Le coeur a ses raisons que la raison ignore [PV Deneb]

Alexi était debout, adossé à la porte de la volière. Il tenait à la main, plusieurs lettres qu'il avait écrites tard dans la soirée d'hier. Elles étaient toutes adressées à ses amies de Durmstrang qui commençaient atrocement à lui manquer.
Leur contenu, Alexandrei s'en souvenait encore, il aurait pu les réciter une à une par coeur, tellement il avait été touché à les écrire.

Pensif, il regarda l'intérieur de la volière et leva la tête afin d'apercevoir, le sommet de la tour, remplie ça et là, par de multiples hiboux attendant leur missive.

La plus proche des personnes connaissant Alexi aurait eu du mal à ressentir les sentiments qu'il éprouvait en ce moment présent. Sûrement était-ce dû au fait, que lui non plus ne savait pas comment il allait.
Il était à la fois heureux d'être à Poudlard pour des raisons qu'il était sûrement le seul à connaître parmi tout le château, mais également, troublé par des sentiments qu'il n'était plus à même d'expliquer seul.

Une légère brise s'engouffra dans la tour, ce qui lui fit le plus grand bien. Il inspira profondément quelques secondes avant de retrouver un état de sérénité qui avait disparu depuis son départ.

Pense: "Non mais punaise ! Est-ce que c'est pô possib' un truc pareil ?! J'ai compté, y'en a exactement 276 !!! Mais qui veut écrire à ses parents après un truc comme ça ! Vivement que je sache voler ! Ca devrait être permis dans les couloirs les balais ! Rien que pour monter plus rapidement ces foutus escaliers !"

Jolie début de journée pour notre chère Deneb qui pestait comme un putois coincé dans une porte. Ce n'était pas tant les marches à monter qui la rendait malade mais plutôt Egon. Ell s'était pourtant juré de ne pas utiliser son pouvoir sur lui... bah tant pis, il ne faut jamais juré de toute façon.

Les marches n'étaient qu'une excuse à son ennui. Elle n'arrivait pas à passer outre sa mauvaise humur. Meme le travail n'y faisait rien, il lui était impossible d'oublier ça: il ne voulait plus lui parler.

Pense: "Pourtant, je sais qu'il m'aime encore. Je suis sa citrouille quoi !"

Arrivé dans la volière, elle vit le charmant garçon de Durmstran qui était en train de poster le botin téléphonique à quelqu'un.

- Waouh ! Ca dit être les lettres pour toute la population Bulgare minimum !

Ne put-elle s'empêcher de s'exclamer à la vue de toutes les lettres que le champion de Bulgarie tenait à la main.

- Oh ! Excuse-moi, je m'appelle Deneb Kaïtos... Je connais ton prénom... Le soir de ton arrivée, j'étais dans la salle...

Elle garda son dynamisme, bien qu'elle sentait que le garçon n'allait pas fort.

Pense: Pauvre choux, il doit être en train d'écrire à tous ses amis pour leur dire à quel point nous sommes des trolls s'il a croisé Mo... pourvu qu'il ait pas encore rencontré Mowana... Il pourrait croire qu'on est tous comme ça.

Le silence des lieux avait été perturbé par une entrée plutôt fracassant de l'une des élèves de cette école.
Entendant la porte de la volière s'ouvrir derrière lui, Alexi s'était rapidement retourné, ses lettres toujours à la main. Le regard d'Alexandrei qui se posa sur Deneb était des plus interloqué. Elle semblait s'être levée d'un bon pied et les paroles qui sortirent de sa bouche avec frénésie et rapidité avaient obligées Alexi à tendre l'oreille pour tenter de comprendre le sens des mots qu'elle venait de prononcer.

Légèrement décontenancé par cette arrivé inopinée, il mit quelques secondes avant de retrouver ses facultés d'expression.

"Bonjour ... Heu ... Deneb ? Désolé mais mon anglais n'est pas trop exercé ! Ravi de faire ta connaissance !"

Pense : "Peut-être une amie à Enki !?"

- Si tu veux, je t'exerce moi ! Je suis très bonne en anglais... et en français... et aussi en arabe... et pis si tu insistes vraiment en latin... mais je pense pas que ça t'intéresse. Tu connais mon prénom et ça, c'est quelque chose qui me fait très plaisir.

Deneb se dirigea vers Cétia, son hibou, et lui attacha à la patte une lettre destinée à son frère pour qu'il pense à lui rapporter de Londres une robe de bal pour le Night of the Prom. Même sans Egon, elle comptait bien s'y amuser et, surtout, elle voulait être jolie pour voir son Amour recevoir son diplôme. Peut-être la remarquerait-il à nouveau. Reconquérir son petit bonhomme la motivait au plus haut point. Elle avait pû lire dans ses pensées qu'il en était toujours amoureux. Le faire céder était son objectif.

Heu... pendant qu'elle pensait à ça, le Bulgare la regardait bizarre.

Pense: "Finalement, tomber sur moi, c'est peut-être pas mieux que de tomber sur Mo pour commencer aux Royaume-Unis. Faudrait que je me rattrape."

- Tu vas bien, Alexandrei ? Je te trouve une mine assez tristoune,

Dit-elle plus calme.

- Le championnat t'ennuie ?

"Le championnat ? Ah oui ... le championnat !!" Après avoir revu Enki dans le parc, le tournoi des 3 Sorciers était devenu pour Alexi secondaire. D'ailleurs en y réfléchissant bien, il avait toujours été au second point. Il était venu avant tout ici pour revoir son ami d'enfance et de découvrir enfin ou celui-ci passait le plus clair de son temps.
Mais maintenant qu'il y était, il aurait aimé être ailleurs, sûrement à cause du fait que cette venue implique pour lui beaucoup de choses auxquelles il devait se faire un point d'honneur à régler.

Alexandrei se mit de trois quart afin de ne pas perdre de vue Deneb, et de paraître impoli, et de pouvoir accrocher successivement ses lettres aux hiboux postés à ses côtés.

"Il ne m'ennuie pas non, et pour tout te dire, je l'avais complètement oublié ! J'ai retrouvé un ... ami, que je n'avais pas vu depuis longtemps, tu le connais peut-être, il s'appelle Enki, il est à Poufsouffle si mes souvenirs sont exacts. Je suis autant ici pour lui que pour le reste"

Alexi stoppa ici nette la conversation. Peut-être du fait qu'il avait réellement le besoin de dire ce qu'il lui pesait sur le coeur, mais il trouvait qu'il commençait à en dire beaucoup trop. Après tout, il ne connaissait pas cette fille, il fallait mieux rester sur ses gardes.

Deneb garda un visage très neutre pour recevoir l'information. Elle comprit assez rapidement qu'Alexandrei n'allait pas très bien et qu'il était préoccupé. Poudlard était en effervescence avec l'organisation du tournoi et il lui semblait inconcevable qu'en ayant eu la chance d'avoir été choisi et d'avoir remporté toutes les victoires dans son école, il ait "oublié" l'événement. Sa préoccupation était tournée vers son ami retrouvé, cela devait beaucoup compter pour lui.

Deneb décida de comprendre en quoi Alexandrei était là pour Enki. Connaissant le préfet depuis qu'elle était à l'école, Deneb savait beaucoup de choses sur lui. Elle venait juste de faire le recoupement entre ses lettres, son correspondant, l'anecdote qu'il lui avait un jour confié en quatrième ou cinquième année et Alexandrei Zagora.

Pense: "Quelle sotte ! Comment j'ai pu oublier ? Enki était attablé tous les soirs à écrire ces lettres pendant des heures !"

Alexandrei était ce fameux correspondant. Deneb sourit, elle venait de comprendre: l'ami de lettres.

- Oui, un bon ami même si nous nous parlons peu, disons que nous nous voyons souvent... (et qu'il m'a évité plus d'une punition ) En 4ème année nous étions souvent fourrés ensemble. Il était le calme d'après mes tempêtes. J'étais plus studieuse que maintenant et nous travaillions très tard pour nos examens... il m'a aidé beaucoup pour mes BUSES. Tu es Alexi alors...

Conclu t-elle comme une évidence nouvelle.

- Alexandrei, tu sais qu'Enki vient d'être choisi pour la compétition au moins... vous allez peut-être combattre l'un contre l'autre... C'est ça qui te tracasse ?

"Je suis Alexi oui." avait-il répondu à Deneb en affichant un léger sourire forcé.


"J'espère que vous avez prit soins de lui durant ces années." s'était-il entendu répondre.


Deneb était apparemment parvenue à lire le mal-être qui emplissait Alexandrei. Le jeune bulgare, inconsciemment, lui répondit d'une voix détachée comme s'il voulait rendre impossible l'accès à ce qu'il ressentait.

Il aurait apprécié à ce moment là obtenir à Durmstrang de meilleures notes concernant les cours d'Occlumancie qu'ils avaient eu.

Malgré le fait, qu'il ne connaissait pas beaucoup Deneb, Alexi semblait petit à petit lui offrir sa confiance. Il avait toujours été relativement complice avec la gente féminine et peut-être voyait-il en elle, l'une des complices de son école avec qui il partageait tout et n'importe quoi.
Néanmoins, le fait qu'elle connaisse apparemment bien Enki jouerait peut-être contre lui.
Il était fatigué de devoir toujours surveiller ses paroles ou ses pensées. Intérieurement, une dure lutte se produisait entre sa conscience et sa raison, comme si enfin, il espérait voir en cette situation, une délivrance à toutes les sensations qu'il ressentait depuis son départ.


"Tracassé ?! ... Oh non ! La compétition pour moi n'est vraiment pas importante, après tout, ce n'est qu'un tournoi."

- Non, ce n'est pas qu'un tournoi ! Un peu d'honneur voyons !

S'écria Deneb malgré elle. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait s'empêcher de s'immiscer dans l'esprit des gens. Etrangement Alexandrei offrait peu de résistance. Elle s'obligea à ne pas continuer pour ne pas aller chercher d'informations qu'elle n'était pas sensée connaître. Elle préférait de loin recueillir son histoire par Alexandrei lui-même. De ce fait ne lui parvinrent à peine que quelques images. Il y avait beaucoup d'"Enki" dans les pensées du beau bulgare.

Pense: "Mais qu'a t-il bien pu se passer ? S'ils s'étaient disputés, je l'aurais certainement su..."

La frêle Poufsouffle respecta l'armure dont son interlocuteur armait son regard pour le rendre transparent à toute lecture. Par politesse aussi, elle n'utilisa pas la magie pour pénétrer ses pensées. En outre, une telle attitude pouvait se retourner contre elle. La dernière carte à jouer pour que le jeune homme se sente à l'aise avec elle était la patience et une touche de finesse.

............Dommage ce n'était pas très Denebien la finesse.

- Enki, lui, il a été choisi sans le vouloir et je sais qu'il se battra envers et contre tous pour l'honneur de sa maison, et de Poudlard. A nos âges, d'avoir encore des valeurs pour lesquelles se battre ou concourir... pour l'amour et le respect des autres, c'est important. Alors, supporte ce qui t'a motivé pour arriver jusqu'ici et ne dis par "juste un tournoi" quand plusieurs aimeraient être à ta place avec sans doute trois fois moins de talent !

Plus douce à présent, Deneb sort sa baguette et la dirige vers les murs d'un mouvement large du bras, dessinant un cercle, tournant sur elle-même.

- Insonoratus !

Elle se tourne vers lui:

- Alexandrei, tu ne peux pas entamer un championnat qui compte autant pour nous avec ce moral que tu as... Les victoires faciles n'intéressent personne à Poudlard. Nous voulons nous battre contre des sorciers au moral d'acier. Qu'est-ce qui est plus important que le tournoi pour toi qui as remporté toutes ces batailles et parcouru tous ces kilomètres ?
Les murs n'ont plus d'oreilles... assieds-toi... je crois que tu as du ménage à faire dans ta tête toi

Lui proposa t-elle doucement, en prenant elle même place sur l'un des bancs de la volière.

Alexandrei était amusé d'écouter cette jeune personne postée devant lui. Elle semblait appartenir au genre de fille combative, exubérante, dynamique, n'aimant pas se faire marcher sur les pieds et détestant par dessus tout, recevoir des ordres.
Elle était différente du stéréotype auquel les amies d'Alexi à Durmstrang correspondaient, mais étrangement, elle était tout à fait la personne dont il avait besoin au moment présent.
Malgré les hurlements d'alerte de sa conscience, Alexi essaya de rompre la barrière psychologique qui s'était dressée dans son esprit. Il prit sur lui et décida de lui concéder sa confiance. Après tout, il n'avait plus rien à perdre …

Il la dévisagea de ses yeux verts clairs. … Ultime jugement avant le grand saut.

"On dirait que tu portes beaucoup d'importance à la compétition Deneb … Tu vois, moi, je suis avant tout venu ici pour revoir Enki. Si je me suis battu contre mes congénères et que j'ai été sélectionné, ce n'était pas pour faire remporter à mon école le tournoi. Non … c'était juste pour … lui.


Nous nous sommes perdu de vue depuis déjà un petit moment, pour des raisons obscures que je connais pas et que je ne tiens pas à connaître... Mais je n'ai jamais cessé de penser à lui…

Tous mes meilleurs souvenirs sont rattachés à lui. Il n'est pas quelqu'un que l'on peut oublier facilement. Je ... ... ... tiens à lui ! Je tiens à lui plus que ... ... ... tout ! Plus que tout…" les dernières paroles d'Alexi furent prononcer dans un murmure.

A peine avait il eu le temps de reprendre son souffle, qu'un sentiment jouissif de libération le gagna. Il se sentait tout d'un coup plus léger comme si le poids qui pesait sur ses entrailles depuis son arrivée à Poudlard avait enfin disparu … Tout du moins, en partie.

Deneb laissa un peu de silence après qu'il eut terminé de parler. Elle avait l'impression qu'il avait lâché la vapeur. Mais alors quelle vapeur ! Si elle s'était attendue à cela. Avec une certaine naïveté elle pensa tout de même qu'il s'agissait là d'une très forte amitié.

Petite voix 1: Non mais Deneb, t'es troll ou quoi ! Il ne te parle pas d'amitié là ! Ca va au delà !

Petite voix 2: Gné ? de super amitié alors...?

Petite voix 3 à Petite voix 1: Aller , on s'en va, elle est barrée.

Petite voix 2: Mâh, nan, restez... il aime Enki ?

Petite voix 1: Bah voilà...

Petite voix 3: Ne le bouscule pas, peut-être qu'il ne le sait pas encore lui-même...

Dans sa tête beaucoup de réflexions faisaient leur chemin. Quelques unes allaient à Enki qui était en couple mais montrait une nouvelle attirance pour Sandwi de Serdaigle. D'autres allaient à Alexandrei qui devait souffrir cette situation d'aimer à sens unique et de savoir que le combat était perdu d'avance - en tout cas, elle le pensait.

Le jeune bulgare avait construit sa détermination sur les sentiments qu'il avait pour Enki et sa volonté de le revoir. Elle écarta de sa robe un cheveux imaginaire pour se donner un peu de prestence mais se trouvait bien incapable de prêter à Alexi autre chose qu'une bonne oreille. Un conseil aurait été le mal venu.

"Je tiens à lui plus que tout" disait-il, les passions, Deneb n'était pas sans savoir jusqu'où elles pouvaient mener.

- Tu sais Alexandrei, ce que tu ressens ça doit te rendre fort... pas faible. Si tu as vaincu tous tes conurrents motivé par cette seule pensée, je me dis que ça doit être énorme ce que tu as dans le coeur. Pourquoi ça te rend triste ? Il ne faut pas que ça s'en aille de toi ça...

Termina t-elle de penser tout haut.

- Tu n'en as jamais parlé avec lui, je suppose, c'est délicat ?

Tant bien que mal, elle tentait de ne pas céder à l'envie de le motiver car elle ne savait pas ce qu'il était juste de dire ou pas. Alexandrei avait besoin de parler, pas d'écouter.

Alexi aurait dû se douter, que la situation allait prendre cette tangente, mais il ne s'était pas attendu à tant de franchise et de compréhension de la part de Deneb. Il aurait espéré à ce moment là, que ses dernières paroles soient passées inaperçu. Lui, qui lui avait accordé sa confiance peu de temps avant, s'en voulait éperdument.


Pense : "Alexi ! Qu'est-ce-que tu viens de faire ? Nous qui avions mis tant d'efforts à protéger tout cela ! Que va-t-elle penser de toi ? Et Enki ? Tu y as pensé à Enki ?
Pense : "J'arrête pas de penser à lui !!"
Pense : "Et si elle lui disait tout !"
Pense : "Non !! Elle ne le fera pas !"
Pense : "Oh que si elle le fera ! Enki est son ami … Toi, tu n'es rien !"
Pense : "Fermes-là ! Laisses moi tranquille !"
Pense : "… Dis le !"
Pense : "Non, je ne dirai rien !"
Pense : "Dis lui que tu l'aimes !"
Pense : "Noon !!!"
Pense : "Tu es une honte pour ta famille ! Tu n'es pas digne d'être leur fils !"
Pense : "Sors de ma têêêêête !"
Pense : " … "


Tout son corps devait être en effervescence. Il tenta au mieux de contrôler ses pensées afin de ne pas transparaître l'état de faiblesse dans lequel il était. Il pensa l'espace d'un instant à fuir ces lieux, en laissant derrière lui Deneb et de nier toutes allusions futures à cette conversation. S'il aurait pu transplaner de cette volière à Durmstrang, il l'aurait fait sans hésiter.


Pense : "Peut-être pourra-t-elle faire quelque chose pour nous !"
Pense : "Tu plaisantes ?! Enki ne t'aime pas ! Et il ne t'aimera JAMAIS !"
Pense : "JE T'AI DIS DE PARTIR DE MA TETE !"
Pense : "Il te fera souffrir comme il t'a toujours fait souffrir !"
Pense : "C'est toi qui me fais du mal !"
Pense : " … "


Paradoxalement, quelque chose en lui l'obligea à rester en ces lieux, comme si cette conversation pourrait devenir méliorative vis-à-vis de la situation le liant à Enki.

"En parler n'arrangerait rien ! Je ne suis pas du genre à m'aventurer vers l'inconnu, je dois tester le terrain avant d'agir ! Je suis réaliste ! Enki n'est pas … quelqu'un pour … moi ! Le plus dur reste à le comprendre et l'accepter !

Si je lui dis quoi que se soit, je vais le perdre ! Ne me dis pas "non" s'il te plait ! Ces choses là font partie des choses courues d'avance..."

Le vocabulaire qu'utilisait Alexandrei montrait qu'il n'assumait pas encore totalement. Ces phrases étaient remplies de figures "s'aventurer vers l'inconnu", "tester le terrain"... comme si aimer Enki d'un amour mal jugé faisait de cet amour une expédition vers de dangereux pays. Et les "en", les "choses-là", les "le" et autres déterminants qui ne déterminaient rien... Alexandrei devait sans doute d'abord mettre au clair ce qu'il voulait avant de savoir comment il le voulait.

Elle avait risqué beaucoup de choses pour être avec Egon alors que rien n'était fait pour les accueillir dans le sein de la vie. Alors, tel un nourrisson, elle avait tété à la goutte la moindre larme de bonheur et d'espoir, pour y croire toujours.

Voix 1: "Non mais crétine, tu as vu que là c'était deux garçons..."

Voix 2: "Moui... c'est pô aussi difficile peut-être... enfin, ça serait pas difficile si Enki aimait les garçons... mais ça je sais pô... je crois pas... sauf si Shanty est un garçon..."

Voix 3 à Voix 1: "Aller, barrons-nous, je te dis, elle comprend rien..."

L'espoir ne servait rien. A son grand damn Deneb allait faire quelque chose de terrible: citer Mowana:

- Tu sais, il dans l'action on trouve des fois des solutions à nos réflexions. Je pense que cela va être dfficile mais je crois que pour toi l'objectif n'est pas d'obtenir Enki, tu l'as déjà, en ami... l'objectif serait plutôt de te délivrer de ton secret pour ne pas vive avec ça.

Elle se leva et lui fit face en lui prenant les deux mains.

- C'est le pire conseil à donner dans ton cas peut-être... en général je ne donne pas ce genre de conseil... je n'en donne pas. C'est seulement qu'il me semble que tu dois penser à toi, s'il est ami un vrai, il saura te garder. Sa réponse ne sera pas celle que ton coeur espère mais tu sauras qu'il sait et tu pourras vivre avec ça. En tout cas, ce n'est pas grand chose, mais je suis là si ça ne va pas... Pis tu n'es pas obligé de lui parler maintenant tu pourras le faire quand tu seras prêt.

Elle lâcha ses mains et alla vers Cétia. Elle tendit son bras, la chouette vint se poser dessus. Les griffes firent un peu mal à Deneb mais elle acceptait la douleur car elle savait que Cétia ne ferait jamais mal délibéremment. Elle avait confiance en sa chouette.

Pense: "Alexandrei n'a peut-être pas confiance en la réaction d'Enki..."

"Tu sais, je ne crois pas que je veuille qu'Enki reste pour moi un ami." répondit-il à Deneb, les bras le long du corps et la tête basse.
"Je veux dire par là que … que j'ai envie d'être plus que ça à ses yeux." ajouta Alexi avec hésitation.
"Mais la réponse, … je l'a connais déjà. Et le fait d'en parler, ne pourrait rendre les choses que plus difficile à vivre … ou impossible …"

Avec le temps, Alexi avait pu s'imaginer, tous les scénarios possibles et inimaginables. Il avait bien souvent, toujours une réponse à ses interrogations qui était principalement pessimiste, mais qui pour lui, correspondait à une forte probabilité d'être au plus proche de la réalité.
Il avait du mal à discerner si le fait de parler avec Deneb arrangeait les choses ou au contraire, les empiraient. Il avait certes le besoin de parler, non pas pour ressasser ses problèmes, mais plutôt pour trouver une solution qui lui convienne ce qui n'allait pas être chose simple.
La plupart des personnes avait qui il discutait de ce genre de difficulté, n'avait pas idée de la complexité de la situation. On ne pouvait bien souvent pas la transposer avec une expérience classique déjà vécue. Même si de plus en plus de gens étaient compréhensifs sur ce genre de relation, cela n'était pas constamment le cas.

Alexi était persuadé d'une seule chose. Qu'Enki prenne bien ou mal la chose, impliquerait de façon certaine, une finalité identique. Il n'obtiendrait pas ce qu'il souhaite au plus profond de ses entrailles. Alors quel serait l'intérêt d'en parler ? Puisque de toutes les manières, l'issue était fatale. Pourquoi risquer leur amitié ? Puisqu'il n'obtiendrait rien en retour. Pourquoi aimer quelqu'un qui ne serait pas capable d'en faire autant ? A cette question, il n'avait pas de réponse, et c'était très certainement, l'une des plus dérangeante à son goût.
Alexi n'était donc pas entrain de se poser la question de comment allait-il faire pour aborder le sujet avec son ami, mais plutôt comment allait-il faire pour le cacher et faire en sorte de n'éprouver pas plus qu'une simple connivence amicale. Quoi de plus difficile pour un être humain de refouler ses sentiments ?! Il en était pourtant obligé, l'avouer n'arrangerait rien, et l'accepter était un luxe qu'il ne pouvait s'offrir au risque de souffrir.
Il n'était pas dans un état de confusion mais plutôt entrain de se répéter les possibilités qui s'offraient à lui.

Pense : "Si je lui en parle, il ne va pas m'offrir ce que je souhaite."
Pense : "Et il va te rejeter !"
Pense : "Peut-être. Mieux ne vaut rien dire."
Pense : "C'est ça, souffre en silence, tu as l'habitude maintenant !
Pense : "Il faut que j'oublie, passer à autre chose. Enki est mon ami, et il doit rester comme tel !"
Pense : "Naïf !"
Pense : "Qu'est-ce que tu fais encore là toi ? Je t'avais dis de partir !!"
Pense : "Débrouilles toi tout seul ! Mais n'oublies pas que je ne suis jamais très loin."

"Deneb, tu dois me promettre, mais si l'on ne se connaît pas beaucoup, que tu n'iras pas en parler à Enki. Il ne faut … Il ne doit pas savoir !" termina-t-il avec une intonation faible de voix mêlée de doute.

Deneb comprenait l'inquiétude d'Alexandrei et ne pouvait pas le forcer à agir d'une façon ou d'une autre. Une chose était certaine, Alexi souffrait et il lui sembla qu'il préférerait souffrir en silence que de vivre pleinement l'émotion et le sentiment que procurerait la libération de son désir pour Enki.

Elle rougit un instant en imaginant Enki et alexandrei s'embrasser. La raison qui poussait un garçon à aimer un autre garçon, elle ne la connaissait pas mais le schéma amoureux lui paraissait identique: on flash, on aime.

Le visage anxieux du bulgare la mettait mal à l'aise. Il avait l'air d'en découdre avec ses pensées et elle aurait tout donné pour lui changer les idées. D'abord, elle devait apaiser son stress:

- Ho ! Du Chaudron ! Je suis pô une rapporteuse, tu me prends pour qui ? Je ne dirai rien à Enki. C'est à toi de lui en parler... quand tu le voudras et si tu le veux. Je suis gaffeuse mais pas sans esprit. Je sais ce que ça fait et ce que ça donne de parler pour quelqu'un d'autre des sentiments qu'on n'éprouve pas soi-même et d'avoir trop de monde dans sa vie privée,

Termina t-elle avec un semblant d'amertume dans la voix.

Elle pensait évidemment au entremetteuses ouaux entremetteurs qui persuadés de faire une bonne action allaient se porter garant des sentiments d'un coeur plus motivés par l'empressement et la curiosité que par l'envie de réellement simplifier la situation d'un couple. Il y avait eu tellement de porte parole dans sa relation avec Egon, qu'elle ne savait même plus qu'ell voix elle était sensée écouter. La sienne avait été étouffée par tous les qu'en dira-t-on, les mensonges et la pression des autres.

- Maintenant que tu sais que je ne suis pas une rapporteuse, veux-tu venir avec moi au bal, juste pour s'amuser, pas pour être un couple évidemment. On devra danser ou passer des épreuves. Dans le pire des cas, si cela nous dit rien, on se contentera de papauter tranquillement. Ca te dit ou pas ?

Alexi avait eu vent dans la journée d'hier, qu'il se préparait un Bal à Poudlard. Il n'avait pas pensé une seule seconde à y participer, non seulement parce que ce genre de réjouissances avait le don de le mettre mal à l'aise mais en plus, il n'avait pas du tout l'envie de s'amuser.
Il fut donc gêné lorsque Deneb lui proposa d'y aller avec elle. Son teint rougit légèrement, et ne sachant plus quelle posture adopter, Alexi pencha légèrement sa tête sur sa droite et fronça son regard qui scrutait la jeune Poufsouffle qu'il n'arrivait toujours pas à cerner.
Il remit d'un mouvement lent sa tête droite et passa rapidement sa main dans ses cheveux épais. Un léger soupir s'apposa sur ses lèvres, suivit d'un rire étouffé nerveux.

"Deneb je …" il reprit sa respiration et s'éclaircit la voix. "Ta proposition, me fait chaud au cœur. Mais je vais être obligé de la refusée, non pas que je n'aimerais pas y aller avec toi mais … Je n'ai pas l'envie en ce moment d'aller m'amuser, et je n'ai pas l'envie non plus de rencontrer ou de voir du monde … J'ai surtout besoin de tranquillité avant d'entamer les épreuves du tournoi … J'espère que … tu comprends !? …"

Après avoir répondu à la proposition de Deneb, Alexi hésita un moment à continuer de soutenir son regard sur elle. Il appréhendait quelque peu sa réponse, mais il avait surtout peur que sa réaction l'ait vexée. Son rire n'avait été nullement moqueur. Il avait été généré par la vision du "couple Alexandrei / Deneb" au Bal de Poudlard sous le regard ébaubie des autres congénères de l'école et en particulier celui d'Enki. Qui serait très certainement présent en compagnie d'une charmante demoiselle dont l'identité était inconnue – et tant mieux – d'Alexi.

Puis, une autre idée vint tirer Alexandrei de cette scène comique pour l'emmener vers une pensée plus sombre. Malgré le fait qu'elle lui ait garantie sa sincérité, Alexi ne pouvait pas en être certain. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis quelques dizaines de minutes, ou une heure tout au plus.
Le refus de participation prononcé à cet événement festif dont Alexi venait d'être l'invité allait peut-être générer de la part de Deneb une envie de vengeance. Elle savait maintenant des choses sur lui, plutôt compromettantes, dont elle pourrait se servir.
Il secoua sa tête un instant comme pour chasser ces idées ténébreuses dont il était souvent la victime. Il retrouva son calme intérieur après quelques efforts de concentration et regarda Deneb, faisant toujours face à lui.

"… que tu comprends que … je ne veux pas te blesser, mais ce genre de cérémonie ne sont pas faites pour moi."

Deneb fit une petite moue mais rétabli son sourire assez vite pour qu'Alexandrei ne se sente pas coupable. Il était normal qu'il n'ait pas envie d'y aller, et elle ne le penait pas pour elle.

- Tu as raison, c'est idiot ce que je te demande. Mais ne t'en fais pas, va, arrête de faire cette tête, je ne t'en veux pas évidemment !

Elle s'avança vers lui et le regarda longtemps dans les yeux puis son regard parcouru les courbes de son visage. Elle le trouvait très beau mais sa propension à l'inquiétude limait les traits les plus jolis. Deneb se prit à imaginer le jeune Bulgare en train de faire la fête. L'image avait du mal à trouver son cadre car il avait l'air tellement sérieux. Savait-il s'amuser ou était-il toujours dans ce pathos ?

- Un jour, il faudra tout de même que tu penses à sourire, toi sinon la douleur va s'installer à tout jamais sur ton visage et un jour tu ne sauras plus sourire.

Elle lui sourit en baissant la tête pour faire son regard Lauren Bacall et prend un voix grave:

- Dommage pour vous, chéri, vous auriez passé une belle soirée.

Elle rit et tourne sur elle-même pour rejoindre l'une des fenêtres et observer le panorama devant ses yeux. Dans un moment d'inproductivité, elle réfléchit à ce qu'elle fera l'année prochaine sans Egon. Pour l'instant, il est encore là même s'il n'est pas avec elle et sa présence dans ces murs la rassure. Il n'y aura plus d'Egon, plus d'Enki, plus de tous ces amis et ces dernières heures à Poudlard lui semblent plutôt tristes. Elle aimerait terminer son année sur une note positive. Elle soupire en se rendant compte qu'elle non plus ne veut pas réellement aller à ce bal, pas sans Lui, pas sans Egon sous els yeux des autres.

Pense: "Alors oui, je te comprends bien Alexandrei, c'est moche d'aller faire la fête, en n'étant que parallèles avec ceux qu'on aime sans que nos droites ne soient confondues. La géométrie de l'amour, c'est assez douloureux"

Alexi resta un moment décontenancé par les propos de Deneb. Il s'était arrêté sur l'une de ses phrases : "[…]la douleur va s'installer à tout jamais sur ton visage[…]". Cette allusion à sa mélancolie lui faisait froid dans le dos. Sa tristesse était-elle autant perceptible sur son visage ? Apparemment oui. Il passait tellement de temps à refouler ses émotions depuis qu'il était arrivé à Poudlard qu'il devait avoir maintenant une mine affreusement sombre, lui qui d'habitude avec un figure plutôt rayonnante à Durmstrang.

Il demeura sur place un moment quittant les yeux de Deneb qui prenait appuie sur le rebord de la fenêtre de la salle pour apercevoir le paysage extérieur. Il se décida enfin à bouger et alla rejoindre la jeune Poufsouffle. A quelques centimètres d'elle, il s'adossa contre le mur et releva la tête et perdit son regard dans le vague.

"Tu as sans doute raison … Je devrais mettre un petit peu mes problèmes de côté." lui répondit-il sans grandes convictions.

Il reporta alors son attention sur Deneb et découvrit à son tour, un visage obscur qui devait être lui aussi tourmenté par des problèmes tout aussi complexes que ceux d'Alexi.

"On parle beaucoup de moi, mais si je ne m'abuse … Tu n'es pas au mieux de ta forme non plus … Me trompe-je ?"

Il allait peut-être toucher un point sensible de la jeune fille qui n'avait très certainement pas l'habitude de confier ses petits secrets à des garçons. Mais comme le temps était aux confidences, Alexi lui tendit alors une perche.

"Tu sais, ton Insonoratus doit toujours être en place" lui lanca-t-il sur un ton enjoué pour détendre l'atmosphère qui commençait à se faire pesant dans cette volière.

Au milieu d'un petit sourire, Deneb se réfugia soudain pour ne pas rendre plus grave ce qui après tout n'étaient que des problèmes de cœur.

Elle avait perdu la fin de scolarité à force de ne penser qu'à ça et se félicitait d'avoir de surcroît abandonné la préfecture sinon elle n'aurait jamais survécu à cette fin de sixième année. La jeune Poufsouffle était plutôt d'un tempérament ouvert et bavard, ce qu'elle n'aimait pas cependant c'était dramatiser, alors ce fut avec un sourire de plus en plus rayonnant qu'elle répondit:

- Oh ! La routine, tu sais… J'ai trompé mon copain, pour lui échapper j'ai failli tuer monsieur Gaichiffon ce qui a mené mon amoureux au Ministère à ma place, où il s'est parjuré pour me protéger et devine quoi ? Il m'aime toujours mais refuse de me parler ou de me regarder dans les yeux. Marrant, hein ? Tu ne me bats pas avec ta situation. On pourrait même dire que tu dois être hyper gentil avec moi pour me réconforter car je soooooooooouffre atrocement !

Oh ! Oui, elle souffrait bien qu'elle continuait de faire le clown. Souffrir mais pas simplement de n'être pas auprès d'Egon. Elle souffrait car elle se savait impuissante à résoudre les problèmes. Seul le temps pourrait arranger ou envenimer la situation. Protégée à l'intérieur du château, elle ne savait pas ce qui se passait à l'extérieur. La lettre qu'elle venait d'envoyer était destiné à sa tante Serena à laquelle elle demandait des nouvelles pour le dossier d'Egon.

Après que Deneb ait prit la parole, Alexi resta figé sur place, le visage vide de toute expression. Soit cette fille avait l'incroyable capacité de relativiser tous ses problèmes, soit elle était complètement perdue. Il patienta donc quelques instants et s'aperçu très rapidement que le sourire qui éclairait le visage de la jeune Poufsouffle ne mit pas longtemps avant de disparaître, ce qui lui fit comprendre qu'elle aussi était submergée par des soucis.
Dans un léger soupir, Alexendrei baissa la tête comme pour laisser à la jeune fille un court moment d'intimité. Mais dans une pièce aussi étroite que haute, et en compagnie d'un inconnu, il n'était pas évident d'avoir un moment à soit. Il releva la tête et la tourna dans sa direction, ses lèvres dessinant un sourire confus.
Avant de répondre quoi que se soit, il l'examina du regard comme pour découvrir des éléments pouvant l'aider à trouver quoi répondre.

Il faisait de plus en plus jour dans la volière et le reflet du soleil levant sur le visage de Deneb la rendait véritablement magnifique.
Quant on parle d'amour, il est beaucoup plus évident pour un garçon et pour une fille de nouer des liens qu'entre deux garçons. A cette pensée, Alexi se demanda comment une fille aussi ravissante que celle qui était devant lui pouvait en être presque au même point que lui. Dans un sens, cette réflexion redonna du courage au jeune Bulgare. Il se rendit compte que le malheur pouvait toucher tout le monde et qu'en fin de compte, rien n'était évident pour personne, alors que quelques instants plutôt, il était convaincu que sa situation était l'une des pires qui puisse exister. Maintenant, il avait trouvé quelqu'un d'autre qui était dans les mêmes tourments que lui, malgré ses apparences avantageuses.

- On se ressemble sur au moins un point alors.

- Rien n'est jamais acquis … Rien n'est simple, telle est la vie. lui répondit-il.
Il regretta quasiment instantanément d'avoir prononcé cette phrase, elle lui paraissait maintenant ridicule et ne lui correspondait absolument pas.
Il avait l'impression d'être un vieux sage devant son apprentie, entrain de lui faire réaliser les choses de la vie d'une manière très philosophique.
Il ne pu s'empêcher de réprimer un rire franc et spontané qui lui fit rapidement monter les larmes aux yeux.


HJ : Désolé du retard, je n'avais pas vu le reply.

HJ: Et moi donc... avec la rentrée, mon travail et mes impératifs, j'ai carrément passé à la trappe tout mon DJ

Deneb sourit amèrement à Alexandrei et s redressa physiquement contre le mur, comme si cela l'aidera intérieurement aussi à se tenir plus droite. Elle revoyait beaucoup d'événements de son passé et ne se sentie pas en droit de baisser les bras maintenant. Pas maintenant alors qu'elle avait vécu le plus grand trajet de sa route vers le futur sur des sentiers habités par le bonheur malgré les morts, malgré les hasards désastreux. Elle avait connu pire et elle ne se donnait pas le droit de plus y croire.

Elle frappa dans ses main pour casser l'ambiance et repartir sur un nouveau pied, une nouvelle discussion:

- Alors raconte-moi Alexi, raconte-moi ce que tu compte faire cet été... tu devras revenir pour les Jeux mais tu vas rester à Poudlard ou tu comptes partir un peu ?

Deneb aussi devait préparer ses vacances. Dans l'optique de ne pas les passer avec Egon, pour la première fois en six ans.