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| Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus | |
| Auteur | Message |
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Elinor Redgrave Elève modèle
Nombre de messages : 665 Age : 34 Maison : Serpentard Année : 6ème année Gain de Gallions : 20152 Date d'inscription : 07/08/2006
| Sujet: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Ven 25 Aoû 2006 - 11:12 | |
| Poudlard, le 25 août 2006.
Mes écrits perdus. Je dois dire que ça sonne bien. Oui, je t'écris à toi, e,core, et toujours. Mais je ne veux plus faire de lettres qui ne te parviendront pas. De là où tu es, rien ne peut t'atteindre. Mais rien n'interdit à mon être de laisser courir ma plume en imaginant que tu te penches au-dessus de mon épaule pour prendre de mes nouvelles. C'est égoïste de penser que de l'au-delà, tu t'intéresses à ma vie.
Ces écrits sont perdus car personne ne les lira jamais. Tu seras ma seule lectrice, ma seconde maman, maman tout court.
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La vie est dure, nous le savons tous. Mais il n'y a que lorsque la mort frappe que l'on s'en rend vraiment compte. Elle est dure cette mort quand même. Par deux fois elle m'a ôté quelqu'un de cher. par deux fois, je n'ai pas pu dire "je t'aime". Je n'avais que cinq ans lorsque Mère est morte, je n'en avais que quinze lorsque tu es partie. J'étais trop petite pour dire je t'aime à ma mère, et trop loin pour te le dire, maman.
Pendant un an, j'ai survécu. Hantée constamment par le temps, ce voleur. J'en ai perdu beaucoup à le maudire, à me poser des questions, trop. Je pense avoir fini par mettre un peu d'ordre dans le fouillis qui règne dans mon cerveau. Ce carafon a trop bouilli depuis que tu es n'es plus.
Ce que je fais à présent, j'en aurais été incapable il y a quelques mois. hector a volé vers Londres chargé de lettres qui me sont revenues. J'ai enfin accepté de te consacrer un petit bout de ma tête, un pays de cocagne, un endroit rien qu'à moi.
Depuis que je suis revenue à Poudlard, il y a environ une semaine, j'ai commencé à m'ouvrir aux autres, à rencontrer des personnes intéressantes. J'ai même eu une ou deux discussions intéressantes. Je revis.
J'oubliais, j'ai écrit un poème... Je n'ai pas encore pu régler ce problème là. Sans doute vais-je suivre les conseils de ta dernière lettre. Advienne que pourra.
Un poison
L’amour que j’ai pour vous brûle, et consume La raison que je devrais décemment garder. Si c’est un poison je le prends, je le hume. Mithridate s’est patiemment immunisé, J’en savoure ses effets sans amertume Et me laisse, emporter, seule, par de doux effets.
Perdus dans le dédale de vos noirs cheveux, Mes yeux déraisonnent, et pleurent un feu si grand. Abysses de mon cœur, la fierté de ces voeux Torture la virginité de cet élan. Mené par triste bout d’un cœur orageux, Je perds l’équilibre, me vide de tout sang.
Un combat sans fin, corps perdu, contre moulins… Vous ne me verrez jamais, mais je serai là, Ce sentiment me tue autant que je vie, en vain. Mithridate n’était pas sot, j’ai mal, sauve moi. Pour vos élucubrations, je suis un lutrin, Un support, un meuble, je n’existerai pas. |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
Nombre de messages : 665 Age : 34 Maison : Serpentard Année : 6ème année Gain de Gallions : 20152 Date d'inscription : 07/08/2006
| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Mar 5 Sep 2006 - 18:44 | |
| 5 Septembre 2006
"I comme Icare"
J'adore ce film de Costa Gavras, j'ai trouvé chouette de lui piquer le titre. J'ai rencontré Icare il y a peu, non pas Yves Montand, il m'aurait fallu avoir passé l'arme à gauche pour cela, mais Icare Di Fanterio.
Dans le parc hier soir, à la lisière de la Forêt Interdite. Il lui est arrivé un quelque chose d'étrange. Une lumière rouge, une chute, la perte de sa volonté propre... Un étrange personnage cet Icare, gentil mais étrange. J'ai décidé de le soutenir pour le championnat. C'est un choix personnel que j'assume. Je n'appréciais pas cette bécasse de Becket lorsqu'elle était élève dans l'école. Ce n'est pas maintenant que je vais le faire. Et puis, pour l'instant, Icare est ce qui se rapproche le plus d'un ami pour moi. Ce n'est pas mon style de faire la pom-pom ou d'agiter des banderoles, mais je le soutiendrais de mon mieux.
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Icare et ses ailes
La légende d'Icare est très belle. La fonte de la cire des ailes d'Icare parce qu'il s'était trop approché du soleil constitue une belle métaphore sur le pouvoir et l'ivresse de liberté. La mythologie grecque est merveilleuse, riche en enseignements et en philosophie. Je me demande pourquoi on ne l'étudie pas davantage dans les écoles moldues.
Ces jours-ci, il me semble avoir une paire d'ailes fixée dans le dos. Le fait de m'ouvrir aux autres y est sans doute pour beaucoup. Ce sentiment d'être apprécié est grisant. Il faut que je fasse attention ou la cire va fondre. Tout de même, je me demande ce que c'est d'être aimé, aimer aussi remarque. J'ai constaté que depuis qu'Ernest a lu ma lettre, je vais mieux. Le fait qu'il ne m'ait pas jugée m'a beaucoup rassurée sur mes angoisses et mes doutes. Ernest n'est vraiment pas comme les autres de la maison.
J'ai décidé d'aller voir le Professeur McGonagall pour ma lettre. Je pense avoir trouvé le moyen de la mettre en sécurité, par contre, j'aurais besoin d'aide. J'espère qu'elle acceptera. C'est quand même une demande particulière. |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Ven 8 Sep 2006 - 9:36 | |
| Vendredi 8 Septembre 2006
Liberté ou prison dorée ?
Je ne suis pas Eluard pour avoir la prétention de faire un hymne à la liberté. Eluard m’ennuie. Déjà, je n’aime pas trop le surréalisme. Il n’y a guère que Dali en peinture qui ait réussi à éveillé un certain intérêt pour ce courant artistique. En ce qui concerne l’écriture, je reste sceptique…
C’est du fin fond de la bibliothèque que sont nées ces lignes. Coincée entre un rayonnage sur les sorts du quotidien ménager, et un amoncellement incroyable de livres sur les potions de beauté élaborées par les laboratoires Cosworthy, il me semblait étouffer, prise dans cet étau de marchandises bonnes pour soigner les apparences, je me lève et pourfends cet archétype de la bonne ménagère à l’aide de ma plume.
Cette obsession pour le paraître, en mettre plein la vue, sembler aller bien, me rend malade et réveille au fond de moi l’envie simple d’être moi. En dehors de toute communauté, de toute appartenance, de toute classe sociale ou ironiquement socialisante, celles, donc toutes, où l’on t’apprends à viser plus haut, à dépasser la condition de tes parents. Celle où l’on te dit : « tu es un raté » si tu n’as pas réussi.
Il n’y a qu’à voir toutes ces greluches se précipiter sur une nouvelle potion, rendant les yeux bleus pour deux heures, les faisant grandir pour trois, … Un troupeau de moutons de Panurge. Moi, Petite Plume, j’ose dire « Je pense, donc Je suis ». A quoi donc ont servi les Lumières si c’est pour entendre dire aujourd’hui, je suis libre de choisir la marque qui me représente le mieux ? Se libérer de la condition de sujet d’un roi, pour devenir esclave d’une image, de canons de la beauté, d’une norme dont il ne faut toujours pas sortir. Pauvres philosophes, heureusement que vous n’êtes plus… Peut-être faites-vous la toupie au fond de votre caveau.
La liberté existe-t-elle ? Non, certainement pas. On obéit toujours à un déterminisme quelconque ou aux exigences de la société. Calée au fond de ma chaise dans la bibliothèque, il est facile de se dresser et de se battre contre des moulins en pensant être l’exception qui confirme la règle. Je ne vaux certainement pas mieux que les autres. Cependant, j’ai quand même un avantage sur les autres filles de mon âge. Je ne comprendrai jamais les filles travestissant leur personnalité derrière une épaisse couche de peinture. Je considère en effet le maquillage comme camouflage de l’âme. Il est symptomatique de cette vénération de l’apparence prisée par notre société. Il vaut mieux s’entendre dire « Tu es jolie maquillée », plutôt que, « Tu aurais dû te maquiller comme d’habitude ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que ceux qui nous entourent se sont habitués à une image qu’on leur a donné et basta. Fini, de notre vrai nous…
Mais… Il est facile de critiquer, Elinor. Si jamais tu trouves quelqu’un à ton goût, comment feras-tu pour attirer son attention ? Iras-tu l’attaquer à coups de rimes, de citations, de grands auteurs ? L’accableras-tu de poésie, de vers alambiqués ? Peut-être cèderas-tu au sacro-saint maquillage et à la facilité des habits « tendance ». Et oui, ma grande. On ne te demande pas de troquer ta personnalité pour la facilité issue des dérives de notre temps. Il faut juste aussi reconnaître qu’il faut savoir aussi vivre avec son temps.
Oui, certainement, mais tout dépendra aussi de sa culture et de ses horizons. J’ai du mal à m’imaginer avec quelqu’un d’inculte ou de seulement préoccupée par sa petite personne. Tout est relatif ma conscience. Il faut certainement savoir manier les armes mises à notre disposition, et y rajouter celles qui ont été développées pour compléter notre panoplie, tu as raison. Cependant, il ne faut pas que l’accessoire prenne l’ascendant sur le principal. Voilà tout ce que je voulais dire.
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Liberté ou prison dorée
Deux pas mal assurés, Ci-gît ma coquille. Vestige de courtes années, Envolée ma béquille !
Un goût de liberté Chatouille mes babilles. Deux êtres rencontrés Ouvrent les écoutilles.
Un masque m’emprisonne. La vie n’est pas liberté. Des codes déraisonnent, La vie est cloîtrée.
Derrière mes illusions, Je me berce de candeur. Je vis dans une nouvelle prison. Envolé mon espoir de bonheur |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Sam 16 Sep 2006 - 10:48 | |
| Samedi 16 Septembre 2006
Je perds le cœur…
Une étoile filante a traversé mon univers sans aspérité, et en a déchiré le rideau. Tout le temps que j’ai passé à me bâtir une bulle a brutalement été déchiré par l’arrivée de cette créature dans ma vie. Une explosion, un nez au milieu de la figure, un roc, un cap, que dis-je un cap, une péninsule ! Aujourd’hui, je me sens l’âme d’un Cyrano. Mais moi,j’ai conscience du fait que je cours à ma perte. Il ne savait pas qu’il allait mourir, je sais que si je tente quoi que ce soit, je me mets à mort socialement, aux yeux de toute l’école.
Je dois me résoudre à souffrir en alexandrins. Ma plume part seule sur cette page, elle esquisse les mots avant que j’aie le temps de les penser, de les mettre en ordre… Mon cœur trahit ma pensée, « ah, mon frère, comment as-tu pu souffrir ton amour en silence pendant que ce sot de Christian profitait de ton esprit ? » Tu ne peux me répondre, tu n’es qu’un personnage, un trait d’imagination. Peut-être devrais-je trouver mon Christian ? Non, je ne supporterai pas que quelqu’un courtise la femme de… Mais non.
Quelle est cette folle pensée qui m’envahit et me prive de raison ? J’ai l’impression que le plus dur lorsqu’on pense à une personne dont on rêve de gagner les faveurs, est de savoir s’il y a une chance de parvenir à ses fins. C’est la première fois que je ressens cela pour quelqu’un. Une nuée de papillons a pris possession de mon estomac et se baladent allègrement à l’intérieur. Comment ai-je survécu à ces deux heures ? Ces yeux malicieux, parfois moqueurs, rarement sérieux… Un corps qui respire la vie, la fraîcheur, un air de folie…
Je crois que je suis en train de créer une icône. Sans doute, j’idéalise cette personne. Je la façonne à mon idée, et puis, j’ose. Mais seulement m’imaginer avec elle, me promener à ses côtés, entendre son rire, humer son délicat parfum, perdre mes doigts dans ses cheveux soyeux… Je n’ose qu’en rêvant. Le plus dur sera la chute. Je vais rester sage et éviter cette chute. Je dois garder ce secret pour moi, et rester une sorte d’amie, si elle m’accepte en tant que telle. C’est lâche, je le sais bien. Tu me le répèterais si tu étais là… Pour l’instant je n’en ai pas le courage… Qui eût cru que je puisse un jour envier les chatons et leur inconscience, leur propension à courir vers le danger sans se poser de question ?
Aujourd’hui, je n’écris pas mes propres vers. Je prends les atours de Cyrano et lis quelques-uns de ses alexandrins pour ma Roxane.
…………………………………………..
« Croyez que devers vous mon coeur ne fait qu'un cri, Et que si les baisers s'envoyaient par écrit, Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres!... » Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac.
La lettre de RUY BLAS " Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là " Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; " Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile ; " Qui pour vous donnera son âme, s'il le faut ; " Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut. " Victor Hugo, Ruy Blas. |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Mer 27 Sep 2006 - 17:02 | |
| Mercredi 27 Septembre
… Je suis malade …
Auprès de mon arbre je vivais heureuse, j’aurais pu vivre heureuse. Mon arbre à moi se meurt, non pas physiquement mais mentalement. Il perd sa force et n’est plus la mienne. Deux arbres déjà m’ont été enlevés, pourquoi celui-là maintenant ? L’image que je renvoie aux personnes qui me sont étrangères est erronée, même si je semble forte, je le suis sans doute moins qu’eux. Pour Ernest, qui cherche partout de la rédemption, je suis un véritable chêne, indestructible, insensible au vent ou aux intempéries. Pourtant, il m’a déjà vue défaite et complètement perdue. Mais aveuglé par le mal qu’il m’avait fait, il a oublié ma faiblesse. Je ne vaux pas mieux qu’un arbrisseau.
Auprès de mon arbre, je ne puis vivre. Il est malade. Il n’a jamais apprécié que je sois comme maman. Il s’enferme de plus en plus dans son monde à lui. Il écrit. Il se coupe de tout, je ne sais plus comment l’aider. En étant ici, et en le sachant si loin, sans personne, je me bousille les nerfs en me faisant du souci pour lui. Il ne m’a jamais véritablement aimée ou détestée, mais moi je l’aime quand même, c’est mon père. Il vit dans le monde qu’il s’invente et s’y perd. Parfois, il ne reconnaît pas Hector, il ne lui ouvre pas.
Auprès de mon arbre que j’aimerais aider… C’est un moldu, je ne sais pas si je pourrais le faire admettre à Sainte-Mangouste. D’un autre côté, cet endroit me rappelle tellement toi et ce que tu y as vécu ! Et puis, le sortir de sa bulle, est-ce que ça ne va pas le tuer ? Je n’en sais rien. Si au moins j’avais quelqu’un pour en parler. Il part, et m’échappe de plus en plus. La dernière lettre que j’avais envoyée par Hector, il y a répondu, de manière évasive, mais il y a répondu tout de même. C’est un bon début. Ça me redonne espoir…… Mon papa……….
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... There we are...
Then, there’s an other problem. The one I told you about the last time. She. I can’t resolve my self to talk to her. At this time, the feelings I have for her are my only strength. I haven’t seen her since the last time. I look for her, I want to do it, but I just can’t. That’s impossible. How can I be so stupid? ………………………… A single kiss…………………………. That’s all. I don’t know what kissing is. How it feels like, how to do. I could have done it with a guy before. I never wanted. I didn’t want to betray what I am.
But the idea is not stupid. I don’t know. I’m so… ‘Inexperienced’. This word is kind to me. I’m inexperienced for many things. I just feel like a love handicapped person. Someone the others look like a stranger, the mistake of Mother Nature…
Gosh! I hope I’ll find the key to my problems. Now It’s time to go. I need to look at something at the library. My ‘Osiris’ thing. I don’t know why, it’s just like if it was time to discover something about it. It calls me from the dungeons.
See You later. XX |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Sam 28 Oct 2006 - 9:41 | |
| Poudlard, le 27 Octobre 2006. Dix de chute Je m’en veux d’avoir délaissé ma plume pendant si longtemps. L’odeur de l’encre fraîche vient chatouiller mes narines et me procure une sensation de détachement de la réalité que j’avais presque oublié. Je m’étais presque désintoxiquée, mais les vapeurs se dégageant de ma feuillent me font délicieusement replonger dans mon spleen d’antan. Comme il est facile de se laisser porter dans un confort intellectuel, et enivrer par les mirages sensuels d’un bonheur retrouvé… Je crois avoir trouvé un moyen de te rejoindre, grâce à Terry et Terence. La statuette d’Osiris est prête à m’ouvrir les portes du royaume des morts. Mais je suis tiraillée. Serais-je lâche ? Sans doute. Ces derniers temps, de douces sirènes mon appelée vers des contrées inexplorées. J’ai fait des connaissances parmi les autres. Trick or treat ? Je passe beaucoup de temps à discuter avec d’autres élèves. Qui l’eût cru ? Certaines personnalités sont attachantes, d’autres agaçantes. Je crois que c’est ça la vie. Composer avec tout le monde. Draconia m’a demandé d’aller au bal avec elle… en tout bien tout honneur, fallait pas s’attendre à autre chose. Elle est sympa ! On a sympathisé à la Tête de Sanglier, ce pub crateux (contraction de crasseux et miteux). J’espère qu’on s’amusera, on a prévu une opération gain extraordinaire de points pour Serpentard. On va essayer de remporter la chasse au trésor, pour le concours de costumes on verra… Je me demande comment se passera le bal. On a confié l’organisation aux élèves ! Heureusement que Térence en fait partie. Je ne sais pas ce que les autres trolls feraient sans lui. The fallen wingsSome nights I fall. Deep inside my body Reigns chaos and confusion, Thrills shake this pale skin I’ve lost my wings. They left me when I left myself. So long. So far. I’m falling with my own guilt I shouldn’t have had taken it I know it, but their power is great It helped me… On the road of perdition Now I’m free, out of this white powder |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Sam 16 Déc 2006 - 10:46 | |
| 28 Novembre 2006Cet être spécial J'ai vendu mon âme au diable. C'est l'impression que j'avais après ma première rencontre avec Sacha. La liste d'adjectifs qualificatifs qu'on peut apposer à son prénom est longue, trop sans doute. Quelques suggestions? Imbus de lui-même, arrogant, suffisant, pédant, égoïste, égocentrique, individualiste,... bref, un vrai "casse-couilles". Il y a lui, son marché, ses proposition, son hameçon ridicule armé de quelques pouvoirs pour l'appâter. Toutes les filles sont des victimes potentielles pour lui. Un malade, drogué du sexe et des jeux de dominations. Puis, il y a juste Sacha. Un être humain, doté de sensibilité comme tout le monde. Un voile de compassion passa dans ces yeux lorsque je l'ai rejoint dans le Dojo de Mo. je venais de me jeter à l'eau. Ma barque était à la dérive. Comme prévu, Draconia a rejeté tout l'amour que j'étais prête à lui offrir. D'après le docteur Jeckyl, je souffrirai d'un excès de romantisme éliminant en moi toute possibilité de séduction. Pas du Freud mais presque. Il veut m'initier à cet art subtil. Pour autant, hors de question de changer ce que je suis. Sa première leçon fut de me demander de l'embrasser. Beurk. Je n'y ai pas mi beaucoup de bone volonté. Mais est-ce que ça en vallat la peine? Oui, pour la technique au sens pur. Mais après, à quoi cela m'a-t-il mené? Pas grand chose. Je préférais cent fois les leçons données par ma rencontre avec Sacha et mon entrevue avec Draconia. On apprend de ses échecs, pas de ses illusions. Me voici embarquée sur une longue route, celle de la quête d'un amour éternel. Avec pour bagage mon amour, ma nouvelle séduction à laquelle je suis initiée. Le chemin est étroit, long, sinueux, vertigineux. Je n'éviterai pas toujours les embûches, les guet-appens, les fausses pistes... Tout ce qui fait de mon Odyssée une vie normale. Portrait Littéraire de Sacha Prendre un peu de chacun, saupoudrer avec un zeste de chaque caractère, voilà le personnage que m'évoque Sacha au gré de mes lectures moldues. Il y a chez lui beaucoup de Valmont. j'y tiens. Un maître dans l’art de la séduction. Prenez un quart de Rastignac, jeune ambitieux parmi les ambitieux. Un soupçon de Charles Swann pour le détachement, l'envie d'expériences nouvelles après avoir tout connu ou presque. Un rien du tout de Julien Sorel, et on obtient après ce savant mélange, un héros intemporel, cynique, impitoyable, sans concession, arrogant, fier, séducteur. Mais néanmoins, il n'en reste pas moins faillible, ce que je sais. et apparemment, un jeune femme lui a tapé dans la cornée. Un nouveau Frédéric Moreau? |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Jeu 18 Jan 2007 - 10:04 | |
| 17 janvier 2007, Satané journalJ'ai honte. Voilà presque deux mois que je ne prête plus attention à ma plume. Un jour, jalouse de tant d'indifférence de ma part, elle s'envolera dans la classe de Wiwick, se sacrifiant au rite du fameux "Wingardium Leviosa" pour retrouver un peu de gloire dont elle était couverte du temps où j'écrivais tous les jours. Malheureusement, elle ne sait pas que 58% des plumes achetée par les professeurs de sorts finissent cramées par l'ignorance et l'indélicatesse des premières année. Ne plus écrire ne signifie pas non plus que je ne pense plus à toi, au contraire. Plus j'avance dans mes découvertes, plus il me tarde de pouvoir te parler. Il me semble avoir mille questions à te poser. Savais-tu que j'avais un frère? Il s'appelle Mordred et a 21 ans. Savais-tu que le grand-père que je prenais pour un accariâtre est en fait bien gentil? C'est Louis, le père de mon père. Savais-tu que la maladie de mon père n'a rien de moldu? Savais-tu... que je me suis lancée à dévoiler mes sentiments à une fille pour la première fois... et que j'ai survévu malgré la réponse négative que j'ai reçue? Tous ces chamboulements agitent ma petite tête. Heureusement que j'arrive à décompresser grâce aux cours. Je sais, ce n'est pas tout le monde qui peut dire ça, d'une autre côté, je n'ai jamais été comme tout le monde, non? J'ai eu de bonne notes ce mois-ci. Je suis contente, le travail paie. ========================================= Et puis, il y a ce stané journal de Sacha. J'ai du mal à l'ouvrir. Non, soyons honnête, je n'y arrive pas. Plusizeurs paroles de Sacha me reviennent en tête à chaque fois que je m'en saisis pour essayer de l'ouvrir. "Garde-le, si tu veux. C'est ce que j'ai de plus cher. S'il t'arrive quelque chose par ma faute, brûle-le. Je brûlerai avec." ..."Tu ne le comprendras pas. Je te le donnerai quand tu auras grandi, , pour l'instant, à part lui mettre une fessée pour les idées qui y sont développées, il ne te servira à rien." Cet objet n'a pas d'épaisseur, c'est ce qui me trouble. Brûle-le, je brûlerai avec... Et s'il disait vrai? Il a dit qu'il y tenait plus que tout. Un journal raconte souvent la vie de quelqu'un, c'est logique. Mais si cette fois ce journal était réellement la vie de Sacha? Dans ce cas, il n'y a que lui qui pourrait l'ouvrir. Aurait-il remis sa vie entre mes mains? Il faut dire qu'avec le nombre de personnes qui le détestent, il n'a pas tort Je suis bête. Je suis morte de rire toute seule. Tu as vu Maggie? Cela m'arrive à nouveau de sourire. Pas autant qu'avant, mais bon, ça revient, comme le naturel, au gallop. Sur ce, je vais aller trouver Sandwi, ou plutôt, l'observer. J'ai besoin d'en savoir plus sur elle pour pouvoir l'approcher. Pour le reste, faire la publicité de Sacha, j'ai intérêt à être bonne... ce ne sera pas de la tarte. |
| | | Elinor Redgrave Elève modèle
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| Sujet: Re: Le Journal d'Elinor Redgrave - Mes écrits perdus Mer 8 Aoû 2007 - 22:37 | |
| 28 Février 2007 Le déguisement.
Il y en a des choses à dire! J'ai passé le bal d'Halloween avec Trélo! En fait j'ai utilisé un cheveu de Mordred et je suis devenue lui l'espace d'une soirée où j'ai accompagné Trélo. Je sais c'est difficile à comprendre. Je suis restée un après-midi bloquée avec elle dans une pièce close. ... Euh... J'ai pas l'impression d'avoir commencé par là où il fallait.
Bon enfin, j'ai passé une bonne soirée. Tu sais Maggie, Mordred a les yeux de maman. Il est beau gosse. J'aimerais beaucoup le rencontrer un jour. Je suis sûre que c'est quelqu'un de bien.
Mais ce n'est pas le plus important... Je crois que j'ai fait une bêtise. Je ne t'ai pas écrit depuis un moment car j'ai un peu honte. Tu connais Sacha, je t'ai déjà parlé de lui. Nous avons développé une amitié presque fusionnelle tous les deux. J'ai l'impression que nous sommes un peu le Ying et le Yang, l'ombre et la lumière. On discute beaucoup, débat beaucoup, argumente, réfléchit... Si j'étais hétéro, je sais que je ne succomberai jamais à ses charmes, qu'il a nombreux par ailleurs. J'ai même parfois du mal à comprendre ce qu'elles peuvent toutes lui trouver. Mais bon, c'est comme ça. Je crois savoir qu'il est avec la Bouchère Verte en ce moment. Oh là là, s'ils font un petit ces deux-là, je n'ose imaginer ce qui sortira!
Enfin, toujours est-il que Sacha a été le premier à m'embrasser... et le 30 janvier il a été le premier à ôter de moi toute naïveté. Je ne sais pas comment c'est arrivé. Je crois qu'aucun de nous deux n'a vraiment pu l'empêcher. Ce qui s'est passé, c'était fusionnel. Je sais, c'est la seconde fois que j'utilise cet adjectif. Il n'y avait là rien de sale, de déshonnorant, ou de volé!
C'était ... doux. Mais c'est tout. C'était... fou. Mais c'est tout.
Je ne peux l'expliquer je ne le revendique pas, mais je n'en ai pas honte. On aurait dit que nos corps étaient en harmonie. Une osmose pure et parfaite conclue dans un sommeil profond, protégé de ses bras.
Cela fait un mois maintenant et nous n'en avons jamais parlé. Parfois j'en ai envie, surtout quand je décèle sur ses lèvres un petit sourire que j'ai appris à connaître.
C'était ... doux. Mais c'est tout. C'était... fou. Mais c'est tout. |
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