Jeu de rôle basé sur les règles inventées par J.K. Rowling dans l'univers de Harry Potter.
 
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 [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis

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Enki Youshenko
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Enki Youshenko

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MessageSujet: [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis   [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis EmptySam 15 Juil 2006 - 14:13

Le bal est terminé.
L'été sonne le glas des amitiés.
Il ne manque plus qu'à ranger ses affaires et sa tête pour entreprendre un nouveau cycle de vie.


Enki avait promis à Egon lors du tp de botanique d'aller voir Baten, l'assistant de madame Pomfresh pour lui parler de ses troubles de la mémoire avant que commence le championnat.

Pour être certains de ne pas être dérangés, ils avaient pris soin d'envoyer une missive à Baten pour lui demander de bien vouloir rester un peu plus longtemps un soir après une de ses journées.


Citation :
Bonjour Bat,

J'aurais aimé que tu vois un de mes amis en privé, Enki. Il est préfet de poufsouffle en septième année. Si cela pouvait se faire en dehors de ton temps de travail, je t'en serais gré. L'affaire est importante et il tient à rester discret sur sa pathologie. Je ne sais pas si tu dois filer aux Trois Balais après tes journées. Etant donné que les cours sont terminés et que le championnat est sur le point de commencer, je pensais que tu avais peut-être mis fin à ton contrat là-bas. Si tel n'est pas le cas, dis-nous ton heure, elle sera la nôtre.
J'espère que cela ne met pas en péril ta position à l'école: aucun professeur ne doit etre au courant pour l'instant, nous allons avoir besoin du concours de beaucoup de monde pour se sortir d'un pas difficile, pour faire le point.
Deneb et Eden nous rejoindrons certainement une fois que tu auras ausculté Enki, car nous devons aussi faire le point sur cet été. As-tu prévu de venir à Septenmille avec Micka?
Nous parlerons de tout ceci plus en détail dès que tu te seras libéré.

E.S.


La réponse de Baten ne s'était pas faite attendre très longtemps, un hibou était venu directement à Enki le lendemain matin lorsqu'il prenait l'un de ses derniers petits déjeuners avec ses camarades dans la grande salle. Il décacheta la lettre un peu en retrait de ses amis pour découvrir la réponse de Baten Kaïtos. Le préfet s'était relevé et avait rejoint Egon a sa table pour lui faire partager la réponse


Citation :
Enki,

J'ai reçu une lettre d'Egon me demandant de rester un soir pour que tu viennes consulter. N'hésitez pas venir tous les deux ce soir à 20 heures après votre repas. J'aurais éteint l'infirmerie mais je ne fermerai pas la porte. Vous pourrez venir si vous quittez votre table avant les autres pour ne pas être trop repérés.

J'espère que rien est aussi grave que je ne l'imagine, faites pas les trolls, je vous attendrai sans problèmes,

Bat


Ce soir la, comme prévu, les deux préfets marchaient en silence dans le couloir en direction de l'infirmerie. Enki avait le coeur qui lui déchirait la poitrine tellement il craignait le verdict, il passait mécaniquement sa main dans ses cheveux pour faire quelque chose de ses deux mains sinon il se remettrait à se ronger les ongles. Il était tellement nerveux qu'il sentait chacun de ses nerfs électriser sa chair au point de faire griller ses propres cellules.

Leurs pas résonnaient dans les escaliers qui se désarticulaient pour redessiner leur parcours dans toutes ces grandes artaires, les tableaux chuchottaient sur leur passage, les lumières n'avaient plus la même incidence sur les yeux d'Enki qui la trouvait trop intense bien qu'il n'en fut rien, les chandelles accrochées tous les dix mètres suintait leur lumière sur un petit périmètre de mur, il les voyaient comme des couteaux enflammés menacant de venir lui percer les yeux. Alors il marchait le teint blême à côté d'Egon, en faisant en sorte de ne pas trop longer les murs que dans sa parano il pensait être devenus des sortes de d'êtres vivants à la peau rouge sang à cause des tentures.

Ils arrivèrent à la porte de l'infirmerie. Enki poussa lentement l'un des battants pour pénétrer dans la pièce sombre. La lumière de la pleine lune qui filtrait pas les fenêtres découpaient les silouettes des meubles en lignes continues et froides, divisant l'imposante infirmerie en petites boites bleues, blanches noires entassée les unes sur les autres.
Quand il fut entré suivit d'Egon, il se retourna pour refermer la porte sans faire de bruit.


Baten... appela t il d'une voix déraillante avant de se reprendre plus fort, Baten, c'est Enki et Egon.

[Relais à baten, ombre et lumière]
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Baten Kaïtos Céti
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MessageSujet: Re: [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis   [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis EmptySam 15 Juil 2006 - 15:23

Baten entendit la porte s'ouvrir et referma le livre qu'il était en train de lire dans la réserve de médicaments à peine illuminée par quelques flammes. Il avait laissé l'infirmerie dans le noir pour que la lumière allumée perçant à travers l'embrasure des portes n'attire pas l'attention.

Il avait accepté de revenir à l'école incognito par amitié pour Egon. Ce dernier ne lui avait jamais rien demandé qui puisse le mettre dans une situation inconfortable alors Baten avait pris très au sérieux le hibou qu'il avait reçu.

"S'il me demande la discrétion pour son ami, c'est qu'il doit tout de même s'agir d'un fait important… j'espère seulement que c'est important mais pas grave" songeait-il en passant la porte de la réserve.

Il perçut des mouvements près de l'entrée de l'infirmerie ainsi qu'une voix qui l'appelait. L'obscurité du lieu ne lui permettait pas de voir les visages, mais les deux silhouettes ne pouvaient être que celles de ses deux intrigants.

"Je suis là, murmura l'assistant, venez par-là. Tout droit, en évitant les lits qui sont sur votre droite et la dalle à deux mètres a tendance à… laissez tomber…" s'interrompit-il abandonnant l'idée de leur faire un plan détaillé de tous les menus pièges que renfermait la salle ainsi plongée dans la pénombre.

Après réflexion Baten imaginait qu'ils ne maîtrisaient pas l'espace de l'infirmerie aussi bien que lui. Ils ne craignaient rien à allumer une baguette ou une bougie. Il étendit sa main vers les deux ombres et fit naître une flamme verte aussi petite qu'une flamme de bougie dont la lueur était lourde et maussade, entre son pouce et son index. Il découvrit le visage d'Egon et de son ami.

"Mais je l'ai déjà vu… il est déjà venu à la maison avec Deneb, si je me souviens bien" observa Bat en découvrant Enki.

Pour les saluer, il leur tendit la main qui ne portait pas de feu, puis se tourna en amplifiant la clarté pour que son corps ne cache pas la lumière générée tandis qu'ils le suivaient vers la réserve.

"Nous allons aller dans la réserve. Elle sert aussi de labo pour créer des potions. On sera plus tranquille pour discuter sans trop murmurer" souffla-t-il en écartant son bras sensiblement pour ne pas se cramer les cheveux.

"Ca serait très con et ça ferait beaucoup rire ma sœur…"

"Entrez et asseyez-vous… Enki prend la chaise" enjoignit Baten en claquant des doigts pour faire disparaître la flamme verte. Seul le feu mourant d'un petit poêle éclairait encore la pièce.

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Le Laboratoire était une petite pièce fermée, aux cloisons de chaux recouverte d'une fine couche de suit qui s'était accumulée avec le temps et les milliers de potions qui avaient du être conçues dans le foyer qui s'élevait avec sa hotte près d'une fenêtre qui donnait sur d'autres toitures de Poudlard. Il y avait autour d'eux un tas de fatras d'alchimiste, de grimoires de potions, de sortilèges et de plantes médicinales, d'outils alambiqués dont même Baten ignorait le fonctionnement.


[relais Egon - je dirais "rouge"]
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Egon Sutham
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MessageSujet: Re: [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis   [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis EmptySam 15 Juil 2006 - 16:42

Espèce de pute, comment veux-tu que je tienne le rouge là-dedans? oO Tu veux du blabla? Tiens, voilà du blabla.

Le gryffondor suivit Enki et Baten vers la réserve où selon ce dernier ils pourraient discuter plus tranquillement. Durant le chemin les conduisant vers l'infirmerie, Enki n'avait pas prononcé un mot, Egon n'avait aucunement cherché à tirer de lui ses impressions. Il les ressentait. Ses yeux au liseré grenat parlait pour son inquiétude. Sa lèvre ourlée tressaillait au fil de ses pensées tout en conférant des mots inaudibles peut-être encourageants, peut-être effrayants mais toujours obsédants.

Comme ils avaient tourné pour prendre le dernier escalier avant d'atteindre le couloir menant directement à l'infirmerie, le regard du gryffondor s'éternisa sur la cravate desserrée d'Enki. Il dénoua la sienne aussi pour offrir plus d'air à ses poumons rougeoyants, torturés solidairement par la même crainte que celle de son acolyte. Symboliquement, des deux étoffes aux couleurs de leurs maisons, seul le jaune leur était commun.

Poufsouffle/gryffondor n'étaient liés que par cette couleur. Egon voyait dans le rouge l'allant et la fougue ainsi qu'avec une certaine ambivalence, les traces du coeur passionné et du sang.
Dans le noir de l'étendard d'Helga Poufsouffle, il y trouvait les valeurs plus impénétrables, opaques, éteintes dans les secrets, les mystères mais aussi la mort.
Quel était le lien qui restait et qui les liait? Le jaune, l'or de l'amitié, le soleil astre de vie, la combat pour le feu de la victoire et la maîtrise de cet élément destructeur et vital à la fois.

Enki bouillonnait. Ses joues teintées d'un âcre carmin révoquait son habituelle légèreté. Il était survolté. Malgré cela, de la même façon que le gryffondor en de pareilles circonstances, il gardait son regard porté loin devant lui quand tout au contraire c'était très profondément à l'intérieur de lui qu'il tournait les yeux. Tension tranquille. Ce détail trompeur semait la discorde entre ce que les autres ressentaient de la tendresse ou de la force qu'ils dégageaient et ce qu'étaient réellement leur vulnérabilité ou leur résistance aux épreuves.
"On sourit comme on a mal. On pleure comme on veut aller bien."

Dans l'infirmerie, l'ambiance fut soudainement inversée. Les visages empourprés par la chaleur et le stress devenaient alors blancs sélénites, bleu nuit et gris cendré. Le jeu des ombres et des lumières rendait l'instant angoissant. Baten était synonyme de l'approche du verdict.

Egon laissa Enki mener sa barque avec Baten. Il ne savait pas si les deux garçons se connaissaient outre la fois où il était venu un week-end dans la Résidence Kaïtos avec sa petite amie de l'époque.

Ils entrèrent dans le laboratoire. Silence tenu. Baten restait calme et léger, sa présence décontractait Egon. Simplissime devait être l'entretien: parler, découvrir, dire.

Egon prit place sur un tabouret près de la fenêtre sans prendre le temps de réellement regarder autour de lui. Son attention était toute tournée vers Enki. Pour l'encourager à se livrer, il lâcha à Baten.
- Il perd la mémoire.

Son regard vacilla en se rendant compte que l'information était brusque mais qu'à elle seule elle ne justifiait pas ce rendez-vous secret.
- Explique, Enki… dis ce que tu m'as dit.

[Relais à Deneb, nostalgie]
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Deneb Kaïtos
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MessageSujet: Re: [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis   [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis EmptySam 15 Juil 2006 - 22:36

Deneb aperçut Enki se lever de table avant la fin du repas. Elle n'y avait pas fait attention jusqu'à ce qu'elle remarque Egon se lever à son tour et sortir de la Grande Salle à la suite de son préfet.

Pense: "Qu'est-ce qu'ils préparent ? Je pensais que le rendez-vous était à 21 heures..."

Elle fit un petit signe du menton en direction d'Eden pour qu'il regarde discrètement la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Elle voulait savoir s'il savait quelque chose au sujet de ces deux-là mais elle doutait fortement qu'Egon ait pu mettre Eden dans la confidence. D'un haussement de sourcils, elle lui indiqua qu'elle allait voir ce qu'il se passait. Elle redressa son poignet vers son cousin en y mimant d'un geste circulaire de l'index, les aiguilles d'une montre qui tourne: "Tu nous rejoins comme prévu à l'heure prévue" signifiait son geste. Curiosité attisée, elle dévora quand même un dernier morceaux de poulet... oh ! pis non, elle le prit avec elle et piqua la serviette de Shanty qui était assise à côté:

-Je ne te la rapporterai pas Razz

Dit elle en tirant la langue, détalant brusquement pour suivre les deux garçons.

Elle s'appliqua à garder une distance raisonnable d'Egon pour qu'il ne sente pas sa présence. Depuis toutes ces années avec lui, elle n'était jamais parvenue à véritablement établir l'écart qu'elle devait respecter pour ne pas être remarquée de lui.

Les couloirs étaient éclairés, les tableaux pourraient la renseigner si elle les perdait de vue. Ils avaient emprunté l'escalier principal et de couloirs en couloirs, elle parvint à les suivre sans qu'Egon ne se retourne.

Pense: "Ils prennent le chemin de l'infirmerie... pourquoi y vont-ils en avance ? Qu'est-ce qu'ils cachent...?"

Arpenter l'école comme un voleur lui rappelait ses plus tendres années à Poudlard. Dans son bas ventre, alors qu'elle n'avait rien à ne se reprocher, elle ressentait les remous dû à l'excitation des bêtises à accomplir. Combien de fois avait-elle suivi Egon pour vérifier s'il allait bel et bien à la bibliothèque pour travailler au lieu de se rendre sur le terrain de Quidditch pour taper des balles avec ses amis ?

Elle allait le regretter ce temps-là, pensait-elle en continuant de les suivre. L'un comme l'autre allaient quitter l'école après six ans passées ici ensemble.

Enki. Comme il avait changé ! La première fois qu'elle l'avait vu, il était en deuxième année mais on aurait pu mettre sa baguette à couper qu'il n'était qu'en première année, avec elle. Craintif et renfermé, ne parlant qu'à peu de monde et évitant à tout prix de lever la main en cours de peur que les regards ne soient trop lourds sur lui, il restait en retrait de tous les mouvements de foule. Elle avait appris à le connaître bien plus tard, quand il fut en troisième ou quatrième année. Le temps l'avait embelli et son visage était toujours lumineux de bonté et d'une vigoureuse tranquillité. Chez Poufsouffle et dans d'autres maisons, il avait réussi à imposer la "cool-attitude", la non-prise de tête, bien que paradoxalement, lui-même semblait beaucoup se torturer pour permettre aux autres de vivre selon cette philosophie.
Il était rentré changé des vacances de sa cinquième année. Son regard s'était obscurci et il semblait cacher de lourds secrets dont il n'avait jamais fait part à personne. Pourtant, il restait le doux Enki, avec son humour et sa présence bienveillante. Jamais Deneb n'avait désiré utiliser la légilimancie contre lui, pensant qu'il lui raconterait un jour de son propre chef.

Pense: "Mais qu'est-ce que je vais faire sans toi, tendre préfet ?"

Commençait déjà à regretter Deneb. Les instants de rire, les moments de confidences allaient partir avec lui ne laissant dans son sillon que des fantômes oubliés dans les coins de l'école.

Elle passait justement à hauteur d'un escalier où elle et lui avaient longtemps discuté de son père, un hiver, blotti l'un contre l'autre sur les dernières marches du deuxième étage. Il s'était confié pour la première fois sur sa vie en dehors de Poudlard. Pour soigner les défauts de leur moral, elle n'avait rien trouvé d'autre que de lui tendre une dragée surprise de Bertie Crochue. Le pire était que cela avait fonctionné, ils avaient ri le reste de l'après-midi, là, sur les deux marches recouvertes d'un tapis usé et poussiéreux, sous le tableau d'une vieille femme qui gloussait avec eux quand ils tombaient l'un et l'autre sur des saveurs pipi de chat ou serpillière.

Il apparaissait à Deneb, en regardant le dos d'Enki filant à travers les couloirs, qu'il venait juste de quitter cette place à ses côtés, en ne laissant derrière lui que le souvenir des rires adolescents pour se rendre vers son futur où elle ne serait plus. Elle activa le pas comme pour rattraper son souvenir: "pars pas Enki !"

Ils entrèrent dans l'infirmerie. Elle attendit que plusieurs minutes s'écoulent avant d'y entrer elle aussi. Elle ne vit pas de lumière sous la porte et se demanda s'ils ne venaient pas cambrioler Baten.

Pense: "Sont crétins ?! Vont pô cambrioler mon frère sinon je te mets tout ça chez Double-Porte et fissa, moi !"

Elle poussa la porte et se retrouva immergée dans la pénombre bleue marine de la pièce à peine éclairée par la lune. Elle voulait les prendre sur le fait mais dans sa mythomanie, elle savait qu'ils n'étaient pas là pour voler quoique ce soit.

Dans l'arrière salle de l'infirmerie, elle entendit des chuchotements. En s'approchant, elle se rendit compte qu'il y avait de la lumière. Elle s'engagea, bien décidée à faire son apparition mais...

Pense: "Bâh, qu'est-ce que je vais leur dire ? Je vais encore me faire taxer de fouineuse... Ils n'auraient pas tord Le Baten Bon ben, je me lance et si je dérange, je repasserai plus tard..."

Elle entra dans la petite pièce pour y découvrir non seulement Egon, assis sur un petit tabouret, Enki calé dans une chaise mais aussi son grand frère, Baten, debout auprès d'Enki. Tous les trois avaient l'air très concentré et là... drame:

Pense: "The boulette, je suis maintenant absolument persuadée que je ne devrais pas être ici... ils ont des mines à tuer un Dementor* d'une crise cardiaque !"

Deneb savait pertinemment qu'à présent au moins Egon était instruit de sa présence. Elle ne se fit pas, à proprement parler "violence", pour continuer à pénétrer dans la pièce car elle mourrait d'envie de savoir ce qui leur valait cette petite réunion en extra.
Enki était au centre. Il y avait peut-être un problème avec Enki.

- Heu...

Pense: "Vas-y, maintenant... tu serais trollienne de reculer"

- Je suis désolée... si je vous dérange je peux y retourner, je reviens comme prévu à...

Elle fit mine de repartir mais l'image du visage d'Enkinoë restait figé devant ses yeux.

- Mais qu'est-ce qu'il a Enki ?! Le Sacha

Finit-elle par demander en revenant sur ses pas.

Elle évita très soigneusement le regard d'Egon sans doute réprobateur et sourit timidement à son frère... Pour finir, elle ne put s'empêcher de faire un tour parmi les trois esprits présents dans cette pièce. Par l'informulé "légilimens", sachant qu'aucun n'était occlumence, elle sonda leurs esprits mais le peu de temps qu'elle avait avant de se faire mettre à la porte ne lui permis d'en pénétrer qu'un seul. Elle affecta un petit sourire désolé à l'adresse de son frère qu'elle avait choisi pour cible malheureusement, il semblait être celui des trois qui en savait le moins:

- Oups ! J'ai pô pu m'empêcher...

Lui envoya-t-elle directement, alors qu'elle était toujours en connexion avec lui.

Pourtant, ses joues rosirent car, avec certitude, elle avait visualisé Egon dire à Baten qu'Enki perdait la mémoire. Consentant à ne mettre personne mal à l'aise, elle n'afficha aucune variation sur son visage afin de cacher ce qu'elle venait de découvrir. Elle resta devant les trois garçons en attendant qu'on l'invite à s'asseoir ou à s'en aller.

[Relais: Enki - Thème croisé: la faune et la guerre]
Excusez le peu d'effort pour le post mais je dois me coucher tôt demain et je viens de découvrir que vous aviez commencé... :-(( Je ferais mieux au prochain

*Je sais pû comment on dit en français... Embarassed
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MessageSujet: Re: [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis   [PV Clan K., ES, EY, KB, EM, MB] Petits arrangements en amis EmptyMar 18 Juil 2006 - 17:20

Des mitrailles de pensées martelèrent son crâne lorsqu'Enki regarda Deneb sur le pas de la porte:
"Qu'a t elle pris dans mon esprit ? est-elle parvenue a y entrer ? pourquoi nous a t- elle suivi? va t- elle rester ? pourquoi affiche t elle ce regard dont je sais qu'il cache ses pensées?" Je sais qu'elle sait à présent.

Ses yeux roulèrent vers ses deux compagnons et il leur fit comprendre qu'il prendrait le commandement de la situation. Elle était là et il était inutile de former un bastion autour de leur esprit puisqu'elle pouvait y lire comme elle voulait. Une guerre spirituelle contre Deneb était perdue d'avance.


Petite fouine de Deneb, dit- il avec tendresse en lui tendant son bras, toujours assis sur la chaise que lui avait proposé Baten. Viens, tu ne nous déranges pas mais je pense qu'on t'attendait pas non plus... puisque t'es là, reste.

Il attendit qu'elle s'approche, le bras tendu vers elle comme si il attendait que la jeune colombe vienne s'y poser, parce qu'il venait de décider d'une chose importante, il venait d'avoir une idée et la présence de Deneb serait finalement essentielle si son idée s'avérait juste.

Avant de partager le territoire de ses pensées avec elle et lui parler de son idée, il voulait faire part à Baten de la situation. Comme elle venait d'arriver, la petite d'amie d'Egon entendrait l'explication du début à la fin. Ensuite, tous ensemble ils mettraient au point une stratégie autour de ce que préconiserait l'assistant infirmier.

Il tira sa baguette de sa poche arrière et la pointa vers un tabouret qui se trouvait dans un coin du laboratoire.


Assis toi près de moi, j'allais raconter à Baten ce qui ne va pas pour moi en ce moment. Je voulais que ça reste secret car j'ai peur que les langues de vipères viennent ensuite faire du mal à Dwi ou Shanty quand l'école apprendra ce qui m'arrive.

Quand Deneb fut assise, il posa sa baguette sur ses genoux et il s'adossa à la chaise puis ferma les yeux pour se détendre et retirer les barbelés imaginaires qui retenaient son allant en paralysant sa langue. Il inspira et expira deux fois pour rétablir le silence dans sa tête. La jeune poufsouffle à côté de lui le rassurait grâce à l'idée qu'elle avait fait naitre en lui sans le faire exprès. Il lui prit la main pendant qu'il s'adressait à ses trois interlocuteurs.


Depuis l'incident explosif du grand hall, avec Mowana... c'était un peu avant le bal... et bien j'ai la mémoire des choses qui s'en va. Chaque matin je me réveille avec des souvenirs en moins. C'est sans doute le coup que je me suis pris sur la tête quand Mo a cessé le levicorpus sans penser à ma chute tête la première. C'est venu progressivement. Je m'en suis apercu quand ca a commencé à venir dans le milieu de la journée. C'est comme si je fermais les yeux... je suis dans la Grande salle, je les rouvre et je me retrouve dans la salle commune deux heures plus tard... mais dans ma tête j'ai juste cligné des yeux... je me souviens pas de ce que j'ai fait pendant deux heures.

Derrière les paupières fermées d'Enki se jouait la bataille la plus difficile qui soit. Il sentait justement le voile noir qui l'effrayait tant absorber doucement ce qu'il venait de faire ces vingt dernière minutes. Il essayait de tenir le plus longtemps possible en forçant ses ennemis invisible à rester dans le camp de la conscience. Il se forçait avec douleur à continuer d'expliquer:


Je... ça part... lâchat- il sereinement en tâchant de poursuivre, j'écris dans mon journal tout ce que je vis depuis le début a Poudlard... mais.. c'est d..dur... plus..de.. Dwi... partie dans le parc son baiser... Shanty aussi sur le terrain de Quidditch..notre bal, je me souviens pl...plus... Deneb, tu était si belle sur les marches de l'escalier, tu te souviens co..comme on riait ?.. je veux pas vous oublier... j... peur... d'oubl...

Le voile gagnait l'instant présent. Il ne put empêcher une larme d'impuissance venir troubler le calme sur son visage en se frayant une tranchée d'amertume sur sa joue. Il serrait la main de Deneb un peu plus fort mais n'arrivait plus à prononcer un mot, il aurait tellement voulu tenir bon pour lui dire, pour partager son idée avec elle.

Pense: Entre dans ma tête, entre dans ma tête, entre dans ma tête, viens Deneb, entre dans ma tête, garde mes souvenirs intacts pour me les rendre, je t'en conjure, entre dans ma tête, s'il te plaît Deneb, viens... aide-moi, tu es la seule qui peux... entrer dans ma tête... il faut que tu me comprennes, il faut que tu m'aides, je ne veux pas vous perdre tous... entre dans ma tête, protège ems souvenir... entre dans ma tête, s'il te plaît, pensait il de toutes ses forces dans une crise silencieuse en essaynt de s'exprimer mais il n'y parvenait pas, les mots de voulaient plus sortir de sa bouche et restaient barricadé dans sa gorge.

Pense: Trop tard...? Sad voila encore des minutes qui s'envolent comme des oiseaux migrateurs qui ne reviendront jamais.

Il plongea de plus en plus dans le noir et le néant ratissa sa discussion avec Egon, son repas dans la grande salle, son parcours dans les escalirs jusqu'à l'infirmerie, sa rencontre avec Baten, l'entrée de Deneb dans le laboratoire... l'idée qu'il venait d'avoir...

Sa prunelle se rétracta jusqu'à presque disparaitre de ses yeux, il ne sentait même plus les larmes que son inconscient faisait couler.

Silence de mort. Cadavres de larmes sechées, suicidées dans le gouffre de sa chemise.

Quand il revint à lui, il ne su pas combien de temps il s'était "absenté", il avait cessé de pleurer. Il lâcha la main de Deneb car il ne se rendait pas compte qu'il la tenait mais il su vite ce qui venait de se passer. Il sourit:

Cool... qu'est ce que je fais là ? demanda t-il tristement à l'adresse d'Egon.

Il savait qu'un bout de mémoire venait de s'effacer et il sentait que seul Egon était au courant... enfin, il croyait. Que faisait Deneb et l'assistant de Madame Pomfresh avec eux ? Où était-il ? Quelle heure était- il? La dernière chose qu'il avait faite, dans son souvenir, c'était de parler avec Sandwi dans le parc.

[Relais Egon, je change avec l'accord d'Egon qui n'a pas commencé a écrire: thème croisé contes et oxymores! Bon courage]
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