[Couple N°5] Claire Hopkins et Kite Byron

Juge Lara Impartial annonce le Couple N°5: Claire Hopkins et Kite Byron

Elle:
[Couple N°5] Claire Hopkins et Kite Byron Clairebal9ez

Lui:

[Couple N°5] Claire Hopkins et Kite Byron Bal28ra

La demande:

Kite Byron, parlant de ce qu'ils voulaient faire plus tard a écrit:: Kite gardait le visage au trois quart tourné vers Claire pour saisir ce qu'elle disait. Il savait qu'Enki marchait un peu en retrait pour lui permettre de voir la bouche de la jeune fille. Il put ainsi répondre:

- Je me figurais écrivain... J'imagine que j'écrirais sur la vie des sorciers de notre génération, confia t-il sans trop y croire.

Il savait qu'à cause son handicape beaucoup de métiers ne seraient pas à sa portée. Il aurait aimé être auror, comme beaucoup de jeunes sorciers mais pour cela tous les sens devaient être en alerte.

Ils arrivèrent près d'un escalier sur les marches duquel Kite s'assit en prenant des mains d'Enki son manuscrit qu'il feuilleta doucement. Il tomba sur le chapitre concernant la mélancolie. Il leva alors les yeux sur ses deux camarades se demandant ce qu'ils faisaient encore debout. Son attention resta sur Claire. Il eut soudain le flash d'un instant volé où il avait croisé une fille lui ressemblant alors qu'il était sur le Chemin de Traverse.

* C'est peut-être elle... je ne sais pas... *

La fille était entrée dans un pub assez convivial, le visage emprunt d'un air mélancolique. Elle avait capté son regard à cause de cet air mélancolique, lui se promenait en attendant son frère qui n'était sensé arriver qu'une demie heure plus tard. C'était une fin de journée fraîche de l'été dernier. Le jeune serdaigle avait décidé d'entrer derrière elle, poussé par la curiosité de savoir ce qui valait à ses traits fins un air si lointain. Elle s'était assise et écoutait le pianiste, les yeux rivés sur lui. Le pianiste de ce pub ne la voyait pas, ne décochait aucun regard aux gens dans la salle. La fille dont Kite recollait les morceaux du visage dans sa mémoire, avait suivi des yeux le pianiste lorsqu'il avait quitté son banc pour s'enfoncer dans une arrière salle du lieu sans revenir par la suite. Lui, quelques mètre plus loin, avait surpis la demoiselle boire plusieurs verres à la suite. Elle avait son âge, comment peut-on boire autant à cet âge-là?

* C'était cet été, se souvint-il, je suis allé m'asseoir face à elle mais deux tables plus loin... J'ai bu un jus de fruit. Elle m'a vu... ses eux sont restés plantés dans les miens très longtemps. Je ne savais pas ce qu'elle voulait, mais je ne voulais pas baisser les yeux. C'est elle qui a finalement détourné le regard, mais c'était comme si elle me donanit une gifle magistrale. Un "va te faire voir" visuel. Je me suis levé, je suis sorti... Le pianiste était dehors, une femme plantureuse l'avait abordé. *

La fin de cette anecdote, Kite ne l'avait que par sensations et brèves images. Il se souvenait que la fille du pub, encapuchonnée dans une cape, était sortie peu de temps après lui, en bousculant le pianiste selon lui volontairement, se retournant une dernière fois vers l'homme avec un regard vide d'excuses, d'envie, de jugement, de tout. Le pianiste ne réagit qu'en hochant la tête. Kite ne sut jamais ce qu'elle avait pu penser à cet instant-là, ce qu'elle voulait, pourquoi elle était si triste. Cela l'avait marqué à l'époque. Etait-ce Claire? La fille lui ressemblait.

Kite ferma les yeux pour tâcher de revoir en plus nette l'image floue de la fille du pub. Il n'y parvint pas. C'était trop court, trop loin comme souvenir.

- Vous avez une soeur Claire?

* Mince, pourquoi ne puis-je pas m'empêcher de penser mes questions tout haut? *

Claire Hopkins a écrit:: Ecrivain ? Pourquoi pas. Claire partait du principe que tout était possible quand l'on s'en donnait les moyens…Les trois élèves arrivèrent alors devant un escaliers dans lequel Kite s'asseya . Elle, préféra reste debout et s'appuya contre le mur, en face de l'escalier et de Kite.

Il leva les yeux vers elle mais ne bougea pas. Elle en était certaine, elle le connaissait ce regard. De peu, mais elle le connaissait. Elle due se torturer l'esprit, restant immobile pendant un instant pour retrouver, et encore, le souvenir restait vague.

Elle voyait un verre. Non, deux. Peut être trois ? Ils étaient nombreux, elle en était sûre. Elle se souvient de ses yeux, c'était aussi certains…Quoi d'autre ? Claire se souvenait le cœur lourd, mais le reste, restait sombre. Si analysait la situation, des verres, c'était sûrement dans un bar. Elle aurait vu dans un bar ? Elle avait beau avoir des trous, Claire se souvenait surtout de cet échange qu'elle avait rompu, tournant la tête.
Kite lui parla d'un soeur…elle mit sa main sur sa tête, commencent à avoir la migraine, à réfléchir comme sa. Elle lui répondit, d'un ton confus

-Euh, non. Je suis fille unique.

Une sœur ? Non, malheureusement Claire se tapait ses parents seules…Elle avaient seulement deux cousines dont elle ne se préoccupait peu. Mais, au mot "sœur", Claire se souvint. De à peu près tout. Le bar, le garçon, les morceaux de piano. Presque tout lui revenait. Elle remonta dans ses souvenirs..

C'était la vacances. C'était l'un des rares jours où il faisait beau et très chaud. Claire se promenait dehors, profitant des vacances. Elle avait donné rendez vous à une amie à elle, qu'elle connaissait depuis jeune. Elle était sur une terrasse en hauteur, au premier étage d'un immeuble/ café moldu. Son amie, s'appelait Kathleen. Elle était arrivée en retard, avec sa petite sœur..

Elle s'était excusée auprès de Claire en rigolait mais celle ci s'en préoccupait peu. Alors que les jeunes adolescentes buvaient sur la terrasse en discutant, la petite sœur de Kathleen s'était approcher du rebord la terrasse, se faisait brutalement bousculer par un homme qui courait. Celle-ci tomba en avant, l'homme ne se retournant même pas. Il semblait être poursuit…Kathleen et Claire s'étaient alors levées en courant vers l'escalier, pour descendre voir la petite sœur. Cette dernière s'était écrasée par terre et saignait..

Claire se souvenait désormais très bien du sang qui coulait de la tête de la petite fille, sa sœur pleurant à côté d'elle. Kathleen était également sorcière, avec un an de plus que Claire, et aurait pu sortir sa baguette pour soigner au moins un minimum sa sœur, mais non. les moldus les entouraient, appelant déjà les pompiers. Claire restait perplexe et effrayée face à l'image de la petite fille. Une fois les secours arrivés, elle était déjà décédée. Kathleen en était folle, bouleversée. Claire avait beau la soutenir, la réconforter, rien d'y faisait…Elle ne mangeait plus rien...Son amie mourut alors quelques semaines après.

A cette nouvelle Claire avait déprimée du plus profond d'elle même...C’est ainsi qu'elle c'était dirigée vers ce bar, qu'elle avait but, qu'elle se souvenait du pianiste, du mystérieux garçon qui la fixait... Tout était partit…et pourtant tout était de retour. Claire baissa les yeux en soupira. Elle avait l'impression d'avoir reçu un coup au cœur…Elle qui avait réussit à tout oublier se souvenait presque de chaque détails, qui revenaient petit à petit en images.

Enki Youshenko a écrit:: Au moment de s'asseoir, Enki céda son manuscrit à Kite qui en tourna quelques pages. Il se passa plusieurs minutes sans que personne ne parle. Kite venait de confier qu'il souhaitait être écrivain mais n'avait pas l'air convaincu.

Enki monta quelques marches de plus, il se serait bien assis mais il prit conscience qu'à présent les élèves partageaient quelque chose qu'il ne comprenait pas. Leurs yeux restaient fixes l'un dans l'autre en silence mais on avait l'impression que leur cerveau marchait à pleine turbine.

Cest l'instant qu'Enki choisit pour discrétement disparaître. Il n'avait pas tord de le faire car ni l'un ni l'autre ne remarqua qu'il continuait doucement à monter les marches du troisième étage.

En haut des marche, il regarda une dernière fois le couple, en espérant que Kite lui raconterait ce qui le rendait si étrange en présence de Claire.

Le préfet des poufsouffle disparut au fond du couloir du troisième étage e espérant que Kite et Claire ne se rendraient compte de son absence que lorsqu'ils auraient terminé de discuter.

Pense: ils ont plus en commun que ce qu'ils veulent faire croire ces deux là.

Kite Byron a écrit:: Fille unique. Il avait dû transférer sur elle sa trop grande volonté de revoir cette fille. Ce n'était pas elle. Ou peut-être l'était-ce mais il lui était impossible de le savoir en cet instant.
Dans ce que Kite ressentait, il y avait beaucoup de confusion. Pour démêler quelques fils, une fois encore il se laissa aller à une pensée à voix haute.

- Claire, ça vous semblerait étrange si je vous disais que...

Il se tourna et regarda autour d'eux assez distraitement comme pour vérifier qu'à part Enki personne n'allait entendre ce qu'il allait dire.

* Où est Enki? *

Le serdaigle se rendit compte que son ami s'était éclipsé. Il sourit puis continua sa phrase.

- ...que j'ai l'impression de vous connaître, de vous devoir quelque chose?

Claire Hopkins a écrit:: Ses yeux clignèrent. Claire releva légèrement la tête et s'aperçu de l'absence du préfet. Elle avait du mal a voir comment il avait pu partir si vite, mais se rencontra sur Kite qui lui posait à nouveau une question. Elle fit mine de réfléchir et dit finalement

-Non. Je vous dirais que c'est probable pour une raison que je n'explique pas, mais que je ne vois pas vraiment quoi...il faudra m'éclairer parce que j'ai du mal à comprendre...vous et...tout sa

Elle perdait pied. Elle se rendit compte qu'elle disait n'importe quoi, mais réfléchissait au mots juste car, en fait, elle avait du mal à définir elle même la situation. Avoir l'impression de connaître quelqu'un n'était pas vraiment rare, mais, que cette personne vous faisait partager qu'elle aussi, alors on pouvait s'interroger sur le "pourquoi". Elle, elle ne voyait pas...Elle attendit en espérant que Kite trouverait, lui, les mots justes.

Kite Byron a écrit:: - Doit-on avoir des explications pour toute chose? Je ne crois pas moi mais...

La traversé de ces sensations ne se faisaient pas sans heurt. Il savait les impressions que cela lui faisait à l'intérieur, les raisons de tout ça, mais pour lui, il était peut-être encore trop tôt pour en parler avec elle. Ca frappait contre la Conscience et la Morale de trop penser.

Il décida de sourire et de ne pas poursuivre sa pensée. Au lieu de cela, il se leva, laissant la phrase en suspend. Il remit son manuscrit sous le bras et son attention sur Claire:

- Me demanderiez-vous d'aller au bal avec vous? Jeta t-il comme si c'était un accident, tout en gardant un calme olympien.

Si la règle était que les filles invitaient, elle n'interdisait pas que les garçons le suggèrent. Il n'avait pas l'intention de se rendre à ce bal avant cette seconde où Claire et lui avaient réalisé qu'ils avaient - si ce n'était une partie de leur vie - une sensation en commun: celle de la solitude peut-être, de la mélancolie ou de l'enfermement. Faire le troll devant une bande de jeunes diplômés ne l'enchantait guère, mais apprendre à comprendre Claire lui était plus intéressant. Cela pouvait être une occasion et...

- ...si vous ne le faisiez pas, contre toute règle, je le ferai, moi, de vous inviter. Allez savoir, on s'amusera peut-être.

Il restait devant elle comme un miroir inversé, un faible sourire accroché aux lèvres et, secrètement, de la main qu'il venait de cacher dans sa poche, il croisait les doigts.

Claire Hopkins a écrit:: Elle ne croyait effectivement pas elle non plus qu'il y avait des explications pour toute choses. Dès fois, elle préférait croire simplement que c'était "comme sa et pas autrement", juste pour ne pas se creuser la tête, ou juste par peur de découvrir quelque chose qui la décevrait.

Elle fut surprise de l'entendre parler de bal…Le bal, oui. Il lui revenait en tête, doucement. Claire en avait entendu parler, mais ne s'y était pas intéressée, sachant qu'elle n'oserait pas s'adresser à quelqu'un pour demander. Elle fut agréablement surprise par la finesse du garçon à poser cette question et dit finalement, un instant après sa remarque

-Eh bien. Je ne croyais pas qu'un bal destiné à afficher les élèves pourrait m'intéresser, mais je serais ravie, d'y aller avec vous, oui.

Elle savait que c'était la fille qui devait demander, et préféra prendre sa phrase précédente comme une pensée. Elle dit enfin

-Voudriez vous aller au bal avec moi, Kite ?

Après tout, comme il disait, peut être s'amuseraient-ils..?

Kite Byron a écrit:: - C'est demandé avec tellement de gentilesse que je ne pourrais pas refuser, dit-il en décroisant les doigts dans sa poche, soulagé et content. Je pense qu'on aura de quoi s'amuser rien qu'en nous regardant au milieu de ce décor et si nous nous ennuyons, nous ferons comme les autres: semblant.

Il parlait avec une certaine ironie mais il savait que lorsqu'on était jeté dans une soirée comme une soirée de fin d'année, tout le monde finissait par y trouver quelque chose. Dans le pire des cas, Kite s'averait être le roi de la disparition, il trouverait bien un endroit dans la château où disparître avec Claire pour passer les dernières heures avant l'ouverture des Jeux de l'école.

Plus sérieusement et avec une voix un poil plus chaleureuse, il dit:

- Ca me fait plaisir, en réalité d'y aller avec vous. Je n'ai pas d'appréhension.

Il regarda autour d'eux et se sentit soudain pris en carafe. Etonnamment, il rougit.

* Qu'elle drôle de journée! *

Claire Hopkins a écrit:: -Semblant de s'amuser...Je vois le topo.

Elle acquiesa d'un air entendant. C'était ainsi, malgré tout le malque pouvait se donner des gens pour organiser une fête, un bal, il y en avait toujours pour s'ennuyer. Des rabas- joie dit on. Elle espérait quand même s'amuser un minimum, histoire d'avoir fait quelque chose.

-Moi également. Je ne comptais d'ailleurs ne pas y aller, mais vous me donnez une raison. Vous êtes cette raison en fait.

Du fait qu'il ne la connaissait pas beaucoup, il ne se rendait surement pas compte de se qu'elle disait, mais il pouvait s'estimer heureux, car ce n'est pas toujours les jours qu'elle sortait cela.

Kite monte sur scène. La salle est silencieuse comme au passage de chaque élève. Il a peur, il se sent idiot. Il ne peut entendre ce qu'il va lui jouer mais il s'est entraîné à sentir chaque vibration pour les lui offrir sans trop de fausses notes.

Il a la guitare qui tourne de mains en mains depuis le dépuis des dédicaces. Il s'assoit sur un petit tabouret, il ne voit plus la salle mais sait que Claire est encore là. Tiens, il l'entrevoit dans un filet de lumière: elle est debout dans sa jolie robe, elle ne doit pas se sentir plus à l'aise que lui. De souvenir, il ne s'est jamais senti aussi con. Malgré tout, il décide de soutenir son regard.

Il pose la guitare sur sa cuisse. D'abord les musiciens des Bizarr' Brothers font pleurer leurs violons à mesure que la lumière s'estompe. Kite commence à jouer, chanter. Espérant qu'être con fera au moins plaisir à Claire.

- Cette chanson est pour Claire. Entre vous et moi, Mademoiselle... je ne suis pas très fort comme garçon... je ne peux pas tout, mais le peu que je m'accorde à donner, j'aimerais que vous le prenniez toujours. dit-il de sa voix souriante.

"Mystère
De nous passager sur la Terre
On est venu pour quoi faire, faire
A quoi ça sert
Parler ou se taire
Travailler, chercher des airs

Vous dire
Ce qu'on a déjà dû vous dire
La vie c'est du plaisir
Ouhouhouh,
Ou des soupirs
Pourquoi on est là
Mais moi je sais quoi

Je suis venu pour elle
Pour qu'on s'endorme ensemble,
Qu'elle vole avec mes ailes.
Mm, je suis là pour l'amour
Il semble

Que dire?
De naître et après de mourir,
De ne jamais rien pouvoir voir,
Jamais savoir,
Défaites ou victoires?

Et par-dessus le toit,
Le ciel, elle,
C'est la seule raison pour moi, elle,
D'aimer danser dans ce bal
Sous les étoiles
Musique et mystère
Mais pour moi, tout est Claire

Je suis venu pour elle
Pour qu'on s'éveille ensemble,
Qu'elle vole avec mes ailes.
Mm... Mm...
Je suis là pour l'amour
Il semble
Je suis venu pour elle
Je suis venu pour elle
Mm..."

Quand la musique cesse, il adresse un timide sourire à sa cavalière. Il avait oublié le temps de la chanson, et les yeux autour, et les musiciens derrière... Il n'y avait que son message, qu'il espérait qu'elle prendrait comme tel, comme une fatalité ou plutôt une destiné qu'il sentait au fond de lui, tracée sur les contours de Claire. Il avait l'impression de n'exister que pour lui apporter quelque chose. Il ne savait pas très bien quoi, il n'analysait pas ce sentiment d'abandon mais il le ressentait ainsi.

Avec lenteur, il descendit de la scène, remercia les musiciens. Il n'entendait pas si les gens applaudissaient fort ou pas. Il n'entendait pas les remarques sur son passage. Il n'entendait qu'une voix à l'intérieur de lui qui l'encourageait à donner beaucoup d'attention et de tendresse pour elle, quoiqu'il lui arrive. Etre un ami fort pour deux quand tout fout le camp.

Il lui tendit la main pour qu'elle se lève, sourit toujours pour absorber le stress et lorsqu'il eut cette main dans la sienne, il y déposa un baiser. Pas sur le dos de la main. Dans la paume, pour qu'elle l'attrape et le garde.

[HJ:
'Je suis Venue pour elle' Laurent Voulzy
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En rouge ce que j'ai changé.]

Stressée ou gênée de voir autant de monde, Claire se tenait là, les mains rejointes sur son ventre, observant de temps à autres l'état de ses ongles qui reflétaient parfaitement son niveau de stress. C'était enfin arrivé, cette soirée qui semblait être la plus attendue du l'année et elle n'avait "..rien trouvé de mieux qu'une robe bleue !!" qu'elle se répétait ironiquement dans sa tête. Peut être aurait-elle due en mettre une noire ?

Malgré ses tas de pensées farfelues sur son apparence, elle réussie à se reconcentrer sur les gens qui l'entourait, ainsi que sur Kite, qui montait sur scène. A cet instant, elle fut contente de ne pas être un homme, n'imaginait pas le niveau de stress de ce dernier. Elle s'imaginait mal elle même, quelques minutes après, monter à son tour sur la scène de la salle remplie d'étudiant de onze a dix sept ans. L'angoisse...

Elle se dit que après tout, c'était bien elle Claire Hopkins en sixième année en Serpentard et qu'elle n'avait rien à craindre de vautours qui n'attendaient qu'un pas de travers pour rire d'elle...ou même de lui et des autres, c'était le système. Les premières notes se firent entendrent...c'était des violons qui commençaient. Elle écouta alors la musique, puis les paroles. Elle les trouvait très belles, à son propre étonnement.

Quand Kite descendit applaudit de ceux qui s'était donner la peine d'écouter, elle baissa la tête un instant, la relevant ensuite vers lui, lui indiquant un claire merci qui passait par ses yeux et sa bouche, sans avoir besoin de le dire. Quand il lui tendit la main, elle lui donna la sienne, après hésitation…elle c'était demandée si c'était bien la sienne qu'il voulait, bêtement. Au baiser reçu, elle cligna des yeux, referment lentement son poing. Elle sourit légèrement amusée et lui dit malicieusement

-Je ne vous le rendrais pas.

Malheureusement, ce fut son tour de grimper sur scène. Elle soupira et avança, jetant un dernier regard à Kite, l'air de dire "Voici le temps du massacre". C'était ainsi, Claire parlait peut être plus souvent avec ses yeux que sa bouche. Une fois sur la sorte d'estrade, la musique sortit d'elle même d'elle- ne- savait- où. Qu'importe. Elle dit, avant de commencer à chanter

-Cette chanson est pour Kite…en acceptant de garder tout le peu qu'il s'accordera à me donner, et en lui confiant que je ne suis pas une fille très forte non plus...

J'vais pas jouer tout l'temps
à pile ou face
Lancer mon cœur dans l'vide
J'vais pas rester là,
à regarder l'train qui passe
J'ai pas l'bonheur solide
Maintenant j'vais plus jouer
à laisser ma tendresse à la casse,
mon cœur aux objets perdus
J'veux plus rester seule
contre mes rêves à deux places
qui s'cognent au bout d'la rue.

Qu'est-ce que j'risque après tout ?
Même si toi, pas du tout
Moi j't'aime un peu beaucoup
J'veux bien jouer avec toi
à pile ou face,
si t'as le cœur bien solide
Si t'es tout près de moi,
j'veux bien tuer l'temps qui passe
à mettre le bonheur sous vide
Maintenant j'veux bien jouer
à décrocher la lune sur les toits
Si tu restes avec moi
j'veux bien essayer
de plus regarder vers le bas
si tu marches devant moi

Qu'est-ce qu'on risque à perdre le nord ?
Même si toi, pas encore
J't'aimerais un peu plus fort
On va jouer à pile ou face,
si tu m'gardes, si j'm'efface
On va jouer toi et moi à pile ou face,
si tu m'gardes, si tu m'remplaces
Pile ou face
Pile ou face
Pile ou face

[Zazie, "Pile ou face"...désolée, je ne l'ai pas, et les extraits que j'ai trouvés, il n'y avait que de la musique, même pas le début des paroles...:s
J'ai cru comprend que cette chanson était assez lente, met là au rythme que tu veux. Prend aussi noteque c'est pas du tout la voix rechercher lol ]

Les dernières notes étant sortis de nul part, Claire reprit son souffle par mis les quelques secondes de silence, ou presque. elle se mit à réfléchir à la chanson, en essayant de se déconnecter le plus possible de la réalité, pour tous les ignorer. Elle ne savait pas vraiment que la timidité faisait partit de ses défaut. Ainsi, l'esprit occupé par toute sortes de choses, elle descendit les marches jusqu'a être à la hauteur de tout le monde, marchant la tête haute devant les autre élèves, rejoignant Kite. Elle s'arrêta devant lui, baissa la tête à nouveau et finit enfin par se remettre à côté de lui, sans rien dire finalement, de peur en fait, peut être de tout gâcher.

*Le Juge Lara Impartial passait de table en table et de couple en couple.
Le Juge n'était pas une personne à part entière mais une sorte de d'ombre rouge qui semait derrière elle ses sentences et ses verdicts comme une traînée de poudre.*

BYRON ET HOPKINS
vous additionnez 1765 points pour votre couple en 24 voix:

Kite: 995 points de jeu ajustés qui vous rapportent 41 points pour vous et votre maison. A ces points sont ajoutés les 40 gagnés pour votre prestation, ce qui fait un total de 81 points.

Claire: 770 points de jeu ajustés qui vous rapportent 32 points pour vous et votre maison. A ces points sont ajoutés les 30 gagnés pour votre prestation, ce qui fait un total de 62 points.

*Le Juge se refusa à tout commentaire sur ce couple qu'elle ne connaissait pas encore assez bien pour faire des remarques. Elle constatait seulement qu'ils semblaient être e train de profiter du bal pour faire connaissance mais partageaient déjà bien des secrets. Elle verrait si elle ne pouvait pas rattraper son manque de verbe sur les prochaines épreuve. Il n'y avait pas de raison.*

*Elle déposa sur chaque table deux feuilles de parchemin pour l'épreuve suivante mais n'expliqua pas encore de quoi il s'agissait.*

*Par ailleurs, flottant au-dessus de la scène, on pouvait voir les points que gagnaient chaque couple s'ajouter sous forme de sable magique qui coulait dans de petites répliques du sablier des points des maisons.
Chaque sablier était orné ses prénoms des intéressés.*

*A chaque fois qu'elle passait devant l'un des Couples, apparaissait le sablier là-bas, au-dessus de la scène, et au fur et à mesure qu'ils préparaient la deuxième épreuve, les sabliers se remplissaient, s'arrêtant sur les gradations suivantes: Lui: 0, 10, 25, 50 et Elle: 0, 10, 25, 50.*

HJ: Vous pouvez poster vos poèmes. Le sondage pour vous ne durera que quatre jours.. pénalité de retard Le Baten

mais aussi pour que vous en soyez pas trop décalés avec les autres.

Durant la chanson de sa demoiselle, Kite gardait un visage impénétrable pour qu'elle ne sache pas dans quel trouble cela le mettait. Comment répondre à cela? N'était-ce qu'une chanson aux paroles inchangées ou un réel message qu'elle voulait lui donner?

La musique s'achevait. Il se leva le coeur tambourinant mais gonflé de fierté, les joues très certainement empourprées mais ouvertes à la celles de Claire, qu'emporté par l'étonnement, il prit contre lui pour la remercier, mettant joue à joue leurs deux timidités.

Il se détacha d'elle et lui adressa un regard affectueux. Si elle ne lui mettait pas de baffe pour l'élan qu'il venait d'avoir, il en serait enchanté. Le Enki

EPREUVE 2: ECRIRE UN POEME SUR LE THEME DE L'ODORAT

Kite aimait jouer avec les mots et jongler avec les vers. S'il avait été muet au lieu d'être sourd et perdu sa bouche au lieu de ses oreilles, certainement qu'il serait naît avec une plume à la place de la langue. Il lui était deux fois plus facile de s'exprimer avec les sens obscurs que refoulaient les mots écrits liés les uns aux autres.

De ce fait, lorsque le Juge annonça la deuxième épreuve, il n'en fut pas alarmé. Quelques soient les verdicts finaux, s'il pouvait écrire, là, maintenant pour communiquer à Claire le profond de ses pensées, cela serait toujours mieux qu'une longue discussion où l'on écoutait plus. Et le poème, en plus, elle pourrait le garder. Les mots écrits, jamais ne peuvent s'envoler.

Claire et lui discutèrent des mots à choisir puis ils se plongèrent dans leur parchemin.
Il attendit un long moment avant de prendre sa plume, dévisageant sa cavalière pour se laisser remplir de ce qu'il voulait lui dire. Puis lorsqu'il su le sujet de ce qu'il voulait lui partager, il se mit à écrire, comptant les syllabes sur ses doigts. Parfois 6, parfois 12 et une seule fois 14 syllabes où il rejetait en fin de vers le mot extraordinaire que sa plume crachait juste pour venir le perturber exprès, comme s'il n'était pas maître de ce qu'il écrivait.

Etre tout seul à deux

Ton souvenir exhale l'arôme éternel
De mon isolement que je songeais mortel

Etre tout seul à deux
C'est tout ce que je veux
Ce, sans qu'on se déguise,
Tout comme un demiguise

Baptise mes matins des saveurs rémanentes,
D'aventures folles au pays des Baccanthes,
De douces volutes d'un parfum enivrant,
De l'odeur subtile du souaffle lancinant...

Etre tout seul à deux
C'est tout ce que je veux
Ce, sans qu'on se déguise,
Tout comme un demiguise

J'ouvrirai le tombeau de notre solitude,
Y coucherait les maux et mettrai à l'étude
D'incartables endroits se cachant aux vivants,
Et des chaudrons percés d'où s'écoulent nos coeurs amants

Etre tout seul à deux
C'est tout ce que je veux
Ce, sans qu'on se déguise,
Tout comme un demiguise

"Amants"
Deux syllabes de trop où je cache un enfer:
Celui de déplaire si j'oppose un joker
Aux senteurs qui me guident au sein de tes yeux
Pour que je sente en toi ce qu'on serait à deux.

Il ne savait pas quoi faire de ce poème, le Juge n'avait rien précisé mais il supposait qu'elle ramasserait les feuilles pour les lire et les évaluer. Avant que le parchemin ne disparaisse, Kite recopia le poème en un autre exemplaire sur son petit carnet qui l'accompagnait partout, où il posait ses idées. Il déchira la feuille, la plia et la posa devant Claire qui écrivait elle aussi le poème imposé.

- Si vous pouviez le garder pour vous... si je...

Il voulait lui demander d'effacer quelque chose qui marquerait pour lui l'intimité puisqu'il qui avait l'habitude de vouvoyer les gens qu'il ne connaissait pas:

- Je vous tutoie dans mon poème et j'aimerais le faire aussi dans la vie. Puis-je?

Revenue vers Kite, Claire, avant même qu'elle ai pu s'en rendre compte, se sentit entraînée vers son cavalier, par lui même! A cet instant, elle ne bougea pas..Elle ne le poussa pas, elle le gifla pas, elle ne recula pas. Elle se sentit juste, rougir, sentant cette sensation de gêne monter en elle. En quelques secondes, son dos devint brûlant, cette chaleur remontant à ses joues doucement. Heureusement, cela partit vite, lui permettant de reprendre ses esprits. Elle se sentait en fait, agréablement surprise du geste de Kite, mais ne laissa apparaître sur son visage apparemment congelé qu'un léger sourire à son tour affectueux.

Le Juge annonça alors la deuxième épreuve, tout le petit monde tourné vers elle. Claire, pourtant était dos au jury, grinçait, imitant quelqu'un se cognant la tête contre un mur. Un poème ? Voila bien quelque chose de difficile. Non pas qu'elle n’ aimait essayer d'en écrire mais généralement, elle n'aimait pas faire partager son travail. Elle se tourna, regarda Kite qui semblait confiant, passant sa main derrière sa nuque. Elle ne voyait pas d'inconvénients de lui montrer à lui, mais espérait bien que tout les poèmes ne sois pas affichés.

Hésitante, elle commença alors son poème. Elle se dit que, après tout, elle écrirait sans retenue, peut importe le regard des gens. "De toute façon, il y en a un qui rigole, je lui mets des furoncles sur toute sa misérable tête." Elle soupira, prit sa plume et écrit... Elle s'arrêta à quelques instants pour chercher des rîmes mais sans plus. Elle n'était pas du genre à écrire en Alexandrin, ayant déjà du mal à trouver des idées pour créer un poème.
Avant que sa feuille disparaisse, elle la copia, voyant que Kite lui avait fait en double, et la plia en quatre, avant de lui tendre, entre son index et son majeur. Elle lui fit un sourire timide à l'idée qu'il puisse lire son poème mais ne bougea pas, attendant qu'il prenne le bout de parchemin.
On pouvait y lire, si on le dépliait :

J'étais, Je suis

J’étais crapaud, créature repoussante
Et je me fichais que l’on me sente

J’étais fille égarée par la tristesse
N’étant même plus maîtresse
De tout ce qu’elle avait construit
De sa propre vie.

J’étais Saule Cogneur
Protégeant mon cœur
De tout mauvais parfum
Pouvant m’empoisonner
Mais tu es tombé entre mes mains
Et j’ai voulu t’explorer.

J' étais Expelliarmus
Prête à écarter tout les dangers
Pour garder ton odeur si apaisante
Loin des mal intentionnés.
Cette odeur qui m’a apaisée
Depuis que je t’ai rencontré
Elle qui est si bienfaisante.

Je ne suis pas Mowana Beckett
Je ne vais pas t’exploser la tête
Si tu sens mon emprise lourde
Dès fois je peux être gourde.
Je ne veux pas te faire peur
Juste te montrer ce que j’ai,
Au fond du cœur.

Je suis Chocogrenouille
Pauvre nouille confiante
Voulant fondre dans tes mains
Être présente mais pas embarrassante.
Je te veux auprès de moi
Sans que tu te noies
Dans mon cœur trop grand.

Kite était charmé par la sincérité et le naturel du poème. Elle n'avait pas besoin d'alexandrins pour faire briller les mots écrits sur ce petit papier plié en quatre.

- Merci, dit-il en repliant le papier et en le glissant dans sa poche de chemise pour le relire plus tard, lorsqu'il serait seul.

EPREUVE N°3: Danse

Avant que le Juge n'édicte l'épreuve suivante, Kite avait eu envie de danser avec elle, se demandant à quand serait le moment où il pourrait légitimement entrer en contact physique avec elle. Il avait bien eu cette pulsion lors de son accolade mais cela ne le satisfaisait pas. Pendant qu'il passait sa chanson, il avait de même ressenti ce besoin d'exprimer par le toucher ce que ses sens éveillés avaient à lui dire. Il y avait bien peu de chose à rajouter en comparaison avec "Je suis venue pour elle" mais saurait-elle garder toujours en tête le titre de cette chanson? Saurait-elle imaginer la limite de ces paroles? Kite n'avait pas envie d'avoir de limite dans ce qu'il se permettait de dire ou de donner.

Les vibrations de la musique lui parvenaient parfaitement. En regardant un long moment les musiciens, il nota leurs visages paisibles et vifs à la fois. Kite en dégagea le sentiment que ce n'était pas une musique cadencée comme du rock. Mais le jeune serdaigle avait besoin d'autres indices visuels pour parer à sa surdité. Il saisit la main de Claire et traversa la foule sans visage vers un petit coin de piste près de la grande porte. Sur le chemin, il jetait des regards brefs en direction des hanches, des corps des autres couples pour établir complètement en sa tête le type de musique sur lequel ils allaient danser.

Il trouva. Le groupe jouait un son cubain. Salsa peut-être. Vu les instruments, jazzy aussi. Cela serait le rythme sur lequel ils devaient évertuer leurs corps à s'exprimer. Ayant fait perdre assez de minutes à sa cavalière en gagnant du temps pour dissimuler une fois de plus ce qui faisait obstacle à sa compréhension de certaines choses, il avait déjà entamé quelques pas de danse lorsqu'il attira vers lui Claire comme un ordre donné par son bras, transmis à sa main, répercuté dans la main de sa cavalière, remontant le long du bras, vers ses épaules, diffusant l'information vers son buste et ses hanches. Danser. Ils s'étaient mis en mouvement et Kite n'avait pas l'intention de lâcher la main de Claire. Entraînés parfois par la musique à se séparer légèrement, il mettait cependant une rigueur particulière à avoir toujours ses doigts effleurant les siens.

Il aimait pouvoir danser avec elle car ils n'avaient pas besoin de parler, pas besoin de s'exprimer autrement pour être compris d'elle.

* Mais que doit-elle comprendre de moi? Elle ne m'a même pas répondu pour le tutoiement... peut-être que cela lui déplait, elle répugne à être proche... pourtant sa chanson... ai-je mal compris la teneur de sa chanson? * s'inquiétait-il bêtement en enchaînant des mouvements parfois sobres et parfois plus cadencés.

Il bascula dans ses songes, s'éloignant mentalement de Claire, du bal et des vibrations de la musique. Craignant à tout moment, qu'elle croit à tord qu'il s'ennuie, il amorçait des sourires malheureusement vite éteint. Aucun sourire ne pouvait tenir sur ses lèvres s'il n'y mettait pas du cœur. Or son cœur était confus et ailleurs. Tout bascula alors et danser devint un vrai calvaire.

* Qu'est-ce que je fais là? Que fait-on? * se questionnait-il sans se rendre compte que ses yeux étaient de moins en moins vivaces.

Sa confiance décroissait à mesure que la musique touchait à sa fin, il n'avait qu'une envie: que cesse cette épreuve! Il s'arrêta alors qu'il la faisait tourner doucement sur elle-même. Il ne bougea pas et resta statique face à elle sans parler, la regardant d'un œil désolé.

- Je n'y arrive plus... lâcha-t-il timidement.

Les questions qu'il se posait faisait barrage à son entrain. Désengorger ce phénomène par quelques réponses ne lui ferait pas de mal. Il se sentait pourtant incapable de lui expliquer ou de discuter directement de son mal être soudain avec elle. Planté là dans la foule dansante, sa soirée devenait un chemin de croix balisé par des interrogations qui taillaient dans le vif sa confiance en lui.

A la suite d'un sourire acquiescent au remerciement de Kite, on entendit d'un coup la musique commencer à se répandre dans toute la salle, commençant par la même occasion par amener les couples à se rassembler pour cette dernière épreuve qui était celle de la danse.

A cet instant, Claire eût la confirmation de l'expression si connue de la roue qui tourne. Elle qui n'était pas très bonne dans ce qui est d'écrire des vers se regroupant pour un poème, se félicitait d'avoir déjà passer des heures, petite dans sa chambre au Canada, à s'entraîner à danser sur la plupart des musique exotiques qu'elle trouvait, à et âge, fascinantes.

Elle observa discrètement les coups d’œil de Kite, ceux ci se promenant dans toute la salle, passant des couples au musiciens et vis versa. Depuis leur rencontre, elle avait observé ce petit décalage entre eux, ne préférant pas se risquer à en parler tout de suite. La tendance de Kite à regarder les lèvres des gens quand ils parlent, ou encore sa voix qui pouvait parfois paraître déformée et même toujours cette observation autour de lui, pouvait laisser penser clairement à Claire qu'il était sûrement malentendant, voir même sourd. Le pire, quand elle y pensait, c'est qu'elle ce disait que cela lui donnait un certain charme, ce qui le rendait si intéressant.

Ainsi, elle le laissait observer discrètement, pour prendre connaissance de la musique sûrement, les instruments et les premiers couples qui commençaient à danser. Au fond, elle se dit qu'elle aurait du aborder le sujet avec lui, ainsi, cela lui aurait permis de lui décrire le style de musique plutôt que le laisser trouver seul. Une fois le style cerné, Kite l'entraîna dans un coin de la salle, es deux là pouvant alors commencer la troisième épreuve de danse. Elle se faisait une critique personnelle de cette musique, qu'elle trouvait finalement bien choisie. Le rythme était plutôt simple à suivre et entraînant. Quelque chose qui vous rappelle que vous aller être en vacances, en fait.

La danse commencée, Claire fit ce qu'elle savait faire, bouger au son de la musique, restant en accord avec son cavalier. Elle appréciait la finesse de ses mouvements à rester en contact avec elle et a la faire tourner. Sur ce rythme enjoué, elle aurait presque sentit qu'elle aurait été plus à l'aise pieds nus plutôt que sandales noir assortit avec ce qu'elle portait, lui faisant drôlement mal à cet instant d'ailleurs.

Au fur que la danse continuait, Claire sentit son cavalier se déconcentrer, comme si il se déconnectait. Elle continua se questionnant intérieurement sur la raison de ceci, lorsqu'il s'arrêta complètement d'un air désolé. Il lui dit qu'il n'y arrivait plus... Elle soupira légèrement, le faisant patienter quelques secondes, alors qu'elle réfélchissait, puis elle lui dit sans le regarder au début, ne se souciant du tutoiement

-Tu sais quoi, Kite? , Elle le regarda alors, tu ne fais pas ce que tu veux. Essaye de te libérer..!

Elle acquiesca le laissant méditer quelques secondes, puis reprit de plus belle avec un exemple

-Tu vois, par exemple, le tutoiement. Je trouve cela très…gentleman de me demander, mais il n'en convient qu'a toi. u veux me tutoyer ? Fais-le ! Ne me demande pas mon avis. Je sais m'accommoder, et je ne prendrais cela en aucun cas malpoli.
Aussi…Tu ne semble plus arriver à danser ? Des pensées t'encombrent ? Essaye de te vider l'esprit simplement, et pense à ce que tu veux faire, en l'occurrence danser, et laisse tout cela de coter. C'est ta dernière année, alors profite..
Il y a un moment a tout Monsieur, et le temps des questions-réponses n’est pas encore venu.

Elle tendit son bras, sa main droite vers lui, et dit d'un air malicieux, ressaisissant sa bonne humeur

-Bien, maintenant il ne tient qu’à vous de me prendre la main ou non et décider de me faire perdre la tête ou non. Mais ne me demandez plus, faites.

Sans prendre la main tendue, Kite se remit doucement en mouvement, les yeux à nouveau envahis d'allégresse. Plus par provocation qu'autre chose, il déroulait sur elle un œil trivial et indifférent. Mais tout en dansant, il s'approcha et apposa ses mains sur les oreilles de Claire pour voiler l'environnement sonore. Il continuait de danser sans s'expliquer pour l'instant, la priant instamment du regard qu'elle reprenne la danse elle aussi. Ses mouvements étaient coordonnés mais ceux de Claire le devinrent sans doute un peu moins. Même si la danse sourde était décousue, les gestes maladroit rendait sa cavalière charmante. Il la fixait toujours en souriant, les mains sur ses oreilles, son corps pas trop éloigné du sien. Cela n'était pas commun de tenir sa cavalière à hauteur de tête pour danser. Pas grave.

Sachant qu'elle n'entendait plus rien, il lui parla sans la quitter des yeux et sans exagérer les mouvements que faisaient ses lèvres.

- C'est le monde dans lequel je vis. Tu ne peux pas le comprendre si tu n'y vis pas. Tout n'est pas aussi simple.

Il retira ses mains alors que les musiciens terminaient de jouer et ajouta.

- C'est le monde dans lequel tu vis, je ne le comprends pas car je n'y vis plus. Tout n'est pas si compliqué… il faudra que tu m'apprennes certaines choses.

Le groupe fut largement applaudit pour cette musique enivrante.
Il restaient là face à elle sans s'être aperçu tout de suite que la musique avait cessé mais lui-même ne dansait plus. Il gardait pourtant sa main redescendue des oreilles à la hanche de sa cavalière. Pendant les applaudissements Kite clouait son regard à la bouche de Claire, à la recherche des prochains mots qu'elle lui donnerait mais avant il lui proposa une chose.

* Bouche tes oreilles et écoute-moi. *

Alors Kite fit ce qu'il savait faire de mieux. Il sourit en saisissant la main de la jeune fille. Il sourit autrement lorsqu'il l'attira vivement contre lui dans l'optique d'avoir Claire à moins d'un millimètre de son visage. Et enfin, il ne sourit plus quand il posa sa bouche contre la sienne. Peu de temps. Assez de temps. Quelques secondes pour happer ces lèvres loquaces.

Il rendit à sa cavalière sa bouche sucrée en commentant:

- J'ai pris sans demander. C'était agréable… tu devras penser à me le rendre. Je ne suis pas pressé mais pense à combler ta dette.

Il savait que son baiser volé ne serait pas sans suite. Pour mille raisons, il n'aurait jamais dû faire cela mais quitte à perdre la tête, autant la perdre à deux.

- FIN -