Cours commun - Les animaux magiques pour les baguettes

Alors qu'il laissait chacun commencer à préparer son exposé, un cri retentit dans la classe. Icare le traitait d'imposteur et s'excitait dans son coin de classe en gigottant comme un forcené.

"Ce petit a un sérieux problème" pensait Hagrid déconcerté et immobile devant tout le monde.

Il essayait d'interrompre Icare en s'avançant vers lui mais cela n'avait pas le moindre effet puisque le petit pensait dur comme fer qu'il ne s'agissait pas de lui mais d'un autre. Un genre de complot impossible dont Hagrid serait l'objet, ce qui eut au moins pour détente de faire rire le demi-géant.

Le rire d'Hagrid traversa toute l'école et il se tenaient les côtés et les entrailles tellement il craignait à tout moment que son ventre ne tombe mais ce fut Icare qui tomba. Suroxygénation. Hagrid se calma aussitôt et se dirigea vers le serpentard qui se releva abêti et enchaîna comme si de rien n'était avec son exposé.

I... Icare... je, oui... d'accord... je pense... je vais... Bon, quelqu'un d'autre? bafouillait Hagrid sans savoir quoi dire. Non attendez...

Hagrid avança jusqu'à Icare et se baissa pour être le plus possible à sa hauteur mais il le dépassait de deux bons mètres, même penché.

Icare, dit-il assez bas pour que ses paroles ne concernent que lui, je suis Hagrid, petit. Tu...

Le professeur de soins avait décidé de le tutoyer car il semblait que pour rassurer le pauvre enfant il serait plus satisfaisant de jouer la proximité. Il tutoyait déjà certains d'entre eux lorsqu'il les connaissait, peut-être était-il temps de faire la même chose avec Icare Di Fanterio.

Je peux te tutoyer? Je voulais que tu saches que je dois faire ces cours théoriques même si je préfère de loin les TP dans le parc. Je déteste venir dans le château pour vous voir enfermés dans ces murs. Mais je dois le faire quand même comme l'année dernière avec le cours sur les sirènes où tu as été un très bon élève... je dois le faire car l'école veut que tous les cours soient divisés en deux: pratique et théorie, pour que vous ayez autant de connaissances que de savoir faire mais dès la semaine prochaine, nous nous retrouverons tous devant la cabane pour étudier les hippogiffes, tu vas adorer petit... assis toi maintenant. On va laisser passer les autres et à la fin, on fera le résumé de vos histoires.

HJ: Fin du cours très bientôt, dépêchez-vous de faire vos petits exposés sinon vous aurez des points négatifs

"Nous y voilà, enfin un travail intéressant! Allez, au boulot!"

Hermione attrapa un rouleau de parchemin et commença à délimiter son sujet. Il fallait qu'elle sache si elle allait faire un sujet assez long et fastidieux à écouter, ou quelque chose de court, qui intéresserait sans doute plus ses camarades. Tiraillée entre son envie de montrer qu'elle savait, et de le faire savoir par l'intermédiaire de l'exposé, et à son envie de faire meilleure impression, elle ne s'était pas encore décidée.

" Autant être complète en essayant de ne pas les barber... Ce ne sera pas facile, mais bon..."

Elle prit sa belle plume d'oie blanche et commença à écrire. Elle jeta ses idées au brouillon, la trame de son exposé, puis, rédigea son intervention au propre.
Puis, quand elle eut fini, elle regarda autour d'elle et demanda la permission d'aller au tableau. Personne n'avait encore fini à part elle. Elle arriva sur l'estrade et s'éclaircit la voix:

- "Que feriez-vous ou que pensez-vous qu'il faudrait faire, si vous rencontriez un phénix, un dragon ou une licorne blessé(e)?"

Pour répondre à cette question, il faut d'abord prendre un hypothèse de départ. Nous allons nous intéresser au cas d'une licorne. Précisons avant tout que la licorne est par terre et se retrouve dans l'impossibilité de marcher. Pourtant, aucun sang ne s'écoule d'aucun membre.

Je rencontre cet animal à l'occasion d'une balade en forêt. Je l'aperçois alors que suis en train de ramasser des herbes pour mes cours de botanique. L'animal est couché sur le flanc et semble aux abois. Je ressens une grande crainte de la part de l'animal. Elle est prise de tremblements.

L'animal m'accepte à ses côtés parce qu'elle me condidère assez pure pour cela. Elle a essayé de se lever en m'apercevant pour ne pas se montrer en position de faiblesse, mais, sa patte arrière droit ne semble pas tenir. Je passe quelques instants à la regarder dans les yeux pour lui manifester ma compassion et mon envie de l'aider. Elle s'arrête de trembler en ne voyant aucun signe d'animosité dans son regard. A ce moment, je sais que je peux m'approcher du membre blessé. Sa patte est cassée.

Je sors ma baguette pour lui lancer un sort d'anaesthésie locale, l'empêchant de ressentir la douleur. Il fonctionne aussi bien sur les humains que sur les animaux: c'est le doloris cessare injucto. Il a été crée par Samuel Hurtbetter. Ensuite, comme je ne dispose pas d'autre chose, j'essaie de lui placer une attelle à l'aide d'un bout de bois plat et résistant, et de bouts de tissus de ma cape.

Sachant que j'ai envie de l'aider, l'animal utile sa corne pour faire une petite incision dans ses côtes. Du sang s'écoule et je comprends très vite qu'il faut en imbiber un linge pour le nouer autour de l'attelle et de la patte blessée. Le sang de licorne l'aidera approximativement à guérir dans les deux jours. En effet, nous savons que les immenses propriétés curatives du sang de licorne sont utilisées notamment dans la potion poussos...

Ensuite, je pense que je reste avec l'animal pour le rassurer et pour le défendre au cas où. Voilà...


Ayant fini son intervention, elle alla s'asseoir à sa place satisfaite d'elle-même. Elle ne s'était pas rendue compte que finalement, elle avait été très longue...

Léa toute contente de son intervention sur les licornes, se pencha sur la question d'Hagrid. Lorsqu'un élève commença à péter les plombs en cours, Léa le regarda surprise.

"Ben ça c'est la meilleure! Hagrid un imposteur? C'est la blague la plus ridicule qui soit!"

Hagrid s'approcha d'Icare, apparemment il maîtrisait la situation, Léa se replongea dans sa question tout en pensant que décidément, ils se passaient des choses étranges à l'école.

" alors que ferais-je si je rencontrais une licorne blessée? Ha j'aimerais bien en rencontrer une moi, mais pas une blessée, non.... bon alors!"

Léa trempa sa plume dans l'encre et redressa son parchemin pour écrire:

Que ferais-je si je rencontrais une licorne blessée ?

"C'est un matin d'été et comme d'habitude, je vais me promener dans la forêt qui jouxte mon village en Irlande, je connais les moindres recoins de cette forêt, ayant passé mon enfance à m'y balader et à l'explorer. Je passe devant le grand rocher, tourne et prend le petit chemin secret parmi les branchages, qui mène à mon endroit préféré, la source. Personne ne connaît cet endroit, je pense. Je n'y ai jamais vu personne et le chemin qui y mène est assez escarpé. La source est un endroit merveilleux. Une sorte de petite clairière traversée par un petit ruisseau. Ce petit ruisseau sort d'un rocher en petite cascade, c'est tellement agréable de s'y baigner. Je vais m'installer au bord de ce ruisseau pour y tremper mes pieds, il ne fait pas trop chaud, je ferme mes yeux me laissant bercer par le clapotis de l'eau. Mais bientôt un autre bruit se fait entendre, se mêlant au bruit de l'eau, on dirait que quelqu'un marche dans l'eau de manière assez rapide. J'ouvre les yeux et aperçoit l'animal le plus somptueux qui soit. D'une blancheur inégalable avec une corne torsadée. Je l'observe et m'aperçoit que l'animal est complètement paniqué. Ses yeux manifeste de la peur et de la douleur, je descend mon regard, la licorne n'a pas l'air blessée. Je me relève lentement, la licorne ma vu. je ne bouge plus, elle piaffe, et s'avance pour sortir de l'eau en m'ignorant. Elle est majestueuse. Alors tout doucement je m'approche, je remarque qu'elle boîte. La licorne recule, alors tout doucement je lui parle " tout doux, ce n'est rien, ne bouge pas ma belle, je vais t'aider" on dirait qu'elle me comprend, elle ne bouge plus. Alors tout doucement j'approche ma main de son encolure. je caresse le poil luisant, immaculé. Je descend ma main le long de sa patte et observe ce qui ne va pas. Rien! la licorne n'a pas égratignures. Pourtant je n'ai pas rêvé, cette licorne a quelque chose qui ne va pas, d'ailleurs elle ne se tient pas droite et tiens l'un de ses sabots en retrait. Je m'approche du membre en question, la licorne recule, " chut... c'est tout, tu vas voir, je ne te ferai pas de mal!" la licorne ne bouge plus, j'en profite pour glisser ma main le long de sa patte et attrape son sabot pour regarder de plus près. Et là je vois ce qui fait tant souffrir cette adorable licorne. Un caillou pointu et venu se loger à l'intérieur du sabot. Pas besoin d'être une sorcière pour régler le problème. J'attrape un bâton de bois et déloge le petit caillou. Je flatte la licorne, qui repart, traverse à nouveau le ruisseau et s'enfuit. Je suis contente d'avoir pu aider un animal qui souffrait."

Léa termina de rédiger son petit exposé dans un sourire satisfait.

* Un animal à soigner? ... Voyons, lequel choisir? Un dragon? Trop peu pour moi, avec le bol que j'ai, il me rôtirait et me mangerait avec délectation! Je me vois mal finir en tant qu'ingrédient de potion sous la dénomination: bouse de dragon... Non, non. C'est pas être ambitieux que de dire ça, c'est vrai quand même! Bon, optons pour le phénix. *

Eli commença à s'activer sérieusement, elle imagina un petit scénario qu'elle trouvait stupide au début, puis, elle se prit au jeu et se vit vraiment dans son histoire.

" Je pars pour une balade en Cornouailles. Cet endroit est magnifique pour ses falaises. Il est aussi célèbre pour ses lutins mais bon... Cette région a vu depuis quelques années une recrudescence du nombre de phénix y résidant. Arrivée à deux pas des falaises, j'entends un chqant d'une tristesse infinie. Je suis tout d'abord surprise car je ne sais pas ce qui peut émettre ce doux son.
Puis, en déambulant et en le suivant, j'arrive aux abords de la roche. En cherchant bien, je découvre une niche au creux de la pierre. Un petit phénix aux grands yeux noirs et luisants y est prostré.
Il semble malade mais n'a pas de blessure franche. La bestiole a peur de moi au premier abord. Je ne sais pas du tout comment faire pour l'aider. Je panique un peu. Même si je sais qu'un phénix ne meurt réellement jamais, je n'ai pas envie de le voir souffrir pendant un long moment d'agonie. J'opte pour le laisser s'habituer tout d'abord à ma présence. Son regard est pénétrant. J'ai l'impression qu'il est en train de lire en moi, qu'il me teste. Machinalement, j'approche une main tremblante vers lui, mais je m'arrête avant de l toucher. C'est à lui de faire le dernier pas s'il accepte.
L'animal pose sa tête sur la paume de ma main et je lui gratte un endroit de peu en dessous du bac. Comme il est très jeune, il n'a pas de plumes à cet endroit encore.
Son aile gauche est froissée, il ne la bouge pas. J'ai enfin compris. Je prends l'animal contre moi et le réchauffe comme je peux. Il a cessé de chanter depuis que je suis auprès de lui. Je prends ça comme un bon présage. Etant totalement perdue devant ce petit être sans défense, je me mets à pleurer en lui massant l'aile.
Sa bklessure n'était pas si grave que ça, et en massant son aile, j'ai en fait arrangé la situation sans trop le savoir. Le phénix secrète une de ses larmes et la dépose sur son aile qui finit par guérir totalement. Son action est visible de par la lumière bleue qui émane de son aile à présent. Le petit animal ouvrit et déploya ses ailes et s'envola en chantant une mélodie enlevée et très gaie."

* J'espère que ça fera l'affaire....*

Eli se dirigea vers l'estrade et fit son exposé.

Draconia ouvrit les yeux au moment où Hagrid donnait des instructions. Elle ne s'était même pas aperçut qu'elle s'était endormie en cours. Non pas que cela la dérangeait plus que ça… Elle se massa la nuque d'une main et retint un bâillement de l'autre.

Plus tôt, elle ne s'était même pas donnée la peine de participer à la première partie du cours. Elle se dit qu'elle pourrait rédiger quelques lignes pour l'exposé. De toutes façons, ce n'était pas comme si cet hybride allait comprendre quelque chose… Savait-il au moins lire ? Il n'en donnait pas l'impression d'autant plus que ses compétences au niveau orthographique étaient très limitées, voire nulles…

Soupirant, elle sortit un morceau de parchemin et trempa sa plume dans son encrier.

Citation :

"Que feriez-vous ou que pensez-vous qu'il faudrait faire, si vous rencontriez un dragon, une licorne ou un phoenix blessé?"

A l'occasion d'un voyage touristique en Roumanie, je me promène seule dans les Alpes de Transylvanie. La cabane du gardien du parc naturel se trouve à l'entrée d'une forêt et je profite de la fraîcheur matinale pour bénéficier de la quiétude des bois. Les rayons du soleil peinent à traverser les épais branchages, ce qui rend l'endroit sombre et inquiétant. Un silence pesant règne mais je continue ma progression, tout de même alerte. Après tout de nombreux animaux peuplent cette forêt et tous ne sont pas aussi inoffensifs qu'un niffleur.

C'est alors qu'une sorte de plainte rauque se fait entendre, brisant ainsi le calme ambiant. Curieuse, je me dirige lentement en direction du grognement, baguette en main. Mes pas me conduisent bientôt vers une petite clairière mais je m'arrête pour observer la scène qui se présente à moi. Interdite, je ne sais si je dois faire demi-tour où m'approcher.

Au milieu de la clairière, étendu dans une marre de sang, un imposant monstre fait de muscles et d'écailles se dessine devant mes yeux. Son long cou est tendu, comme s'il s'apprêtait à déverser un torrent de flamme sur tout ce qui se trouve dans sa ligne de mire. Sa gueule, grande ouverte, laisse apparaître des crocs aussi acérés que les lames d'un rasoir qui pourraient broyer un bloc de roche sans aucune difficulté. Ses yeux jaunes aux pupilles verticales comparables à celles d'un chat sont entrouverts. Sur sa tête, s'hérissent d'énormes épines couleur bronze et on retrouve la même configuration sur sa longue queue puissante. Son corps noir est recouvert d'épaisses écailles toutes aussi obscures. Ses ailes, repliées sur elles-mêmes semblent être faites de cuir. Sa taille est impressionnante mais je sais qu'il n'a pas encore atteint l'âge adulte.

Pour moi, le Dragon est un symbole de toute-puissance. La simple évocation de son nom impose le respect et la crainte. Il représente l'indépendance, la force et le commandement et présente des qualités guerrières indéniables. Solitaire, il renferme de nombreux trésors qu'il est le seul à pouvoir dévoiler. Il est le garant de la connaissance suprême. Il possède la puissance, et peut surveiller, garder et protéger les siens par tous les moyens dont il dispose.

Je me trouve à une distance suffisamment éloignée pour qu'il ne me remarque pas mais je peux deviner qu'il est blessé, si la flaque rougeâtre dans laquelle il baigne est une quelconque indication. Je ne suis pas suffisamment inconsciente pour prendre le risque de m'approcher de lui, il me broierait en moins de temps qu'il ne faut pour cligner des yeux.

C'est avec peine que je détache mes yeux de ce spectacle. J'aurais préféré rester à admirer cette créature mais je sais que cela serait dangereux, une prise de risque inutile. Je fais donc demi tour le plus silencieusement possible. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour retrouver la sortie de cette forêt. Je me dirige aussitôt vers la cabane du gardien où de la fumée s'échappe de la cheminée. Le meilleur moyen dont je dispose pour soulager le dragon est de laisser ce spécialiste s'en occuper. Lui seul est à même de soigner de façon efficace la créature blessés. Après tout, quel bien aurais-je pu lui faire ? A part peut être soulager son estomac…

Draconia reposa sa plume. Elle n'avait pas l'intention de faire partager ce qu'elle avait écrit à l'ensemble de la classe. Elle donnera le parchemin à Hagrid et il en fera ce qu'il voudra…

C'était enfin son tour et JT resplandissait. Heureusement qu'Icare s'était remis sinon le cours aurait peut-être été annulé. Ca aurait été plus que dommage parce que June avait noirci 30 cm de parchemin pour préparer son exposé et pas de chance pour la classe, elle comptait bien tout leur raconter. Pour cette fois-ci elle avait laissé tomber le bicéphale pour parler plutôt d'un dragon qu'ils connaissaient tous.

Plus personne n'allait vers le tableau, alors elle se leva pour aller faire son exposé. Au fait, elle avait été hyper sympa avec Jonathan de ne pas lui faire remarquer qu'heureusement, elle, au moins, elle avait pris des notes vu le résumé d'Hagrid, qui s'était contenté de donner des info en plus mais rien concernant ce qui avait été dit avant.

''J'aimerais bien qu'il y ait une interro pour voir un peu ceux qui souviennent de ce qu'ont dit les autres... je devrais peut-être faire la proposition à Hagrid à la fin du cours. Ils vont être contents mes amis de classe de pouvoir exercer leurs connaissances de mémoire, ça prouvera qu'ils sont assidus. Oui, je crois que je vais faire ça: demander à Hagrid une interrogation orale pour le prochain cours! J'ai des idées formidables!''

Elle ne dit rien de ses pensées car elle avait déjà trop à dire. June se présenta au tableau avec un sourire la défigurant tant elle était heureuse d'être debout devant tout le monde. Elle remit son bonnet rouge en place et tendit sa feuille devant elle:

- Je vais faire un exposé sur le Magyar à Pointes puisque ce dragon, je sais que vous le connaissez tous. Avant de commencer, je vais vous donner la description de la bestiole qui représente pour moi la race des dominateurs, parce que sinon vous n'allez pas bien imaginer, et si vous imaginez pas bien, vous n'allez pas suivre ce que je vous dis. N'est-ce pas que c'est vrai Hagrid?

June leva sa baguette en même temps qu'elle parlait en direction du tableau noir. Une craie écrivait de temps en temps des notes de ce qu'elle disait, comme une craie à papotte, les erreurs en moins:


Originaire d'Hongrie
Morphologie : écailles rugueuses, cornes couleur bronze, queue pourvue d'épines, quatres pattes et deux ailes...
Yeux : jaunes, aux pupilles verticales
Rugissement : hurlement aigu
Flamme : peut atteindre 15 mètres
Nourriture : chèvres, moutons, humains
Les Œufs : ont l'apparence du ciment et ont une coquille très dure
Espérance de vie : Inconnue, mais on la situe à environ 1000 ans.
Localité et habitat naturel : Le Dragon Magyar vit au sommet des plus hautes et des plus instables montagnes de Hongrie mais on en trouve aussi au Pérou parait-il! Ces régions étant particulièrement inhospitalières, rocailleuses, froides et sujettes à des séismes violents, on imagine bien que ce Dragon est un animal très solitaire



- Admettons que je rencontre un Magyar maintenant... Ca ne serait pas au coin de la rue du Chemin de Traverse, c'est certain. Il faudrait que je sois parti en voyage dans des contrées rocheuses et lointaines comme la Hongrie ou le Pérou. Alors voilà comment se passerait mon histoire:

- Il était une fois moi-même qui se promenait dans la montage.. talallilala, talalilaaaa!!

June chante.

- Je chante... je ne me rends pas tout de suite compte que le chemin que j'emprunte s'obscurcit peu à peu derrière moi. Une odeur étrange se dégage des environs... moi je pense de primes abords que c'est Ecko qui se lâche mais, en levant la tête (car je trouve qu'elle commence à tomber de plus en plus tôt la nuit hongroise), je m'aperçois qu'un Dragon très imposant, plutôt pas beau et avec lequel on n'a pas du tout envie de discuter, nous regarde.
Première pensée: ''Je reviendrai plus jamais dans ce pays de malades qui a des Dragons de 15 mètres en liberté!!!!'',
deuxième pensée, pendant que je cours à toute allure précédée d'Ecko qui est aussi courageuse que moi et qui court deux fois plus vite: ''Et si je négociais avec le Dragon qu'il mange d'abord Ecko et qu'il me garde pour le petit déj du lendemain... ça me laisserait une nuit de répit pour trouver à m'enfuir''...

June sourit et réfléchit à ce qu'elle ferait vraiment mais décide de poursuivre son exposé et de remettre à plus tard cette très importante réflexion sur la stratégie:

''Si Ecko m'aime, elle se sacrifiera pour moi''

- Au bout de dix minutes de course, nous trouvons à nous cacher dans une grotte à peine plus grande et plus profonde qu'une cabane. Essouflées, nous nous croyons en sûreté mais le Magyar ne lâche pas l'affaire et détruit les parois de l'entrée en saisissant dans sa gueule carnassière la pierre comme s'il s'agissait d'un marshmallow.
Je crie, Ecko cri encore plus fort et le Dragon gagne car il rugit encore, encore plus fort.
Je regarde ma baguette avec désespoir trouvant soudain ridicule ce petit bout de bois devant ce gros machin qui lance du feu. Ce soir au menu brochette de Sagamenti et de Tinypenny... hummmmm!! Ils vont se régaler les Magyar du quartier! Mais non... nous pensions notre fin proche mais en obsevant le Dragon, nous nous rendons compte qu'il tarde à cracher du feu justement:

« Hey! Ecko, c'est quoi ce Dragon qui ne crache pas de feu? Il a une extinction de voix ou quoi? »

Ecko qui est nulle en science et vie des créatures magiques me dirait simplement:

« Tu ne vas pas te plaindre! »

« Non, évidemment mais alors pourquoi on se cache, il n'arrivera jamais à entrer ici il est trop gros! »


- Je sors de ma cachette derrière un rocher et je m'approche du Dragon Magyar avec la baguette dirigée tout droit sur son museau et ses yeux. S'il bronche, je l'aveugle.

JT mime tout ses gestes à mesure qu'elle raconte son histoire:

- En m'approchant, je constate aussi que la brave bête est aveugle. Ayant parfaitement suivi les cours de SACM et pris des notes pendant que les autres dormaient et ce seraient très certainement fait bouffer à l'heure qu'il est, je rassemble mes constatations pour me rendre à l'évidence: ce Magyar a le palu draconien!

La poufsouffle marque une pause, affichant un regard réhaussé d'un sourcil en accent circonflexe, visiblment très fière d'elle. Elle est certaine que personne ne sait que les Dragons pouvaient avoir le palludisme.

Quelles sont les causes de la malaria des Dragons?

- Tout simplement des micro-organismes qui viennent se loger entre leurs écailles et pondent des oeufs. Des parasites qu'on appelle plasmodiums!! Le plasmodium c'est un micro-organisme dont le cycle de développement nécessite deux hôtes, dont l'un est le moustique. Lorsque une femelle moustique infectée pique un Dragon, sa salive véhicule le plasmodium qui passe alors dans le Dragon. Les mêmes espèces de plasmodium contaminent humains comme dragons, mais en raison des différences dans les symptômes, la maladie a longtemps été considérée comme une forme spécifique touchant les Dragons et plus sécifiquement les Magyars.

La malaria draconnienne (ou paludisme draconnien, c'est la même chose) contrairement à sa forme touchant les humains, est toujours grave. Dans cette caverne avec Ecko, j'ai tout de suite reconnu les symptômes et en m'approchant de la bête, j'ai eu toute mes confirmations. Effectivement, pour on ne sait quelle raison, le plasmodium s'attaque automatiquement au système nerveux central de l'animal, causant de graves troubles : convultions, agressivité, perte de connaissance, léthargie, cécité et perte de la capacité de cracher du feu. Le tout accompagné de fortes fièvres et de déshydratation.

Le Magyar devant nous se calmait peu à peu et plongeait maintenant dans une sorte de stupeur pour tomber sur le ventre. Paf!! K.O. Je profite pour lui jeter un sortilège qui le rendre immobile... je demande à Ecko de sortir de sa cachette (depuis tout à l'heure elle y est cachée) pour venir m'aider. Jeter deux fois le sortilège en même temps vaut mieux.

Une fois immobilisé, même si je suis frileuse à l'idée de toucher sa peau rocailleuse, je sais qu'il faut que je cherche où les moustiques ont pondu leurs oeufs. Souvent c'est derrière la nuque du dragon... Je monte sur le Dragon en faisant attention... tatatatata, pouf! Me voilà sur son dos! Hey! Ecko tu prends une photo? On fera croire qu'on l'a tué! (Ne vous méprennez pas Hagrid, c'est une blague, je ne tuerai jamais un dragon, en tout cas, je lèverai jamais la main la première sur eux)

Les individus les plus faibles (jeunes et vieux) meurent le plus souvent de ce squat de parasite. Les adultes en bonne santé ont de bonnes chances de s'en tirer, si les prédateurs ne s'en mèlent pas. Ecko et moi, ne sommes pas vraiment des prédateurs, alors nous déciderions de porter secours à ce Magyar handicapé. Les crises de malaria durent en général une semaine, mais peuvent s'étaler sur un mois, avec des pointes critiques à intervalles réguliers. Un Magyar atteint de malaria en sera malade toute sa vie. Il suffira que sa santé s'affaiblisse pour déclencher une nouvelle crise. Fatalement, un jour ou l'autre, le porteur moura des suites de cette maladie mais il est toujours possible de limiter ses douleurs.

Il n'existe aucun remède au paludisme draconien, une fois contracté c'est malheureusement trop tard. Cependant, en brûlant le nid d'oeufs, si ceux-ci ne n'ont pas encore trop creusé à travers l'épaisse couche de peau du Dragon, on peut éviter l'infection générale! En plus, c'est très contagieux! Imaginez les sortilèges que vous lanceriez avec une baguette contenant un coeur de Magyar à pointes qui avait le palu! (Déjà que certains sont vraiment nuls avec leurs baguettes, ils n'ont pas besoin de ça en plus...)

Donc à califourchon sur le dos du Dragon, je pointe ma baguette sur le nid de parasite que je viens de repérer et vlamm!! FLAMBIOSSSS!!! Le Dragon dort toujours mais les oeufs ont été brûlé.. avec Ecko on veut bien être gentille mais pas folles, donc dès que possible on se tire en courant avant qu'il ne se réveille et que notre enchantement ne fasse plus effet... on court, on court, on court à l'autre bout de la province et on se fait le serment que pour les vacances prochaines, on ira à la Martinique!!

June va s'asseoir en sautillant. Elle replit son parchemin et jette un ''finite Incantatem'' pour que la craie arrête d'ecrire. Le tableau est devenu tout blanc tellement elle a parlé. Elle se mordille la langue en souriant mais ne regrette pas d'avoir fait son exposé!

HJ: message dédicacé à Icare pour lui faire chuter son record

Pendant qu'elle était encore en train d'écrire, Eugénie entendit quelqu'un tomber au sol en se cognant la tête contre une table. "Ouuu, ça doit faire mal..." Hagrid s'occupait du garçon, et elle préféra continuer de réfléchir à son exposé. Déjà, quelques élèves étaient passés au tableau pour lire ce qu'ils avaient écrit. Eugénie termina le sien durant celui d'une Pouffsoufle qui s'était faite remarquer au début du cours et au milieu du cours. Eugénie se relue plusieurs fois et voyant que personne ne se lançait, elle se leva et se dirigea vers le tableau. Elle s'éclaircit la gorge.

Hum, hum... "Que feriez-vous ou que pensez-vous qu'il faudrait faire, si vous rencontriez un dragon, une licorne ou un phoenix blessé?"

Alors voilà... Cette année là, nous étions partis, mes parents et moi, en Afrique pour les grandes vacances scolaires moldues. Nous avons visité différents pays de l'Afrique du nord et nous terminions notre périple en Egypte. Nous sommes partis du Caire pour remonter tout le Nil en faisant différents arrêts aux sites les plus connus de l'Egypte. Les pyramides, les temples, les petites villes qui bordaient ce fleuve magnifique et qui était source de vie autour de lui.

Nous étions arrivés au bout de notre périple culturel, nous devions aller prendre un petit coucou qui nous ramènerais au Caire, celui-ci n'était pas encore arrivé car il avait du retard. En attendant je voulais faire un petit tour seule aux abords du petit aéroport. C'était un endroit magnifique et je sentais qu'au décolage on en prendrait plein les yeux. Et puis en marchant, j'entendis un cri lointain. Je n'y fis pas attention. Puis une deuxième fois, ce cri se fit entendre. Je décida donc d'aller retrouver qui criait de cette façon. A chaque fois je m'approchais en essayant de repérer d'où il venait et de plus en plus, je me rendis compte que ce n'était pas un banal cri. On aurait dit, comme une sorte de complainte. Et enfin, j'arriva à hauteur de l'animal. C'était un Phénix. Il était allongé au sol et criait.Lorsqu'il me vit, il s'arrêta. Il avait l'air d'être appeuré. Mes souvenir se rassemblèrent. Je me souvins que le Phénix était d'origine de la source du Nil mais il n'était visible que très rarement et de plus tout les 500 ans environs. J'étais en extase devant cette bête de la taille d'un cygne, une bête si magnifique et qui, malheureusement pour elle avait l'air d'être mal en point. Je m'approcha tout doucement pour ne pas l'effrayer plus qu'il n'était. J'avanca ma main et attendis qu'il accepte mon aide.Il approcha sa tête splendide et se laissa caresser. C'était le bon moment. Je lui caressa la tête tout en lui parlant pour le rassurer. Je regarda l'animal sous toute les coutures et vis du sang couler de son aile, sur son magnifique plumage rouge et or. Je lui prit son aile délicatement et essaya de l'ouvrir mais elle coincait. Au fond je ne savait pas quoi faire. Il aivait l'aile brisée et il souffrait. Il falait que je fasse quelque chose. J'expliqua à l'oiseau ce que j'allais faire, même si je savais qu'il ne comprendrait pas réellement ce qu'il allait lui arriver. Je pris son aile et lui déplia le plus rapidement possible pour lui remettre l'os en place. L'animal poussa un long cri de douleur puis se tut. Puis me rappelant que l'un des pouvoirs du Phénix était la gérison d'une plaie par ses larmes, je lui plaça son aile afin qu'il puisse y faire tomber quelques larmes. Ce qu'il fit. C'était un moment magique, voir la plaie se refermer d'elle même... L'oiseau se leva et étendit cette fois ci, ses deux ailes. Ses plumes rouges et or brillèrent sous le soleil de plomb ce qui m'ébloui un instant. Je regarda cet animal avec bonheur. Je ne me rendis pas compte de la chance que j'avais eu de le voir. Il se retourna vers moi et me fit une sorte de signe de remerciement avant de s'envoler majestueusement. J'étais si émue que je ne me rendit même pas compte qu'un larme coulait le long de ma joue. Mais il était temps de retrouver mes parents et le chose dont j'étais sûre, c'était que je n'allait pas oublier ce moment si intense en émotions.

Elle n'avait quasi pas reprit sa respiration durant sa lecture, ce qu'il fit qu'elle était un peu essoufflée. Elle n'aimait pas trop s'exprimer en public et plus elle allait vite et plus vite passait le temps. Elle espérait ne pas avoir été trop longue et puis alla reprendre sa place.

*Mélanie avait écouté attentivement ce que les autres élèves avaient dit sur les animaux magiques tout en essayant de prendre le plus de notes possibles. Ce n’était pas très évident car la plupart des élèves parlaient assez vite. Lorsque la majorité des élèves eurent dit un mot sur une créature le professeur ajouta quelques détails concernant certaines d’entre elles puis leur dit qu’ils avaient vingt minutes pour préparer un exposé sur le thème :
"Que feriez-vous ou que pensez-vous qu'il faudrait faire, si vous rencontriez un phénix, un dragon ou une licorne blessé(e)?"*
*Alors que Mélanie inscrivait sur son parchemin le sujet de l’exposé, un élève cria que quelqu’un avait prit la place d’Hagrid. Mélanie se retourna avec surprise et vit l’élève se cogner la tête contre la table du devant en tombant de sa chaise. "Voilà qui ne fait pas du bien" pensa t-elle. Hagrid s’approcha du garçon et Mélanie se replongea dans son travail.
[Pense : Bon, je dois commencer par choisir un animal. Voyons :
- première possibilité : un dragon : je veux ne jamais avoir affaire à cette bête donc éliminée
- deuxième possibilité : une licorne : j’aimerais bien voir une licorne donc oui, c’est décidé je prends cet animal.]
*Mélanie entoura le mot licorne dans le titre qu’elle avait noté quelques instants auparavant puis réfléchit à ce qu’elle pourrait dire lors de son passage au tableau. Après quelques minutes d’intenses réflexions, elle trempa sa plume dans l’encrier et écrivit :*
Un jour d’été, je me promène dans une forêt au Nord de l’Ecosse. J’arrive dans une petite clairière où coule un ruisseau lorsque j’aperçois un poulain licorne. Son poil commençait à devenir argenté donc il devait approcher des 2 ans. Emerveillée, je m’approche doucement pour ne pas faire fuir l’animal et après avoir contourné l’arbre je remarque qu’une de ses pattes avant est coincé et qu’il y avait une petite entaille. L’animal se débat pour partir mais il ne fait que de s’empêtrer encore plus et je peux lire de la crainte dans ses yeux. J’essaye de le rassurer en lui parlant. Lorsque que je ne distingue plus aucune traces de peur dans son regard j’approche ma main de son encolure et caresse son poil luisant. Avec des gestes très doux je décoince son membre et après avoir trempé un morceau de tissu dans de l’eau je nettoie la plaie. Je caresse encore quelques instants le poulain puis le laisse partir. L’animal s’éloigne. Arrivé près de la limite entre la clairière et la forêt il se retourne vers moi en me regardant comme s’il voulait me remercier de l’avoir aidé puis disparaît entre les arbres.
Je vois la licorne comme un animal majestueux et d’une blancheur immaculée. Pour moi il est le symbole de la pureté.
*Mélanie relut sa copie puis écouta l’intervention des autres élèves. Lorsqu’une élève de Gryffondor fut retournée à sa place, elle se leva et se dirigea vers le tableau. Elle fit son exposé puis reprit sa place en se demandant si ce qu’elle avait raconté allait.*

*Lionel venait de faire gagner 5 points à sa maison. Ce qui le rendait encore plus heureux, était que Léa en avait fait gagné10. Il ne lui avait jamais parlé, mais vu qu’il était préfet, il connaissait tout les Gryffondor. Aussi, en cinq ans, il avait eu le temps…Le temps de voir ces visages et de se remémorait leurs prénoms quand bon lui semblait.
Tout ce que les autres avait dit, était très intéressant. Le jeune homme en avait apprit un peu plus sur les dragons et les phénix, et puis avait découvert l’occamy. Celui-ci semblait être un animal fascinent. Lionel ferait sûrement des recherches dessus à la bibliothèque. En attendent, son tour était venu. Lui normalement timide devrait faire un gros effort pour parler devant au moins 10 autres élèves. Il se leva, se diriga vers le tableau puis prit la parole pour commencer son exposé:*

-"Que feriez-vous ou que pensez-vous qu'il faudrait faire, si vous rencontriez une licorne blessé(e)?"
Comme tout les hivers depuis mes 8 ans, j’étais partir faire une randonner en montagne accompagner par mon père. C’était le seul moment où je pouvais être enfin seul avec lui, où je pouvais vraiment lui parler. L’environnement était recouvert de neige d’une blancheur à rendre aveugle. Le vent était froid comme si la mort vous touchait. Les oiseaux avaient migré, il ne restait plus beaucoup de créatures. Le seul bruit pouvant se faire entendre était certainement le souffle chaud qui sortait de ma bouche et de celle de mon père.
Nous montions, montions. Au bout de deux heures, nous arrivions sur un des rares morceaux de la montagne qui était plat. Bizarrement, dessus, une partie était pleine d’herbe et de fleur. Au milieu, on pouvait y voir une créature d’une blancheur éclatante.
C’était une licorne, une des rares licornes à vivre dans les hautes et froides montagne. Elles avaient un pouvoir plutôt particulier qui était de transformer la neige en herbe accompagner, par de douces fleurs multicolore. Aussi, on la disait très raffiner.
« La Licorne de Vénus » était son nom. Son pelage était blanc, et sa corne couleur argent semblait très impressionnante.
Visiblement, elle était blessée, étendu de tout son long sur son côté gauche. Un moldu lui avait sans doute tiré dessus. Sûrement l’un de ces personnes non magiques, car tout les sorciers savent très bien le risque que l’on prendre lorsque l’on blesse un animal si majestueux, si pur, si raffiné…
« Papa ! Ne bouge surtout pas, elle va avoir peur. »Je lui avais murmurer sa, car déjà elle ne nous connaissait pas du tout. De plus, les licornes, et certainement encore plus la Licorne de Vénus étaient craintives des garçons.
Elle avait essayé de relever la tête, mais elle avait fait aussi vite pour la remettre à sa place. Son sang argenté coulait, cela devait faire pas mal de temps qu’elle se trouvait ainsi. Mon père me laissa m’avancer d’un ou deux pas, et me donna un bout de tissu.
La créature n’était plus que à deux, trois mètres, mais on pouvait apercevoir la peur qui s’évaporait de son corps.
« Attend, ne bouge pas. Ai confiance en moi. Je vais t’aider, et tout de suite après je m’en vais, je te promet ».
Elle n’avait pas semblait être très rassuré, mais se laissa quand même approcher. Je fis tenir le tissu sur sa blessure, le sang ne pouvait plus couler. Il lui faudrait certainement du temps pour se remettre, mais visiblement elle réussirait à survivre. Comme je lui avait promit, je parti alors rapidement. Mon père était assez fière de moi, il venait de découvrir une autre parti de ma personnalité.

*Lionel venait de finir. Il espérait que sa avait plu. Les exposés des autres étaient tous remarquable, il les avaient écouter attentivement. Cependant, il n’avait pas pu s’écouter lui-même. Il reprit sa place, respira un bon coup, et attendit que sa sois au tour des derniers.*

Pense :
Bon, je pense que sa à au moins un sens se que je viens de dire. J’ai parlé des randonner en montagne avec mon père, que j’avais vu une licorne qui s’appelait la licorne de vénus. Qu’elle avait un pouvoir particulier qui était de changer la neige en herbe avec des fleurs. Euh…J’ai dit comment la soigner. Bon je pense que sa doit être bon. J’ai peut être parler trop vite ? Bon d’accord j’arrête. Mais…Oui aller, faux que je m’arrête, écoutons donc les prochains !

Hagrid se rendait compte que ses élèves étaient vraiment à l'ouest
Il avait demandé un exposé oral, à part Draconia qui visiblement ne comptait pas faire l'effort de se lever pour aller au tableau, quelques uns d'entre eux écrivirent leur exposé mais ne le présentèrent pas à la classe, outrepassant la consigne d'Hagrid.

"Comment je vais faire? Je vais mettre six heures par copie avec mon niveau de lecture... pourquoi me martyrise-t-on ainsi?" pensait le demi géant terrassé par la bande de petits David.

La classe se termina et il fit un récapitulatif en reprenant trois exemples parmi les mieux expliqués:

CHASSE AU TRESOR: Le fantôme Victor de Pondicherry attendait près de la clé N°1 du groupe des Deux Soeurs. La clé était couchée sous le bureau d'Hagrid. A leur approche, le fantôme devait transmttre le message dont on l'avait chargé: poser une première question pour leur permettre de poursuivre leur quête. Pour que le fantôme puissent poser sa question, le groupe devait d'abord sortir le Clé de sa cachette (HJ: autrement dit, la poster DJ dans votre sujet de la fête en précisant "je trouvais la clé 1 etc..." et ajoutant entre balises l'image trouvée. C'est dans le sujet d'Halloween CT que le fantôme intéragira avec vous.)

Citation :

Sélection des meilleures propositions de soins pour les tois animaux magiques les plus connus

Listes de quelques soins utiles pour soigner les animaux magiques:

Les licornes

Par Dimitri: Une licorne à la plaie béante

"A l'aide de gestes et de mots bienveillants je tente de rassurer la licorne"
"J'évalue tout d'abord sa blessure"
"Avec une plante aux feuilles larges et un peu d'eau, je nettoie sa plaie."
"[Avec de] la mousse verte, humide et brillante sur un arbre et une plante aquatique dans l'eau, que je reconnais comme étant des feuilles d'Elodée, [...] Je décroche le côté aérien de la mousse, c'est-à-dire seulement le côté vert, pas les racines, et le trempe dans l'eau. Je la frotte tandis que je l'immerge et sors enfin la mousse que j'ai un peu ratatinée et aplatie. Je mets délicatement un peu d'eau sur sa plaie et la comble doucement avec un peu de mousse."
"Je prends ensuite des feuilles d'Elodée dans l'eau qui sont un peu adhésive quand elles sont mouillées et je recouvre minutieusement la plaie de la licorne."

Les Phénix

Par Eugénie: une aile cassée

"Je pris son aile et lui dépliai le plus rapidement possible pour lui remettre l'os en place. L'animal poussa un long cri de douleur puis se tut. Puis me rappelant que l'un des pouvoirs du Phénix était la gérison d'une plaie par ses larmes, je plaçai son aile [sous sa tête] afin qu'il puisse y faire tomber quelques larmes. Ce qu'il fit."

Les Dragons

Par June: le palludisme draconien

Le palludisme draconien: "Lorsqu'une femelle moustique infectée pique un Dragon, sa salive véhicule le plasmodium [micro-organisme dont le cycle de développement nécessite deux hôtes, dont l'un est le moustique] qui passe alors dans le Dragon."
"Jeter un sortilège qui rendre [le drgaon] immobile"
"Jeter deux fois le sortilège en même temps vaut mieux"
"Il faut que je cherche où les moustiques ont pondu leurs oeufs. Souvent c'est derrière la nuque du dragon."
"Il n'existe aucun remède au paludisme draconien, une fois contracté c'est malheureusement trop tard. Cependant, en brûlant le nid d'oeufs, si ceux-ci ne n'ont pas encore trop creusé à travers l'épaisse couche de peau du Dragon, on peut éviter l'infection générale"
"je pointe ma baguette sur le nid de parasite [...] "flambios!"

Ou encore, par Draconia:

"Le meilleur moyen dont je dispose pour soulager le dragon est de laisser ce spécialiste s'en occuper."

"Tout le monde ne m'a pas dit ce que représentait cet animal pour lui... mais er... pas grave... sinon, je précise pour ceux qui ne le savent pas, pour guérir une blessure sanglante ou poser une attelle, le sortilège est "ferula""

Il ramassa les parchemins de ceux qui n'avaient pas voulu venir au tableau avec un air déprimé puis lança un vague "classe finie... rendez-vous dans parc semaine prochaine" avant d'ouvrir la porte de la salle N°11.

Il entassa les feuilles devant lui et bien que chacune étaient plus petites que sa main, elles lui parurent soudain immenses et infinies.

"Au revoir, les enfants..."


Notes sur 10* pour les exposés

Icare: 10/10 (heureusement qu'à l'oral on ne voit pas les fautes d'orthographe)
Hermione: 9/10 (très sérieux et très médical...)
Poesy: 5/10 (hors sujet mais très intéressant)
Jonathan: 6/10 (ne me rendez plus de devoir s'il vous plaît, surtout quand je demande un exposé oral)
Léa: 6/10 (exposé oral... pas écrit mais l'anecdote était mignone )
Elinor: 8/10 (rien de spécial à dire; ça manque peut-être d'un peu de personnalisation?)
Dimitri: 8/10 (même remarque que pour Icare)
Draconia: 6/10 (même remarque que pour Léa et Jonathan)
June: 10/10 (plein d'humour)
Eugénie: 8/10 (très touchant)
Mélanie: 7/10 (pas de magie?)
Lionel: 8/10 (c'est bien d'avoir reprit là aussi des infos données précédemment)
Les autres ont 0 (Rhéna, Hélène, Elisa...)

*en plus de ces 10 points vos posts rapportent aussi des PP; pts de PP le plus haut Icare et June avec 20 pts, PP le plus bas: Jonathan avec 8, les autres vous êtes entre les deux.



HJ: Vos exposés (écrits ou oraux) sont géniaux lol c'est très bucolique parfois, en tout cas, on voyage un peu, c'est bien. Je vous remercie d'avoir joué le jeu avec tant de petites idées glissées un peu partout! J'ai eu beaucoup de sourires et de plaisir vous lire... même ceux qui, citons Poesy, ont préféré faire un exposé à côté de la consigne. Vous êtes très motivants et très agréables à lire.

Eugénie (valable pour Icare aussi): "Je décidai", "j'arrivai", "je m'approchai", "j'avançai", "je caressai", "je regardai", "essayai" pour le temps des verbes employés Il y a d'autres petites fautes comme "j'avait" ou tous les imparfait de la première personne du singulier avec un "t"... c'est pas bien

Lionel: Je ne corrige pas toutes les fautes, je sélectionne: "Fascinant", pour l'adjectif. Tu fais une confusion entre "sa" et "ça"