais que Jo a négligées, car il ne voulait pas faire dans le cliché (et parce qu’il n’y avait pas pensé, de toute façon)…


"Finalement ce n’est peut-être pas une bonne idée de lui montrer tout ça… si elle ne comprend pas et ne voie que le négatif?"

Jo était pris d’un doute énorme. Si bien qu’il retira vivement sa main, puis rougit en relevant la tête vers Isis. Il tendit de nouveau la main, les joues et les oreilles carmin. Son doute persistait, mais il était trop tard. Isis risquait de mal le prendre si il changeait ainsi d’idée. Il devait lui prouver qu’il avait confiance (et il avait réellement confiance!) et n’avait rien à cacher. Et puis, il espérait secrètement qu’elle comprenne et que tout se passe bien… Qu'elle ne lui en veuille pas le lui montrer la vérité toute nue, ni d'avoir été maladroit, voir rude, dans ses paroles...


Dernière édition par le Sam 30 Sep 2006 - 18:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptySam 30 Sep 2006 - 17:47

Pourquoi tu ne peux plus ?

pense : Je suis une coquille vide, rempli de néant ou tout s'engouffre sans jamais réapparaître.


Tu veux tous nous abandonner… tu t’es construit des remparts qui t’ont aveuglée…

Pense : Mes remparts je les ai toujours eu sans que je le sache. Ma bulle, ma protection, là, ne protége pas mon cœur, mais mon gouffre.


…Tu penses que tu es un poids, et ça te blesse. Tu souffres plus, et te construit tes remparts… tu semble crois qu’on te délaisse, mais tu nous fuies… tu nous as déjà demandé ce que nous voulions, Shanty et moi ? Pour ma part, je ne… je veux détruire ces remparts… ils t’assombrissent. Je… Pour… Pourquoi tu… Pourquoi?

Pense : Je suis vide comprend-le. Détruis ces remparts et tu seras affligé par le gouffre qu'ils protégent. Ils sont la juste pour dire que je vis encore.
Vivre, oui vivre alors que...



Isis s'avança également de Jonathan. Ses larmes ne coulaient plus bien qu’elles commençaient à se battre pour échapper des cils qui les emprisonnaient.

Je suis vide, je n'ai plus rien à t'offrir ni à offrir à quiconque. Je ne m'assombris pas, je le suis déjà entièrement. Détruis-les mes remparts, et tu verras à quel point je suis vide.

Isis regarda les larmes de Jo, elle en était émue. C'etait la première fois qu'elle le voyait aussi inquiet, aussi sensible aussi peu mettre de lui.
Elle tendit sa main vers lui, et contrairement à Jo un peu plus tôt, elle lui sécha ses larmes de la paume de sa main.


Je ne suis plus la Isis de la première fois. Je ne suis plus celle qui a assisté à une bagarre de pièces d'échecs, plus celle qui a cru à ton nid fait de cheveux, plus celle qui jouait à des jeux anodins sur cette même berge, plus celle à qui tu as offert son premier baiser. Cette Isis là n'existe plus, elle est partie en même temps...

Isis n'arriva pas à terminer sa phrase.

Je suis vide, je ne ressens plus rien à part de la tristesse, de la solitude, de la détresse…

Elle eut une seconde d’hésitation avant de reprendre plus bas.

Rien qui ne ressemble à de l’amour.


Elle retira sa main, les yeux baissé vers le lac. Les mouvements minimes de leur corps provoquaient de fines vibrations qui se mouvaient sur toute la surface du lac, un lac si plat et lisse normalement.

Jonathan, maintenant lui caressait ses joues, irritées dut à ses pleures intarissables avec beaucoup de tendresse et lui tendait des lunettes. Des lunettes, il n’y avait que Jo pour penser à donner des lunettes à Isis a un moment pareil. Cela eu pour effet de la faire sourire, un des ses rares sourires, furtifs mais toujours sincères, que Jo essayait de récupérer de temps en temps.


Isis les prit et les regarda de plus près. Les verres etaient jaune, couleur de Poufsouffle, mais cela n’etait guère important. Il lui fallut un certain nombre de minutes avant de comprendre à quoi elles servaient. Des verres reflétant la réalité du cœur, et de ses méandres. Elle se rappelait très bien de cette découverte

- - -


Isis etait une insomniaque à ses heures. Quand ses cauchemars étaient trop important, elle ne pouvait se résoudre à fermer l’œil dans ce cas là, elle errait dans les couloirs jusqu’à ce que la fatigue la gagne et qu’elle s’endormie sans rêve.

Ce jour là, Jo l’avait accompagné dans une de ces fameuses sorties. Ils etaient à la bibliothèque, caché entre deux rayons, bouquinant des livres de magie qui leur importaient peu. Pour eux, se bécoter etait plus passionnant.
Elle se souvenait qu’il y avait un livre qui l’avait intrigué et ils l’avaient feuilletés. Elle ne se souvenait plus du tout du titre, mais la formule et l’explication du sort fait par Jo etait dedans. C’est comme ca qu’elle savait à quoi ces lunettes servaient.


- - -


Elle regarda de nouveau Jo puis jeta les lunettes dans l’eau. Elle s’avança, posant sa main sur son buste, à l'endroit du coeur. Il etait devenu rouge carmin, cela le rendait encore plus craquant.

Je… je sais ce qu’il y a dans ton cœur, je n’ai pas besoin de lunettes magiques pour le voir, ni d’aucun autre artifice. Même si tu as tes secrets, tu es toujours rester un livre ouvert pour moi, tu l’as toujours voulu.

Isis s’arrêta les larmes avaient réussi à combattre les cils, et recommençait leur douce promenade sur les joues empourprées d’Isis.

Tu as peur, tu as peur de ce que je voulais faire. Tu as peur d’etre trop dure dans tes paroles, tu as peur de me blesser, tu as peur des réactions des autres, tu as peur de ne plus m’aimer, tu as peur de Lionel…
Tu doutes d’etre capable de t’en sortir dans la compétition, bien que tu t’en sortiras, tu es doué. Tu stresses d’échouer dans les cours…
Tu, je, tu, je… je dois etre ta plus grande préoccupation, celle qui empêche toutes les autres d’exister.

Isis pensait ne pas se tromper e disant cela. Alors que tout etait erroné, enfin la dernière phrase etait erroné. Seul le lac pouvait le voir par le biais des lunettes flottantes, entre les deux corps en son sein, dirigées vers le cœur des jeunes amants.


Le pouvoir de l’eau etait grand, et celui la en cachait un grand secret. L’eau avait le pouvoir de refléter, de refléter à l’infini des particules quelles qu'elles soient, et ses reflets, le lac pouvait les concentrer et tridimensionnellement les rendre à sa guise. Le lac de Poudlard etait comme le château, il avait sa propre vie, sa propre âme, même si s'est un élément inerte. Il avait créé, par un procédé échappant aux lois de la nature et surtout aux deux jeunes gens, des boules multicolores gravitant comme des planètes autour du soleil.

Il y en avait des rapides, des lentes, des petites, des grosses, des rondes, des ovales, une panoplie de couleur se heurtant à l’infini. Elles etaient là, disparaissant, apparaissant, puis redisparaissant dans le tourbillon qu’elles formaient autour d’Isis et de Jo. Elles se mouvaient sans réel but, sans direction, ni sens, mais cela importait peu à Isis. Isis etait perdues quelques part dans l’une d’elle.

Tout d’abord, elle avait vu deux petites billes rapides, l’une verte avec un long sillage argentée, la vie même de Jo. L’autre de même taille, un peu moins rapide, qui semblait lutter contre quelque chose, plus terne aussi avec un sillage plus court mais plus lumineux bizarrement. Isis ne savait pas ce que s’était, mais s’etait sa vie à elle.

Ensuite, une grosse bille etait venu, une bille pleine de doute, violette. Violette comme les yeux d’Isis, les yeux qu’elle avait avant. Elle se vu plus vieille, enfin c’est ce qu’elle avait cru. Puis elle apercevait Jo à l’intérieur, une confiance aveugle, un amour, un enfant…
Elle ne put se mettre dans cette bulle car elle fut évincée par un autre plus grosse, une noire de deuil, son amour croyait-elle en regardant. Mais en faite non, c’était ses peurs, ses peurs qui la terrifier, ses peurs qui étouffaient son cœur et son amour.

L’amour d’Isis etait emprisonnée dans cette grosse bulle noire, elle était rouge sang avec des reflets bleutés, ce qui donnait un joli violet par moment. Violet, mélange de d’esprit et de cœur, de bleu et de rouge.
Isis s’etait coincé, fait une place dans cette bulle, luttant pour y rester bien qu’elle sache qu’elle ne le pourrait pas. Elle devait d’abord lutter contre la grosse bulle noire, cette bulle noir, son gouffre ou elle se plaisait dans la réalité de son quotidien.

Tout en luttant, Isis ne fit pas attention à une autre boule, verte recouverte de chaînette noire, fumante. Cette bille etait différente des autres, très différentes des autres. Elle etait là, et ne correspondait pas à Isis, elle ne lui appartenait pas. S’etait autre chose, une autre entité, une forme d’entité, caché dans le cœur d’Isis. Et cette entité, Isis n’enavait pas conscience, personne n’en avait conscience à part les sombrals, qui s’agitaient de plus en plus, tout en étant respectueux envers cette sphère.
Cette bille, c’était la causes des malaises d’Isis.
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyVen 6 Oct 2006 - 23:12

Isis l'avait écouté sans mot dire.
Puis elle lui avait répondu, alors qu’il lui tendait les lunettes magiques. Il ne répondit pas immédiatement aux sons qu’elle lançait dans les vibrations de l’air qui les entourait. Un air bien léger pour une température automnale, mais surtout pour les événements qui se déroulaient dans le lac. Elle s’avança vers lui, pour lui répondre, ne pleurant plus. Jo en était soulagé… Il avait toujours préféré les murmures incohérents de la bise aux flots imperturbables des torrents…


Isis a écrit:
Je suis vide, je n'ai plus rien à t'offrir ni à offrir à quiconque. Je ne m'assombris pas, je le suis déjà entièrement. Détruis les, mes remparts, et tu verras à quel point je suis vide.

"Je ne te crois pas. C’est impossible… Personne n’est vide, surtout pas toi…"

Elle lui sécha délicatement la joue. Ses pleurs se calmèrent, s’estompèrent un peu… mais ne le quittèrent pas le moins du monde. Il était trop anxieux…

Ma chérie a écrit:
Je ne suis plus la Isis de la première fois. Je ne suis plus celle qui a assisté à une bagarre de pièces d'échecs, plus celle qui a cru à ton nid fait de cheveux, plus celle qui jouait à des jeux anodins sur cette même berge, plus celle à qui tu as offert son premier baiser. Cette Isis la n'existe plus, elle est partie en même temps...

"Tu es la même. Tes boucles n’ont en rien changer, la douceur de tes mains, je la reconnais toujours. Tes sourires, bien que plus rares, sont toujours ceux d’une jeune fille timide, la tête dans les nuages et les livres. Tu es toujours la même, avec tes idéaux chevaleresques, encore une fois détruite avec ceux-ci.
Seuls tes yeux ont changé. La valeur des choses et ta vision de celles-ci, pour toi et toi seulement, a changé…"


Mon amour a écrit:
Je suis vide, je ne ressens plus rien à part de la tristesse, de la solitude, de la détresse…
…Rien qui ne ressemble à de l’amour.

"Tu n’es pas une cruche, un baril, ou je ne sais quoi qu’on emplie aussi vulgairement. Tu es pleine d’émotions qui se chavirent les unes les autres, qui se torturent et s’entre-tuent… Et l’amour en est aussi un… Il viendra les remplacer, ne t’inquiète pas! Et puis, tu viens de me prouver que tu tiens à moi…"

En voyant les lunettes, Isis sourit. Puis elle hésita. Jonathan répondit à son sourire. Il affichait un de ces sourires embués, collants, qui demandent plus de force à faire que de soulever le monde n’en demanderait. Un de ces sourires d’après-cauchemar que fait un enfant après qu’on lui ait promis de beaux rêves. Une réelle grimace d’espoir, douloureuse de craintes et d’efforts. Elle réfléchit un instant. Peut-être lui disaient-elles quelque chose? Elle sembla finalement se souvenir, mais elle paraissait hésiter, puis elle les lança. Un peu au soulagement de Jo, un peu à sa déception. Un peu parce qu’ainsi elle ne déprimerait pas plus en le regardant, un peu parce qu’elle négligeait ainsi la Vérité (et parce qu’il était fier de sa réussite…). Il ne dit mot, ne bougea point. Observant un furtif instant les sombrals, il fut pris d’un frisson. "Ils aiment la viande fraîche…"

Ma reine a écrit:
Je… je sais ce qu’il y a dans ton cœur, je n’ai pas besoin de lunettes magiques pour le voir, ni d’aucun autre artifice. Même si tu as tes secrets, tu es toujours rester un livre ouvert pour moi, tu l’as toujours voulu.

"Sinon quoi… Sinon, ce n’est pas de l’amour… L’amour sans honnêteté, c’est de la duperie et de la tricherie… tu le sais, non?"

Isis pleura de nouveau. Jo, de son côté, venait d’arrêter. Il avait assez donné et, s’il pleurait plus, se serait du sable qui sortirait de ses yeux, tant il était sec…

MA douce-folle a écrit:
Tu as peur, tu as peur de ce que je voulais faire. Tu as peur d’etre trop dure dans tes paroles, tu as peur de me blesser, tu as peur des réactions des autres, tu as peur de ne plus m’aimer, tu as peur de Lionel…
Tu doute d’etre capable de t’en sortir dans la compétition, bien que tu t’en sortiras, tu es doué. Tu stresse d’échouer dans les cours…
Tu, je, tu, je… je dois etre ta plus grande préoccupation, celle qui empêche toutes les autres d’exister.

"Pourquoi je n’aurais pas peur de te voir t’enfoncer ainsi dans le lac? Pourquoi je ne craindrais pas de te perdre…" Voilà qui résumait toutes les interrogations qu’Isis posait au jeune homme.
"Je vais m’en sortir, de cette compétition… je veux te revoir et même les pires obstacles ne m’en empêcheront pas.
Merci.
Tout le monde stresse pour les cours. Enfin. Presque tout le monde"
Il y avait toujours Purdey et quelques élèves studieux qui ne stressaient pas… et encore parmi eux, c’était Laroche qui stressait le moins…
"Mais non. Rien, malheureusement, n’empêche une préoccupation d’exister. Pas même une autre…"

Les petites vagues clapotaient doucement, sur la berge, au loin. La brise habituelle qui soufflait du lac s’était tue, peut-être morte. Peut-être retenant son souffle. Comme des milliers d’éclats de lentilles, les minuscules vagues réfléchissaient les lunettes magiques. Une panoplie de billes, comme celles que Isis aurait dû voir, venaient d’apparaître. Le lac présentait-il des pouvoirs analogues au plafond enchanté de la grande salle? Ou étaient-ce les êtres de l’eau qui leur faisait parvenir un quelconque signe? Probablement pas. L’an dernier, avec Hagrid (et un peu Enki, il faut l’avouer…), ils avaient étudié les mœurs de ces créatures magiques. Elles étaient fascinantes et terrifiantes, comme le lac et son monstre. Et un peu comme Isis et ses idées noires, en ce moment…
Qu’était-ce alors?
Il se serra contre Isis, comme pour la protéger, s’étant aperçu que les sombrals ne le regardait pas LUI…
C’est alors qu’il eut sa réponse. Il comprit instantanément. Alors qu’il sentait leur cœur se donner le relais pour battre et résonner dans les deux poitrines, l’un après l’autre. Isis-Jo-Isis-Jo-Isis-Jo-Isis, etc. Leur instrument cardiaque pompaient exactement au même rythme, en alternance. C’est ce mouvement de leur cœur qui lui mit la puce à l’oreille. Il ne voyait que le reflet de ce que les lunettes projetaient sur le lac. Comme ce moment était magique et puissant. Jonathan en était impressionné comme un jeune enfant devant un feu d’artifice (qui est apeuré aussi, ne le cachons pas). N’ayant aucune raison de se méfier plus longtemps de ses sphères (les êtres de l’eau ne les espionnaient finalement pas, ou à tout le moins ils avaient la décence de le faire subtilement…), Jo répondit finalement à son rayon de soleil (bon, il y a éclipse par les temps qui courent, mais la lune ne cache jamais le soleil bien longtemps…).

Comme leur cœur qui battaient ensemble, deux boules vert et argent flottaient ensemble dans les airs. La plus rapide tournait en hélices allongées autour de la seconde, comme pour la soutenir et rester à son rythme en même temps. La plus lente irradiait d’une lueur dont l’autre semblait avoir besoin, que ce soit pour exister ou pour aller aussi rapidement, ça Jo n’en savait rien.


-Pour moi, tu seras toujours la même. Tu seras toujours celle que j’aime entendre rire. Celle que je veux protéger de tout, surtout de ces sombrals, en ce moment… pourquoi ils nous tournent autour comme des vautours? Tu as encore la capacité de souffrir, c’est beaucoup. Ça veut dire que tu as encore la capacité d’aimer…

Il pencha légèrement la tête, le nez presque appuyé sur l’épaule de Isis. Il parlait tout bas. Aussi bas que les quenouilles qui se querellaient au bord de l’étendue d’eau…
Une boule violette comme les yeux d’Isis, comme Jo peut encore les voir lorsqu’il sonde dans les plus profonds coin de ses iris, apparut derrière celle-ci. Elle semblait avoir souffert énormément. Il n’aurait pas été surpris de la voir saigner, cette boule cicatrisée…


-Pour plusieurs, l’amour signifie aussi la souffrance…
On va transformer ces émotions négatives qui te gagnent en émotions positives, je te le promet! On brisera ces murailles et on comblera ce gouffre, ensemble. Déjà avec les murailles, on pourra peut-être le sceller et le boucher…


Il se recula un peu le haut du corps pour pouvoir embrasser Isis sur le front, tendrement. En même temps, il se demandait comment il faisait pour rester toujours aussi positif. Il n’en avait aucune idée. Mais tout au fond de lui, s’il avait creusé, il aurait trouvé : il était incapable de perdre le moral dans de telles occasions, car son sens du devoir l’oblige d’aider les gens dans le besoin ; il flanchera un autre jour…

Une petite boule d’un gris foncé passa au-dessus de leur tête. Une petite boule de peur, comme celle que Jonathan a parfois dans la gorge, lorsqu’il doit faire un exposé devant la classe. Une petite boule que le poufsouffle se donne comme mandat de transformer, au fur et à mesure qu’elle grossit, en une boule d’un gris pâle, bien plus grosse. Le jeune québécois s’efforce toujours de transformer ses craintes en autre chose, habituellement en méfiance mais aussi, parfois, en espoirs, en fou rires ou en détails inintéressants. La boule pâle était l’ensemble de sa méfiance et la boule foncée, celle de ses craintes.


-Et puis, je n’ai pas peur… je me méfie, c’est tout.

C’est alors qu’il vit la boule noire gigantesque, qui tentait d’englober la boule violette. Mais celle-ci luttait. Elle résistait autant qu’elle pouvait. Désignant la plus grosse des deux boules du menton, Jonathan libéra son bras droit pour faire une mimique semblable à quelqu’un qui poignarde une personne.

-Je ne l’aime pas, elle. Je voudrais la détruire... Tu crois que je serais capable?

L’abandonnant du regard, le poufsouffle-qui-allait-bientôt-se-retrouver-enrhumé-en-raison-de-baignade-automnale regarda les autres bulles. Il y en avait des jaunes, des oranges, des dorés et des transparentes (à l’intérieur desquelles on voyait des anecdotes, des souvenirs, mis à nus, ou bien des visages familiers, tantôt soucieux, tantôt souriants). Dès qu’il se rendait compte qu’elles appartenaient à Isis, Jonathan détournait le regard de ces boules qui lui rappelaient certaines boules de Noël à l’intérieur desquelles il fait tempête. Parmi toutes ces billes, qui les empêchaient par instant de voir à plus de quelques mètres, formant comme un rideau autour d’eux, il y avait une troisième bille verte. Celle-ci intrigua Jonathan, qui avait compris, grâce aux pulsations cardiaques et à quelques notions de symbolisme élémentaire, que celles-ci représentaient leur vie, ou leur désir de vivre. Les chaînettes vaporeuses qui entouraient cette boule inattendue semblaient vouloir dire que cette tierce vie se trouvait emprisonnée dans l’un d’eux… Jonathan déconnecta un instant de la gravité de la situation, bouleversé par cette vision et ses implications. Ne réfléchissant pas avant de parler il demanda, en clignant des yeux :

-Euh… Dis, tu es enceinte?

Se rendant compte de sa bêtise, il rougit de nouveau (oui, son teint de homard avait fini par s’estomper entre temps!) en se disant que ce n’était nullement le moment, l’endroit ou l’occasion de faire une telle remarque. En plus, si Isis avait voulu lui annoncer, elle aurait certainement préféré qu’il ne le sache autrement… Sans ces lunettes, elle aurait pu lui dire elle-même, ce qui aurait été beaucoup moins gênant.
Mais malgré tous ces doutes, une petite étoile brillait dans les yeux de Jo. Il allait être père, s’occuper d’un tout petit minuscule enfant, jouer avec lui, s’amuser avec le produit de son… sang? Mais? Oh non…

"Mais, c’est impossible… Ou bien je ne suis pas le père…


…SCOTT! ENFANT DE TROLL MANCHOT!!!"


Jonathan en reparlerait à sa demoiselle plus tard. Il venait de dire quelque chose d’embarrassant, il était mieux ne pas en rajouter, s’il voulait préserver la santé de Isis. Mais il faudrait qu’elle s’explique, et bientôt, préférablement… Néanmoins, la jalousie venait de faire augmenter son rythme cardiaque et la température globale de son corps. La petite étincelle dans son œil venait de céder sa place à un éclat bien plus terne et rageur. Il s’efforçait autant qu’il le pouvait de se contenir afin que ça ne paraisse pas que sa mâchoire était très serrée.
Un mois de malheur, de désastre, de dépression, de tentatives d’aide, puis un moment de peur immense, imminente, glaciale, panique. Un instant futile de joie et d’espoir et finalement de la rage. Quel sentiment n’avait-il pas subi récemment?
Il aurait tant aimé voir le ventre de sa douce se gonfler…
Voir l’effort conjugué et le fruit de leurs êtres naître pour rire au soleil, bébé gazouillant comme un petit roitelet.
Ils étaient si souvent ensemble, Isis et Lionel, dans les cours, à la récré... Mais à ce point, Jo en était surpris, et choqué… Il se doutait bien que le jeune gryffondor avait un œil sur Isis, mais il ne croyait pas du tout que ce soit réciproque et c’est pourquoi Lionel n’a jamais représenté un réel danger aux yeux du jaloux. Scott voulait vraiment tout lui voler, à Jonathan! Il mérite bien sa maison, le jeune gryffondor, car il n’a pas manqué de fougue… (Notez bien que c’est une des très très rares occasions où Jo démontre un quelconque préjugé envers une maison…) Alors là, il n’en a pas manqué du tout…
Mais Jonathan aime Isis et la gardera pour lui seul. L’enfant aussi, s’il le faut! Finalement, il laissa le bénéfice du doute, prêt à croire l'éclaircissement le plus farfelu pour innocenter Isis.


"Explique-moi… Je t’en prie, Isis, je ne comprends plus rien…"
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyVen 13 Oct 2006 - 20:12

Jonathan a écrit:
Tu es la même. Tes boucles n’ont en rien changer, la douceur de tes mains, je la reconnais toujours. Tes sourires, bien que plus rares, sont toujours ceux d’une jeune fille timide, la tête dans les nuages et les livres. Tu es toujours la même, avec tes idéaux chevaleresques, encore une fois détruite avec ceux-ci.
Seuls tes yeux ont changé. La valeur des choses et ta vision de celles-ci, pour toi et toi seulement, a changé…
Mon chéri a écrit:
Tu n’es pas une cruche, un baril, ou je ne sais quoi qu’on emplie aussi vulgairement. Tu es pleine d’émotions qui se chavirent les unes les autres, qui se torturent et s’entre-tuent… Et l’amour en est aussi un… Il viendra les remplacer, ne t’inquiète pas! Et puis, tu viens de me prouver que tu tiens à moi…

A ces mots, le cœur d’Isis chavira. La sphère noire rapetissait un petit peu en même temps que la sphère emprisonnée grappillait la place qu’elle avait perdu. Cette bulle commençait à s’agiter, s’agiter et s’émouvoir comme le faisait Isis. La jeune fille s’était méprise et avait tenu à la lettre un proverbe « L’amour rend aveugle », seulement l’amour qu’elle croyait tenir n’etait que la détresse de sa solitude nouvelle, la perte de son support dans son monde moldus, de ses repères mais elle n’avait guère tenu compte de l’amour qu’elle possédait encore pour lui, pour Jo.

Isis tomba dans ses pensées tout en se noyant dans les yeux multicolores en face d’elle. Elle avait inhibé de sa tête qu’elle avait une vie dans le monde sorcier. Elle ne voyait que la perte de ses parents, que la perte de son monde, son deuxième monde, la ou elle vivait. Elle etait arrivée à trouver un équilibre entre les moldus et les sorciers, ayant cet équilibre tout allait bien, et c’etait devenu son support. Tout le monde cherche un endroit où se réfugier, une Terre où etre et s’y sentir bien pour ne pas avoir le mal du pays. Isis l’avait trouvé, s’etait son équilibre, ce compromis entre ses deux univers différents qui la maintenait et la rendait forte. Et chacun avait ses piliers, Poudlard et ses parents.
La perte de ses parents l’avait bouleversé, l’avait traumatisé, rendu triste à en mourir mais ce surplus de malaise quotidien, de ne pas avoir trouver sa place quelque part l’avait rendu si enclin à ne refermer sur elle-même.

Elle venait de comprendre, un des facteurs, un de ses nombreux facteurs l’ayant rendu si fragile, au bord du sui….


Isis sortit de ses pensées, de son analyse même si cela n’en était pas une. Elle venait de comprendre un point qu’elle ne comprenait pas. Elle se sentait ignorante, elle se sentait incapable de se prendre en charge. Elle etait désorientée, idiote, butée et trop fière. Elle aurait dut laisser Jo l’approchait, elle se serait remise plus vite, elle aurait comprit, elle aurait fait des efforts, se battre chose qu’elle ne faisait plus. Jo l’avait secoué l’avais remise en état un peu, un tout petit peu.
Isis regarda par-dessus l’épaule de son Sauveur. Elle y voyait les deux petites billes vertes, représentant leurs deux vies respectives, prendre un peu plus de vitesse, plus d’ampleur surtout la sienne.


Mon amour a écrit:
Pour moi, tu seras toujours la même. Tu seras toujours celle que j’aime entendre rire. Celle que je veux protéger de tout, surtout de ces sombrals, en ce moment… pourquoi ils nous tournent autour comme des vautours? Tu as encore la capacité de souffrir, c’est beaucoup. Ça veut dire que tu as encore la capacité d’aimer…

Aide à moi à aimer, je ne sais plus où est ma place… je sais que ca veut rien dire mais j’ai besoin que tu m’aide à la retrouver, à me situer dans ce monde. Je n’ai plus aucun repère…


Isis s’avança et se mit tout contre Jo. Elle eut un effet de chaleur et de bien etre imminent. Elle sourit quand une bulle pas plus grosse qu’une souris fit son apparition. Elle montait doucement vers les hauteurs prenant le temps de devenir plus importante, imposante. Le jaune de cette forme devenait de plus en plus opaque et intense. Bien que petite, on la sentait indestructible, on ne la voyait qu’elle.
Isis etait apaiser de les voir ces bulles, de les étudier. C’était dans son cœur mais elle n’avait jamais pensé que cela pouvais etre aussi beau. Mais il y avait une chose qu’elle etait sur

Pense : Celui de Jo est bien plus beau… je le mérite nullement.

Elle jeta un bref coup d’œil à l’amour de Jo, une bulle violette remplie d’Isis. Elle préféra tourner le regard et fermer les yeux. Elle n’avait pas envie de regarder dedans, cela ne lui appartenait pas, et elle n’etait pas assez curieuse pour entrer dans les sentiments propres à un autre qui plus est à celui qu’elle aime. De plus, elle aurait trop peur de tout chambouler, elle en avait déjà assez fait.


Mon Roi a écrit:
[color=orange]Je ne l’aime pas, elle. Je voudrais la détruire... Tu crois que je serais capable?

Jo lui montra du doigt, sa grosse bulle, pleine de peur. Sa bulle de cauchemar, des ses cauchemars réelles car ceux de ses rêves avaient leur propre bulle. Un bulle opaque, orangé verdâtre, peu séduisante qui gravitait autour de la bulle verte, entouré de chaînette noire d’où sortait une fine fumée. Isis ne l’avait toujours pas remarquer cette bulle, bien qu’elle se situe au centre du cercle que formaient les Sombrals et bien qu’elle semblait se diriger de manière a avoir toujours les deux jeunes gens ainsi que leur vie tournoyante dans son "champs de vision".


Tu es le seul à en etre capable. Tu es le seul qui pourra m’aider à le rendre minuscule, pas plus grosse qu’un nanomètre… mais la détruire, je ne pense pas que cela arrivera.


Isis toujours dans les bras de Jo, posa sa tête contre son épaule tout en reposant son esprit. Elle avait besoin de ne plus penser, d’etre vide et de faire revenir petit à petit ses émotions. Elle devait le faire sinon elle pétera un câble. Elle avait fait la même chose pendant le slow de l’année dernière. Elle s’était vidée la tête, rendant toutes ses pensées noires. Mais à la différence de maintenant, elle ne voyait pas ses sentiments tourner autour d’elle. Bien que son esprit se reposer, son cœur etait toujours en mouvement.

Un petite bulle, ovale, fumante avec un aspect miroitant vient se trouver juste devant ces yeux. C’était un de ses souvenirs d’enfance. Elle y voyait l’image de son père et de ce fait, ne put s’empêcher de la toucher. Quand elle l’eut à peine effleurer du bout des doigts, Isis se sentit aspirer dedans même si son corps etait toujours dans ce cas, autour d’un corps aussi froid que le sien mais qui la réchauffait à sa manière.



- - -


Il y avait son père qui avait emmené la jeune Isis (elle devait avoir 7 ans à ce moment la) et sa mère dans le garage pour leur montré une surprise. Il les avait fait miroiter toute la journée et les deux filles étaient très intriguées par cette surprise. Ne fut pas leur étonnement quand son père fit le paon devant une petite armoire monter en kit par ses soins (son père etait un bricoleur nul, il ne savait réparer que les bateaux, c’était pathétique). Tout content de lui il montra que tout etait en ordre et que tout tenait correctement. Par fierté et pour prouver sa réussite, il posa délicatement un tournevis sur une des étagères et patatras … tout s’écroula de même que les rires d’Isis et de sa maman.

- - -


Isis eu un sourire triste quand ceci disparut. Elle se souvient que son père n’arrêta pas de faire la tête et qu’il alla même se plaindre au vendeur car il … il… il…

Isis se redressa d’un coup. Il, il quoi ? Elle ne s’en souvenait plus.
Il… mais qui il ? Son père ? Sûrement.. Mais pas si sur que ca..
Des rires ? Non il n’y avait pas de rire… ou peut etre que si… enfin non.

Pense : Pourquoi je ne me souviens pas, pourquoi ? Qu’est ce qu’il se passe. J’ai ces sentiments d’amour, de bien etre, d’apaisement… mais ils viennent d’où ? Je sais plus, je me souviens plus.

Isis regarda à l’endroit où elle se rappelait d’avoir vu une bille. Mais non, il n’y en avait plus, à la ,place se trouver un rond de fumée blanc puis une petite luciole fit son apparition. La luciole fondit dans la nuit, vers le ciel noir parsemé d’étoile.

Isis se sentait perdu, mais les bruissements des feuilles lui donnait un avertissement. En tout cas c’est ce qu’il lui semblait.

Les sphères ne sont plus dans ton cœur. Par leur liberté tu ne peux plus les contrôler. Touche-les, et tu auras les méandres de leur bon vouloir…

Isis ne comprenait pas très bien ces paroles, à part que ses souvenirs étant libres aux yeux du monde, etaient devenus indépendants. Elle venait de perdre un souvenir car elle les avait changés en les touchant.

Pense : Ne pas les toucher… sinon les souvenirs disparaîtront… et les sentiments ? Ils disparaîtront aussi.

Isis pleine d’espoir tendit la main vers la sphère, la grosse sphère de son sentiment l’envahissant.

Pense : je la touche et elle disparaîtra, je ressentirai de nouveau que l’amour… c’est la solution, oui c’est ca la solution…

Il ne restait que quelques centimètres de la main pour l’atteindre, la bulle noire mais malheureusement elle fut interrompue par


Mon Sauveur a écrit:
Euh… Dis, tu es enceinte?

Enceinte ? Moi enceinte ????????

Isis se retourna vers Jo, il semblait complètement débitée, en colère et complètement incohérent.

Enceinte ? bébé ? Moi et toi ?

Jo, tu as dut attraper froid, tu délires ? Jo, Jo écoute-moi, on va bientôt rentrer, j’ai trouvé la solution pour m’en débarrasser de ses craintes ? Jo…


Je t'aime a écrit:
Explique-moi… Je t’en prie, Isis, je ne comprends plus rien…"

Je vais t’expliquer.

J’ai touché une des sphères, un de mes souvenirs… enfin je crois…L’important c’est que je l’ai oublié. Ca me fait mal au cœur mais je l’ai oublié, par contre j’ai toujours les sentiments liés à celui-ci… oui je l’ai ai toujours.

Imagine, imagine que je touche un instant mes peurs, mes craintes elles, elles diparaitront… elles disparaîtront comme mon souvenir.

Isis etait maintenant devant la bulle énorme, pleine de doute mais déterminée...

Elle avança doucement la main mais une bourrasque l’empêcha de continuer, la faisant reculer dans les bras de Jo.
Elle se retourna vers lui, il semblait impénétrable et pas sur la même longueur d’onde qu’elle.


Jo, qu’est ce que tu as ? Jo….
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Jonathan Mateo
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyLun 30 Oct 2006 - 3:25

Jonathan restait muet et rigide, sans mouvement. Il se laissait aller aux bonnes volontés d’Isis, comme si elle avait dirigé une danse à laquelle il ne s’efforçait pas de participer. Comme si son corps était le seul présent en cet endroit et en ce moment. Son esprit s’était reculé aux confins des méandres du fond de sa tête.

Isis s’était collée contre lui. Il sentait la fraîcheur de son corps, ses moindres frissons, le plus petit tressaillement de chacun de ses muscles. Il la ressentait mieux qu’il ne se ressentait lui-même. Autour d’eux, les sphères continuaient de flotter et de tourner dans les airs, leur présentant à la fois de beaux éclats, de magnifiques images et des souvenirs merveilleux, emmêlés de souvenirs angoissants et de couleurs un peu plus ternes. Jonathan les regardait sans les voir, loin de les observer. Il croyait connaître assez bien son propre cœur pour ne pas avoir à le sonder ainsi, et il ne souhaitait pas trop farfouiller dans celui de sa douce-folle.
Le poufsouffle n’avait pas la concentration pour se rendre compte de la réflexion qui se lisait sur le visage d’Isis. Elle avait l’air à la fois désolée, déterminée et songeuse, mais son amoureux regardait par-dessus son épaule, sans vraiment s’apercevoir qu’elle fixait ses yeux. De toute façon, son regard à elle aussi était vague.

Quelque part au-dessus de leur tête, une bille bleu marine voletait. Une petite bille légère qui contenait un brin de folie et beaucoup de calme. Elle tournait lentement sur elle-même, au-dessus du couple, comme si elle formait le faîte du dôme de boules et était leur axe de giration principal. La petite bille oscillait en taille, selon l’humeur des deux jeunes gens. Elle avait d’abord grossie, mais avec les craintes grandissantes de Jo, elle avait légèrement rétréci, puis la confiance nouvelle et la compréhension d’Isis l’avait gonflée en contrepartie.

Son amoureuse émit à Jo la requête de l’aider à aimer et à retrouver sa place. Il sortit de la lune un instant, pour hocher la tête, et il fronça imperceptiblement les sourcils. Il pensait pour lui-même :


"Je veux… Oui, je veux bien, mais… je n’ai aucune idée de ce que je dois faire, de comment m’y prendre…"

Isis était littéralement dans ses souvenirs, mais le jeune homme, perdu de nouveau dans ses pensées, sous le choc de sa théorie jalousement paranoïaque.
isis susauta. Elle observa une luciole, à côté d'eux, que Jonathan aussi regarda s'envoler dans le ciel, puis elle tendit la main vers la grosse boule affreuse.
Elle ne semblait pas comprendre pourquoi il lui avait parlé de grossesse. Pourtant, la troisième boule de vie était toujours là, près d'eux, entre les sombrals qui refermaient toujours le cercle.


-Tu ne la voies pas, cette boule verte comme enchaînée?
"Ca y est, je suis fou!"


Mais déjà, Isis lui expliquait pourquoi elle avait sursauté, un instant auparavant. Elle lui disait qu'elle avait touché et perdu un souvenir. Elle voulait recommencer, et Jonathan voulut l'en empêchée, mais il ne réussit pas. Heureusement qu'une petite bourrasque l'avait repoussée. Il était livide, tremblant à l'idée du lien qu'il venait de faire dans sa tête. Il la serra un peu fort contre lui, adoptant un ton légèrement menaçant et très protecteur, mais surtout lent.

-Tu... tu ne comprends pas, Isis... Je t'interdis d'y toucher! Tu es entrée ainsi dans un souvenir et en est ressortie, mais imagine que tu entre dans cette horreur de tes frayeurs et que tu ne réussisse pas à en ressortir, paralysée? Si quelqu'un doit y toucher, ce sera moi... Au moins, tes peurs ont moins de chances de m'Affecter. Mais je ne suis pas certain que je ne risquerais pas de devenir fou... en entrant ainsi "dans ta tête"...

Soit qu'on reprend ces lunettes et on rentre, soit qu'on reste un peu, que j'entre dans cette... boule et que toi, tu me trouves une explication crédible pour expliquer la présence d'une troisième boule verte... mais peu importe ce qu'on fait, il faudra rentrer bientôt, sinon on va faire de l'hypothermie, je le sens...
Dis-moi ce que tu veux faire, je te suivrai.


Jonathan commençait à perdre son calme (et pourtant son sang était très froid...), mais il avait peur d'être trop brusque envers Isis. Il avait bien tenté de se reprendre en se radoucissant sur la dernière phrase, seulement voilà, ce n'était pas du tout le moment de faire des expériences avec des choses aussi inconnues et potentiellement dangereuses. Il tenait toujours sa bien-aimée aussi fermement, devant lui, leurs regards portant dans la même direction car ils'était retournée avant que la bourrasque ne repousse Isis. Et ces sombrals, et cette bille verte, il s'en méfiait. C'était la conclusion à laquelle ses réflexions l'avaient mené, et il se retenait à grand peine de ne pas les honir intérieurement... Mais une petite voix lui disait qu'aucun d'eux ne leur voulait ni ne leur ferais du mal. Il ne restait qu'à espérer que la voix de la raison aies raison...
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyDim 26 Nov 2006 - 0:23

Isis écouta l’argumentation de Jo plus ou moins avec attention. Il la tenait en quelques sortes mais pas pour très longtemps. Il devait bien se douter que sa douce folle n’en fasse qu’à sa tête comme toujours. Par conséquent, lui avoir laisser un choix malgré son ton catégorique devait le rassurer pensait Isis.

Tu veux… Tu veux que je choisisse entre rien faire et rentrer comme si rien n’avait changé ou rien faire, te voir jouer les héros en espérant qu’il t’arrive rien pendant que je serais entrain de chercher la signification de cette troisième sphère verte SANS IMPORTANCE !!!! TU TE FOUS DE MOI !!!!

A ces mots, Isis éjecta Jonathan loin d’elle en arrière de façon à lui faire perdre son équilibre et de ce fait lui faire perdre son attention. Tout cela dans le seul but de permettre à Isis de faire ce qu’elle voulait comme elle voulait, pour que tout cela reste juste. Et cette justice elle ne la voyait être que de ce dépatouiller elle-même pour ce sortir de l’enfer ou elle s’est fourrée. Rien ne pouvait l’arrêter et surtout pas Son chéri vu qu’Isis faisait toujours tout pour le protéger à sa manière.

Pendant le temps que Jo retrouve ses repères, Isis se retourna, bras en avant, fonçant vers la sphère noire qui regorgée de ses horreurs de frayeurs.


Le vent murmurait : « Un souvenir peut-être perdu…
Les feuilles sifflaient : … Un sentiment ne peut être qu’amplifié. »
Le lac essayai en vain de la ralentir pour qu’elle écoute ce doux murmure à ses oreilles mais Isis, butée comme une mule, n’y prêtait aucune attention. Rien ne pouvait l’arrêter, elle avait cette idée en tête c’est tout ce qui comptait pour tous ses sens. Pour elle, en touchant cette sphère elle la détruirait comme pour son souvenir et non devenir sa pire crainte.

A l’approche de ses quelques centimètres qui séparait les doigts d’Isis de sa peur matérialisée, une sphère verte enchaînée de milles fumés s’intercala entre sa main de sa frayeur, entrant de ce fait en contact avec Isis.

Pense : c’est de ça que Jo parlait… j’ai froid

La bulle de vie d’Isis s’était arrêtée au même instant, palissait à une vitesse très inquiétante jusqu’à en devenir albâtre couleur du visage d’Isis à cet instant.
Cette bulle de vie se contorsionné dans une danse immobile et endiablée tout à la fois, tout en suivant le rythme percussionniste de spasmes d’Isis.
Cette bulle de vie suffoquait et hoquetait dans le même temps que la respiration de sa propriétaire, de plus en plus lentement.
Cette bulle de vie reproduisait à l’identique ce que vivait Isis, dans le même temps, à la même minutes, à la seconde près, elles étaient synchronisées, synchronisées dans ce même malaise, cette même approche de la mort.

Pense : Cette sensation, un de mes malaises… un de mes plus fulgurant malaises…

Isis perdit l’équilibre, tombant tête la première dans l’eau calme du lac. Calme, si contrastant avec la tempête en pleine mer de cet été.

Pense : La sphère, la cause, c’est elle la cause… c’est elle…

En tombant, Isis toucha malencontreusement une ribambelle de bulle de savon les entourant. Certaine prirent plus d’ampleur instinctivement, d’autre se rétrécir, certaines explosèrent mais la majorité devinrent de magnifique luciole s’envolant dans le ciel sombre remplaçant la lumière des étoiles et se reflétant comme mille feux sur la surface noire du lac endormie.
Les autres, celles qui n’ont rien eu, tombèrent en suivant la trace d’Isis dans le lac pour réintégrer leur propriétaire respectif et de ce protéger des éventuels nouveaux accidents.


Pense : … les Gallea… c’est elle, c’est les Gallea.

Isis perdit connaissance à ce moment là. Juste après avoir entre aperçu une nuée de Sombral fonçant griffe sortie sur les deux amants, des algues s’enroulant autour de ses membres, une légende et sa part de malédiction dite à travers un rêve éveillé mais sans conscience apparente… ses yeux à Lui.
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyMer 6 Déc 2006 - 21:34

Isis, à la façon d’une gamine qui se faisait faire la morale, ne semblait pas vraiment écouter Jonathan. En fait, elle lui faisait même penser à la petite Aurélie, du camp de cet été. La petite se mettait toujours dans la bouse de dragon jusqu’aux narines, mais n’acceptait pas les réprimandes. Elle boudait.
S’attendant probablement inconsciemment à ce genre d’attitude de la part de sa copine, Jo fut très surpris et pris au dépourvu lorsque Isis prit la parole, sur un ton rageur, comme si il l’avait publiquement humiliée, ou insultée.[i]

- Tu veux… Tu veux que je choisisse entre rien faire et rentrer comme si rien n’avait changé ou rien faire, te voir jouer les héros en espérant qu’il t’arrive rien pendant que je serais entrain de chercher la signification de cette troisième sphère verte SANS IMPORTANCE !!!! TU TE FOUS D…
PLOUFF !!!!

[i]Jonathan ne s’était pas tout de suite rendu compte que Isis ne l’avait poussé, ni qu’il était à présent sous l’eau. Il avait pris une inspiration instinctive avant d’y entrer, mais il ne se rendit vraiment compte de s’y trouver que lorsqu’il voulut rétorquer et n’émit qu’une petite bulle d’air. Au même moment, son arrière-chaudron heurta le fond rocailleux du lac et Jo se sentit basculer lentement, comme au ralentit, vers l’arrière. Pour se protéger la tête, il porta ses coudes derrière lui. Dès qu’ils heurtèrent le sol, il se mit à basculer. Jonathan fit aller ses bras, de chaque côté de son corps et ses pieds retrouvèrent le sol. Jusqu’alors en position fœtale, Jonathan déplia ses genoux et son corps, lentement. Il se posait des milliards de questions à la fois. Qu’avait-il fait ou dit de mal ? Pourquoi Isis était-elle aussi susceptible et… Isis ? Pourquoi c’était à sa copine à lui qu’était arrivé un malheur cet été ? Pourquoi elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi il s’était retrouvé sous l’eau glacée d’octobre ? Que de questions sans réponses. Jonathan, la tête penchée vers l’avant, repris rapidement son souffle. Le ton tendu comme les relations entre gryffondor et seprentard, il demanda, d’une voix vibrante d’incompréhension :


"J’imagine que c’en est fini de notre couple ?"
-Mais qu’est-ce qui te prend ? J’essaie de t’aider, de te protéger, et toi… ! Mais tu deviens folle ou…


Isis se trouvait devant lui, dos à lui. Elle avait le doigt en plein dans une des bulles. Celle-là même dont Jo venait de lui demander de percer le secret, de lui expliquer l’origine. Qu’est-ce qu’elle faisait ? On aurait dit qu’elle dormait, du moins c’était l’impression qu’elle donnait, de dos. Mais lorsque des spasmes commencèrent à la parcourir, Jo s’inquiéta réellement. Il ne fit pas le lien avec le malaise qu’elle avait eu sur la tour d’astronomie, par un après-midi orageux. Il voyait du coin de l’œil la petite sphère verte de Isis, qui semblait souffrir autant que sa personne. Il ne voyait pas, mais savait tout de même que sa propre bulle de frayeurs bien à lui, habituellement assez petite, venait de décupler de volume. Une panoplie d’idées plus folles et tristes les unes que les autres lui traversaient l’esprit. Il ne savait nullement comment réagir. Il tenta, assez stupidement, de parler au petit être qui se convulsait devant lui.

-Isis, qu’est-ce que tu fabriques ? Pourrais-tu arrêter, s’il-te-plaît ? C’est vraiment pas cool, tu sais ? Qu’est-ce que je dois aaaaaAAAAAAAAAAHH !

Isis venait de tomber tête première dans l’eau, peu profonde à cet endroit, du lac. Elle allait se détruire le crâne sur le fond rocheux, c’était certain. Jonathan tenta de courir dans l’eau et d’attraper un pan de sa robe, mais il la manqua. En d’autres occasions, il aurait probablement remarqué avec quelle grâce les bulles s’étaient évanouies ou étaient retournées dans leur cœur respectif, mais il était trop occupé. Il se rendit simplement compte que Isis et lui venaient de perdre de nombreux souvenirs.

Autour d’eux, la surface du lac était très troublé, mais plus loin, elle était toujours aussi plate et réfléchissante qu’à son habitude. Jonathan tourna la tête, à la recherche d’une aide providentielle, mais il ne vit que d’immenses noirs sur les eaux du lac. Levant la tête, il vit l’élevage complet des sombrals de Poudlard qui fonçaient droit sur eux. Jo ne comprenait pas, car Hagrid leur avait dit qu’il s’agissait de créatures indépendantes mais pacifiques. Pourtant, ils semblaient être prêts, autant qu’ils étaient, à les attaquer férocement.

Les algues du lac s’enroulaient autour de Jo et Isis, comme si ils avaient voulu les retenir, empreints d’une obscure magie. Jonathan sortit sa baguette et la pointa au-dessus de sa tête, en se rapprochant de Isis. Il lança à l’aveuglette :


-Expulso ! C’est bien le bon sortilège au moins ?

Puis, arrivé près d’Isis, il se mit à arracher les algues autour des membres d’Isis. Avec l’énergie du désespoir. Il y mettait tellement d’énergie qu’il déchirait parfois aussi un morceau de robe en lambeaux. Lorsqu’il sentit Isis remonter à la surface, en flottant, il voulut la prendre et sortir de l’eau pour l’emmener à l’infirmerie, craignant qu’elle ne souffre d’hypothermie. Mais il sentit quelque chose le heurter et vit l’œil laiteux d’un sombral à côté de sa tête. Jonathan cru mourir, mais la créature ne semblait pas même se soucier de lui. Elle poussait le corps d’Isis sur le dos d’un de ses compagnons.
Jonathan craignit que les créatures aient décidé d’aller la manger à l’abri dans la forêt et s’accrocha à la crinière noire, dense et chaude de la bête.


-Laissez-la ! Je veux rester avec elle ! Laissez-la je vous dit !
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyVen 8 Déc 2006 - 21:52

Le Sombral s’envola emportant Isis dans les cieux. Les autres, qui entourait encore Jonathan se vexèrent à sa réaction mais ne lui firent pas de mal comme aurait agit un Hyppongriffe digne de son nom. Ils firent face à Jonathan et baissèrent la tête dans un signe des plus amicale. Ils souhaitaient réellement ne pas le blesser mais pour une raison qui leur était propre voulaient protéger ce qu’Isis contenait et pas Isis ni ce jeune homme. Le couple ne leur importait pas mais à contrario la sphère emprisonnée énormément.

* * * * * * * * * *


Le Sombral portant Isis arriva à destination, devant la porte du château, loin du lac. Il poussa un cri perçant pour se faire entendre, pour que quelqu’un vienne.

* * * * * * * * * *



Mallhouwen Piterski venait d’arriver à Pré-au-Lard très inquiète. Elle se dépêchait de traverser la ville en direction de Poudlard.

Elle était le médicomage de Miss Kitlee, une jeune fille qu’elle tenait beaucoup a aider, sûrement parce qu’elle-même ne voulait pas qu’on l’aide. Elle avait eu une conversation avec Isis, une conversation avec sa patiente, où elle réussit à lui faire prendre un traitement avec une potion qu’elle avait créer. Bien entendu cela s’était passer très mal et il a fallu beaucoup de patience pour qu’elle accepte. C’était sa patiente la plus têtue.
Bien entendu, elle n’était pas dupe et était presque sur qu’elle ne suive pas le traitement de ce fait, elle lui avait fait avaler un Traceur Nosos sans quelle le sache. Cela lui permettait de connaître l’emplacement d’un patient si celui-ci possédait une grande crise. Ce système était surtout utiliser pour les personnes cardiaques et cela permettaient au Urgence Médicomage d’arrivée très vite sur les lieux.

Le Traceur Nosos d’Isis lui avait indiquer qu’elle avait fait une crise dans Poudlard. Mallhouwen s’était précipitée, elle savait que l’infirmerie de Poudlard possédait un très bon interne mais elle préférait s’occuper de sa patiente surtout qu’elle n’était pas facile à vivre (muette comme une tombe, dépressive, plus de goût de vivre…).

La Directrice de Sainte-Mangouste venait d’arriver à la porte de l’école de Magie. Elle l’ouvrit en entrepris en marchant le plus vite possible le parcours que formait le sentier menant au château. Après 5 minutes de marches, elle entendit un hurlement plutôt animal qui venait plus loin, elle se mit donc a courir pour voir ce qui se passe. Telle n’était pas son étonnement de voir la petite adolescente léviter à 3 mètres de hauteur, complètement inerte et d’entendre encore le son d’orgue dans les notes grave qui l’avait attiré précipitamment ici.


Mais qu’est-ce qui se passe ?
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptySam 9 Déc 2006 - 0:00

Le sortilège d'explusion de Jo avait fait doxy. Il s'était perdu dans les airs et avait heurté un gros nuage qui se vida alors de sa pluie. Il bremassait donc dans le parc lorsque Jonathan pataugea entre les sombrals pour se tracer un chemin vers la rive. Les créatures étaient très tranquilles. Elles l'observaient, tout bonnement, comme si il s'agissait d'un divertissement des plus intéressant. Jonathan se débattait donc avec sa lourde robe mouillée, qui faisait d'étranges étendues autour de lui, comme de grosses feuilles de nénuphar noires.

Il tentait donc de se dépêtrer, empêtré qu'il était dans les remous de sa propre robe de sorcier. Parvenu à la berge, il entendit un hurlement glauque, grave et glacial à la fois. Les sombrals restés à la surface du lac levèrent la tête en direction de l'origine du son : les marches devant le château, puis retournèrent dans la forêt à tire-d'aile. Jonathan s'efforça de courir comme il le pouvait vers la silhouette sombre qui se dessinait vaguement devant lui, portant une chevelure violette sur son dos. Les dents de Jonathan claquaient comme le vent dans les arbres aux alentours. Elles claquaient si fortement qu'il n'aurait pas été surpris que des étincelles jaillissent hors de sa bouche. Ses vêtements mouillés et glacés collaient à sa peau. Le jeune homme n'avait plus qu'une idée en tête : prendre Isis avec lui et la ramener au chaud, à l'intérieur. Il entendit des pas de course plus loin sur sa droite et tourna lentement la tête pour voir une femme qui courrait dans la même direction que lui. Comment avait-elle fait pour passer la grille malgré les enchantements? Jo n'en savait que dale. Il s'en fichait à vrai dire. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle pourrait l'aider à ramener Isis à l'abri...

Il gémit donc, son souffle coupé par sa course et la froideur, à l'adresse de la directrice de l'hôpital :


-Nous étions... Le lac... Sombrals... Gelés... doit rentrés...

[HJ : suite]


Dernière édition par le Dim 14 Jan 2007 - 17:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé]   [TM][intrigue=Isis]Ma vie est un gouffre sans fond [Terminé] EmptyMer 20 Déc 2006 - 19:25

Mallhou repéra Sombral... au moins elle pouvait essayer de comprendre pourquoi elle voyait Miss Kitlee dans les airs. Mallhouwen bien que très souvent confronté à la mort elle n'ait jamais vu de Sombrals... sûrement parce qu'elle n'a jamais pleurer un être cher.

Mallhouwen prit le jeune homme par les épaules.


Calmez-vous, plus vous vous agiterez plus vous perdez des forces... et plus vous perdez de forces, plus vous ne pourrez pas la sauver-elle.

Mallhou prit sa baguette et fit apparaître un petit lit ou Isis se mit instantanément. C’etait en fait un Translit (sorte de lit levitant dans l'air et pouvant être déplacé facilement à travers les couloirs de l'hôpital) qu’elle avait fait apparaître. Un sort très simple qui allait parfaitement bien à la situation.

Bien, nous allons à l’infirmerie et vous allez tout me raconter.

Au fait, je suis Mallhouwen Piterski, le médecin traitant de cette jeune fille. J’ai été avertit de son état et je suis arrivée la le plus tôt que je l’ai pu.


Tout en essayant de rassurer le jeune homme qui etait plutôt une cause perdue à ses yeux, Mallhou se dirigea sans bruit à ‘l’infirmerie. Elle avait eu vent de la réputation de l’interne qui avait repris le poste de Pomfresh… dommage qu’il ait choisit Poudlard, En tant que Directrice cela lui aurait fait plaisir d’avoir un membre comme lui dans son équipe.

hj : suite à l'infirmerie
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