Jeudi matin, 10h-11h, Cours Histoire de la magie ère partie.

Le professeur posait son regard bienveillant sur chacun des élèves qui prenaient à tour de rôle la conversation. Elle avait fait un sourire à chacun d’entre eux lorqu’ils eurent fini leur discours, sans jamais prononcer le moindre commentaire.


-Bien, bien…
Merci de votre volontariat.
Alors attendez, je vais essayer …

Elle refit le tour de la classe de son regard en tentant mentalement de ce souvenir de chacun de leur nom, dans le but de l’apprendre. Le sourire qu’elle fit en posant les yeux sur la dernière personne signifiait que c’était à peu près bon.

J’ai plusieurs questions et propositions
-Elinor, Que penses-tu de nous faire un petit exposé sur cet illustre moldu qui te fascine afin de le faire découvrir à tout le monde ?
-Poesy, Waouh, tu réunis à toi seule la quasi-totalité des responsabilités de Poudlard, Quant à cyclothymie on tâchera de ne pas trop s’arrêter sur tes humeurs, pour ne pas transformer la salle de cours en un théâtre grecque…quoique…Ûmm, il est bon de prévenir, ça dédramatisera la situation si elle se présente un jour à nous.
-Quant à Silmaé, je vois que tu as une grande curiosité…Tu pourrais presque devenir mon assistant avec tout ces ouvrages.
-Mickaël, j'espère que tu me jugeras intéressante autrement tu subiras ce cours somme un fardeau. Tiens ça me rapelle un poème ...
*Son regard est un pau absent pendant une minute de silence.*

-Licinius, je crois qu'un de nos futurs cours risque de te plaire, et si toi aussi tu veux faire exposé, ou même toi, fit-elle en tandant la tête sur Poésy, ou n'importe qui d'autre, si vous avez envi de nous faire un exposé sur un illustre personnage de l'histoire qui vous fascine, je serais, tout d'abord râvie de vous aider, mais en plus vous pourrez faire partager vos connaissances avec nous tous.
-Eugénie aussi semble être une élève trés active dans cette école.

Ûmm, je vous demande de bien prendre soin à chaque fois d'apporter de quoi prendre en note le cours, et de prendre soins de chaques parchemins sur lesquels vous aurez inscrit vos cours. Il est tout à fait plausible que je ramasse l'ensemble pour noter votre assiduité et votre soin. Et si vous avez besoin de quelques chose de particulier pour un cours je ne manquerais pas de vous le signifier. Est-ceu' que vous avez des questions avant qu'on ne commence?

Elle avait un regard et un sourire bienveillant, c'était sa manière d'inviter les autres à prendre la parole.

Franchement, elle n'avait aucune question à poser. Cette présentation de tous les acteurs du cours était parfaite pour en apprendre un peu plus sur chacun. Il y avait là des personnalités intéressantes et riches en culture apparemment, ce qu'elle appréciait par dessus tout...

Elle jeta un regard à l'ensemble de ses camarades en tentant de remettre en ordre toutes les informations qui lui avaient été données. Cette gymnastique était excellente pour la mémoire.

* Un exposé sur Talleyrand? Géniale cette idée!! Je me demande si beaucoup de personnes en ont entendu parler ici... Sûrement pas. Un moldu et français qui plus est, ça ne doit pas intéresser grand monde. Tant mieux, je pourrais leur faire découvrir le personnage.*

Elle se perdit dans l'organisation d'un hypothétique futur exposé et laissa les autres poser les questions.

Thanaelle avait depuis son entrée dans la classe la curieuse impression que personne ne l'avait remarquée. Biensur, elle était arrivée après tout le monde, mais tout de même.
D'abord les élèves, Elinor qui avait commencé à parler comme si personne n'avait rien dit avant elle ; ensuite le professeur commentant le discours de tout le monde sauf le sien... Il faut dire qu'elle était assisse toute seule dans son coin, qu'elle parlait peu - de son parcours, de sa vie elle n'avait dit que quelques mots, encore qu'elle n'était pas la seule à ne pas avoir fait un long discours -, qu'elle regardait dehors lorsque les autres parlaient, bien qu'écoutant chacun de leurs mots... Et pourtant, elle était là ! Une sensation de profonde solitude commancait à la gagner.

"J'espère que ce ne sera pas toujours comme ca... J'suis pas invisible quand même !"

Elle n'avait pas de question à poser, et puis se dit-elle d'autres s'en chargeront... Elle observa la classe en silence, Poesy souleva quelques problèmes avec des interrogations, et puis il lui sembla même voir naitre une certaine tension entre deux élèves. Mais, elle n'avait désesperement rien à ajouter !

Face à un véritable conflit entre deux élèves, le professeur garda son sourire aux lèvres, sa bonne humeur infatigable n'aurait pu diminuer face à ce qu'elle prenait pour un mal entendu.

Bien entendu elle avait sa propre opinion au sujet de ce prétendu conflit.


Reconstitution:Elle avait elle-même proposé aux élèves de poser leur question, donc évidemment la quetion de la gryffondor...C'est quoi son nom déjà? Ah, oui Poésy ! était dans toute sa légitimité à poser cette question.
Le problème étant semble-t-il le contenu de la question, d'après le regard supérieur que lui avait lancé ce Michaël.

-Poésy, c'est ça?...
Je te fais patienter, deux minutes, je vais d'abord, répondre à ta question.
Cette présentation va m'être utile pour mettre en place des cours qui vous plaise, qui répondent à vos centres d'intérêts. Bien entendu, en correspondant au programme, il est tout à fait possible d'approfondir des points. Et je suis persuadée que de pousser plus loin l'étude de certains sujets qui vous plaisent, décuplent votre attention et votre intérêt pour la matière. Et en plus, vous retiendrez, mémoriserez plus facilement le contenu des cours.

Maintenant, si Michaël pouvait laisser intervenir ses camarades sans soupirer... Surtout celle qui est cyclothimique... C'est pas trés galant tout ça.

C'était la première remarque qu'elle faisait à un élève au sujet de son comportement à Poudlard. Ca lui faisait penser à ses vieux profs... *rire*

Ohohh oh...hum
Poésy, tu peux sortir, si tu le désires.

Tiens, cette altercation, me fait penser aux différents types de jugement pour appliquer la justice physique ou métaphysique, comme le jugement de l'âme à l'Egypte Antique présidé par la divinité Osiris, je jugement dernier ou le jour du jugement dans la religion chrétienne où l'âme rend compte de sa vie sur terre devant Dieu, il y a aussi l'inquisition qui est une juridiction sous l'autorité du Pape, qu'est ce que j'oublis... les procès moldus contemporains qui sont trés amusant à mon sens...

Evidemment, j'en oublis mais que pensez-vous, de faire une petite reconstitution de l'un ou l'autre de ces jugements? Comme, on n'a pas encore commencé la chronologie, on va choisir le jugement de l'âme à l'Egypte Antique...


Le professeur srcuttait la classe au dessus de ses lunettes pour en contempler les premières réactions des élèves pour juger de l'enthousiasme de ceux-ci.

"Un exposé." s'exclama intérieurement Licinius. "Ca c'est une idée. Instaurer à nouveau la réalité sur les légendes qui gravitent autour d'Arthur, de Merlin et de Morgan, excalibur et l'épée dans le roc... Tout ce que le temps et les fantasmes des esprits peu scrupuleux des conteurs avaient pu déformer au cours des siècles..." Il songeait à ceci quand Mickaël à côté de lui soupira bruyamment, ce qui eut pour effet de le sortir de sa rêverie.
Il écouta alors à nouveau les dires du professeur.

Licinius était, jusqu'à présent, ravi de ce cours qui lui semblait promettre beaucoup pour l'année à venir. Néanmoins, un frisson courut le long de sa colonne vertébrale quand il entendit prononcer les termes "d'Inquisition" et de "procés".
L'Inquisition, il venait d'en parler, avait forcé sa famille à quitter ses terres d'origines et à dissoudre le clan Mc Rine. Mais si cela remontait à des temps jadis, le terme de "procés" le ramena à la réalité présente et à son père. Cet avocat qui, pour avoir envoyé à Askaban un sorcier innocent en l'accusant de Mangemort, avait tout perdu, presque jusqu'à sa dignité, et avait été obligé de quitter Londres, décidant alors de s'installer dans le Yorkshire, à Bradford, où Licinius vit le jour. Sa famile était-elle destinée à devoir continuellement fuir?

Décidemment, ils aimaient se battre dans cette classe, qu'ils soient verbal ou physique, les coups pleuvaient. Thanaelle, toujours dans son coin, continuait d'observer attentive. Poesy ne sachant plus si elle voulait rester ou partir, le professeur tentant de poursuivre son cours comme si de rien n'était, rebondissant d'ailleurs sur cette querelle enfantine, qui animait le début de classe... Il lui avait semblait voir une pointe de sarcasme dans sa facon de parler, mais Poesy (la personne visée par les propos de Bennett) n'avait pas semblé en être affectée.

"Bah, c'est surement moi qui m'fait des idées !"

Le sujet du cours allait donc être l'Egypte ancienne. Thanaelle n'avait jusqu'alors jamais vraiment étudié cette partie de la mythologie, du moins avait-elle déduit, au vu du sujet, que c'est de mythes qu'ils allaient parler. Aussi, se releva-t-elle un peu plus afin de montrer son interet au cours.

"Comme ca, peut-etre qu'on me verra !"

Elinor leva la main toute contente qu'un cours croise enfin un de ses centres d'intérêts personnels. Ces points d'achopements étaient très plaisants, et le fait que leur professeur soit assez proche d'eux sans plus mettait plus d'ambiance que du temps de Binns, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

- C'est une excellente idée prfesseur. Par contre, comment comptez-vous faire pour symboliser un âme et la plume de Maât? Pour ce qui est des juges et de leur symbolique, ce n'est pas très difficile. Par contre, pour le reste... Par contre, il y a des emprunts de la religion chrétienne à la mythologie égyptienne. Beaucoup mêmes. Cela est essentiellement dû aux coptes. Ce serait peut-être une bonne idée d'établir une comparaison entre le jugement dernier des chrétiens et la pesée de l'âme des égyptiens antiques.

Plus ça allait, plus elle se rendait compte qu'elle était à l'aise pour parler. La tâche lui en était beaucoup plus aisée qu'elle parlait de choses passionnantes pour elle.

Lorsque Elinor parla de la pesée des âmes selon les croyances de l'Egypte antique un souvenir traversa l'esprit de Licinius. Une fresque lui apparut. Une fresque qu'il avait déjà vu quelque part mais il n'arrivait à se souvenir où.
Il fondit sur son sac et en sortit un impressionnant ouvrage, impressionnant de par son volume, sur la couverture duquel on pouvait lire "Peinture religieuse du monde"

Ouvrant grand le livre, il se dirigea vers le sommaire et tourna frénétiquement les pages. Il tomba enfin sur ce qu'il cherchait.

On pouvait voir sur cette reproduction d'un parchemin exposé au musée français du Louvres la fameuse pesée des âmes dont Elinor venait de parler.
On y voyait Anubis, Gardien des morts, peser les âmes des mortels tandis que Thot, le Dieu Scribe, note les verdicts et que le monstre Ammit, dévoreur de la mort, attend.

Licinius ne porta que peu d'attention au défilé de dieux égyptien patientant à la table des offrandes en haut de la gravure que déjà il était repatit dans ses recherche et tomba sur la seconde des pages qu'il cherchait. Ce n'était pas exactement ce qu'il aurait voulu mais cela confirma ses pensées.

Il s'agissait cette fois-ci de la voute du Portail de la Cathédrale d'Amiens, toujours en France, et sur laquelle on pouvait voir également une pesée des âmes, le Diable essayant de faire pencher la balance en sa faveur.

Il leva la main et dit, afin d'ajouter à ce que venait d'affirmer Elinor:
"Toutes les religions à travers les temps ont toujours repris ce qui les avait précédé.
La preuve, on retrouve ici..." il montra à tour de rôle les deux gravures "... la pesée des âmes en Egypte antique et dans la religion Chrétienne."

En reposant son ouvrage, Licinius se dit que sa soudaine intervention dans le cours ne serait peut être pas de l'avis du professeur.

Elinor emboîta le pas à Licinius. Même si ce n'était pas du goût du professeur, plusieurs égyptologues avaient démontré ce fait précis, en comparant notamment la déesse nourricière Isis à la Vierge Marie des chrétiens. Christiane Desroches-Noblecourt par exemple, est l'une des plus ferventes tenantes de cette théorie.

- Ce n'est pas la seule comparaison que l'on peut établir entre les égyptiens et les chrétiens... Pour revenir à la pesée de l'âme, j'ai un exemplaire du livre des morts égyptiens si vous voulez, évidemment, il ne date pas de l'Antiquité... C'est une reproduction. Cette cérémonie mystique y est décrite.

Elle l'avait acheté au British Museum après sa visite. Il y avait la reproduction du livre et les commentaires de brillants spécialistes en la matière.

- En fait, il ne s'agissait pas à proprement parler d'un livre noir. On l'enfermait dans le sarcophage avec la momie. C'était un guide pour revenir à la Lumière. D'ailleur, la traduction hiéroglyphique, son titre signifie: Livre pour sortir à la lumière.[En fait, il s'agit pour le défunt du parcours à accomplir pour rennaître dans l'au-delà.

Mickaël, devant la réaction de la cyclothimique-qui-doit-rester-au-centre-de-l'attention, ne dit rien, ne fit rien, ne répondit même pas. Elle n'était ni subtile ni bien crédible. Peu importe, il n'allait pas se rabaisser à son niveau et jouer les enfantillages. De toute manière, il n'avait pas vu son regard, comme il portait son attention sur le cours et non sur se camarades. Devant la nouvelle prise de parole, il ne pu s'empêcher de penser, sans ciller ni tourner la tête, car le jeune homme apprend vite...

"Une vrai serpentard... comment ca se fait que c'est brodé rouge et or sur sa robe? Une mauvaise blague, très certainement... Elle qui se croit tout permis et au-dessus de tout. Elle qui se croit digne de toute l'attention. Décidément, je ne vois pas comment ça se fait qu'elle ne soit pas vert et argenté..."

Et puis, la professeure, aussi sympathique était-elle apparue à Michaël, venait de descendre dans son estime. C'était certain que si on laissait une enfant pourrie-gâtée faire toujours selon ses quatre volontés, elle ne pouvait faire autrement que de mal tourner... Et puis la professeur avait été injuste, au sens de Michaël, puisque celui-ci n'avait rien dit, il n'avait que poser un subtil acte... De toute façon, il faut s'y attendre... Poesy doit intimider le prof de par son handicap... ou de par sa grande trappe... En fait, Michaël ne se sentait nullement coupable et il était bien heureux de ne pas avoir eu, par exemple, à faire des excuses, car il aurait tenu son bout et n'en aurait pas faites. Après tout... Il n'était nullement en tord, sinon ça contrevenait à l'article 325 des droits et libertés des créatures magiques : La liberté d'acte. Bien sûr, une telle liberté est fort controversée, mais l'article stipule clairement que tout acte ne portant pas atteinte à l'intégrité d'une tierce personne de par l'acte en lui-même est légitime. L'interprétation qu'en fera la tierce personne ne doit pas brimer cette liberté. Dans les dents la petite! Le professeur avait maintenant proposé de restituer un jugement. Michaël n'était pas contre, tant qu'il n'était pas l'accusé, ni le centre d'attention, ni avec cette peste, ni que le jugement ait un rapport direct avec la précédente intercation. Mais même si un de ces critères n'était pas respecté, Michaël se tairait et ferait avec.

Un débat était maintenant lancé. Deux élèves y aprticipaient activement, et Michaël les écoutaient, sourcils froncés, enregistrant tout les détail et photographiant les reproductions d'art dans son cerveau. Finalement, il prit, pour la seconde fois, la parole :

On peut aussi parler des grecs, qui enterraient leurs morts avec toutes sortes d'objets, mais surtout une pièce de monnaie, pour payer Chiron... Le jugement était bien différent dans leur mentalité. En fait, il ressemblait plus à un purgatoire qu'à une séparation bons/vilains telle que celle que nous connaissons dans les religions actuelles. Il restait néanmoins injuste car les gens qui n'étaient pas enterrés avec de l'argent entre les dents avaient à subir ce purgatoire. C'était une grave injustice envers les pauvres, qui subissent le purgatoire sans qu'ils ne puissent rien y faire, et un peu moins grave envers les guerriers, puisqu'ils ont décidé, d'une certaine façon, de risquer le purgatoire.

Il s'était adressé à Licinius et Élinor. Il les avait regardé dans les pupilles, ainsi que leur professeur. Ne voulant pas la juger trop hâtivement (c'était une exception, car il la sentait digne de son intérêt), il lui laisserait une "seconde chance".

Elinor regard Michael et Poesy. Le serdaigle, elle ne le connaissait pas assez pour pouvoir avoir un avis tranché sur lui. Il avait l'air assez intelligent, *normal pour un serdaigle*, mais un brin prétentieux aussi, *normal pour un serdaigle*. Pendant que la petitebizarre finissait de parler, quelque chose d'étrange passa dans ses yeux. Elle avait l'air assez étonnée de se retrouver d'accord avec le bleu.

* Visiblement, ils n'ont pas très bien compris de quoi nous parlions. Dommage, il nous faut simplement recentrer le débat. Pour une fois qu'on a une discussion intéressante en cours, on ne va pas s'en priver... Et la prof ne dit rien alors...*

- En Egypte ancienne aussi il existait une sorte de purgatoire. C'est ce que nous disions avec Licinius. Quelle que soit la religion, et l'époque à laquelle on l'étudie, on retrouve toujours des points d'achoppement avec d'autres religions. Il y a toujours des rites qui se ressemblent, des légendes comparables, et une symbolique qui rejoint à peu près toujours les mêmes choses.
Comme le disait Licinius, un défunt est souvent accompagné de nourriture, de bijoux et d'armes pour faciliter son passage dans l'au-delà, que lon soitchez les celtes, les égyptiens, les grecs ou les mayas.
L'homme craint la mort par dessus tout, la religion l'aide à atténuer cette peur primaire...

Elle laissa la parole à qui voudrait la prendre. La discussion prenait la tournure d'un débat philosophique qui lui plaisait énormément. Elle avait hâte que quelqu'un d'autre réagisse.

Licinius regarda le professeur qui n'intervenait visiblement pas, ce qui voulait surement dire qu'elle laissait le débat suivre son cour. Peut être était-ce par curiosité, pour voir jusqu'où les élèves iraient dans leurs raisonnements, ou pour rendre le cours plus vivant, ou peut être était-elle submergée par la situation? Licinius n'en savait rien et espérait que la raison se trouvait dans une des deux premières solutions, la première étant de loin sa préférée.

Il ajouta alors, juste après l'intervention de Mickaël.
"Mais la mort n'est pas le seul point de cohésion entre les religions du monde. Regardez!."
Il était à nouveau replongé dans son ouvrage dont il tournait les pages frénétiquement. Il s'arrêta soudain et montra une image puis tourna quelques pages pour en montrer une autre.

"Voici le plan d'une cathédrale et voici celui d'un temple égyptien, celui d'Edfou en l'occurence." ajouta-t-il en regardant rapidement une page de l'ouvrage.
"Sur les deux nous pouvons retrouver approximativement la même architecture. Les Bas côtés des cathédrales sont comparables aux salles hypostyles égyptiennes et l’autel chrétien est tout aussi défendu d’accès que le Naos égyptien. Mais ce n'est pas tout."
Il parcourut encore quelques pages avant de montrer ces deux images.

"Tout le monde reconnait à gauche la Vierge à l'enfant." Licinius regarda l'assistance qui avait visiblement un minimum d'éducation religieuse et acquiessait. "Et bien à droite nous retrouvons le même schéma avec Isis allaitant son fils, Horus."

Licinius ne s'arrêtait plus de montrer des illustrations sorties de son ouvrage et de les commenter.
"Les frères ennemis...blablabla... Romulus et Rémus, Caïn et Abel... blabla... le symbole du repas... blablabla... les livres sacrés...blabla"
Licinius ne tarissait guère d'arguments sur ce sujet qu'il aimait particulièrement; l'exploration des religions.
"Le plus amusant, c'est la coïncidence autour de la date du 25 décembre.
Dans la religion Chrétienne, c’est la naissance de Jésus, on fête la Noël à cette occasion.
Dans la Religion égyptienne, c’est la naissance de Horus dans l’Apta. Le 25 décembre est aussi le jour de l’anniversaire d’Osiris.
Dans la Religion Bouddhiste, le prince Siddhârta devint le Bouddha un 25 décembre.
Et dans la Religion grecque, la Vierge Calliope mit au monde Orphée un 25 Décembre.
Ainsi, toutes les religions qui ont suivie une autre ont assis leur autorité en ne bousculant pas les habitudes religieuses et en reprenant les dates du culte qui les a précédé. Le plus flagrant aujourd'hui est la merveilleuse métamorphose des anciens évènements payens en processions religieuses chrétiennes."
Licinius s'entendait bien entendu sur des évènements comme Noël, le Premier de l'An, la St-Valentin, Pâques, la St-Jean-Baptiste, la fête des morts,...
Il regardait maintenant Elinor et Mickaël, qui allaient surement répondre à ce qu'il venait de dire.


[HJ] il serait peut être temps que le cours reprennent, Professeur. Non que ce ne soit pas passionant d'étaler ainsi sa culture, mais y'a peut être un programme à respecter... A moins que ce débat nous rapporte encore plus de points, dans ce cas on continue...