Jeu de rôle basé sur les règles inventées par J.K. Rowling dans l'univers de Harry Potter.
 
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 GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)

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Serena Sweet
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Serena Sweet

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MessageSujet: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 12 Aoû 2006 - 20:16

Postez votre arrivée devant la porte, ici apparaîtra le monde dans lequel vous allez entrer, dès que vous serez prêt.
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Jonathan Mateo
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Jonathan Mateo

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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptyVen 20 Oct 2006 - 5:32

Jonathan éternua. Il arrivait des caves qui étaient étrangement froides pour ce temps de l'année. Il referma doucement la porte derrière lui, en se demandant pourquoi il n'avait pas trouvé Enki dans la salle commune. Ni lui, ni Shanty, ni Rhéna. Il s'était dit qu'ils pourraient se rendre dans la crypte ensemble. Après tout, quatrecerveaux valent mieux qu'un seul... Et puis, il devait se l'avouer : il avait peur. Peur de se perdre ; peur de ce que lui réservait l'avenir ; peur du championnat ; peur pour Isis ; peur du noir... Et oui, ce grand garçon de 18 ans avait une véritable frousse dans l'obscurité complète. À vrai dire, il faut nuancer : il avait peur dans les endroits ténébreux et inconnus.

Un frisson parcourut le dos de Jonathan, le faisant tressaillir de la tête aux pieds. Décidément, les caves étaient trop fraîches. Et ce n'était pas le moment de prendre froid et de s'enrhumer. En bon descendant québécois qu'il était, il avait certes un meilleur système immunitaire que la moyenne des anglais (et il ne se comparait pas aux français, qui attrapent la grippe comme on attrape une retenue en lançant des bombabouses à la porte de Rusard...), mais il devait se méfier car sa mère lui répétait souvent : "Mieux vaut prévenir que guérir!".

Pourquoi pensait-il à celà? Ah oui! Il revenait des sous-sols (où il s'était arrêté pour grignoter un peu) et devait se rendre dans la crypte. Se rendant soudainement compte qu'il ne se souvenait plus où était situé le passage secret dans le grand hall, il ferma les yeux et se concentra vivement. Il tentait de revoir dans sa tête le petit message que Serena leur avait transmis, de son écriture ronde et fluide. Il revoyait les lettres, tracées avec une encre de confidentialité bleue, sur un parchemin d'un blanc éclatant. Mais il ne parvenait pas à relire les mots tracés. S'efforçant d'avantage, il se rappella qu'il était écrit que le passage était près des sabliers. Pestant contre lui-même de n'avoir pas pensé à prendre le parchemin sur lui pour se rendre audit passage, il se dirigea vers les sabliers magiques, dont il ne remarqua pas que Serpentard reprenait de l'avance et Poufsouffle tirait de la patte depuis que Enki n'était plus, en se frottant le nez glacial, pour le réchauffer autant qu'il le pouvait. Il fixa ensuite, les bras croisés, les quatres sabliers. De chaque côté se trouvait un petit chandelier fixé au mur. D'instinct, Jonathan tira sur celui à côté du sablier des serdaigles. Rien ne se produisit. Il éteignit les petites flammes avec ses doigts, sur le bout des pieds. Après les trois légères brûlures, il observa les 3 chandelles se rallumer, puis un pan de mur recula et glissa dans un interstice du mur. Il s'avança, dans un corridor qui descendait en pente douce, mais qui n'était pas éclairé par des torches.


"Je savais... Voilà une épreuve avant même que le tournoi ne commence..."

-Lumos!


Il s'avança sur le sol légèrement en pente, dans un couloir qui s'ouvrait, quelques mètres plus loin, sur un escalier couvert de mousse et de poussière. Il descendit lentement l'escalier en priant pour qu'aucune marche escamotable ne s'y cache, car il savait qu'il aurait de la difficulté à s'en ressortir seul...
Malgré que les parois d'obsidienne qui l'entouraient réfléchissent énormément la lumière, il ne trouvait pas qu'il voyait bien. En effet, il était soit ébloui par un reflet malin, soit qu'il ne voyait pas loin, comme si l'atmosphère (ou son imagination...) obscurcissait le corridor et l'escalier. Jo avait descendu l'escalier humide et glissant en glissant sa main gauche sur le mur tout aussi humide à ses côtés, pour s'aider à rattraper son équilibre. Il avait l'estomac plus petit qu'un clin d'oeil de souris, et son corps n'aimait pas cette sensation de vide. Car tout le monde le sait : l'univers tend à augmenter perpétuellement son entropie, et donc à combler les vides. C'est la théorie communément appelée "du chaos" ou "du désordre". Jamais il n'avait ressenti un tel malaise stomacal. Des dessins, ou des sculptures, étaient représentées sur le mur. Jonathan sentit des bas de relief sous sa main qui longeait le mur, ainsi que des hauts-reliefs, un peu plus loin. Lorsqu'il les effleurait du bout des doigts, il lui semblait que de petites lumières jaune ou rouge s'allumait sur la sculpture. Certains dessins étaient composés de fines lignes de peinture écaillée, qui s'incrustait peu à peu dans les ongles du jeune homme. La crypte avait dû être autrefois un sanctuaire et ces dessins représentaient probablement les rituels, alors que les statues devaient montrer ceux qui s'y rendaient... Jonathan entendit sa respiration accélérer, puis il éternua de nouveau. Un écho étrange, comme cristallin, le surprit et son pied glissa sur l'avant-dernière marche de l'escalier. Il ne put se rattraper et se retrouva les quatre fers en l'air, au pieds des escaliers dont on ne voyait pas le commencement. Sa baguette se trouvait un peu plus loin et éclairait de sa lumière blanche une étendue liquide.

Une étendue d'un noir d'ébène. Un liquide noir comme la nuit. Y aurait-il du pétrole sous Poudlard? Le poufsouffle n'osa pas vérifier, craignant probablement que le lac souterrain soit soumit à un quelconque enchantement... Il lui aurait pourtant suffit d'étirer son bras et de tremper son doigt pour évaluer la texture du composé, et sa viscosité. Il reprit sa baguette et s'assit en tailleur pour réfléchir, mais au bout de quelques minutes, il ne réfléchissait plus : il doutait. Si le chemin qu'il avait emprunté était sans issue? Si il s'était trompé? Le retrouverait-on? Il fit un mouvement comme pour se lever. Si, au contraire, il avait pris le bon passage? Il ne devait pas en exister un centaine dans le grand hall! Il se recroquevilla, les genoux sur sa poitrine, les bras autour. Il avait besoin de calme pour réfléchir. La lumière de sa baguette l'étourdissait à présent et il lança, à contrecoeur, le sortilège pour éteindre sa baguette, tout en sachant que sa concentration en serait accrue.


"Pourquoi je suis seul ici? Pitié! Comment les autres ont pu trouver quoi faire? Ah et puis..."

-Nox!


L'effet fut instantané. Jonathan fut plongé instantanément dans une obsurité totale. Une ténèbre de tombe. Mais moins d'une seconde plus tard, une lueur vacilla au-dessus de l'eau. Puis une seconde, et une troisième. La première lueur était rosé et prit la forme d'une femme, un bébé dans les bras. Elle lui parlait en indiquant, les deux pieds dans la mare, des points à la surface du liquide. La deuxième forme, bleutée, tentait de boire l'eau dans ses mains, mais ses efforts semblaient vains. La troisième forme jetait une incantation à une quatrième, au-dessus de l'eau. Une dizaine, puis une centaine d'autres formes étaient apparues. Finalement, alors qu'elles s'enchevêtraient et se croisaient l'une l'autre, une dernière forme apparue, avec un certain retard. C'était une forme double, dont Jo reconnu la deuxième moitié.

-Éli?

La première forme n'était autre qu'Icare, qui était l'un des champions de Serpentard. Il pointait le plafond, dans lequel Jo ne vit rien de spécial. Puis il s'avança dans l'eau. Son corps flou avait laissé une empreinte sur le sol meuble de la berge. Il s'avançait sous la surface, suivit de Élisa. Lorsqu'ils furent deux petits points sous la surface du lac, Jonathan ralluma sa baguette. Les silhouettes disparurent aussitôt. Il s'approcha de l'empreinte que la modélisation d'Icare venait de laissé, mais il constata qu'elle n'était pas unique. D'autres se trouvaient devant. Il était réellement passé par là.

Intrigué et déboussolé, le poufsouffle jeta un coup d'oeil au lac, où il avait vu l'entité verte disparaître. Il aperçut le reflet d'un escalier et comprit aussitôt que Icare avait dû pointer le véritable escalier, au plafond. Un rapide cou de tête en arrière valida cette théorie. Suivant les fantômes des deux serpentards, il mit un pied dans l'eau, environ où était le reflet de la première marche. Il ne ressentit rien sur son mollet. Il n'entendit aucun son. Il riva de nouveau son regard au plafond, par instinct et par curiosité. Son pied gauche y était apparu... S'avançant la tête au-dessus du lac, Jo ne vit rien d'autre. Jusqu'à ce qu'il trempe son doigt dans l'eau. Un doigt flottait maintenant au dessous de l'escalier incrusté au plafond. Il venait de comprendre le mystère. La mince ligne immatérielle qui semblait constituer le lac était en fait la limite de ce que le plafond révélait. On avait beau dire, parfois les réponses tombent du ciel. Et lorsque les ténèbres envahissaient la pièce, la surface réflétait plutôt le passé qu'elle avait vu et "enregistré".


"Mais pas Merlin, quelle magie permet celà?"

Il posa le pied sur la deuxième, la troisième, la quatrième, la cinquième marche. Lorsque seulement sa tête n'apparraissait pas au plafond, Jonathan se demanda si il n'allait pas s'y retrouver, la tête à l'envers... Prenant une inspiration préventive (au cas où il se retrouverait effectivement dans un liquide aux propriétés semblables à l'air, ce qui est physiquement impossible, bien entendu), il descendit de deux marches, puis ouvrit la bouche en se rendant compte qu'il était encore à l'air (qu'il ne qualifierait certainement pas de libre...). Ensuite, sa main jaillit de la surface du lac, un pouce levé, pour aider un prochain visiteur qui apercevrait son image. Il sourit intérieurement en se disant qu'il devait avoir l'air ridicule et descendit doucement les tout aussi humides marches non utilisées depuis belle lurette. Au bas de celles-ci, il parvint à ne pas débouler, Jonathan se trouva nez à nez avec une porte en acajou terni par les années. Il passa le doigt dessus et observa qu'une couche impressionnante de poussière la recouvrait. Il ouvrit ensute la porte, en la poussant simplement. Elle tourna lentement sur ses gonds et Jonathan fut ébloui par la vision. Quatre merveilleuses femmes, probablement aussi âgées que le monde, mais aux traits jeunes, se tenait de l'autre côté de la porte, dans une lumière chaleureuse qui dissipa les chimères que Jonathan s'était créés depuis qu'il avait trouvé le passage sous le chandelier. Il entra et la porte se referma d'elle-même, sans un craquement. Il se pencha devant les quatres dames. L'une d'elle, à la robe verte, lui semblait étrangement familière, mais Jonathan était plutôt subjugué par la splendeur et l'impression de grandeur qui s'émanaient de la femme à la robe doré. Il se tourna alors et vit Icare et Élisa, qu'il salua d'un hochement de tête et d'un sourire franc et honnête. Il n'osait briser le silence mystique qui régnait.

Ils étaient trois, pour l'instant. Enki n'était donc pas encore descendu? Jonathan avait fait preuve d'impatience et s'en voulut immensément. Peut-être que ses amis l'attendaient dans la salle commune. Surtout Shanty, pauvre petite. Il n'avait pas pensé à rester dès le départ avec son adjuvante. C'était vraiment mal commencé pour lui... Il devrait se reprendre rapidement! Il fit donc apparaître un bout de parchemin (jaunit) et y traça, a l'aide de sa baguette :

Je suis arrivé à la crypte. Désolé de ne pas t'avoir attendu... le stress sans doute. Ne m'en veut pas!


Suite à quoi, il lança le sortiège informulé :


"Textosisme Shanty Blenda"

Le bout de parchemin disparut, ce qui était bon signe... Aucun bip ne se fit entendre du côté de Jo, mais peut-être Shanty l'avait-elle entendu? (Ce serait tout de même préférable, pour qu'elle sache qu'il lui avait écrit...)

Il fit ensuite un nouveau tour de la salle du regard. Elle était tout simplement magnifique. Ensuite, il plongea dans ses pensées, souriant béatement. Jonathan éternua.


Dernière édition par le Dim 26 Nov 2006 - 0:02, édité 1 fois
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Enki Youshenko
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptyDim 29 Oct 2006 - 1:11

- Citrouille, il n'y a rien de normal dans tout ça, donc laisse-moi me mettre en colère si je le veux, maugréa Egon avant d'absorber le contenu d'une fiole argentée que lui tendait sa petite amie. Derrière elle, Baten opinait du chef en retenant ou des rires exaspérés ou des remarques consternées. Quoi que cela fût, Egon préférait ne pas savoir.

Devant la mine confondue de Deneb, il consentit à un geste affectueux et l'enlaça avec tendresse avant de l'embrasser.
- Embrasse-moi avant que je ne revête les traits d'Enki. Je n'aime pas savoir que c'est son image que tu embrasses quand tu m'embrasses, dit-il avant d'effleurer la bouche de son commanditaire aux yeux baissés. D'abord timide fut le baiser car l'oeil de son frère et d'Enki lui-même le gênaient puis, plus amoureuse finit l'étreinte lorsque les deux hommes détournèrent le regard pour créer un semblant d'intimité.

Les lèvres se détachèrent et les sourires revinrent comme autant d'encouragement silencieux qui l'assuraient de leur soutien. Si Serena savait cela, prendrait-elle leur mauvais tour pour une démarche de pur machiavélisme ou interpréterait-elle cela en pensant qu'ils voulaient faire le bien. Certes, en passant par le petit chemin sinueux du mal, mais le bien quand même. Egon achevait de se poser la question lorsqu'il croisa le regard vide d'Enki devant lui. Alors son coeur se serrait, alors leur amitié et leurs souvenirs remontaient à la surface dépolie de sa mémoire: "Je ne veux pas le handicaper deux fois: une fois en lui tournant le dos et une fois encore en lui retirant ses espoirs de retour" se tracassait-il avec amertume.

Devant lui ce matin-là, la brochette était belle.

Deneb, grande instigatrice, se mouvait comme le maillon essentiel de ce grand mensonge. La jolie poufsouffle lui en avait déjà fait vivre des centaines de ces aventures qui font se languir le coeur et l'esprit et se rencontrer la morale, la folie, la justice, la tromperie et l'amour sur un même pied d'égalité. Elle donna l'idée du Polynectar. Elle conservait en elle le sacro-saint de l'âme d'Enki. Elle se battait dans l'ombre pour faire exister le mort-né, le déjà-mort et l'inespéré. Quand elle apporta la fiole de Polynectar à Egon en lui assurant qu'il était normal de se sentir fautif vis-à-vis de l'école mais qu'ils se devaient tous d'être solidaires sinon rien ne valait la peine, rien ne valait la vie et le plaisir de la vivre avec ceux qu'on aime, il s'était énervé gentiment.
- La vie n'est pas un combat Deneb et rien de tout ça n'est normal.

Baten, responsable des activités chimico-magiques de la petite entreprise, suivait l'affaire d'un regard mûr. Il faisait en sorte d'aider Enki en le soignant et en protégeant le secret commun. Situation délicate qu'était celle-ci pour l'ancien serdaigle qui devait taire à sa propre maison la connaissance d'un stratagème au sein du Tournoi. Il n'avait rien voulu savoir des plans mais se tenait toujours paré, fidèle, au garde à vous, dans les rangs de la petite armée de sa soeur cadette. Il distinguait sa conscience de sa morale en préférant être renvoyé de Poudlard plutôt que de laisser Deneb et ses amis dans le triste pétrin dans lequel ils étaient depuis bientôt quatre mois.

Enki, silencieux. L'ancien préfet de sa maison devinait que ce qui se tramait autour de lui n'avait d'autres intérêts que de l'aider. Il souhaitait participer à ce Championnat mais le danger de ne jamais le voir revenir de l'un des mondes à affronter était trop grand, son handicape était trop grand. Sa mémoire était vierge des connaissances de ses années passées, il allait entrer dans la phase de soins intensifs grâce aux pharmacopées de Baten. Enfermé dans une salle mitoyenne de l'infirmerie lorsqu'il venait à Poudlard, il était devenu l'une des âmes errantes d'entre ces murs, égaré parmi les fantômes et les tableaux endormis.

................................................................................................................


Le moment vint où Egon dû se mettre en route pour rejoindre la Crypte. Fort de centaine de recommandations Denebiennes et des mains fraternelles de ses deux compagnons tapotant son épaule pour lui donner un peu de chaleur, il se leva et se dirigea vers la porte de l'infirmerie sans plus de cérémonie.


- On se dit à ce soir au dîner, plaisanta-t-il pour Deneb en serrant une dernière fois sa petite main tremblotante, c'est quoi ce regard? Tu ne vas pas me dire que tu regrettes déjà de m'envoyer à Azkaban pour la deuxième fois? Je serais déçu.

Verrait-il le dîner ce soir-là? Que leur préparait cet événement? Il n'en savait rien. Seule Serena avait la clé de toutes les réponses et elle les gardait précieusement enfouies dans son sourire angélique.

A la porte, Egon regarda sa main. Ce n'était déjà plus la sienne: il était Enki. De son côté Enki devait boire la potion de Polynectar pour devenir Egon et ne pas générer d'incohérences en cas de rencontres infortunées.

Egon referma la porte derrière lui et prit une grande inspiration. Il évita les regards qui l'embarrassaient lorsqu'il croisait d'autres étudiants le long des couloirs et des escaliers. Par le hall, il ne trouva pas Dobby, ni même Rhéna. Il prit donc sur lui de s'enfoncer dans les profondeurs sans savoir avec certitude où il devait se rendre. Etonnamment, il se sentait quiet et confiant. Un sourire persistait, pendu à ses lèvres, à côté du baiser de Deneb et qu'il sentait encore brûler sur sa bouche. Les mains dans les poches, l'allure faussement aboulique, il devait dès à présent adopter le comportement d'Enkinoë Youshenko, Docteur ès Coolisme.

Plus il avançait, plus le chemin devenait sombre. Cela ne fut qu'au carrefour du couloir menant vers les salles Organza et le reste des étendues des sous-sols qu'il croisa Rhéna.
- Salut, petite poufsouffle, fit Egon pour la saluer, prête pour la grande aventure?

A l'instant qu'il aperçut Rhéna, il se remémora les conseils de Deneb: 'Il ne connaît pas bien Rhéna mais Enki est toujours avenant avec tout le monde – contrairement à toi, tête de pioche – donc quand tu la vois tu n'auras qu'à faire comme si tu l'avais toujours connue. Il a été son préfet. Il était doux et respecté. Normalement, tu ne devrais pas avoir d'efforts à faire sauf peut-être avoir l'air... comment dit-on déjà? Cool!'

"Cool... pour l'instant, ce n'est pas le plus inabordable" pensait-il en se remettant en chemin après la jeune fille. Il préférait la voir marcher devant ou à sa hauteur pour garder un oeil sur elle. Si elle marchait trop vite, il hâtait le pas pour être à ses côtés. Si elle ralentissait, il ralentissait de même pour qu'à aucun moment Rhéna ne se situe à moins d'un mètre de la portée d'un bras.

Il parlait peu mais hochait la tête de temps à autres pour acquiescer en souriant. Les mains toujours bien enfoncées dans ses poches comme s'il s'agissait d'une promenade d'agrément, il évoluait paisiblement vers la porte de la Crypte.

Les choses se corsèrent quand ils approchèrent d'une excavation ténébreuse qui changeait du tout au tout le paysage qu'ils avaient pu suivre jusqu'ici.
- Reste avec moi, demandait Egon en ramenant Rhéna vers lui.

Il sortit sa baguette pour éclairer l'endroit. Au-dessus de leur tête le plafond rappelait une mer d'huile noire où se reflétait intégralement l'escalier qui se trouvait devant eux. Un instant Egon crut voir un bras qui sortait de l'encre du plafond mais il présuma d'abord à un effet secondaire du Polynectar.
Quelques gouttes d'eau résonnaient dans l'atmosphère écrasante et sans air de la caverne, rythmant le moindre mouvement des ombres en tierce avec les battements de leurs coeurs et leurs respirations entrecoupées de temps d'apnée. Ils avançaient, découvrant les voiles d'ombres.
"C'est étrange, quand nous sommes arrivés, j'aurais juré que cette passerelle n'était pas là" réfléchit-il en apercevant un petit ponton aérien d'une vingtaine de mètres de longueur qui menait au-delà d'un précipice peu profond mais rempli de fumée.

La configuration était étrange. Le jeune homme observa les alentours pour savoir quel chemin prendre parmi les deux proposés. L'une des possibilités proposait de passer par un chemin d'eau, celui-là même d'où il avait vu un bras qui lui indiquait la route. L'autre possibilité était cette passerelle bleue, transparente, de verre ou de spath, qui devait être ici la seule réalisation sorcière qu'ils pouvaient voir.

Son instinct l'aurait guidé vers ce qu'il avait d'abord pris pour une hallucination et il aurait volontiers emprunté le chemin d'eau mais voilà qu'au bout d'une petite minute, l'eau disparue… puis l'escalier à son tour, dans un silencieux mouvement en spirale, tel un siphon de baignoire qui se viderait.
- Rhéna, j'espère que tu viens de voir ce que je viens de voir sinon c'est l'asile assuré ou Sainte Mangouste à perpétuité, s'exclama-t-il dubitatif. Il ne nous reste que la passerelle.
"J'imagine que d'autres ont dû déjà passer par-là..." se figura-t-il en se remémorant un lointain passage de ce livre effroyablement gros que Deneb l'avait forcé à lire en troisième année: 'l'Histoire de Poudlard'. Le grimoire faisait état de salles qui changeaient selon l'heure de la journée ou le temps qu'il faisait. Certaines avaient une magie conditionnelle, d'autres une magie spirituelle et se modifiait selon l'âme de la personne qui y pénétrait. Etait-ce l'une de ces pièces? Après tout Enki et Jonathan étaient parvenus à créer grâce à la même magie, des illusions leur permettant de concevoir leur salle Organza.

Egon avança vers la passerelle avec Rhéna. Il marchait imperturbablement, la baguette pointée en avant, dressée en cas de nécessité. "Hum, la bonne blague de perdre le Championnat parce que nous nous sommes perdus ou parce qu'un nuage de chauve-souris nous a balancé par-dessus cette passerelle".
- Rhéna, ce n'est pas normal n'est-ce pas? Dit tranquillement Egon au bout de plusieurs pas. Plus on marche moins on avance.

Il s'arrêta. La passerelle lui semblait un tapis roulant sur lequel on court pour aller nulle part, comme il l'avait vu une fois dans un endroit moldu dans lequel Deneb l'avait forcé à entrer pour faire ce qu'elle appelait 'de la musculation'. Une perversion moldue de plus. Egon n'avait jamais entendu, ni vécu une chose aussi stupide de sa vie mais il avait encore une fois passée le caprice à sa poufsouffle de petite amie.

Il s'arrêta. La porte au bout de la passerelle cessa de reculer.
Il avança. La porte au bout de la passerelle recula encore.
Il s'arrêta.
- Penser.

"Est-ce la porte que je dois atteindre ou la passerelle que je dois franchir?"
Il se retourna vers l'extrémité de la passerelle qu'ils avaient empruntée et revint sur ses pas.
- Rhéna, viens avec moi, demanda-t-il en lui prenant la main de peur d'en être séparé si son idée n'était pas la bonne.

Ils marchaient mais atteindre l'autre bout de la passerelle était tout aussi impossible.
Il essaya à reculons en faisant face à la porte de la Crypte. Rien.
A reculons en marchant vers l'autre extrémité. Rien non plus.
- On est coincé?

Sourcils arqués, sourire disparu, il regarda sous pieds et découvrit que son reflet lui souriait au travers de la passerelle de cristal. Dans le reflet, encore, il y avait toujours cette main qui lui indiquait la route. Alors Egon reprit le chemin en ne regardant que leur reflet dans la passerelle. Dans ce reflet, la porte de la Crypte n'était plus qu'à deux mètres d'eux mais dans la réalité, du moins ce qu'Egon prenait pour la réalité, la porte reculait sans cesse. Finalement, ils atteignirent la porte reflétée de la Crypte et Egon tendit la main pour atteindre la lourde poignée de fer. Dans sa réalité tactile, il ne touchait rien. Dans leurs reflets, le Egon souriant ouvrait la porte.
"Mince!! Egon! Mais c'est moi pas Enki que je vois!! Et que voit Rhéna?"

Il se passa la main sur le visage: ses traits dans la réalité étaient bien ceux d'Enki. Egon n'eut pas le coeur à vérifier maintenant auprès de Rhéna ce qu'elle avait pu voir ou non, au risque, peut-être, de savoir dès à présent que le Championnat s'arrêtait là pour lui, Enki, Deneb. Il continua la route sans prononcer un mot tout le long du dernier couloir. L'ancien préfet ne releva la tête vers Rhéna seulement lorsqu'ils aboutirent à la fin de l'allée. Ils étaient tous les deux dans une sorte d'antichambre où se tenaient Jonathan, Icare, Elisa-Flavie, Poesy et quatre créatures à la beauté fantastique. Silencieuses comme des répliques de tableaux baroques, l'air hautain et supérieur aussi séduisant que paralysant, elles semblaient attendre que tout le monde soit présent, ne montrant aucun signe de faiblesse dans leur patience, aucune faille dans leur expression.

Egon salua Jonathan comme l'aurait fait Enki puis il se tourna vers Rhéna pour déchiffrer dans son expression un indice qui pourrait lui faire penser qu'elle avait vu son véritable reflet sur le sol de la passerelle. "Dans le pire des cas, je peux mentir. Un mensonge de plus ou de moins quand on se trouve dans ma situation…"

Si tel était le cas, il espérait qu'elle garderait le silence pour lui éviter d'avoir à nier devant tous, qu'elle attendrait qu'ils soient dans l'autre monde pour en discuter avec lui.
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Rhéna Johnson
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Rhéna Johnson

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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 4 Nov 2006 - 23:26

Rhéna n’avait pas dormi de la nuit. Son esprit ne cessait de revenir sur le championnat. Comment est-ce que ça allait se passer ? Elle n’en avait aucune idée. Mais les tâches ne seraient sans doute pas simples, et l’Adjuv’ était apparemment assez important… La jeune fille se tournait et se retournait dans son lit à baldaquin, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Plusieurs fois, elle s’était levée, avait enfilé ses chaussons lapins, et s’était mise à faire les cent pas dans le dortoir, marchant doucement pour ne pas réveiller les autres filles. Y en avait-il d’autres, qui n’arrivaient pas à dormir ? Après tout, cet évènement excitait aussi beaucoup les spectateurs… Finalement, elle réussit à s’endormir aux alentours de deux heures du matin, faisant un sommeil sans rêves. Ou en tout cas sans rêves dont elle se souvienne.

Le matin, Rhen’ se réveilla de bonne heure. Elle s’habilla lentement, encore ensommeillée. Elle ne savait pas quoi mettre, puisqu’elle ne savait pas comment ça se passerait, ni ou, ni… Elle ne savait pas grand-chose, en fait… finalement, elle revêtu des vêtement assez chauds. Puis elle partit déjeuner. Il n’y avait pas grand monde, à la table des Pouffyz. Ni aux autres tables, d’ailleurs. De toutes façons, Rhen’ n’y prêta aucune attention. Pas plus qu’à la nourriture. Elle s’assit quelques secondes, cela lui suffit pour s’apercevoir qu’elle n’avait pas faim.

Finalement, elle se releva et se dirigea vers la salle Organza. Elle espérait que des Poufpoufs y seraient. Elle ne voulait pas se retrouver seule dans les couloirs sombres qui menaient… Euh… Quelque part, sans doute pas trop loin de l’endroit où devait se dérouler le Tournois. Mais lorsque la jeune fille arriva dans la somptueuse salle, elle ne vit personne. Alors qu’elle se sentait bonne pour gagner seule les sombres dédales, une espèce de… Chose apparut devant-elle. Etant une bonne fifille qui suit super bien ses cours, Rhéna était incapable de dire ce que c’était.

La petite créature avait une étrange peau d’une couleur marron/verte qui semblait en cuire, et était vêtue de plusieurs couches de vêtements. Quoi que, plusieurs semblait petit pour les 36 épaisseurs de pulls, chaussettes, et surtout de chapeaux que l’être portait. La « chose » s’inclina, tenant sa pile de chapeaux pour qu’ils ne tombent pas, le bout de son nez cognant le sol, arrachant un froncement de sourcils à Rhéna. Elle allait lui demander si ça allait, quand il se mit à parler d’une voix suraiguë.

-Suivez Dobby, Mademoiselle. Il faut partir. Dobby va vous montrer le chemin.

Apparemment, la chose était un « Dobby ». Quand à savoir ce que c’était… Et ce truc voulait que Rhéna le suive ?!? Elle hésita un instant. Mais elle préférait ça que de faire le chemin seule.

-D’accord… Si vous voulez…

Elle ne savait pas franchement quoi dire d’autre à ce machin aussi étrange que bizarre. Le Dobby commença à avancer vers une porte que Rhéna n’avait jamais remarquée, au fond de la salle Organza. Lorsqu’elle passa la porte, la différence choqua presque Rhéna.

Autant Enki avait rendu la salle agréable, chaleureuse… Cool en fait ! Autant ce couloir était froid, humide et obscur. Le Champion des Pouffyz n’était pas ici. Ni l’autre champion, ni la deuxième Adjuv’. Rhéna était seule avec le Dobby. Elle le suivait à la trace, ce qui n’était pas difficile, puisque sa taille et le poids de ses nombreux vêtements la ralentissaient. En plus, ses dizaines de chaussettes laissaient des traces profondes dans le sol de terre.

Au détour d’un des rares croisements, le passage secret étant essentiellement composé de couloirs, Rhen’ aperçut quelqu’un. Lorsqu’il tourna la tête dans sa direction, Rhéna reconnut Enki. Le préfet était apparemment passé par le passage secret du hall de Poudlard. Le Dobby s’inclina à nouveau.

-Je vois que vous n’avez plus besoins de Dobby, Mademoiselle. Dobby va voir si quelqu’un d’autre a besoin de lui. Au revoir, Mademoiselle, et bonne chance.

Sans que Rhen’ n’ait eu le temps de lui répondre quoi que ce soit, l’étrange créature claqua des doigts et disparut dans un halo de lumière. Enki rejoint son Adjuvante, un sourire détendu accroché aux lèvres. Il semblait tranquille ; Rhéna ne s’était pas posé la question de savoir dans quel état elle était. Elle se rendit compte qu’elle était terrifiée. Elle ne savait pas du tout ce qui l’attendait. Elle tenta de sourire naturellement, mais sa bouche semblait rouillée.

-Salut… Prête ? Euh… Apparemment moins que toi !

Au moins, le champion savait détendre l’atmosphère. Ils se remirent en route, marchant au même rythme. Le décor était étrange, changeant. Le plafond semblait fait d’encre, ou bien d’une eau aussi profonde que le lac qui lui donnait cette couleur noire, si particulière. Mais c’était impossible ! Comment de l’eau, ou même de l’encre, pouvait tenir ainsi suspendue ? Peut être que les deux Poudlariens marchaient tête en bas… Mais c’était tout aussi improbable.

Alors qu’elle observait cet étrange plafond, Rhéna crut en voir sortir un… Bras ?!? Les temps qu’elle cligne des yeux, il n’y avait plus rien. La jeune fille était tellement apeurée, sans doute avait-elle des hallucinations. Comme cette passerelle, qui, semblait-il à la jeune Poufpouffe, n’était pas là l’instant d’avant. Mais, de peur qu’Enki la prenne pour une dingue, elle lui tût ces illusions.

La seule chose qui semblait presque normale dans ce décor était un immense escalier. Rhen’, si elle avait été seule, et en proie à une panique plus grande que la simple peur qu’elle ressentait, se serait précipitée vers cet escalier qui semblait représenter la normalité ici.

Mais, soudain, tout disparut. Comme si quelqu’un avait passé un coup de gomme dans cet endroit étrange. En moins d’une seconde, il ne resta plus que cette étrange passerelle qui était apparut étrangement. Rhéna regarda Enki, se demandant ce qu’ils allaient faire. Apparemment, il était étonné. Rhéna, depuis qu’elle était là, avait vu tellement de choses bizarres…

Rhéna ne put parler. Elle se contenta d’acquiescer. Elle avait la bouche pâteuse. Enki, lui semblait imperturbable ! Ce n’était pas le Grand Gourou du Coolisme pour rien ! Il commença à avancer sur cette étrange passerelle. Rhen’ ne voulait pas y aller. Elle était inquiétante. Et si elle disparaissait, somme tout le reste avant elle ? Et si Enki et Rhéna tombaient dans le vide ? Mais la petite Pouffie suivit quand même son préfet, lui faisant confiance.

Sauf que, même si la passerelle ne disparut pas, elle ne leur permit pas non plus d’avancer. Plus ils marchaient, plus la porte qui donnait sans doute sur l’autre monde reculait. Comme si elle était repoussée par les deux Poufsouffles. Rhéna se tourna vers Enki, qui essayait de marcher dans tous les sens possibles et imaginable, mais rien n’y faisait. Puis le regard du jeune homme descendit jusqu’au sol où ils se reflétaient ainsi que… La porte ! D’ailleurs, chose étonnante, ILS ne se reflétaient pas. Rhéna et EGON, ancien préfet des Gryffys, se reflétaient. Rhéna fronça le nez.

Elle avait souvent vu les deux garçons ensemble. 2tait-ce une histoire d’amitée, les reflets ? Etait-ce l’un des pouvoirs de cette passerelle ? Est-ce qu’Enki, à la place de Rhéna voyait sa meilleure amie, Elbereth ? Elle songea qu’il faudrait lui poser la question, mais l’instant d’après, le reflet d’Egon avança… Sans repousser la porte.

Rhéna releva le nez juste à temps pour voir la vraie porte s’éloigner. Elle essaya également, faisant un petit pas timide. Le reflet de la porte ne recula pas. Enki avait trouvé !

Ils continuèrent à marcher côte à côte, silencieusement, le long de la passerelle… Jusqu’à arriver enfin dans un endroit plus normal, plus rassurant. Une sorte d’antichambre, où plusieurs personnes se trouvaient déjà : Jonathan, Icare, Elisa-Flavie et Poesy. Un peu plus loin, 4 femmes se tenaient. Elles étaient belles, très belle. Mais d’une beauté froide, supérieure. Rhéna, ne pouvant soutenir leurs regards, baissa la tête, après avoir salué les autres élèves.

Finalement, perdues dans ses pensées sur le championnat, Rhéna en oublia l’étrange reflet d’Enki.

Les 4 femmes étaient sans doute les maîtres du jeu. Chacune d’elles, dans son expression, sa manière de se tenir, ses vêtements, rappelaient une maison. Si elles étaient vraiment ce que Rhéna pensait, sans doute attendaient-elles les autres Champions et Adjuv’s pour leur expliquer la suite des évènements…
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptyMar 21 Nov 2006 - 4:16

2


[HJ: Tous les trois êtes arrivés dans l'antichambre de la Crypte. Devant vous: quatre chemins menant à quatre portes que vous voyez au loin. Les autres Champions sont à vos côtés, sauf Serdaigle qui est actuellement là sans être là. Vous êtes censés être seize mais Elisa-Flavie, Ernest Dudikoff et Shanty Bendla manquent à l'appel.
Devant chaque porte se tient l'une de nous.]



Comme quatre statues de cire, Lux, Envy, Worthy et Vanity se tenaient face aux Champions sans bouger. Elles attendirent longtemps qu'ils soient fin prêt. Ils ne l'étaient pas et chacune à sa façon commença à se mouvoir.

Hufflepuff


Worthy ne cille pas lorsqu'elle constate que l'un des Champions de Poufsouffle n'a pas son Adjuvant. Elle avance vers eux après que sa soeur Lux termine de parler aux Gryffondor. Cette fois-ci son tour de parole vient, elle compte l'utiliser et faire entendre sa voix à peu de chose près identique à celle de Lux, mais bien une octave en dessous. Elle cesse d'avancer et sourit en baissant les paupières. Ses yeux restent fermés jusqu'à la fin de son discours d'ouverture.

- Champions de Poufsouffle, rejoignez-moi. Je me nomme Worthy, je suis votre Maître du Jeu. A travers vos épreuves, je vous guiderai. Enkinoë Youshenko, vous êtes accompagné de votre Adjuvant qui partagera vos exploits et vos pertes. D'un parrain qui vous transmettra son pouvoir. Et de votre maison qui pourra communiquer avec votre Adjuvant lorsqu'il vous sera impossible de le faire. Une fois entrés dans le monde connu sous le nom de Breezance, les lois seront inversées, la force d'attraction, la garvité, la science telle que nous la connaisson n'existera plus. La glace brûlera comme le feu rafraîchira... Ne vous fiez à rien et suivez votre instinct. Je compte sur votre loyauté pour tenir jusqu'à la fin de l'épreuve sans jamais oublier d'où vous venez... vos amis, la confiance que vous leur avez accordé et qu'ils vous accordent. J'aimerais voir l'un dentre vous devenir le finaliste de la compétition.

Worthy se tourne vers Jonathan Mateo et plante son regard jaune d'or dans le sien. Son visage fin ne laisse passer aucune de ses pensées. Worthy se contente d'ajouter à son adresse:

- Vous devrez subir une épreuve de plus en retournant sur vos pas pour trouver un Adjuvant qui veuille vous soutenir dans la Compétition. La pénalité étant que vous partirez second et que votre Adjuvant ne pourra pas communiquer avec vos supporters.

Le Maître du jeu fait apparaître un sablier en or et le tend à Jonathan:

- Lorsque le sable sera écoulé, vous devrez revenir en cette Crypte avec la personne que vous aurez choisi. A défaut d'un Adjuvant, les portes resteront fermées pour vous. Quinze minutes, c'est tout ce que je peux accorder.

De sa main, Worthy détache une perle de son collier. Elle la jette sur le sol et une porte de lumière apparaît. Elle ouvre les yeux:

- Passez par-là, vous arriverez où vous le désirez à condition de prononcer le nom du lieu clairement auparavant.

[HJ: Même si tu es censé quitter la Crypte, tu continueras de poster ici en précisant en début de poste les lieux où tu te trouves]

Worthy se détourne de Jonathan, sans le suivre des yeux quand il rejoint la porte de lumière. Devant Enkinoë, elle fait apparaître huit joyaux de couleur miel:

- Saissiez une des pierres puis jetez là avec force sur le sol. Chacune contient un numéro de 1 à 8 qui s'évaporera de la pierre brisée, il suffira de prononcer à haute voix le numéro que vous voyez apparaître. Vous commencerez Enkinoë, Jonathan suivra lorsqu'il sera revenu. Suite au numéro annoncé, vous partirez chacune vers la porte qui s'élève derrière moi. Vos chemins se sépareront à l'entrée de Breezance et vous devrez suivre la route que la pierre vous propose.

La Maître du Jeu recule d'un pas et saisit le Champion du regard pour l'inviter à choisir sa pierre.
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 25 Nov 2006 - 4:11

Finalement, comme si elles s'éveillaient d'un profond sommeil statuaire, les quatres femmes s'approchent d'eux. À la demande de la dénommée Worthy, Jonathan s'avance lentement, calmement, tranquillement, inaudiblement, bref comme dans un rêve, vers elle. Tout en l'écoutant, il réfléchissait aussi. Worthy? L'avarice? C'était elle leur maître de jeu? Mais pourquoi avait-elle un nom de vice? Aparemment ses, euh, soeurs aussi en avaient. Mais pourquoi était-ce l'avarice qui représentait poufsouffle? À sa connaissance, Enki et lui, comme la plupart des membres de leur maison, était des gens généreux. N'était-ce qu'en apparence? Une petite voix au fond de Jo lui disait que non, mais il n'en était plus certain. C'était comme si on venait de briser son idéal d'un coup. Jonatahn se sentait légèrement vide, comme sur un radeau abandonné au beau milieu de l'océan. Il écoutait de moins en moins ce que Worthy disait.

Il se ressaisit... Les lois de la science n'existeront plus à Breezance? C'était le comble, puisqu'elles étaient les seules lois que Jo connaisse réellement... Apparemment leur maître de jeu était tout de même fière de ses "protégés", et lorsqu'elle dit qu'elle souhaitait voir l'un des deux réussir à se rendre en finale, il ne put s'empêcher de penser, avec fougue :

"Moi aussi!"

Puis elle s'adressa directement à lui. Rougissant instantanément, Jonathan voulut abaisser la tête, mais il n'y parvenait pas, subjugué par le regard de la dame face à lui, ce qui lui créait un léger mal de cou. Il devait se trouver un nouvel adjuvant, qui ne pourrait communiquer avec l'extérieur. C'était sa pénalité. Bien entendu, Jo en était un peu froissé... Ce n'était pas lui qui avait demandé que Shanty soit kidnappée. Pour se rassurer, il se dit que si Éli, ou Rhéna avaient été kidnappées, leur champion aurait certainement subi la même pénalité et cette frustration était donc juste, et peut-être méritée... Jo n'avait probablement pas été assez clairvoyant et il devait maintenant en payer les conséquences...

Jonathan prit le sablier de la main gauche, écouta les dernières instructions et s'avança dans la porte, alors qu'il entendait à présent Worthy s'adresser à son aîné. Ne sachant où aller, il dit à haute et intelligible voix, comme pour utiliser la poudre de cheminette, ou encore pour lancer un sortilège, le premier endroit auquel il pensa...


-Salle commune de Poufsouffle!
"Oh non! J'aurais dû aller dans ma propre salle de Organza Potens... mes supporters sont là et j'aurais pu choisir l'un d'eux"


Mais il était trop tard. Déjà il avait mis pied dans la salle commune, silencieusement vide. La porte lumineuse restait derrière lui et Jo comprit qu'il n'aurait probablement qu'à la retraverser pour retourner dans la crypte. La salle étant vide, Jo commença par aller dans les serres, qui donnaient directement dans leur salle commune, mais elles étaient tout aussi vides. Il courut alors dans les corridors des sous-sols, jusqu'aux cuisine, puis il revint essouflé. Il avait déjà gaspillé près de la moitié de son temps... Mais lorsqu'il entra dans sa salle commune, il tomba nez à nez avec Joséphine Campbell. Surpris et heureux à la fois (Jo était l'une de ses rares soutenantes...), il s'empressa de lui demander :

-Salut! Comment ça va?
"Mais c'est pas le temps!"
Euh, je suis assez pressé... tu voudrais être mon adjuvante?
Et pourquoi tu es pas dans Organza Potens, comme tous les autres? Tu faisais quoi? Alors, tu acceptes?

"Non mais là il faudrait la laisser respirer et répondre... Ou bien elle se sauve en courant, ou bien elle te crie dessus, ou bien elle te crois fou, ou bien elle commence à te surnommer June Tinnypenny..."
Désolé... Je suis un peu à la course... Il ne me reste que, il regarda le sablier six minutes pour me trouver un nouvel adjuvant, comme Shanty a disparue... Tu veux bien, dis?


Il se laissa alors respirer bruyamment, attendant impatiemment la réponse de sa consoeur.
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 25 Nov 2006 - 17:39

Jo rentrait tranquillement de sa promenade du parc e venait de rentrer dans la salle commune. Elle allait poser son sac quand Jonathna Mateo entra en trombe. Jo ne put s'empêcher de sursauter. Il avait un dragon au derrière ou quoi?

Il lui posait plein de question auxquelles il ne lui laissait pas le temps de répondre. Elle entendit juste adjuvante. Il voulais qu'elle soit son adjuvante? Il était tombé sur la tête ou quoi? Elle n'avait pas vraiment suivit le tournois et à cet instant elle s'en sentait honteuse...

Comment pourrait elle l'aider alors? En même temps John avait vraiment l'air pressé et elle ne pouvait pas le faire patienter très longtemps et il avait l'air vraiment avoir besoin d'aide.


- D'accord j'accepte dis elle finalement. Je ferais de mon mieux... qu'est ce que je suis censée faire là maintenant alors? Dit elle déterminée.
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 25 Nov 2006 - 17:49

Eurêka! Joz acceptait. Bien sûr, elle ne semblait pas très certaine de son choix et tout, mais ce n'était pas bien grave... Pour autant que Jo ne perdait pas la face en étant disqualifié bêtement... (oups, pensée égoïste...) Non, mais c'était vrai, les gens méprisaient déjà trop la maison de Jonathan et le championnat, très patriotique, lui permettrait peut-être de prouver leur valeur...
Jonathan posa de nouvelles questions à Joséphine :

-Tu as ta baguette? Tu te sens prête immédiatement?
Si c'est le cas, on doit retourner dans la crypte par cette porte, au milieu de la salle commune... Ensuite on aura les instructions pour le reste du championnat. Ca va?


Ils étaient pressés : le sable coulait toujours aussi tranquillement dans le sablier. Il était vraiment à l'opposé de Jo en ce moment : tranquille, précis, ordonné... Appuyé sur ses genoux, il regardait Joséphine. Au bout de quelques secondes, il se releva, la respiration de plus en plus normale.
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 25 Nov 2006 - 18:04

Oui Jonathan était vraiment pressé et stressé aussi. Il fallait qu'elle l'aide elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Et puis c'était un des champions de sa maison! Par fraternité elle se devait de l'aider.Elle ne répondit pas à ses autres questions et alla chercher sa baguette dans son sac et revint vers lui.

Je l'ai. Et si je me sens prête immédiatement ou non je ne crois pas que ça fasse de différence. Tu as besoin d'un adjuvant tout de suite et pas dans dix ans, donc oui je suis prête!

Jo regarda la porte que John lui avait indiqué. Elle inspira fort pour se donner plus de contenance.

On y va? lui demanda t elle en se dirigeant vers la porte.

Elle se planta devant la porte et l'ouvrit puis sans regarder en arrière elle pénétra dedans.
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptySam 25 Nov 2006 - 18:22

Jon avait attendu le retour de Joz, les yeux fixés sur le sablier, comme ces adultes obnubilés par le temps. Elle y avait mis le temps et il ne restait plus que deux minutes lorsqu'elle redescendit, baguette à la main. Avant que Jon ait pu lui dire quoi que ce soit, elle se dirigeait versla porte. Lui qui croyait qu'elle disparaîtrait dès le deuxième passage, il courut rejoindre Joséphine. Parvenant à lui prendre la main juste avant qu'elle ne disparaisse dans la porte magique, il se retrouva de nouveau dans la crypte, bousculant Joz et tombant sur elle, devant Worthy. Il n'osait pas regarder sa maître de jeu, qui devait être désespérément découragée par ce champion maladroit. Champion qui se releva rapidement et offrit sa main à sa nouvelle adjuvante pour l'aider à se relever.

-Désolé. Merci pour ton efficacité.

Puis il se retourna vers Worthy, en songeant que cela signifiait peut-être aussi la "valeureuse", mais ceci l'aurait surpris. Il lui tendit le sablier, qui terminait de s'écouler, et demanda, la voix vibrante de craintes :


-Aies-je été assez rapide, Dame?


Il tenta une génuflexion, mais se rendit compte que son genou lui faisait mal, probablement en raison de la chute. D'ailleurs, il ressentait aussi un élancement dans l'épaule. Mais il n'était tout de même pas pour s'en plaindre devant ... Mais qui était là au juste? Il semblait que la plupart des autres personnages présents aient quitté...
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MessageSujet: Re: GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan)   GATE 1 - Monde de Breezance (Enki et Jonathan) EmptyDim 26 Nov 2006 - 17:31

Avant qu'elle ne passe complètement la porte, Jon lui avait prit la main et l'avait entraîné à l'intérieur. Jo ne savait pas comment il s'était débrouillé mais Jon lui tomba dessus à l'arrivée. Ça lui avait coupé le souffle pendant quelque secondes... et puis ce n'était pas qu'il était lourd mais... il n'était pas légé non plus. Quand il l'aida à se relever et qu'elle put voir où elle se trouvait elle échappa un :

Charmant!

Jon lui dit :

Citation :
Désolé. Merci pour ton efficacité.

Pense : Tu m'étonnes! Merci de m'avoir écrasé.

Mais Jo ne dit rien à voix haute. Car elle savait que Jon était maladroit surtout que cela s'expliquait dans un moment pareil, en plein coeur d'une épreuve. Ce n'était pas de sa faute. En plus il devait être très stressé.

Jo regarda la femme qui se trouvait en face d'elle. Elle était belle et toute habillée d'or. La Poufsouffle ne savait pas quoi faire alors elle dit simplement un :


-Enchanté

Tout en inclinant la tête par politesse.


Jon s'adressa à elle, en lui demandant s'il avait été assez rapide. Jo, elle, avait aussi rapide qu'elle le pouvait. Et il y avait intérêt à ce qu'ils aient été assez rapide, pas question qu'elle se soit fait écrasé pour rien! Et pas qestion qu'un champion de Poufsouffle soit éliminé. Jo attendait la réponse de la « Dame » avec appréhension, croisant les doigts pour que tout aille pour le mieux.
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