[TM] Le mariage

*Mo prit Dimitouille au pied de la lettre. Elle posa le bout de sa baguette sur le livre des moeurs sorcières pour qu'il se ferme de lui-même. Elle le fit ensuite léviter jusqu'à une étagère en souriant de toutes ses dents à Pince. Une fois le livre posé, elle se leva et tendit sa main à son fiancé:*

- Pour connaître mon puits, j'ai le regret de t'annoncer qu'il va falloir que tu m'énerves, que tu me blesses, que tu m'exaspères, que tu me détestes, que tu provoques... me donner envie de me venger de toi, de te faire taire, de te corriger, de me moquer de toi ou de t'oublier. Ce sont les conditions d'accessibilité pour aller plus loin. Tu veux que je t'oublie? Es-tu curieux au point de me défier et provoquer mon énervement ou ma déception ? Si oui, voici ma main, je te demande de déclencher ma douleur puisque tu es si pressé de connaître mes côtés sombres.

*Mowana parlait froidement et avait éteint tout signe de sympathie sur son visage. Elle regardait Dim avec deux flammes dans les yeux.*

- Prouve-moi comme tu m'aimes. Montre-moi ton choix, ajouta t-elle d'une voix basse et moins enfantine que d'habitude.

*Un temps. Mo regarde son Poufsouffle de petit copain dans les yeux et peu à peu fait baisser le brasier qui enflammait son regard une seconde plus tôt. Un sourire se profile et deux secondes encore après:*

- AAAAAAAH !!! Je t'aime pour ça ! s'écria t-elle dans toute la bibliothèque.

*Elle sauta sur Dimitri et le fit tomber à la renverse. Comme au bon vieux temps. A présent étalés sur le sol, elle l'accablait de baisers très bruyant sous les yeux hallucinés de ses camarades... d'élèves trop curieux.*

*Record de l'année: Pincette venait de taper un sprint jusqu'à eux et relevait Mowana par l'encôlure de son kimono et tira si fort * probablement qu'après 7 ans où Mo l'avait cherché, la vieille pie craquait enfin * Elle tira si fort qu'elle fit se découvrir le tatouage de Mowana qui tout à coup pris une couleur dorée et brillante.*

- Ne me touchez pas ! Hurla t-elle en se retrounant vivement.

*Ce qui devait arriver arriva. Mowana se transforma instantanément en un aigle majestueux et vola vers le plafond de la haute bibliothèque. Les yeux auparavant hallucinés étaient devenus soudainement épatés, effrayés, idiots. Mo s'envola jusqu'au sommet d'une étagère et se posa là. Elle reprit sa forme humaine, assise sur le rebord de l'étagère, regardant trois ou quatre mètres vers le bas Chichou, Pincette et les autres.*

- Je reste là ! cria t-elle en souriant. Je reste-là tant que le professeur Dumbledore ou Ernest ne sont pas venus. Vous n'avez pas le droit de nous toucher comme ça ! Chichou , je t'aime, désolé de te foutre la honte mon amour !

"Et je vais sans doute me faire virer par dessus le marché !" pensa t-elle en roulant des yeux.

*Plus que tout au monde, elle maudissait qu'on la touche si elle n'avait pas fait le premier pas, si elle n'avait pas donné le droit à celui ou celle qui lui faisait face de la toucher, de l'approcher. Mo était pire qu'une bête ou qu'un félin, elle réagissait comme si tout était question de survie.*

Enfer ! Je suis en retard !! J’étais convié à venir parler du mariage de Mowana et de Mr. Taylor avec eux dans la bibliothèque et j’ai complètement oublié! J’avais directement envoyé un hibou à Miss Beckett pour dire que je venais et je suis allé manger un truc que j’avais gardé du petit déjeuné au sommet d’une tour.

Je descends les marches quatre à quatre. J’ai beaucoup grandi ces dernier temps et mes jambes et mes bras me paraissent bien plus longs qu’avant. C’est sans doute qu’une simple impression, mais j’ai sans doute un air de Skeleton Jack de « Nightmare before Christmas ». Je me mets à courir encore plus vite et flûte à Rusard s’il tente de m’intercepter, je le sèmerais. Ah mais qu’est ce que je dis ! Faut pas perdre de points en plus de tout le reste.

Mowana va m’arracher les yeux ! J’enchaîne les gaffes en ce moment. Depuis que je suis avec Hermione je change. C’est un changement positif mais je deviens un peu plus distrait pour certaines choses. Mais Mowana est importante pour moi et je ne peux pas la laisser tomber.

J’arrive à l’étage de la bibliothèque et me précipite à grand pas dans le couloir jusqu’à la porte que j’ouvre un peu trop en fracas au goût de Mrs. Pince, qui me fait ressortir. Je dois attendre cinq minutes dans le couloir que je sois « calmer » avant de pouvoir rentrer. Le temps passé, je rentre doucement et malgré le regard perçant de la bibliothécaire, je vais retrouver mes deux ainés.


- Excusez-moi pour le retard.


Des fois, on ne comprend rien à la vie. Mais vraiment rien. Je m’attendais à les voir sérieusement installé autour d’une table, Mowana furax parce que je ne suis pas à l’heure et Dimitri un peu inquiet pour je ne sais quelle obscure raison.

Au lieu de ça, Mo était assis sur le haut d’une bibliothèque et criait. Dimitri avait l’air de ne pas trop savoir où se mettre, sous les regards menaçants de la vieille dame, qui allaient de lui à sa fiancée perchée si haut.

-Peut être que je tombe mal , dis-je plus pour Pince que pour les deux autres.

Des fois, on ne comprend vraiment rien à la vie.

L'organisatrice des Jeux avait eu une fin d'année très calme car deux des Champions tardaient à se mettre en route mais elle songeait avec patience que cela était sans doute dû à l'euphorie de la fin des cours et au cumul des choses à faire. Alors elle attendrait le temps qu'il faudrait puisqu'elle s'était promis de se caler sur leur rythme à eux. De plus ils avaient les vacances pour parfaire leurs installations.

Pense: "Ca ne sera pas évident de suivre les Jeux tout au long de l'année en plus de leurs cours..."

Sa robe blanche flottait derrière elle comme un lange d'enfant jeté au vent et cette pérégrination dans les couloirs de Poudlard donnait l'impression de voir un étoile filante au milieu de la voûte sombre formée par les robes de sorciers noires des élèves.

Serena passait devant la bibliothèque lorsqu'elle vit un jeune garçon s'en faire mettre à la porte pour avoir couru, peut-être même pour avoir crié un peu trop fort. Par curiosité, elle entra visiter l'immense salle pendant qu'il se calmait dans le couloir et le salua en passant.

Pense: "Tiens... c'est l'un des Adjuvants. Espérons que tout va bien pour lui."

Elle lui sourit de plus belle en transférant de son regard au sien, un petit message de soutien semi moqueur, plus tendre que moqueur: "Hou, le vilain garçon "

Elle décida de profiter de son temps libre pour errer dans les allées poussièreuses de la bibliothèque mais son attention, comme celle de toutes les personnes présentes dans la pièce à ce moment-là, fut vite attrapée par une jeune fille dont l'animagus se posa en douceur sur le haut d'une étagère pour crier qu'on allât chercher le Directeur ou Ernest.

Pense: "Misère ! C'est une des Championnes... tiens ?", réalisa Serena en se retournant directement vers le jeune serpentard qu'elle venait de croiser.

Il la rejoignit, passa devant elle et souffla quelque chose à Madame Pince.

Pense: "Champion et Adjuvant en pleine démontration..."

Serena compris ce qu'il venait de se passer et avança plus de l'étagère. Elle tendit sa main vers la jeune fille et lui parla de sa voix fine et enfantine:

- Mowana...

Serena attendit un moment. Le silence revint. Elle regarda celui qui était avancé le plus près des étagères. Un poufsouffle, elle se mit à sa hauteur et lui sourit puis regarda à nouveau Mowana:

- Vous devriez descendre pour éviter de blesser... de vous blesser ou de blesser d'autres personnes qui ne devraient pas l'être à cause de votre comportement.

Lorsque Serena prononçait le mot "blesser" il semblait qu'elle ne voulait pas dire blesser physiquement. Sa voix n'avait pas le ton du reproche mais de l'avertissement et de la sollicitude. Elle entendait par là, "blesser au coeur", décevoir pour une question d'orgeuil ses amis, son amoureux. La femme en blanc regarda Madame Pince avec un petit air de reproche mais poursuivit pour Mowana en visant plutôt la bibliothécaire que la jeune fille:

- Je suis certaine que celle qui a causé votre ennui, le regrette maintenant.

Serena savait pertinemment que rien de ce qu'elle dirait ne ferait descendre Mowana. Elle voulait Ernest ou le Professeur Dumbledore pour des raisons bien précises.

Pense: "Elle a envie de s'exprimer... je crois qu'elle a envie qu'on l'écoute."

*D'en haut, Mo vit la tante de Dame Kaïtos se pointer. La main tendue vers le ciel elle l'invitait à descendre mais la serpentard était attirée par autre chose qui dans sa douleur du moment la calma: Ernest était arrivé. Mowy lui sourit doucement:*

- Je ne blesse personne ! Cette pie ne regrette rien du tout je suis sûre !

*Mowana se cala contre le mur pour ne pas tomber bien qu'elle n'avait pas peu de tomber car elle reprendrait sa forme d'Altaïr maintenant que tout le monde avait vu qu'elle était un animagus.*

"Triple bouse de dragon ! D'ailleurs j'avais rendez-vous au Ministère pour régler les détails de la déclaration, j'ai complètement oublié !"



- Dim... ne monte pas, dit-elle pour répondre ensuite à ce qu'avait dit Chiri-Chou , je reste ici car j'en ai marre ! Marre qu'on vienne fouiller dans mon puits en croyant me coincer, marre qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas ! Marre de devoir toujours jouer les méchantes alors que les pires je les ai déjà vu, cachés dans leur bonté dégueulasse ! Marre de vous tous ! marre de Pince et de ce système scolaire qui nous demande des choses impossibles ! Marre d'attendre toujours attendre les autres pour avancer !Marre de l'hypocrisie de tous les élèves têtes levées vers moi là et qui savent pas s'amuser qui font comme si les problèmes n'existaient pas et préfèrent fermer les yeux sur une difficulté, contourner les problèmes au lieu de les surmonter, nier ce qui les détourne de leur beau petit chemin bordé de roses puantes de simplicité ou nier l'épine que je suis dans leur pied plutôt que de prendre en considération la douleur, la bêtise, l'accident, le changement, la faiblesse, les choses imparfaites ! Merci Pincette ! Grâce à vous je peux enfin ouvrir ma grande bouche car vous m'exaspérez.

Je me marie car celui que j'aime a osé dépasser les barrières de la réalité et de la sagesse pour me demander en mariage. Il me fait rêver ! Il accepte tous mes délires et ne repousse pas mes folies... C'est pas son truc les choses que je fais et les accidents que je provoque mais au moins, il ne nie rien. Il fait exister ce que je suis et Ernest aussi... et Enki aussi... et même cette huître de Kaïtos. Pour moi tout compte toujours le bien comme le moins bien et j'en ai assez de ces règles de bienséance débiles qui ne dévient jamais personne de son chemin ! C'est pas ça la vie quoi ! Balancez vos oeillères et regardez un peu ce qu'il se passe chez votre voisin ! Pince me pince et ça me soûle de devoir provoquer ça pour m'éclater... mais je le provoque car avec vous, je m'ennuie. Vous êtes tellement tristes, tellement sérieux.

*Personne ne devait vraiment comprendre ce qui avait déclenché cela chez Mowana mais elle était dans un état de fureur total. Ce qu'elle reprochait et ce qui la faisait à ce moment là sortir de ses gonds c'était simplement ça: "réaliser que pour vivre quelque chose de passionné ou d'anormal, elle devait le provoquer toute seule"*

"Mon Chichou, le pauvre, j'espère qu'il va pas croire que c'est de sa faute... car s'il n'était pas là, je me ferai deux fois plus ch... de mouron "

- Merci Serena mais je resterai là car ceux qui me blessent pour l'instant, c'est ceux qui sont en bas. Ici au moins je suis en sécurité loin de l'indifférence des yeux que je vois en bas qui ont bien pris la précaution de charger leurs regards d'une fausse compassion. Je descendrai d'ici quand on m'aura expliqué ce qu'il faut faire pour faire réagir cette école d'endormis. Qu'il vienne ici m'expliquer Dumbledore pourquoi la salle des Gryffondor est pas prête, pourquoi un mariage dans l'école tout le monde trouve ça normal, pourquoi une fille qui crie "ma culotte est rose" au milieu d'un cours ne suscite qu'une petite moue de gens que ça dérange à peine et... non rien..."

*Mowana rassembla ses jambes et posa sa tête sur ses genoux, bien décidée à rester en haut de la bibliothèque.*

"Je suis tellement désolée, Chichou de te faire vivre cette honte-là..."

Je contemple Mowana dans une fureur totale, je ne l’avais jamais vu réagir ainsi car cette fois ce n’était pas de la fausse méchanceté, c’était réellement la colère d’une personne révoltée face à un monde qu’elle ne comprend, où certaines lui échappe. J’ai alors un profond sentiment d’amour, pas d’amour comme Dimitri pourrait ressentir pour elle, mais un amour de frère, un amour d’ami. Pourtant je ne le montre pas, ça ne risquerai que d’envenimé les choses. C’est très délicat (d’essayer) de calmer Mo.

La réponse a ses questions, je la connais. C’est parce que les gens se rendent aveugles, se ferment à ce qu’il trouve anormal, font comme si ça n’existait pas. Je le sais bien car je l’ai fait depuis toujours afin d’éviter mes problèmes, et je le fais sûrement encore. Mowana Beckett est une des seules personnes qui ne ferment pas les yeux quand quelque chose attire la placidité générale, quand l’esprit grégaire du « oublions ce que nous contrôlons pas » se met en place. Parce que Mowana a sa vision des choses et surtout ses manières d’agir, elle se sentira seule et ennuyée bien longtemps j’en ai peur. Comparé à Mowana, les autres élèves ressemblaient à une masse pâteuse, lente et amorphe. Mowana était la décharge électrique tentant de réanimer les foules.

Pour la salle des Gryffondor je n’avais aucune explication.

Je m’installe tranquillement à une table de la bibliothèque et ne regarde plus la jeune fille, ou plutôt la jeune femme. Garder nos yeux sur elle ne la pousserait certainement pas à descendre et alimenter sa colère, en la fixant comme des merlans frits, n’aiderait pas plus. Sa crise était parfaitement légitime à mes yeux, elle allait se marier sous peu, elle allait bientôt participer à un tournoi important et passablement mortel et en plus tout le monde savait à présent qu’elle était une animagus et elle devra se déclarer au Ministère sous peine de punition sévère. Parfaitement légitime.

Nous n’avions pas à lui faire la moral ni rien d’autre. Mais ne rien dire serait confirmer la vision pourrie et molle qu’elle a du monde. En tant qu’ami je devais montrer que j’étais là, cela par la raison mystérieuse que depuis la nuit des temps, les amis tentaient de s’entraider. Et puis, un gant noir pour toujours autour d’une main marquée peut bien me permettre de dire quelque chose.

Je regarde la jeune femme en biais, pas vraiment bien assis sur ma chaise.


-Tu sais Mowana, tout n’a pas de réponse. Pourquoi la Vie ? Pourquoi les choux-fleurs sont pas rouge ? Pourquoi Stonebridge est préfet alors qu’il souffre vraisemblablement d’une maladie mentale incurable ? On s’en fout de tout ça.
Pour l’instant tu n’as même pas à t’en préoccuper, parce que tu le veuilles ou non tu as des obligations. Pas des obligations de respect envers Mrs Pince ici présente, qui sont d’un faible intérêt (c’est bon je suis coller…) mais des obligations envers ce charmant jeune homme en bas de l’étagère, qui n’attends qu’une chose pouvoir se marier avec toi.


Beurk ! Mon discours est d’une nullité incontestable. Si elle s’énerve pas plus c’est un miracle. Rappeler à Mowana qu’elle n’est pas totalement libre n’est pas une bonne idée. Enfin, peut être que l’argument « mariage » marchera, après tout c’est elle qui a choisie, qu’elle assume.

*Mowana refusa les mains tendues mais avait bien écouté chacun d'entre eux. Tout d'abord Ernest fidèle à lui-même bégayait des choses qu'il n'avait pas besoin de dire puisqu'elle savait qu'il comprenait. Elle voulait seulement l'avoir prêt d'elle. Serena, la cousine Kaïtos ou la tante, je sais plus, avec sa bonté infinie et son ventre rond, Icare et son entrain légendaire, Chichou discrêt...*

*Mo resta tout de même sur son étagère. En souriant aux paroles d'Icare. Lui il était plus frappé qu'elle c'était certain mai il avait compris ce qui poussait Mowana à rester en haut. Elle lui dit en riant:*

- Hé ! Icare, je t'invite à mon mariage ! Tu viendras avec un cadeau, hein ? Par contre vous, Madame Pince, vous pouvez rester chez vous, je suis très contente d'arrêter l'école pour ne plus jamais avoir à vous faire des politesses quand je viens vous emprunter un livre.

*Elle sourit et pose sa main sur le plafond qui frôle sa tête tandis qu'elle se penche.*

"Aller, je le fais..."

*Mowana ferma les yeux et se laissa tomber du haut de la bibliothèque. Son coeur se souleva et l'adrénalyne vociféra son influence dans tout son cerveau en criant "ATTENTION ! RATTRAPE TOI MO !!" Mais elle se laissa choir durant ces courts instants de liberté profonde. Ca ne dura qu'une petite fraction de secondes qu'elle était déjà à un mètre du sol. Elle reprit la forme d'Altaïr et vola jusqu'à Chiri-Chou et Ernest.*

- Je redescends car là haut je ressemblais plus à un messie de bas étage qu'à une révolutionnaire mais ça ne change pas mon ressentiment. Je pense que je déteste cette école et les regards faux qu'on a sur moi. Oui, je me marie Icare... au début je pensais me marier parce que je me trouvais seule, j'avais peur qu'en refusant Dimitouille personne d'autre jamais après n'aurait envie de... de vivre à mes côtés. Je pense toujours la même chose mais j'ajoute une nuance: personne ne veut vraiment vivre aux côtés des autres et de ceux qu'ils ne connaissent pas. Les fausses réalités sont moins dangereuses, n'est-ce pas. *Regard complice à Icare* Je décide de vivre aux côtés de Dim car je suis juste Mo avec lui. Ni pire ni meilleure. Et pis, finalement c'est peut-être seulement ces quelques visages, yeux, langues et bouches qui m'auront adressé la paroles qui sont ceux que je dois garder près de moi. Pas la peine d'avoir les autres. Perte de temps... usez donc vos coeurs et vos neurones dans votre tristesse, je m'en vais.

*Mo embrassa Dim sur la joue en lui glissant un "je t'aime" dans l'oreille. Elle tapa sur l'épaule d'Ernest et d'Icare et hocha la tête en direction de Serena avant de sortir en aigle par la porte de la bibliothèque.*

*On ne la revit plus dans l'école jusqu'à la rentrée des classes, au mois de septembre.*