[Couple N°8 - Hors compétition] Micka Harris et Baten Kaïtos

Cavalier: Baten Kaïtos Céti
Cavalière: Micka Harris

Tenues de soirée:

Elle:



Lui:


(avatar de Lara et Enki)


Demande:

Micka Harris a écrit:

C'était une journée calme, on n'entendais pas plus que les oiseaux ou quelques élèves qui s'amusaient à se rafraîchir dans le parc par ce temps qui donnait l'impression de fondre. L'infirmerie devait fermer dans quelques minutes, Micka n'en comptait pas plus de cinq, mais elle venait.

Cela devait faire un petite semaine que Baten était arrivé et ses pensées étaient légèrement collés sur lui quand elle esseyait de finir son livre de chevet ou alors pendant le cours tels que l'hitoire de la magie. Micka passa la tête par la porte de l'infirmeri, cherchant à l'appreçevoi..elle l'apperçut et s'avença par derrière.

Elle savait bien que ce n'était pas résonnable mais elle ne se retenait plus de venir le voir. Ces dernires temps elle s'amusait bien à se mettre dans des situaions impossibles..Elle s'avençait alors derrière lui, alors qu'il rengeait elle-ne-savait-quoi, mettant ses mains sur ses côte flottante pour le surprendre. Elle sourit et entra en contact avec sa peau, se retenant elle même de rire.

Baten Kaïtos Céti a écrit:

Concentré dans le tri des flaçons de potions contre l'acné, Baten commençait à regretter l'emploi.

"Non mais qu'est-ce qu'elle a besoin d'avoir autant de bouteilles" enrageait-il en pensant à pomfresh "Y'a plus important que l'acné quand même... rien, rien contre la douleur, rien contre les maux de tête"

... deux mains sur ses côtes accompagnée d'une sensation électrique. Un parfum qu'il reconnaît à la première fragrance le font s'arrêter net, il se retourne vivement en sursautant.

Il aurait dû s'y attendre. Ils n'arriveraient jamais à respecter l'unique règle qui devaient les tenir à distance l'un l'autre. Micka est là face à lui avec son air malicieux.
Il voudrait lui faire le reproche d'un côté et fermer la porte pour être tranquille de l'autre, la garder un instant pour lui.
Il fit les deux. Il alla fermer la porte derrière elle et lui dit sans réelle conviction:

"C'est nul, tu devrais pas être là, tu cherches vraiment les problèmes toi, embrasse-moi" termina t-il.

Il n'avait pas tenu deux secondes.

Ainsi il avait fait son devoir et il pouvait se déculpabiliser tout en la serrant contre lui.

"J'imagine que tu viens pour guérir un affreuse douleur, sinon tu ne serais pas venue, n'est-ce pas...? de quoi souffrez-vous jeune fille?"

Micka Harris a écrit:

Micka apperçu quelques instants l'air perdu de Baten, comme s'il réfléchissait à toute allure. Après quelques peties secondes, il s'avança pour fermer les portes. Elle l'observa sans rien dire, en attendant une réaction concrète. Elle entendit alors ce à quoi elle s'entendait, des faibles reproches sur sa venue, assez normal, puis l'ordre de venir à lui pour l'embrasser.

Elle était contente que lui ai du mal à tenir car sinon elle aurait sentit trop l'aimer. Elle s'approcha alors de lui, l'embrassa et le serrant fort contre elle, comme elle en avait envie depuis le début de semaine. Elle posa sa tête sur son épaule, profitant de chaque instant, car elle avaient toujours peur qu'il y en ait moins. Elle prit alors un faux air agaçé et lui dit

-Oh, monsieur, si vous saviez. J'ai horriblement mal au coeur.
Chaque jour il se contracte un peu plus, j'ai l'impression qu'il va exploser..ce qu'il a fait il y a quelques instants.
Vous pourriez m'aider contre cela ?

Baten Kaïtos Céti a écrit:

"J'ai plusieurs remèdes mais je ne suis pas certains qu'ils vous intéresseront.... baisers, câlins, tendresse. Il y a sinon une bonne vieille potion aux racines de mandragore sicilienne à l'huile de foie de morue. Une préference?"

"Non, qu'est-ce que je raconte, moi?"

Baten se détâche subitement de Micka après un bref baiser sur le front et reprend le rangement des potions.

"Je devrais pas faire le troll comme ça, Micka, tu me fais craquer" dit-il amusé. "Tu voulais me voir pour quelque chose de spécial ou c'était juste histoire qu'on se fasse prendre?"

Micka Harris a écrit:

A quelques instants près, Micka pensait en souriant qu'elle préférait largement l'option une que la deuxième..Avant même qu'elle est pu lui répondre, elle s'écarta. Micka, les détestait, ces moment là, elle aurait largement préféré être tout le temps contre lui..Elle le savait, c'était une vraie glue mais bon "I am what I am" préférait-elle penser.

Quand il la questionna, elle baissa la tête vers ses baskets moldues, en rejoigant se deux mains, jouant avec ses ongles, qu'elle avait coupé la veille. Elle sentit un gêne l'envhair, mais elle se rapprocha de Baten, et entre derrière et à côté de lui, elle lui dit

-J'avais envie de te voir..en fait très envie..mais, tant qu'on y est, je voulais te parler d'un truc..

Elle avala sa salive et dit, d'un air agaçé

-Je sais qu'on n'est pas censé être vu..mais bon..comme tu sais, il y a la Night of the Proms, et enfin, j'ai pensé qu'on pourrait 'ptêtre esseyer...

Elle se coupa et dit, tout en soupirant

-Ba, oublie ce que j'ai dit.

Baten Kaïtos Céti a écrit:

Bat laisse tomber un flacon lorsqu'il entend ce que Micka lui demande. Il aurait dû prévoir et il comprenait son désir de s'y rendre. Il y serait bien allé aussi mais cela allait être assez difficile. Il se retourna, retira sa courte blouse qu'il laissa tomber par terre et prit Micka dans ses bras.

"Au vent les promesses!"

"Oh Petite Lune veut son bal de princesse?" lui dit-il le menton presque posé sur sa tête. "et je te promets que tu vas l'avoir."

Il se pencha pour avoir son regard dans le sien.

"Non, j'oublie pas, non. Pourquoi toutes les filles de l'école l'aurait ce bal, sauf toi? On trouvera un moyen. Je te le promets..."

Il s'assit sur le lit le plus proche l'entraînant avec lui par la main
(hj: j'entraîne pas le lit avec moi évidemment, j'entraîne toi, hein ).
Il resta un moment les yeux dans le vide à penser à ce qu'il pouvait faire pour qu'elle puisse participer aussi dans s'attirer les regards torves des autres élèves ou des professeurs. Il y avait bien cette pièce dont la porte était derrière la table des professeurs mais elle servirait peut-être de vestiaires. Mais de là, ils entendraient la musique. Il y avait le perron sous les premières fenêtres de la grande salle, si les fenêtres étaient ouvertes ils pourraient là aussi passer le temps ensemble et faire danser Micka comme ils l'avaient fait le soir du bal de noël, il y a deux ans déjà.

"Mais nous n'avions pas à nous cacher.
Et après tout. Pas une mauvaise idée sous les fenêtres du parc, tout le monde sera dedans"

"Petite Lune, le soir du bal dis à tes copines que tu es malade, que tu te sens mal. Viens me retrouver ici et si ça ne fait pas trop étrange, mets ta robe de bal sous ta robe de sorcier. Tu auras un bal sous les étoiles, Micka, je ne peux pas faire beaucoup mieux mais je ferais presque n'importe quoi pour danser avec toi encore une fois..."

"et te voir heureuse comme les autres "

Baten et Micka n'ayant pas le droit de participer au bal car il faisait parti du personnel de l'école, celui-ci avait décidé malgré tout d'offrir cette soirée à Micka. Ca le rendait fou de rage qu'elle n'ai pas le droit de danser et de s'amuser comme les autres.

"Ca va etre cheap mais nous participerons"

Il avait fait la même chose le soir où ils s'étaient embrassés la première fois. Elle était à cette époque en 4ème année et lui en 7ème, c'était un soir de décembre avant son départ pour la Nouvelle-Zelande. Lui offrir ce bal signifiait pour lui rattraper tous ceux auxquels il n'avait pu la faire danser pendant longtemps.

Là où ils se retrouveraient dans le parc, sur le flanc du château, il y avait une porte de sortie cachée dans un vieux mur au dessus duquel donnaient les fenêtres de la grande salle. La porte était dissimulée par des lierres qui grimpaient du perron aux premières fenêtres. Dans la journée, afin de les ressortir le soir venu, il avait déposé derrière les plantes ce qu'il lui semblait utile pour un bal: boire, grignoter, danser, s'asseoir et illuminer.

Elle était venue le chercher en catimini à l'infirmerie, ils s'étaient changés et avaient terminé de se préparer là-bas. En habits de bal, ils se faufilèrent dans le château pour en sortir.

Ils descendirent lorsque tout le monde fut enfermé dans la grande salle. Tout était sombre, seules les lumières que projetaient les chandelles du plafond de la grande salle éclairaient leur petit carré de solitude.
Il aimait cette solitude à deux. Il aimait Micka, point.

Quand ils arrivèrent, il sourit en se revoyant au même endroit deux années auparavant alors qu'à cette époque tout leur était permis.


PREMIERE EPREUVE: CHANT

Ils entendirent par les fenêtres que la première épreuve était une épreuve de chant. Ils n'avaient quant à eux aucun groupe pour les accompagner.

Baten fit asseoir Micka sur les premières marches du perron là où il venait de déplier une couverture pour qu'elle puisse prendre place. Il sourit malicieusement, se retourna et éleva sa baguette dans le vide devant lui.

"Apario!" lança t-il plusieurs fois.

Devant eux, en hologramme, apparurent le piano qui était dans le salon des Céti, une guitare et d'autres violons et instruments. Tous étaient transparents et n'avaient aucune consistance apparemment.

Baten rangea sa baguette dans sa veste qu'il retira pour la confier à Micka.

"On y arrivera, je te dis..." lui murmura t-il en gardant ce petit sourire accroché aux lèvres.

Il dessera la cravate et déboutonna le haut de la chemise pour se sentir plus à l'aise. Il allait devoir faire de grands gestes précis. Il leva alors les bras de part et d'autre de son corps à la façon d'un chef d'orchestre. Les habituelles rafales de vent commencèrent à sortir de ses paumes de main.

Etre élémentaliste ne devait pas toujours lui servir pour ce genre d'occasion mais la tentation était trop forte. Maîtriser les quatre éléments lui permettait quelques fantaisies dont il voulait faire jouir Micka.

Les rafales se transformèrent en brise et vinrent entourer chacun des instruments qui se mirent à se mouvoir dans les airs et à s'accorder pour jouer.

Il laissa le vent s'occuper des instruments et abaissa ses paumes vers la terre. Après s'être longtemps concentré, il prononça une formule inaudible pour Micka. Des perles d'eau nacrée s'élevèrent de la terre. Il tira toute l'eau et la vapeur d'eau qu'il put, contenue dans l'atmosphère et le sol. Lorsque l'eau rassemblée forma une boule liquide entre ses deux paumes, il fit en sorte qu'elle se métamorphose en silhouettes aqueuses, grandeur réelle d'un être humain, qui prirent place derrière les violons, guitare, batterie et mimèrent de les maîtriser.
Voilà qu'ils avaient leur orchestre.

Il alla vers le piano et s'assit sur le banc fantôme qui surpportait son poids malgré tout. Il regarda Micka une dernière fois avant de poser ses deux mains sur le clavier. Au même instant, la guitare toujours mue par le vent joua aussi.

Là tes cheveux qui me frôlent
Mon visage sur ton épaule
Donne moi de ta chaleur
Contre ta peau sur ton cœur

Toi si fragile et si belle
Emmène-moi sous ton aile
Je veux que tu me protèges
Des mauvais sorts, des sortilèges

Tous nos démons nos délires
Pour le meilleur et même pour le pire
Le pire, je n'en ai pas peur

Je deviens fou, je deviens fort
Je suis déjà soûl, j'en veux encore
Encore, que tu m'aimes encore

Comme la petite Lune que tu es
Restes-là pour m'éclairer
De mes cauchemars de mes rêves
Réveille-moi du bout des lèvres

Sans le savoir d'un sourire

Tu me touches je te désire
Là ton ventre qui palpite
Sur des vagues d'eau bénite censuré

Tous nos démons, nos délires
Pour le meilleur et même pour le pire
Le pire, je n'en ai pas peur

Je deviens fou, je deviens fort
Je suis déjà soûl j'en veux encore
Encore, que tu m'aimes encore

Tous nos démons nos délires
Pour le meilleur et même pour le pire
Le pire, je n'en ai pas peur

Je deviens fou je deviens fort
Je suis déjà soûl j'en veux encore
Encore, que tu m'aimes encore
Encore


Pendant qu'il chantait cette chanson de rien, les hologrammes menaient les rythmes. Au dessus de sa tête, comme la télévision qu'elle avait pu voir chez lui, s'anima un écran sur lequel elle pouvait voir apparaître des textes qui lui étaient destinés. L'écran, tout comme les instuments était transparent, au travers on voyait les arbres derrière eux mais l'image qui s'y animait restait visible.

A la fin, quand tout redevint calme, il se tourna vers elle et la regarda intensément, comme s'il venait de jouer sa vie au poker. Il se leva. Les silhouettes d'eau et les brises de vent restaient suspendues derrière lui. Il attendait que Micka vienne à lui. Il attendait qu'elle lui dise quelque chose sur ce qu'elle avait pu voir sur l'écran


hj: voilà Petit Rayon de Lune, et nous suivrons la compétition comme les autres avec les mêmes épreuves mais tu seras seule à recevoir les points (ou en perde), on en gagnera donc moins que les autres
sur ça, le Juge est Impartial j'espère que ça te plaît quand même

Chanson: les Charts: "Aimes moi encore" (Top Kitch sorti du grenier)

Mais toi, Petite Lune, c'est cette version que tu vas essayer d'écouter... le fichier est un peu plus lourd (les autres, c'est pas pour vous, vous passez votre chemin ): "Aime-Moi Pour Micka" OU ICI
S'il y a un problème technique, tu m'envoies un MP

C'était, la fameuse soirée tant attendue, la Night of the proms. Micka avait réussi à venir avec Baten, bien qu'elle sache que cela leur était interdit. Elle était là, près de lui, dans sa robe rouge à l'admirer dans son "costard". Tant de souvenirs remontaient…Ils étaient vagues et brefs, mais ils lui donnaient l'impression de revivre.

Sous les fenêtres de la Grande Salle, Bat la fit s'asseoir. Elle lui sourit, tout en s’asseyant sur le perron. Elle avait tellement envie de le remercier pour avoir accepté, pour être là, pour elle. Elle l'admira utiliser ses pouvoirs d'élémentaliste, regardant tout se qu'elle pouvait voir, de la terre au vent qui sortait, aux objets de la maison Céti. Il se débrouillait avec classe, ce qui l'amusait bien.

Elle avait bien compris que apparemment la première épreuve semblait en être une de chant. Les premières notes apparurent, l'écran, les hologrammes... Micka observait tout les moindres détails, l'écoutant chanter un sourire aux lèvres. Elle lisait aussi…beaucoup de choses la faisant rire, comme la vision d'elle plus vieille. Elle redevient plus sérieuse, lisant attentivement les écritures qui s'affichaient…son cœur se serrait petit à petit. Encore cette sensation qu'il allait exploser d'un moment à l'autre.

Les notes cessèrent alors...Tout redevint calme. On n'entendait plus que leurs respirations, plus rapide pour Baten, essoufflé. Micka, le visage impassible, regardait Baten. Elle devait faire quelque chose, il ne fallait pas être timide, pas à ce moment là. Elle se remettait à peine de se qu'elle avait lu...Elle ne laissait aucun sentiment apparaître sur son visage. Alors, elle se leva, avança d'un pas et, ne se retenant plus de courir, le fit.

Oui, elle courut, elle courut se jeter dans ses bras, à Lui, celui qu'elle aimait tant et qu'elle voulait aimer, pour toujours. Elle arriva à lui et, passa ses bras autour de son cou, dans l'élan, croisant ses jambes sur son bassin. Elle riait…peut être aussi nerveusement. Elle ne savait même pas, elle était simplement, à ce moment là. Quand elle se décolla finalement un peu de lui, elle le regarda, son visage si près du sien, mettant ses mains dessus, plongea ses yeux dans ceux de Baten, ses yeux qui pouvaient faire passer quatre heures en vingt minutes, et lui dit avec conviction.

-Je me fiche des fichues années qu'il me reste ici, parce que, après tout, qu'importe la date, Baten, je te dis Oui, oui et oui !

A la suite de cela, elle l'embrassa, comme jamais auparavant, à cet instant qu'elle savait inoubliable. En même tant que ce baiser, elle revoyait, tout, depuis le début. Il y a d'abord deux ans, ici même, à Poudlard…Quand elle l'avait vu dans les couloirs, et à la suite de cela qu'elle l’avait invité, puis le Bal, la danse...Heureusement, les mauvais passages ne revenaient pas.


Ps : j'aime trop la vidéo..!!! Bravo

Edit Juge: Bravo

Voilà, comme on écrit l'histoire de deux personnes que la vie avait plutôt mal lancée: dans un gigantesque "oui" qui uni ces deux vies.

Il ne s'attendait à rien de la part de Micka, il avait décidé de rien prévoir de sa réaction car quoiqu'elle aurait pu dire, il l'aurait respecté. Elle aurait dit "attendons", il aurait attendu, "non", il aurait certainement sourit tout simplement, "je ne sais pas", il l'aurait embrassé sans doute, "tu es fou", il aurait dit "oui"

Bat la porta dans ses bras, comme elle s'était agrippé à lui, sentant fondre toutes ses convictions sous la chaleur de ses baisers. Il pensait à mille choses qui se bousculaient au milieu de sa joie: il y avait Deneb à mettre au courant avant même de prévnir son père, Micka devrait chambarder pas mal de plans qu'elle avait peut-être élaborés dans sa vie, en parler à ses parents. Malheureusement d'autres que le jeune couple avaient leur mot à dire. Dumbledore serait pas content, ça c'était sûr, le secret devenait de plus en plus lourd mais quoi? Ca valait le coup.

"Alors, t'es aussi folle que moi" lui glissa t-il à l'oreille "et ça me va."

Il la reposa doucement sur le sol mais garda ses lèvres contre les siennes encore un peu. Quand, à cours de souffle, il voulut lui parler, il ne trouva rien à dire. Maintenant, il n'avait rien à dire, il se sentait béat, bête, bouchée bée.

Elle n'avait pas peur de s'engager, pas peur de vivre avec lui, pas peur du futur à deux, pas peur de son envie de le savoir vouloir être père, pas peur.

"Ouaip, elle a plus peur des interrupteurs de la maison que de se marier avec moi à la sortie de Poudlard... Micka... " rit-il dans sa tête "par contre on devra remettre au clair cette histoire de "fichues années"... j'espère qu'elle n'entend pas par là quitter l'école avant l'heure, sinon c'est sûr, Dumbledore me désillusionne à perpétuité "

Les lèvres encore légèrement contre celles de Baten, Micka retouchait désormais Terre, les yeux fermés. A son plus grand malheur, les meilleurs moments ne duraient pas une éternité. C'est ainsi, qu'elle reposa pieds à terre, ouvrant par la suite ses yeux, sur Lui, pensant au "plus tard". Elle espérait bien au fond, que Bat savait comment elle l'aimait, elle aussi…Peut être n'exteriorisait-elle pas assez ses sentiments…jusque ici, elle pensait que si, mais elle se remettait légèrement en question.

-Bien...Je pense que c'est à mon tour..

Elle lui fit un léger sourire malicieux et termina

-..bien sur, comme c'est la soirée, je vais t'en dédicacer une un peu ringarde, mais qui a du sens, au fond. Et...

Elle regarda tout les objets apparut grâce à Baten et termina encore après une légère pause, toujours le même sourire sur ses lèvres

-..Je ne pense pas avoir besoin de tout cela...ma baguette me suffira.
Alors…allons y gaiement.

Après tout, cela ne le gênait pas énormément que Bat la voit chanter, il l'avait bien fait, lui, mais bon, c'était toujours l'anxiété de ramener l'attention sur soi.
D'un coup de baguette léger mais précis, des notes sortirent de nulle part..Elle eu le temps de dire avant de commencer

-Je t'en ferait une juste après, mais je tiens aussi à celle là qui me fait bien rire..et qui est pour toi.


Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes

J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais

Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais

Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment

(Edith Piaf, "L'hymne à l'Amour" )
[Hj : un ptit extrait ici, mais j'espère que tu as real player : http://www.amazon.fr/gp/product/B0000683HY/403-8014452-8052459?v=glance&n=301062 ]

Avant même qu'il est pu réagir, elle prit la parole et dit en rigolant légèrement

-Je sais, je sais , c'est très vieux..et moldu, mais bon. Je t'en réserve une autre. Tu es prêts ?

Baten restait devant Micka qui chantait une chanson moldue (si on lui avait dit ça le matin même, il aurait parié son diplôme que ça n'arriverait pas ) Il fut charmé par ces paroles qui selon lui n'étaient pas pour rien classées parmi les plus belles paroles de musique française. La chanson était française.

"Prêt."

Il hocha la tête pour entendre l'autre, car un spectacle seulement pour lui, ça lui plaisait plutôt. Il fit tout de même disparaître ses silhouettes d'eau d'un geste simple qui les rendit au sol. Les instruments continuaient à se balancer dans les airs, bercés par la brise.

Par les fenêtres Baten reconnu la voix de Deneb, il avait cru entendre "Je te quitte voilà" mais la chanson était terminée et un drôle de silence réglait dans la grande salle.

"J'ai dû mal comprendre..." pensait-il en se econcentrant sur Micka.

[Hj : J'ai fait comme j'ai pu pour la présentation, j'espère que ça ira.. ]

Au signal affirmatif de Baten, Micka réfléchit, se concentrant sur les premières notes de la chanson, cette fois anglaise. Elle fut surpise du silence soudain de la grande sallle mais attendit patiemment quelques secondes que le brouhaha reviennne pour pouvoir commencer la mélodie. Elle redonna un coup de baguette sec et précis dans l'air, faisant alors entendre les premières notes de piano s'enchaîner..


Some people live for the fortune--------------------Certaines personnes vivent pour la richesse
Some people live just for the fame--------------------Certaines personnes vivent juste pour la gloire
Some people live for the power yeah-------------------- Certaines personnes vivent pour le pouvoir



Some people live just to play the game----------------- Certaines personnes ne vivent que pour jouer le jeu
Some people think that the physical things------------- Certaines pensent que le côté physique définit
define what's within------------------------------------- ce qu'il y a à l'intérieur
And I've been there before---------------------------- Et moi j'en ai été de ceux-là,
But that life's a bore------------------------------------ Mais cette vie est d'un ennui
So full of the superficial-------------------------------- Tellement remplie de superficiel

Some people want it all------------------------ Certaines personnes veulent tout
But I don't want nothing at all----------------- Mais moi je ne veux rien du tout
If it ain't you baby------------------------------ Si ce n'est pas toi
If I ain't got you baby-------------------------- Si ce n'est pas toi
Some people want diamond rings-------------Certaines personnes veulent des bagues en diamant
Some just want everything--------------------- Certaines veulent juste tout
But everything means nothing----------------- Mais tout ne signifie rien
If I ain't got you--------------------------------- Si je ne t'ai pas

Some people search for a fountain-------------- Certaines personnes recherchent une source
That promises forever young-------------------- Dont la promesse est l'éternelle jeunesse
Some people need three dozen roses-----------Certaines personnes ont besoin de trois douzaines de roses
And that's the only way to prove you love them-> Et c'est la seule façon de leur prouvez que vous les aimez

Hand me the world on a silver platter--------- Présentez-moi le monde sur un plateau d'argent
And what good would it be?-------------------- A quoi bon?
With no one to share, with no one who truly- Sans personne avec qui partager
cares for me------------------------------------ Pour qui je compte

Some people want it all (rx2)--------------------- Certaines personnes veulent tout
But I don't want nothing at all--------------------- Mais je ne veux rien du tout
If it ain't you baby---------------------------------- Si ce n'est pas toi
If I ain't got you baby------------------------------Si ce n'est pas toi
Some people want diamond rings----------------- Certaines personnes veulent des bagues en diamant
Some just want everything------------------------ Certaines veulent juste tout
But everything means nothing-------------------- Mais tout n'est rien
If I ain't got you------------------------------------ Si ce n'est pas toi

If I ain't got you with me baby------------------- Si je ne t'ai pas avec moi
Nothing in this whole wide world don't ---------- Rien dans le monde entier
mean a thing------------------- n'a de sens
If I ain't got you with me baby-------------------- Si je ne t'ai pas avec moi

[Merci méga upload => http://www.megaupload.com/?d=ZH2ZFJG4 ]

Les dernières notes de piano cessèrent..Elle reprit son souffle. Elle trouvait cette chanson très belle et tenait à lui offrir. Elle pencha la tête en faisan un léger sourire fatigué l'air de dire qu'ell espérait bien que cela lui avait plus, car elle n'était pas du genre ç chanter tout les jours, surtout pour ce livrer ainsi.

*Le Juge Lara Impartial passait de table en table et de couple en couple.
Le Juge n'était pas une personne à part entière mais une sorte de d'ombre rouge qui semait derrière elle ses sentences et ses verdicts comme une traînée de poudre.*

*Elle déposa sur chaque table deux feuilles de parchemin pour l'épreuve suivante mais n'expliqua pas encore de quoi il s'agissait.*

*Par ailleurs, flottant au-dessus de la scène, on pouvait voir les points que gagnaient chaque couple s'ajouter sous forme de sable magique qui coulait dans de petites répliques du sablier des points des maisons.
Chaque sablier était orné des prénoms des intéressés.*

*A chaque fois qu'elle passait devant l'un des Couples, apparaissait le sablier là-bas, au-dessus de la scène, et au fur et à mesure qu'ils préparaient la deuxième épreuve, les sabliers se remplissaient, s'arrêtant sur les gradations suivantes: Lui: 0, 10, 25, 50 et Elle: 0, 10, 25, 50.*

*A la fin de son tour de table, pendant que tous préparaient la deuxième épreuve. Elle sortit prendre l'air et constata qu'un jeune couple se faisait la fête tout seul. Le Juge ayant d'immense pouvoirs qui l'arrangeaient bien dans ce genre de cas (bôh voui) utilisa son super remonteur dans le temps (nawak) pour voir ce que ces deux-là avaient fait. Ils participaient dans leur coin, en amoureux à ces épreuves. Elle sourit (car personne ne la regardait) et décida de créer aussi un Sablier pour eux... sablier qui se remplirait "comme par enchantement" pour que ça soit plus facile pour tout le monde. *

Pense: "Je repasserai pour voir s'ils continuent l'épreuve 2... 'tain, il l'a demandé en mariage ! Et moi que je suis toujours célibataire... Allez, je vais aller draguer Dumby... on sait jamais, il est pit-être célib' "


*L'ombre du Juge retourna alors dans la Grande Salle du Night of the proms*





*Dans la salle le Juge rendit son verdict pour le jeune couple:*

Pense: "Alors, eux, ils m'ont fait pleurer, rire, sourire, ému... leur sujet est romantique, travaillé, libre et sans gêne aucune, pas fleue bleue pour autant mais plein de sentiments généreux, doux, simple, la vidéo est trop mignone (HJ: et j'imagine très bien qui ont été tes complices pour cela), j'ai eu beaucoup beaucoup de plaisir à les suivre et j'avais tellement envie d'être à la place de Micka ! Bravo tous les deux, je regrette que le garçon soit hors compétition et que la jeune fille ne puisse pas bénéficier des points remportés par les deux. Je ferai une notation à part pour ce Couple mais il reste tout de même en compétition pour l'Ultimate. Toujours pareil par contre: pas de points remportés en double pour Micka."




Baten Kaïtos: 1160 points de jeu ajustés qui vous auraient fait rapporter 41 points. A ces points auraient été ajoutés les 60 gagnés pour votre prestation, ce qui aurait fait un total de 101 points.

Micka: 945 points de jeu ajustés qui vous rapportent 34 points pour vous et votre maison. A ces points sont ajoutés les 40 gagnés pour votre prestation, vous auriez eu bien plus si vous aviez accepté de suivre la règle à savoir UNE SEULE CHANSON. En effet, Baten vous met hors compétition mais vous, vous continuer de faire gagner des points à votre maison Bref, ceci fait un total de 74 points.

DEUXIEME EPREUVE: POESIE

"Et moi non plus, je ne veux rien si ce n'est toi" pensait-il sur les dernières notes.

Baten alla s'installer près de Micka. Il ne voulait pas faire de commentaire sur ce qu'elle venait de chanter car il se prenait tout en pleine face avec ravissement et décortiquer tuerait le plaisir. Il était plutôt content d'avoir bravé les interdits car sinon il n'aurait jamais vécu ces moments avec Micka.

"Toi, il faudra que tu me chantes une chanson tous les matins de ma vie si on les passe ensemble" sourit-il en lui prenant la main pour aller s'asseoir sur leur couverture.

Il sortit de leur cachette de quoi boire, verre et jus de fruit frais, et la servit en regardant les instruments guidés par le vent. S'il ne les arrêtait pas maintenant, il serait fatigué d'ici une heure à cause de l'énergie qu'il devait déployer pour ça. Il fit cesser l'enchantement et tout redevint très calme... sauf par la fenêtre de la grande salle où ils pouvaient entendre maintenant les détails de la deuxième épreuve: écrire un poème qui a pour thème l'odorat.

Bat sourit et se pencha dans le cou de Micka pour humer son parfum. Il fit apparaître de quoi écrire et tendit une plume à Micka.

"Je crois qu'on est bon pour un poème épique, Petite Lune. Je prends les mots qui ne te plaisent pas, je n'en ai rien à faire" dit-il en commençant à écrire la liste des mots qu'il entendait cités.

Crapaud, Chaudron, Demi-Guise, Souaffle, Joker, Saule Cogneur, Expelliarmus, Mowana Beckett, Chocogrenouille, Incartable

"Je prends crapaud, demi-guise, saule cogneur, chocogrenouille et… je sais pas, comme tu veux. Il me semble que ce sont les plus embêtants à placer. Dis-moi ceux que tu préfères."

Il en n'avait réellement aucune envie particulière face à ces mots. Il laissa Micka décider de ceux qui l'intéressaient le plus.

Une fausse grimace apparut sur le visage de Micka à la demande de Bat de lui chanter une chanson tout les jours. Elle acquiesça plusieurs fois avant de dire

-Je veux bien passer tout mes matins avec toi, mais pour la chanson, tu pourras repasser...

Elle rigola alors. Elle n'était effectivement du genre à chanter tout les jours, mais elle savait que si il lui demandait, elle le ferait...mais préféra le garder pour elle. Peut être qu'elle avait peur qu'il sache vraiment qu'elle ferait tout pour lui, au fond.

Après ces pensées, elle se re concentra sur la nouvelle épreuve que l'on pouvait entendre par les fenêtres. Les jurés ne manquaient décidément pas d'originalité…un poème sur l'odorat ? Avec des mots obligés ? Une nouvelle grimace cette fois amusée se dessina sur son visage.

Elle lui sourit pour la délicatesse qu'il eut de prendre les mots difficiles tout en commençant à penser au vers qu'elle ferait. Les mots étaient assez dur à placer mais pas impossibles.

-Eh bien, tu peux prendre aussi Souafle... On dira que c'est un mot neutre : ni facile, ni dur.

Elle ne souhaitait pas vraiment lui compliquer la tache, c'était déjà bien assez difficile. Elle lui dit ensuite

-Je te laisse réfléchire, j'en fais de même, d'accord ?

Ne se retenant pas, elle se pencha vers lui pour sentir le parfum qu'il dégageait, lui déposant au passage, un baiser sur la joue.

"Aucun problème"

Baten avait aussi aquiescé pour le mot à rajouter dans sa liste. Il pensait pouvoir tout écrire pour Micka malgré les contraintes mais aurait préféré qu'on donne libre cours a son imgination. Il prit sa plume, son papier et il se mit dos à elle, s'appuyant légèrement contre elle, pour qu'elle fasse pareil et garder ainsi contre lui son contact.

Il réfléchit longtemps pour le poème traitant de l'odorat puis à partir du moment où lui vint l'idée de la construction, il écrivit peu à peu ses idées, tirant des traits et griffonant par endroit, rectifiant, coupant allongeant ou réduisant les rimes. Quand il termina, il remit le tout au propre.

"Elle va dire que je suis un troll, que je sais pas écrire, si je laisse cette feuille dans cet état."

Il pointa sa baguette sur la feuille et grâce à une formule, tout discrètement, il fit disparaître l'encre en surplus, les mots rayés et les strophes annulées. Ca tenait la route selon lui mais il n'avait pas trop fait d'effort. Il s'en voulait que le poème ne soit pas à la hauteur de son cœur.

"En même temps un poème avec un chocogrenouille dedans ça ne peut pas être du Baudelaire!"

Bat pour Micka a écrit:

Avant toi, depuis toi.

J'étais crapaud malheureux dans l'âpre marais
Aux odeurs de fanges et de solitudes.
Je suis devenu prince de tes latitudes
Aux parfums colorés du goût de tes baisers.

J'étais le saule cogneur à l'écorce écorchée,
Le cœur lourd comme un souaffle qu'on aurait trafiqué,
Je ne suis maintenant qu'une bulle de savon
Qui se laisse porter par ton souffle, P'tit Rayon.

J'étais une effluve invisible n'exaltant que du rien,
Demiguise nu dont on ne pouvait faire une cape d'invisibilité.
Je suis devenu réel contre toi, sans peur de ma fragilité,
Juste un chocogrenouille fondant dans le creux de ta main

.

Comme elle n'avait pas encore terminé, il entreprit d'en écrire un pour elle, en dehors de la compétition et des règles du Juge. Il écrivit ce qu'il lui aurait écrit, si le poème avait été libre. Les mots venaient avec plus de fluidité, il se fichait du rythme, des sonorités, de l'égalité des vers, de la tenue poétique ou d'être compris par un lecteur potentiel. Si Micka comprenait, c'est tout ce qui comptait.

"Regarde P'tite Rayon, ça c'est le devoir obligatoire, ça c'est de toi à moi... une histoire avec des rimes pas très habiles mais disons que j'avais envie. Tu me montres le tien en échange?" demanda t-il en lui tendant son parchemin avec le recto et le verso "empoétisé".

Bat, juste pour toi a écrit:

Il était la Lune et la Mer

Il était une fois la Lune et la Mer.
L'une voulait être mère,
L'autre, amer, voulait être Lune.
Leur condition n'en satisfaisait aucune.

Il était un matin où l'une dit à l'autre:
"Faites de ma place la vôtre,
Echangeons nos destins!
Je veux séduire les marins!"

L'autre, curieuse, décida d'accepter,
Et laissa à la mer son ciel étoilé.
La Lune quant à elle occupa la Terre
Là où la Mer avait laissé ses cratères.

Il était une journée où le ciel inversé,
Ne permit pas aux marins de travailler.
La haut les sirènes, les baleines volaient
En bas tout était sol argenté et déserté.

Pour vivre, tout devait rentrer dans l'ordre.
On pria les Divinités pour ranger ce désordre
Mais personne n'habitait plus les Cieux:
Dans le ciel s'étaient noyés tous les Dieux.

Il était un soir où la Lune s'ennuyait
De ne jamais trouver sur elle un marin pour naviguer.
La Mer, éloignée solitaire, n'avait plus d'habitants
Et d'être la haut s'en fichait maintenant.

La Mer soupira: "En partant j'ai tout perdu,
Tués ceux qui me faisaient exister,
Je ne veux plus être Lune suspendue,
Rends-moi ma place, je préférais te regarder."

Chacune revint à sa place initiale par un serment:
La Lune promit à la mer d'ordonner ses mouvements,
La Mer permit à la Lune de s'y refléter par millier
D'éclats de lumière chaque nuit qu'elle voudrait des bébés.

"Je serai le miroir de tes désirs si continue à m'animer."
Je t'aime,
Baten

[HJ : Avant tout, sache que les poèmes et moi, sa fais 3!! Bravo pour le tien ( le deuxième )!!!! Exactement lol, celui là, c'est du Baudelaire ]

Dos à dos, ils écrivaient. Micka le savait, elle n'était pas doué en poème. Que faire ? Se retourner et dire "Au fait Bat, je suis super nulle en poème, j'espère que tu ne m'en voudra pas pour l'énormité que je vais te sortit.." Non bien sur. Elle avait décidé à la place de cela, de faire un super effort pour donner un truc correct, pour lui.

Bien sur, elle enchaînait ratures sur ratures. Elle faillit s'énerver quand elle vit sa feuilles sales avec presque rien dessus, mais préféra la nettoyer et recommencer...Elle en mit du temps. Dix bonnes minutes. Baten, lui, semblait avoir finit, pourtant continuait d'écrire.

APrès réflexion, elle se dit que ce concours était avant tout pour s'amuser...c'était bien le principal. Elle soupira alors, penchant la tête en arrière, vers la sienne, tout en réfléchissant, revenant finalement sur Terre, plus détendue. Elle ne devait pas se stresser pour cela, ou elle n'y arriverait pas. Sa conscience rassurée, elle écrit, petit à petit, créant finalement son poème.

"Ba voilà, c'était pas la peine de se tuer Micka."

Par rapport à d'habitude, elle en était plutôt fière, même si ce n'était pas un Alexandrin, pas un poème spécial et reconnue de tous. Après relecture et derniers changements, Bat se tourna légèrement, proposant d'échanger les feuilles, la sienne recto verso.

"Il a pas écrit tout sa !!??"

Elle haussa les sourcils, attrapant sa feuille et lui donnant la sienne, curieuse de lire ses écrits. Au dernier verre du premier poème, elle sourit amusée. Le mot Chocogennouilles était effectivement intrus, mais il avait su le classer...quelle classe quand même. Au fond, elle se disait que dans une autre vie, il avait du être poète. Enfin. Elle commença la lecture du deuxième poème, lui étant destiné à elle, sans les mots imposés.
Le deuxième, elle le lit avec encore plus d'attention. Elle trouva les jeux de mots étonnants, les références amusantes et l'histoire censé.

"Il n'a donc aucune faille ? Aucun défaut ?"

Elle se le disait, elle avait bien de la chance d'aimer et d'être aimée par un quelqu'un comme lui. Il savait l'aimer être présent, écrire, jouer les agents immobiliers...En fait, il savait tout faire. Eh bien…tans mieux! Cela rendait une Micka charmée. Son poème étant nettement plus court, elle se tourna vers lui, qui devait déjà avoir finit. Elle pencha la tête face à lui en soupirant

-Je t'aime trop, toi.

Le contact manquant, elle se rapprocha de lui, se logeant dans ses bras. Elle leva ensuite la tête vers lui et dit grimaçant légèrement

-Je crains de ne pas avoir tes talents de poète mon chéri, sa non.

Elle fit un léger hochement de tête en direction d son parchemin entre mes mains de Bat. On pouvait y lire, de son écriture assez ronde :

Je t'ai eu
Puis je t'ai perdu
J'ai tellement espéré te retrouver
Mijotant dans mon ch'tit Chaudron
Chaque jour une nouvelle potion
Me reposant sur comment j'ai pu t'aimer,
Bouchant mon nez aux odeurs nauséabondes.

Je t'ai finalement croisé, et dès ce moment
Même avec un Expelliarmus, tu n'aurais su m'éloigner
Je me sentais et me sens Incartable de toi,
Reconnaissant ton parfum entre mille, je te suivrais au bout du monde
Bravant tout les dangers pour arriver là où tu seras

Maintenant, je t'ai, je te garde
Et rien ne me fera peur
Même pas un tête à tête
avec Mowana Beckett
Car tu es mon Joker,
Celui qui me fait avoir la tête en l'air...

"C'est pas mal du tout, P'tit rayon," dit-il d'une voix étonnée mais en souriant grandement. Il se ravisa sur son étonnement, ne voulant pas qu'elle imagine qu'il l'en croyait incapable. Vivre avec une Deneb lui avait appris que les filles avaient tendance à trop souvent interpréter les mots et réactions masculines ceci jamais forcément à leur avantage.

"Ton poème a la forme d'un poisson" sourit-il pour finir. Il la serra contre son coeur, ravi que la soirée soit fraîche mais pas venteuse. Tout restait en place, aucune brise ne venait errer dans leurs cheveux pour les décoiffer.
hj: je me demande vraiment ce que j'ai toujours avec les tifs moi...

Tout en écoutant les bruits provenant de la grande salle, Baten rêvait silencieusement à ce que serait son futur avec Micka. Il paralysait dans sa poitrine la plupart de ses émotions pour ne pas la prendre son cœur en otage. Le dilemme de sa situation n'en paraissait plus un comme il se rendait compte qu'elle l'aimait sans se poser plus de questions. Il gardait craintivement certaines de ses pensées pour ne pas la choquer. Mais soudainement, elle contre lui, il pensa que s'ils avaient pu se trouver ailleurs, dans le paisible faubourg de Londres, il ne donnerait plus cher de ses plans de fins de soirée. Il la serra un peu plus fort à l'épaule et s'empêcha de passer sa main sur sa cuisse découverte. C'était tellement frustrant la vie scolaire cadrées d'interdits, tenue en étau par le fer de la discipline et de la morale.


TROISIEME EPREUVE: DANSE

Ils entendirent l'annonce de l'épreuve suivante et Bat voulait continuer sur sa lancée en mettant dans les yeux de Micka plein d'étoiles. Ils avaient l'espace du parc. Depuis la chanson où il avait dû utiliser beaucoup d'énergie pour maîtrise l'eau et l'air il avait eu le temps de récupérer un peu. Pourquoi ne pas s'éclater encore? Ils pouvaient se le permettre dans le silence à peine éconduit par les bruits des Ultimate Couples.

Pendant le moment de battement qui correspondait peut-être à la mise en place du groupe de musiciens, Baten se releva subitement et s'agenouilla devant Micka. Il retira ses escarpins en souriant. Restant encore très mystérieux sur l'idée qu'il venait d'avoir.

"Monte sur mon dos" lui dit-il en se tournant. Quand elle s'exécuta et qu'elle fut cramponnée, il marcha doucement un peu plus loin vers la rive du lac. Il restait très concentré et ne parlait plus. Même son sourire avait disparu de son visage.

"Il va falloir que je cartonne sinon c'est très bête de l'avoir mise pieds nus et de faire genre mystère-mystère" se moquait-il de lui-même en arrivant près du lac.

De là où ils étaient, ils n'entendaient plus la musique, ni les bruits du château. Il la déposa à terre, l'embrassa quand il passa devant elle pour faire face à l'étendue d'eau.

"C'est parti!"

-Moi je dirais que c'est le seul avantage qu'on pourrait lui donner...Enfin, si il te fait plaisir, c'est ce qui compte.

Dernière phrase prononcée avant l'entente de la troisième épreuve. Micka, serrée contre celui qui préoccupait son esprit jour et nuit, respirait lentement, profitant de la situation. Elle était consciente que cette soirée serait forcément la plus belle de toute, rien que pour la soirée passée avec lui. Malgré tout, elle se sentait enchaînée, et ne rêvait que de plus tard, s'imaginant déjà quittant cette école. Et dire qu'elle devait encore patienter encore pendant une longue année…Elle se réjouissait tout de même à l'idée qu'elle pourrait le croiser l'année prochaine malgré les règles strictes.

La troisième épreuve annoncée, elle attendit que Baten bouge, trop paresseuse pour se détacher de lui. Il se leva alors subitement, l'obligeant à se relever. Elle s'étira légèrement, se disant qu'elle ferait sûrement mieux d'être plus réveillée pour danser. Elle vit alors Bat s'agenouiller, ce qui donner toujours un sentiment de supériorité assez agréable d'ailleurs, et lui enlever ses escarpins. Sentiment de royauté. Elle lui sourit, intriguée.

Elle ne savait pas comment allait se dérouler cette épreuve encore, mais elle essayait tans bien que de mal de trouver ce que chercher à faire Baten. Il se retourna, lui demandant de monter sur son dos. Elle s'exécuta, curieuse et amusée, s'agrippant à lui quand il se releva, par peur naturelle de tomber. Elle s'amusa de temps en temps à passer ses mains de sa joue à ses yeux pour voir s'il se dirigeait toujours aussi bien, mais oui. Elle pencha la tête vers la droite pour voir où ils étaient arrivés. D'ici, on n'entendait rien de plus que les quelques criquets d'été. Ils étaient près du lac, donc de l'eau, un élément qu'il contrôlait. Elle se retint de toute question, et attendit curieusement.

Baten regarda Micka. Elle devait se douter qu'il ne choisissait pas d'être proche de l'élément qu'il maîtrisait le mieux pour rien. Il s'accroupit et posa sa main à la surface de l'eau. Une lueur bleue très intense se propagea sur un grand diamètre qui finit par recouvrir plus de trente mètres carré de surface.

L'eau noire devint bleue vaporeuse. Parallèlement à ce geste, sa propre peau devint bleue, ses yeux violets changèrent pour un bleu transparent eux aussi. La température de son corps baissa de plusieurs degrés. Il ne tremblait pas et restait immobile la main caressant les vaguelettes. Il tendit sa main libre vers Micka pour qu'elle vienne l'aider à se relever. Comme ses mains et le reste de son corps était gelé, il ne garda pas longtemps la main de micka dans la sienne. Il sourit pour lui montrer qu'elle ne devait pas s'inquiéter.

Une fois debout, il pointa sa baguette en direction du château. Grâce à un sortilège d'amplification, le son de la grande salle leur revint. Sa peau reprit ses couleurs progessivement. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place.

"Viens dans mes bras, toi..." souffla t-il en rangeant sa baguette.

Il prit le Petit Rayon de Lune dans ses bras, délicatement, et marcha sur la surface qu'il venait de créer pour en tester la résistance. Le bleu s'estompa et sous la fine couche lumineuse, apparut de la glace. Alors qu'il marchait avec Micka sur la glace, l'eau mouvante du reste du lac, sur leur passage, forma un dôme incurvé qui se refermait petit à petit autour d'eux. Il était dans une cage liquide, les rideaux cascade qui les entouraient tout autour coulaient en silence; faire voyager Micka dans différents rêves d'eau et de lumière, changer les paysages à volonté pour oublier qu'ils étaient à Poudlard, privés de faire la fête auprès de leurs amis.

Baten garda Micka dans ses bras et ne chercha pas à danser dans la cadence le plus rythmée de la musique. Il glissait sur la glace avec lenteur.

"Tu veux marcher sur la glace? Je te pose?" demanda t-il en souriant.

Une fois descendue de son agent immobilier cheval personnel ambulant, elle resta debout, observant les gestes de Baten. Elle l'observa s'accroupire, touchant l'eau, cette dernière devenant bleue... Pour tout étonnement, elle ouvrit les yeux plus grandement se demandant bien si ce n'était pas un mirage. "Il n'étonnera toujours..."

Elle prit sa main tendue vers elle pour le relever, ne manquant pas de sentir la froideur de sa main, ce qui eût pour effets de l'inquiéter quelques instants. Heureusement, à son sourire, elle devina que c'était sûrement normal, enfin normal pour sa situation... Grâce à un sortilège de Baten, la musique leur revint aux oreilles, tendit que ce dernier commençait à reprendre des couleurs normales.

Elle mit sa mains sur sa joue et fut entraîner ensuite doucement dans ses bras. Il commença alors à marcher sur l'eau du lac devenu eau bleue, devenant glace. Avant qu'elle est pu contester, ils étaient déjà dessus. Micka qui avait fermé les yeux par peur de tomber dans l'eau les rouvrit étonnée. Voila qu'il l'étonnait encore.

Tout ces changement n'avaient que pour effets de l'émerveiller... Tout d'abord l'eau, devenue bleue, puis glace. Le dôme autour d'eu puis comme cette cage de cristal, leur laissant juste le son de la musique. Un moldu même croyant à l'existence de la magie aurait crut délirer. Elle rigola un peu nerveusement, mais aussi par surprise et gaieté. Quand il lui proposa de descendre pour marcher sur la glace, elle se dit après tout qu’il n'y avait pas de danger tans qu'elle serait avec lui.

-Avec plaisir !

Elle descendit, posant doucement ses pieds sur la glace, de peur qu'elle se brise. Finalement, elle paraissait plutôt solide…TanT mieux ! Elle lui sourit, charmée et lui dit finalement

-C'est magnifique...

Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait préféré transformer le lac en champ de coton et demandé au soleil de percer le ciel d'encre pour venir les éclairer comme il était certainement en train de le faire à Cuba.

Micka posa les pieds sur la glace mais Baten la rattrapa avant qu'elle ne glisse trop loin. Il glissa devant elle et saisit sa main pour faire tourner La Petite Lune sur elle-même. Il peinait à garder l'équilibre mais après un temps d'adaptation cela devenait comme un jeu de danser sur la glace.

Ils se croisaient en rythme, tournant sur eux-mêmes pour garder leur regard liés à défaut des corps. Parfois quand il passait près d'elle, il effleurait le long de son bras avant de courber l'échine en jouant de ses mouvements sur la musique.

Sous la plante des pieds, après quelques minutes de ballet de gel et de soleil musical, la glace était peut-être devenue trop froide pour Petite Lune. Il la rejoint d'une petite poussée qui le fit glisser vers elle à nouveau, il la prit dans ses bras au passage et la souleva pour qu'elle pose ses pieds sur les siens. Comme les enfants qui apprennent à marcher, il tenait Micka sur ses pieds. De son bras enroulé en dessous de son buste, il lui procurait la stabilité tandis que de l'autre, il gardait la main de Micka qu'il leva pour la ramener contre son cou, volant une caresse.

Légèrement, elle contre lui, il modifiait les trajectoires d'un petit mouvement du bassin né dans le son élastique de Chan Chan. Il entrainait avec lui les hanches de sa cavalière, pliant doucement les genoux pour se relever quelques secondes plus tard, comme deux pistons inséparables coordonnés au ralenti sur un mouvement fluide qui se décomposait.


La musique s'acheva, Baten n'arrêta pas la dernière glissade mais, comme les patineurs artistiques, il fit tourner leurs deux corps sur eux-mêmes jusqu'à ce que le mouvement se meurt. Lorsqu'il furent arrêtés, il resta contre elle sans bouger, un long moment.

Le rideau d'eau s'ouvrit devant eux, comme une fenêtre sur les ombres du lac.

"Micka, je veux que ce bout de banquise se détache et qu'on disparaisse jusqu'à la mer. Combien de temps mettrait Poudlard à se rendre compte de notre disparition si je t'enlevais? Dans quelle galère serions-nous si j'étais plus égoïste que jamais?" demanda t-il d'une voix sérieuse.

Il regrettait ce qu'il venait de dire parce qu'il le pensait profondément. Son bocal était trop petit, il avait des vues sur l'océan.

"Je veux savoir, ce que ça changera quand nous serons libres. Je veux être capable de changer tous les décors qui ne te plaisent pas et réinventer tes journées. Ici, je me sens impuissant et petit. L'attente me tue mais l'empressement me fait peur. Mes pensées manquent de sagesse et je suis immature de jalousie quand je pense au temps qui te retient loin de... Mes envies m'étouffent... voilà, je viens de comprendre ce que j'essayais de te dire à l'infirmerie la dernière fois. Ce n'est pas toi que j'étoufferai, c'est moi. Ce sont mes envies qui me feront imploser. C'est étrange comme cette puissance que je ressens me rend faible." confessa t-il plus bas, il pensait à haute voix et ses phrases ne se liaient plus les unes aux autres mais il voulait donner le sentiment de ce qu'il ressentait pas le sens.

Le voile d'eau s'enroula sur lui même pour retourner au lac. La banquise recommença à devenir lumineuse. C'était signe qu'ils devaient retourner sur la rive s'ils ne voulaient pas se noyer. En tout cas, lui n'avait pas envie de se noyer

Il laissa Micka descendre de ses pieds pour qu'ils retournent sur l'herbe où ses escarpins l'attendaient.

"Je ne parle pas gravement, se sentit-il obligé de justifier. Je te parle sincèrement."

Glissant de quelques mètres plus loin, elle fut rattrapée par Baten qui s’amusa à la faire tourner. Cette sorte de patinoire l’amusait autant qu’elle lui faisait peur de tomber. Heureusement, après quelques instants, elle réussit à glisser sans trop de mal, oubliant sa crainte.

Ainsi, sur le rythme de Chan Chan, ils commencèrent à danser sur glace, ce qui était tout de même plus amusant et plus original. Ils se croisaient, restant toujours en contact visuel, avançant sans autant lever les pieds. A quelques moments confiants, Micka s’amusait à tourner, une fois, puis deux en suivant toujours le tempo, ce qui lui donnait toujours envie de continuer, entraînée par la musique. Malheureusement, a glace la prit rapidement au dépourvue, commençant doucement à ne plus lui faire sentir ses pieds.

Elle grimaça légèrement, et comme si Bat avait lu dans ses pensées, il l’a prit à nouveau dans ses bras, évitant qu’elle se transforme en glaçon, et lui fit poser ses pieds sur les siens. Elle eût peur un instant de lui écraser, mais apparemment il ne semblait pas être gêné. L’une de ses mains autour du cou de Baten, l’autre accrochée à sa taille, elle posa sa tête contre lui, souriant paisiblement. La musique continuait, les entraînant à continuer d’être de vrais patineurs professionnels.

Bien sur, tout à une fin, surtout les morceaux de musique, qui sont généralement assez courts. Sur un dernier glissage, Bat réussit à les faire tourner, comme une figure pour conclure un spectacle, de plus vite à plus lentement. Micka ferma ses yeux le pus fort possible à ce moment, sentant son cœur s’accrocher. La vitesse de rotation eût pour effets de tirer sur leurs membres comme pour se décrocher, mais jusqu’au dernier moment, elle ne céda pas.
Alors, un filet d’eau s’ouvrit devant eau. Baten, prit la parole. Elle l’écouta attentivement sûrement à cause de son air sérieux.

Elle avait du mal à comprendre que Bat se sente égoïste. Ce n’est pas de vouloir plusieurs chose avec quelqu’un que de l’être ! Il marqua quelques secondes et reprit. Micka fut étonnée de voir à quel point tout pouvait être désordonné dans sa tête. Tout de même, ce n ‘était pas un cas banal de vouloir que tout aille vite et avoir peur de l’empressement. Elle trouvait cependant assez courageux de sa part de dire qu’il était immature, ce qui n’était pas forcément vrai d’ailleurs, mais il acceptait les critiques à son égard, ce qui était tout de même quelque chose. Elle ne comprenait pas pourquoi il était si perdu…était-ce de sa faute ? Pourtant, elle, elle semblait tout assez simple. Il devait faire un blocage et elle ne savait pas où…

Après le « sincèrement » de Bat, elle le prit par la main, retournant d’un pas assez rapide vers l’herbe, évitant son regard, cherchant avant tout à réfléchir à ce qu’il pouvait bien ressentir.
Une fois arrivés sur l’herbe, elle le regarda, joignant ses mains perplexes. Elle réussit finalement à lui dire

-Tu sais, je comprends assez de chose, et je ne pense pas être mauvaise en psychologie masculine, mais là tu m’égard.
Je suis désolée Bat, je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu ressens. J’aimerais t’aider, mais j’aimerais que tu m’aides avant tout en me disant vraiment ce que ne vas pas, avec des mots clairs, de manière nette. Tu vois, moi quand je pense à...a tout sa, à nous, j’ai un tableau simple, et même pour l ‘avenir. J’aimerais comprendre où tu block toi…

Quand elle y pensait, effectivement, tout lui paraissait simple. Elle ne voyait son avenir qu’avec lui et rien d’autre. Elle était prête pour cela à attendre un an de plus, ce qui était plutôt léger pour tout les projets qu’ils auraient ensemble. Bien sûr, l’attente la rendait un peu folle aussi mais elle ne la voyait pas impossible. Lui, semblait effectivement quelque peu faible avec tout cela. Au fond, elle s’en voulait de ne pas avoir parler de tout cela plus tôt avec lui, peut être que cela aurait éviter qu’il se retrouve ainsi, débordé par un sentiment qu’elle ne comprenait pas et qui le ferait sûrement bientôt imploser.

"Très bien, tu ne comprends pas et tu veux des mots clairs."

Il s'assit en tailleur et l'attira, avec un certain manque de sang froid, à venir le rejoindre assis dans l'herbe:

"Regarde moi."

Il tourna son visage vers lui et tendit les bras, comme pour s'offrir puis les baissa:

"Voilà. Baten. Tu me connais... pas tout mais tu sais ce que je veux être pour toi. Je te sais capable d'avoir la patience de me découvrir. Je n'ai pas cette patience. Prends cela comme un caprice. Je suis sensé être celui des deux qui a la tête sur les épaules. Non. Grande info: je te le certifie, je ne l'ai pas du tout sur les épaules, ma tête. C'est peut-être l'effervescence de ton "oui", l'emphase de vouloir tout au plus vite, mais je ne supporterai pas un an ici. Je ne tiendrai pas, Micka. Je te l'ai déjà dit. Et dans des instants comme celui-ci, j'en suis certain. Je me bousille le coeur à tout garder dedans, je garde dedans pour pas bousiller le tien au passage. Difficile... je pensais que cela allait être difficile quand j'ai parlé avec le professeur Dumbledore... mais je me serais jamais dit que ça serait impossible. A quel point supporterais-tu mon égoïsme?"

Il ne lui laissa pas le temps de répondre car la dernière information qu'il avait à lui délivrer donnait sa teneur à sa requête:

"Viens vivre avec moi dès cet été. Restons pour les jeux puis partons. ne plus être sages. Je ne veux plus vivre en Angleterre. J'ai le même sentiment d'étouffement que lorsque je suis parti de Poudlard, il y a deux ans. Je n'y arrive pas. Je n'ai besoin de rien d'autre que toi et la mer. Le monde n'est pas parfait si t'es pas à mes côtés. Là-bas sans toi, ça me rend fou. Ici à moitié avec toi, ça me rend fou. Je ne suis pas mauvais pour les responsabilités professionnelles mais mon irresponsabilité quand il s'agit de toi est sans limite. Je veux la bièraubeurre et l'argent de la bièraubeurre en somme. Maintenant, dis-moi que tu flippes "

"Ouf! Ca fait du bien. Maintenant, tu peux me foutre une gifle, au moins tu sais ce que je veux "

A son attirement, elle s'assit. A son ordre, elle le regarda. Elle l'écouta, les yeux plutôt ébahis. Elle souriait, pourtant. Elle était surprise de la voir si franc avec des mots si nets, sans tourner autour du chaudron. Elle l'écouta. Ses premiers dires qui lui parurent plutôt normaux, c'était ce qu'il ressentait au fond, et bien qu'elle ne le montre pas beaucoup, elle n'en était que plus ravie. Elle tenta quand il reprit son souffle

-Mais tu n'es pas...

Il reprit, et elle ne prit même pas le peine de finir sa phrase, assez étonnée. Elle n'écouta ensuite qu’en travers ce qu’il lui dit. Elle réfléchissait à tout à l'heure à ce plan qui au contraire ce qu'il penserait plutôt... bien. Par contre elle ne savait pas ce qu'il se passerait ensuite. De quoi vivraient-ils ? Où iraient-ils ? Plein de question auxquels il fallait des réponses. Elle reprit ses esprits au "dis-moi que tu flippes". Elle se retenue de lui dire "pardon?" et rembobina se qu'il venait de dire...Elle prit un air posé mais amusé et ouvrit la bouche pour dire

-La mer ? Tu penses à la Nouvelle Zélande ? Ca ne me dérangerait pas, mais il faudrait explorer toute les possibilités je pense.

A quoi s'attendait-il ? Qu'elle se lève en courant en espérant qu'il est repris la raison l'année prochaine ? Avant qu'il ne puisse répondre, elle reprit

-Ecoute Bat, je n'ai rien sauf toi. Je ne parle plus trop à ma mère, je ne vois pas ma sœur, je n'ai pas de projets pour l'avenir autre que toi, parce que tu es vraiment la seule personne qui compte. Sans toi, je n'ai pas d'avenir tu vois.

Juste un baiser. Ses lèvres.

Elle était surprenante. Elle venait d'arrêter le cours du temps. Il était transporté de tout son être, rassuré seulement peut-être. Il craignait d'ailleurs que le troisième élément, le vent, ne vienne comme la dernière fois perturber leur échange. Il ne le maîtrisait pas quand il avait de vives émotions.
Nuit agitée en perspective lol

"Alors on part Micka"

Juste un baiser.

"Au lieu de griller une année à faire semblant de vivre, partons. Je te la donne la famille que tu n'as pas. Ok, Deneb n'est pas un cadeau... j'ai rien dit "

Il pensait plutôt à une famille à faire à deux.

"Mais si tu me fais confiance, pour ce futur, on ne manquera de rien. C'est ma promesse."

Ils se leva sur ses genoux et prit chacun des pieds de Micka pour lui remettre ses escarpins.

Juste un baiser. La cheville.

Une nouvelle fois, il la prit dans ses bras pensant qu'autrement ses talons s'enfonceraient dans le sol spongieux. Il marcha en silence vers le château en éclairant leur passage à l'air d'une flamme née dans le creux de sa main qu'il tounait devant eux.

Son esprit était vide. Plus rien à ajouter car malgré la multitudes d'incertitudes, elle venait de combler la seule qui l'empêchait d'avancer.

Il connaissait peu de gens qui pouvaient se vanter au-delà de toute magie, de tenir dans leur bas, leur passé, leur présent et surtout leur futur.

Jute un baiser. Le front.

hj: fin du bal pour nous, je suppose?